Si François Hollande devient Président, ce sera probablement à l'occasion d'un 21 avril à l'envers, éliminant le Président sortant dès le premier tour.

Ainsi, à taper sur le Président en permanence, il aura favorisé la candidate du Front National, probablement en tête du premier tour.

Il parviendra sûrement à l'emporter face à tout ce qu'elle représente.

Reste qu'il se rendra vite compte de la réalité du pouvoir, après avoir cultivé le flou permanent durant des mois. Favorable à l'euro, à l'idée d'une mondialisation toujours heureuse, hostile au protectionnisme par principe, favorable à tous les traités européens qui ont lié la France à Bruxelles, le nouveau Président socialiste fera la même politique que celle de son prédécesseur.

"Le changement dans la continuité" comme disaient Georges Pompidou et Valery Giscard d'Estaing.

Mais à toutes choses malheur est bon : suite à la qualification au second tour de Marine le Pen, l'UMP a littéralement implosé, se divisant entre centristes d'un côté qui rejoindront le camp socialiste et tous les autres qui reviendront aux sources du gaullisme et rebaptiseront ce qui restera de l'UMP le RPF, en honneur au Général de Gaulle. Nicolas Dupont Aignan remporta la présidence du parti.

Ne voulant se fâcher avec qui que ce soit, François Hollande ne mènera aucune réforme de fond... mais à vouloir plaire à tout le monde on ne plaît à personne. Son bilan en matière de sécurité sera désastreux, comme en matière d'emploi, la crise n'étant pas terminée et de loin. Il sera obligé de prendre des mesures de rigueur qui seront rejetées par les français, comme en Grèce ou encore en Espagne.

La victoire de Gilbert Collard aux municipales à Marseille en 2014 mais aussi de la droite qui remporta même des bastions historiques de la gauche, sans même parler des régions qui passèrent pour la quasi totalité à droite, illustrent le rejet cinglant de François Hollande auprès des français.

La présidentielle suivante fut remporté par Nicolas Dupont Aignan qui présida les destinées de la France durant dix ans, signant le retour des trentes glorieuses.

Le Post.fr

merci Sugar !

Si la gauche passe :

NOUS passerons d'un excité permanent à un complet ramolli & nous serons pertubés psychologiquement et physiquement car AÏE le grand écart !!!

Aném a écrit:

Si la gauche passe :

NOUS passerons d'un excité permanent à un complet ramolli & nous serons pertubés psychologiquement et physiquement car AÏE le grand écart !!!

si la gauche passe : la sécu verra donc son célèbre trou s'amplifier

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Un sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match révèle une fin de la bipolarisation.

C’en est fini de la classique bipolarisation : l’incertitude domine désormais quant à "l’ordre d’arrivée possible au soir du premier tour", d’après un rapport d’étape sur le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris-Match, portant sur les intentions de vote. Trois candidats dépassent en effet les 20% dans les intentions de vote et si François Hollande fait toujours la course en tête, l’écart se resserre entre Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy : les deux candidats n’ont vendredi plus que deux points d’écart.

L’Ifop observe que François Hollande est le premier candidat "dans l’histoire des campagnes présidentielles à devancer au premier tour dans les intentions de vote le président sortant". Mais le candidat est cerné : à sa gauche, Jean-Luc Mélenchon, du Front de Gauche, capte "près de 10% des électeurs de Ségolène Royal de 2007". Et sur sa droite, François Bayrou récupère lui aussi une part de l’électorat socialiste, alors que le candidat du PS ne capte plus que 20% de l’électorat centriste de 2007, contre un tiers après la primaire socialiste.

Le Pen et Bayrou, les "outsiders"

Même constat pour Nicolas Sarkozy, qui se trouve "dans une situation malaisée". En cumulant les intentions de vote de François Bayrou et Dominique de Villepin, on obtient "10% de l’électorat sarkozyste de 2007". Les voix du Front national représentent quant à elle 20% de cet électorat.

C’est pourquoi l’Ifop qualifie Marine Le Pen et François Bayrou d’ "outsiders susceptibles d’animer la campagne présidentielle". Tous deux sont d’ailleurs vus comme les candidats menant, avec François Hollande, la meilleure campagne. Mais si Marine Le Pen atteint la barre des 20%, François Bayrou a quant à lui encore fort à faire pour reconstituer son électorat de 2007 : 47% des Français ayant voté pour lui s’éparpillent encore parmi les autres candidats.

A gauche, Jean-Luc Mélenchon pourrait bien émerger. Il flirte avec les 8%, un score jamais vu par le parti communiste depuis la campagne de 1995, qui lui permet de prendre un ascendant très net sur Eva Joly et EELV-Les Verts.

Hollande remporterait largement le second tour

L’Ifop se penche également sur les sondages sur le second tour, qui s’avèrent "très défavorables au président sortant". François Hollande recueille en effet vendredi 57% des intentions de vote, bénéficiant de "reports massifs des électorats" d’autres candidats de gauche et de soutiens dans l’électorat de Bayrou, voire de Marine Le Pen.

Concernant les souhaits de victoire, ceux-ci sont moins favorables au candidat du PS, même s’il devance toujours Nicolas Sarkozy. L’Ifop voit dans ce paradoxe un signe qu’une partie de l’opinion refuse, là encore, de s’inscrire dans une logique de bipolarisation.


Source => SFR

C'était à prévoir ... !!!!

Valeureusement a moins que le parti communiste ne fasse un miracle,Marine Le pen a tous les électeurs de son père plus des nouveaux qui apprécient certainement que ce soit une femme..!
Avec son capital d'environs 20% elle se montre dangereuse..
Le PS n'est qu'a deux doigts de lui proposer un bon compromis si elle devait donnez ces intentions en leur faveur si besoin..
Ce serait du jamais vu aussi... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Il faut votez en masse,encourager votre famille,vos ,parler en régulièrement,tous aux urnes YEAHHH.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Actu-One a écrit:

Valeureusement a moins que le parti communiste ne fasse un miracle,Marine Le pen a tous les électeurs de son père plus des nouveaux qui apprécient certainement que ce soit une femme..!
Avec son capital d'environs 20% elle se montre dangereuse..
Le PS n'est qu'a deux doigts de lui proposer un bon compromis si elle devait donnez ces intentions en leur faveur si besoin..
Ce serait du jamais vu aussi... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Il faut votez en masse,encourager votre famille,vos ,parler en régulièrement,tous aux urnes YEAHHH.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

NAN .. toi tu ne vas pas voter ,Actu :
Réfléchis 2mn avant de voter le nain : je vais voter à l'inverse ( je fais de l'antisarko "primaire " vu qu'il est lui même primaire ) donc mon vote annulera le tien , DONC : à quoi ça sert que tu te transportes jusqu'au bureau de vote hein ??
Suggestions pour ce jour là :
Va à la pêche ?
Relis le kamasutra dans le texte ?
Fait le ménage chez toi ( je sais que tu es maniaque )
Décongèle ton frigo .. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
tu vas à la pêche où tu veux mais pas voter toi !! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Arrêt de Megaupload: Allostreaming décide de fermer en France


L'un des sites de streaming les plus populaires en France a décidé de fermer ses portes: "Allostreaming".
Une annonce faite "avec regret" aux milliers d'usagers.
Si
cette fermeture suit de près celle de la plateforme Megaupload par le
FBI jeudi , elle n'y est pas liée directement. Visé par une vaste
procédure judiciaire intentée par l'industrie du cinéma, le site a tout
simplement voulu anticiper une éventuelle condamnation.
"Cette
fermeture est principalement due (...) à la pression exercée par les
ayants droits sur les fournisseurs d'accès pour bloquer les sites",
expliquent les administrateurs du site sur la page d'accueil.
Car Allostreaming et plusieurs sites liés, comme Alloshowtv, hébergent des vidéos protégées par le droit d'auteur.
Une première audience devait se tenir en mars.
En
septembre dernier, ces derniers avaient déjà fait disparaître les sites
du groupe Allostreaming de leur référencement. Un "déréfencement" qui
est aussi à l'origine de la décision de fermer le site, comme l'explique
les administrateurs dans leur communiqué.
"Nous sommes autant
déçus que vous mais des dizaines de sites avec un service similaire et
une communauté encore plus active existent toujours", avancent les
administrateurs.
Pour preuve, la naissance de nouveaux sites au
nom presque similaire comme lallostreaming.com ou allo-show-tv.com. Ce
dernier annonce même "un nouveau concept". Mise en ligne prévue ? "Dans
un jour et demi".


JMM.fr

C'est la galère,hier Megaupload et today lui,et après?

Le site internet "Le Post" va définitivement fermé dimanche soir. L'annonce est faite en page d'accueil du site, aujourd'hui samedi.

C'est la fin d'un site qui a très souvent été contesté, y compris au sein de la rédaction du Monde dont il dépendait. Le site associé en effet des infos sérieuses validées par la rédaction et toute une série d'infos non vérifiées et souvent fantaisistes...

Le site avait fait parlé de lui en annonçant la mort de plusieurs stars dans ses pages "non vérifiées, comme pour Flavie Flament par exemple, ou l'hospitalisation fantaisiste de Jean Marc Morandini dans un pseudo "état grave" il y a 2 ans.

Sur le site qui annonce sa fermeture, ce soir, on peut lire le message suivant:

"Voilà, Le Post c'est terminé. Enfin, pas tout à fait. Le bouton "off" sera véritablement poussé dans la nuit de dimanche 22 à lundi 23 janvier. (...)

Tous les journalistes de la rédaction ont passé d'excellents moments sur ce site, véritable laboratoire d'idées et d'innovations.

Certains l'adoraient, d'autres le détestaient.

Quoiqu'il arrive, cet "ovni" du Web aura marqué les esprits.(...)

Mais le plus important est de rendre hommage à l'essence, la base du Post : ses invités, ses piliers, "l'audience", "le participatif".

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Alors que les cercueils des quatre militaires français tués vendredi sont attendus en France dans les prochaines heures, après une cérémonie à l'aéroport militaire de Kaboul, la compagne et la soeur de l'un des quatre soldats implorent Nicolas Sarkozy de retirer les troupes d'Afghanistan.

Dimanche, les honneurs militaires aux quatre soldats français tombés vendredi en Afghanistan ont été rendus sous la neige à l'aéroport militaire de Kaboul en présence de Gérard Longuet, du général Allen, commandant de l'Isaf, le bras armé de l'Otan en Afghanistan, et le général Olivier de Bavinchove, chef d'état-major de l'Isaf. Quatre cercueils recouverts du drapeau tricolore avaient été posés sur des tréteaux au milieu d'une place d'armes improvisée. Devant chacun d'entre eux, un soldat portait un coussin rouge, sur lequel était posée la photo de chacune des victimes. "Vous êtes morts sous la perfidie d'un lâche. L'ennemi n'hésite pas à recourir aux pires traîtrises. Votre mission était symbolique : vivre avec les soldats afghans, les instruire et non vous en protéger", a regretté le général de Bavinchove, seule personnalité à prendre la parole. "Vous êtes morts pour une cause juste : le droit et la liberté. L'obscurantisme et la terreur ne feront pas renoncer la France". Les cercueils devaient ensuite être embarqués dans l'avion du ministre de la Défense pour arriver en soirée à Paris.

Cette "cause juste", des proches d'un des soldats tués, qui appartenait au 93e Régiment d'artillerie de montagne de Varces, en Isère, la remettent ouvertement en question. Si, à Kaboul, ce dimanche marquait le temps de l'hommage, en France, la compagne et la soeur de l'un des quatre militaires victimes d'un taliban infiltré ont imploré dans les médias le président Nicolas Sarkozy de retirer les troupes françaises encore sur place.

"C'est de sa faute si mon frère est décédé"

"Je voudrais lui demander de faire rentrer tous les soldats français encore présents en Afghanistan. Il ne peut pas les laisser là-bas. Nos militaires n'ont rien à y faire", a déclaré au Parisien Jessica Panchevre, compagne du brigadier-chef Geoffrey Baumela, qui devait revenir en France d'ici trois semaines. "Ils n'ont qu'à laisser les Afghans se débrouiller entre eux. On y va pour les aider, former leurs militaires et finalement, cela se retourne contre nous. Il ne faut plus qu'il y ait de perte de soldats français là-bas", poursuit la jeune femme de 26 ans, qui a eu avec son compagnon une fille, âgée de 14 mois.

Cet appel lancé dans les colonnes du Parisien a été relayé ensuite sur d'autres médias. "Qu'ils reviennent tous auprès de leur famille (...). Qu'ils rendent les pères à leurs enfants, à ceux qui ont encore la chance d'avoir un père", a encore demandé Jessica Panchevre sur Europe 1. Quant à Alison, la soeur du militaire, elle a expliqué à RTL avoir un sentiment de "haine", notamment contre Nicolas Sarkozy qu'elle tient pour responsable du décès de son frère. "Je veux lui dire qu'il enlève toutes les troupes et que c'est de sa faute si mon frère est décédé", a-t-elle dit.

TF1.news.fr

"c'est de sa faute si mon frère est décédé" ....

Qui se sent le coeur à débattre face à la détresse des familles de ses soldats ? pas facile n'est ce pas ? , que de trouver le juste équilibre entre l'empathie qu'on ne peut que ressentir devant la mort de ces 4 hommes et la necessité de rappeler quel métier ils avaient choisi d'exercer

Depuis la guerre ce qu'on appelle "la défense", concerne avant tout des opérations exterieures que la protection du territoire national, Egoistement nous ne pouvons que nous en réjouir

La défense, grand mot qu'on habille des vertus démocratiques s'exporte donc au nom de ses valeurs qui nous sont propres et dont on pense qu'elles sont des modèles

Pourquoi choisit on d'être militaire dans ce contexte ? voici pour les plus courageux le Rapport de l'IHEDN daté de mai 2003 (opinions exprimées par les
auditeurs et ne devant pas être considérées comme position officielle de
l'IHEDN)

qui est une des réponse possibles à cette question ainsi que de la perception qu'à la Société (française ) de cette "activité" ( ou métier... vocation...j'utilise activité pour sa neutralité )

1la specificité militaire :

La spécificité militaire est, pour nombre de ceux qui ont choisi
cette voie, une source d’identité et de fierté, mais elle est de plus en
plus contestée, et l’image correspondante n’est plus acceptée par
l’ensemble de la société.
Le thème de la spécificité militaire est
récurrent lorsque l’on parle de ce qu’est un militaire avec un officier,
lorsque l’on consulte les documents relatifs à la carrière des armes,
lorsque l’on se penche sur le compte rendu des débats parlementaires
relatifs au statut des militaires. Le métier des armes n’est pas un
métier comme les autres.

être militaire implique la responsabilité directe ou indirecte
d’infliger la destruction et la mort, au risque de sa propre vie. Dans
un monde « policé » qui tend à récuser la notion de « tuer », le
militaire reste celui qui est appelé à tuer.

l’accent n’est pas suffisamment mis sur ce qui rend incomparable le
statut militaire, l’acceptation dès le temps de paix du sacrifice de la
vie, si la mission l’exige, sacrifice qui n’est exigé d’aucun autre
serviteur de l’Etat »Le militaire doit
l’obéissance aux ordres jusqu’au sacrifice de lui-même, et
éventuellement des autres.

la disponibilité absolue : où qu’il soit appelé, à quelque moment qu’il
soit appelé, pour quelque mission qu’il soit appelé, le militaire doit
répondre présent.

 le métier militaire exige la primauté du
collectif sur l’individuel ; l’individu se dévoue au groupe, doit être
prêt à se sacrifier pour le groupe, et la réussite ou l’échec, avec tout
ce que cela implique, est celle du groupe. Cette notion n’a pas
toujours été
reconnue au cours de l’histoire mais est un fondement du
métier militaire moderne,

alors qu’elle est contraire à la conception
de la société moderne qui tend à exalter l’individualisme.
 la
responsabilité est une autre notion mise fortement en avant :
responsabilité de l’accomplissement de la mission vis-à-vis de ses chefs
; responsabilité de la vie et du bien-être de ses subordonnés ;
responsabilité entière qui doit être assumée quoi qu’il
advienne.
 la primauté de la mission sur toute autre considération,
 être militaire n’est pas un métier, c’est une vocation,

depuis les temps les plus anciens, il existe un contrat social entre le
militaire et la société, qui définit ses obligations, ses devoirs et sa
place.

Toutefois cette spécificité qui fait la fierté des militaires et qui fonde leur identité est de plus en plus contestée.

D’une
part, certains font remarquer que les caractéristiques relevées
ci-dessus ne sont pas spécifiques aux militaires. Ainsi nombre d’entre
elles semblent pouvoir s’appliquer aussi aux pompiers, aux policiers,…
D’autre part, ces caractéristiques ne semblent pas s’appliquer à tous
ceux qui sont considérés comme militaires. Ainsi il existe des «
militaires » qui occupent des fonctions tout à fait « civiles »
(secrétariat, mécanique, alimentation, logistique,… ). Ces fonctions
sont tellement civiles qu’elles sont parfois tenues indifféremment par
des civils ou des militaires, quand ce n’est pas par des soustraitants.

En outre, il existe des corps « militaires » qui ne semble avoir de militaire que le nom (Cf. armement).

Plus
généralement on constate une évolution de certaines missions qui semble
rapprocher les militaires des civils au point de les confondre
(missions humanitaires par exemple).
En outre, statistiquement, certains
peuvent se sentir fondés à affirmer que « les militaires ne risquent
pas plus leur vie que bien des civils ». Enfin, il existe une évolution
des mentalités qui conduit à présenter délibérément la carrière
militaire comme un emploi semblable à tout autre : de ce point de vue,
le film officiel préparé pour illustrer les journées d’Appel de
Préparation à la Défense et présentant les métiers militaires est assez
frappant.

Tout cela nous conduit à nous demander si finalement le
métier militaire ne cessait pas d’être spécifique et ne devenait pas
banal.

La réponse est peut-être que cette image d’un métier des armes
à caractère exceptionnel n’est plus acceptée par l’ensemble de la
société. L’image qu’a la société française du militaire est multiple.
Elle peut aussi bien évoquer le chevalier du moyen âge dans sa version
idéalisée que l’officier noble du XVIIIème siècle avec son panache, son
arrogance et sa tête légère, que le patriote de l’an II ou que le soldat
des coups d’Etat de Brumaire ou du 2 décembre. Elle varie au gré des
circonstances.

Parallèlement la société est partagée entre la culture
du refus de la violence et celle de l’acceptation de la violence. Dans
ce contexte, le militaire dérange. M. Michel DEBRE rappelait que «
l’environnement de la société libérale occidentale, entièrement et à
juste titre orientée vers la paix, établit une sorte d’incompréhension
du fait militaire ».
Ainsi la société a-t-elle évolué, de l’adhésion à
l’existence des militaires (au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale), à l’hostilité (par exemple dans les années 60-70), puis à une
certaine sympathie aujourd’hui, sympathie qui se double en fait d’une
incompréhension assez large. L’image que les militaires ont d’eux-mêmes
n’est plus partagée par l’ensemble de la société, et peut-être par
certains militaires eux–mêmes, et les évolutions tant au sein de
l’institution militaire qu’au sein de la société et que dans
l’environnement extérieur accroissent encore certains de ces décalages.



2.1. Les facteurs d’évolution liés à la société militaire
Parmi
les facteurs qui poussent à une évolution du statut des militaires, les
transformations récentes et importantes des armées sont loin d’être
secondaires. Ces facteurs d’évolution “ internes ” tiennent à la
transformation importante des missions de l’armée, qu’implique
l’évolution rapide du métier militaire lui-même.

 L’évolution des missions de l’armée
Des
missions de plus en plus larges et hors des références nationales Elles
sont de plus en plus marquées par des interventions qui dépassent la
défense du territoire national ou des intérêt vitaux de la nation, et
qui se déroulent dans un cadre de référence et d’action interallié,
européen ou sous l’égide de l’Onu. Des missions plus diversifiées et se
traduisant par une présence durable
Elles comprennent de plus en plus des missions de maintien de la paix, de sécurité publique, et de service public.

 un recrutement sociologiquement nouveau et professionnalisé
La
nouvelle sociologie des militaires est marquée par la fin de la
conscription et la professionnalisation, la réduction des effectifs et
une féminisation limitée mais en progrès.

pour ceux que le sujet pourrait interesser, la suite sur :

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Ankara n'en a pas fini avec Paris. Alors que le Sénat doit adopter ce lundi, sauf surprise de dernière minute, la proposition de loi punissant la négation du génocide arménien, la Turquie a adressé un nouveau tir de sommation à l'adresse de l'État français. "Nous avons déterminé au préalable les mesures que nous prévoyons de prendre si ce texte est finalement adopté. Personne ne doit en douter", a menacé ce lundi le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.

Le texte, qui a provoqué une crise diplomatique majeure entre les deux pays, prévoit de punir d'un an de prison et 45.000 euros d'amende la négation d'un génocide reconnu par la loi française, dont le génocide arménien. Un génocide que la Turquie n'a jamais reconnu.

Ahmet Davutoglu a indiqué avoir eu un entretien samedi dernier avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan pour la riposte à décider contre la France. Nouveau train de représailles donc, oui, mais lesquelles? Pour l'heure, Ankara ne brandit que des menaces fantômes, mais jure qu'elle a de la suite dans les idées. "Penser que la Turquie imposera des sanctions et qu'ensuite elle les révisera revient à ne pas connaître la Turquie", a-t-il lancé à l'adresse de ses homologues français qui ont, jusqu'ici, minimisé l'impact de ce nouveau conflit diplomatique. "La Turquie n'est plus la Turquie de 2001", lorsque le Parlement français avait reconnu pour la première fois le génocide arménien, a prévenu le ministre des Affaires étrangères.

Revue de détail des leviers de pression dont dispose la Turquie pour peser sur le débat politique français.

LA MENACE POLITIQUE
Après le vote du texte par les députés le 22 décembre dernier, la Turquie a déjà gelé sa coopération militaire et politique avec Paris. Acteur régional de premier plan, véritable pont entre l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient, Ankara est un partenaire recherché en Europe. En cas de vote positif au Sénat, la Turquie a prévu de rappeler sine die son ambassadeur à Paris et pourrait exiger le départ de l'ambassadeur de France en Turquie.

LA MENACE ÉCONOMIQUE
La Turquie n'est peut-être que la 17e économie mondiale, ses échanges commerciaux avec la France pèsent malgré tout près de 12 milliards d'euros par an. Au premier semestre 2011, les exportations françaises vers la Turquie ont atteint 3,8 milliards d'euros, excédentaires sur les importations (3 milliards). Un point à ne pas négliger, alors que la France accuse un déficit commercial global chronique. En effet, toutes les entreprises du CAC40 exportent, produisent et vendent leurs services en Turquie. Le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Pierre Lellouche, estime néanmoins ce risque limité. Les Turcs " sont membres de l'Organisation mondiale du commerce, ils ont un accord de libre échange avec l'Union européenne et il est hors de question pour qui que ce soit de discriminer les sociétés françaises", a-t-il prévenu.

Rien n'interdit en revanche les consommateurs turcs de bouder L'Oréal ou Total. Et comme le note justement Europe 1, les appels au boycott se font déjà entendre de l'autre côté du Bosphore. L'ONG Boycot Fransa, a même créé une page Facebook listant les entreprises françaises à sanctionner.

LA MENACE ÉLECTORALE
Dès le début de la crise, Anakara a accusé le gouvernement français, qui a apporté son soutien à la proposition de loi, de draguer le vote de la diaspora arménienne, la plus importante d'Europe occidentale (environ 600.000 membres). Depuis, la communauté turque résidant en France a pris le relais et se livre à un intense lobbying. Le Comité de Coordination des associations franco-turques de France, qui affirme représenter près de 500 associations et plus de 600.000 franco-turcs, a dénoncé dans une lettre ouverte publiée dans Libération l'instrumentalisation "d'une tragédie historique à des fins politiques". Une manifestation organisée ce week-end a par ailleurs réuni "30.000 à 40.000" personnes, selon les organisateurs.

LA MENACE HISTORIQUE
Dénonçant une ingérence "inacceptable" de l'État français, Ankara pourrait être tenté d'attaquer Paris sur le terrain mémoriel. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ne s'en est pas privé et pourrait récidiver. Il a notamment accusé la France de jouer sur "la haine du musulman et du Turc" avant d'avoir commis "un génocide" en Algérie. "On estime que 15% de la population algérienne a été massacrée par les Français à partir de 1945. Il s'agit d'un génocide", a-t-il déclaré lors d'une conférence.

LE HUFFPOST.fr

Ici vous trouverez différents avis concernant les chefs de parti politique venant de tout bord..
Au plaisir de vous lire..
Et soyez prêt,pour faire valoir votre droit de vote,ça se jouera sur le pourcentage de votants alors assurez svp..!!

Surnommé "Monsieur petites blagues" par Nicolas Sarkozy, François Hollande est malgré certaines apparences connu pour être un véritable boute-en-train au sein de la classe politique et médiatique. C'est la raison pour laquelle Jean-Pierre Gouignart, proche collaborateur du député de Corrèze et ancien préfet, a décidé de publier un ouvrage réunissant "Les meilleures blagues de François Hollande" (Ed. de l'Opportun). UMP, PS, Marine Le Pen, Mélenchon... le socialiste n'épargne personne. Extraits.

Ses adversaires à la présidentielle de 2012

Nicolas Sarkozy

- "Quelle est la différence entre Nicolas Sarkozy et la température ? Au printemps, la température est censée remonter..."

- "Qu'est-ce qu'une sardine ? Une baleine qui a vécu cinq ans de sarkozysme"

- "Quelle est la différence entre le Concorde et Sarkozy ? Le concorde s'est arrêté de voler, lui !"



Jean-Luc Mélenchon

- "Jean-Luc Mélenchon entre dans un bar avec un cochon sous le bras. 'Pas de ça ici !' lance le barman. 'Ca va, ça va !' répond le cochon. 'Il est candidat à la présidence !'"



Marine Le Pen
- "Quelle différence y a-t-il entre Marine Le Pen et un yaourt ? Au bout d'un certain temps, le yaourt développe une forme de culture."


L'UMP

- "Comment appelle-t-on la maladie qui consiste à gesticuler toute la journée, parler pour ne rien dire et mentir tout le temps ? l'UMP."
- "Qu'est-ce qu'un député UMP avec deux neurones ? Un surdoué."



Jean-François Copé

- "Comment appelle-t-on un politicien avec un Q.I de 12 ? En faisant le numéro de Jean-François Copé"



Eric Besson

- "Une veste de perdue, dix de retournées !"


Le PS

DSK

- "Que dit DSK à Anne Sinclair juste après l'amour ? Je serai à la maison dans vingt minutes, chérie !"

- "Pourquoi DSK porte-t-il des caleçons en laine ? Parce qu'il est frileux des chevilles !"



Martine Aubry

- "Qu'est-ce qu'un échange d'opinions au PS ? C'est quand tu entres dans le bureau de Martine Aubry avec ton avis, et que tu en ressors avec le sien !"

- "Que fait Martine Aubry avec ses robes usagées ? Elle les met !"



Les meilleures blagues de François Hollande

Jean-Pierre Gouignart

Les Editions de l'Opportun. 9,90 euros.

Pure médias

C'est pas des blagues,des piques,des railleries,de la médisance oui..
Pauvre François,lui qui aime tant rire des autres ne supporte même pas la moindre critique a son égard et pourtant il y a de quoi faire,il a quand même été avec la chèvre Sego durant des années,il fut même son probleme numéro durant sa candidature..
Alors maintenant,il se sent poussez des ailes le manchot,mais pour faire quoi?
A part les agiter il ne pourras jamais s'envolé..
Hollande c'est un peu le politicien Hard Discount..

Actu-One a écrit:

C'est pas des blagues,des piques,des railleries,de la médisance oui..
Pauvre François,lui qui aime tant rire des autres ne supporte même pas la moindre critique a son égard et pourtant il y a de quoi faire,il a quand même été avec la chèvre Sego durant des années,il fut même son probleme numéro durant sa candidature..
Alors maintenant,il se sent poussez des ailes le manchot,mais pour faire quoi?
A part les agiter il ne pourras jamais s'envolé..
Hollande c'est un peu le politicien Hard Discount..

OUI Actu, là je suis d'accord ... HOLLANDE le ramolli critique mais ne supporte pas les critiques ... pauvre type !

Vrai que les blagues de Sarko sont plus drôles...."casse toi pove con"...ou autre..j'avoue...
Bonne nuit

Sarko ne fait pas de blagues il réplique,c'est différent ma chérie..^^
Et lui reprocher d’être naturel et franc c'est un peu se foutre du monde,Sarko a le mérite d’être comme ça,,il le dit de suite,en face,alors que l'Hollande se laisse faire et attend d’être dans son bureau avec des employez qui n'osent pas le contredire pour balancez ces trucs bidons,un lâche quoi,ce gars devrait s'en prendre une bonne,que c'est lunettes valse pour qu'il se rende compte que son "humour" est proche du néant..
Hollande c'est une chiffe molle,rien que d'y pensez je suis deg de l'imaginé président..
Avec son Franglais qu'est ce qu'il vas nous foutre la honte a l’étranger,idem pour sa méconnaissance des us et coutumes des pays étrangers.
Il n'a pas la stature d'un winner,c'est un looser qui se retrouve en première ligne tout comme Sego l'a été..
On cours au désastre en terme d'image avec lui.... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ben voyons...franc et honnête....on va au désastre dis tu ? mais le nabot n'a t-il pas aidé pour que nous soyons déjà dans une sacré mouise ?...lui ou un autre grace à Sarko nous ne sommes pas malheureusement sorti d'affaire..qu'il s'occupe de son mioche s'achète son bateau comme il en rêve et aille faire parti de la jet set avec sa carlita chérie...lol tu l'as trouvé bien dans son ITW..moi non..et si il fallait voter au physique ce type n 'aurait jamais été élu !!! Allez un bon coup de karcher et basta ! et un pti sandwich pr la route ...n'est ce pas Psycho à 40000 euros c'est possible nan ?? lol..

Sugar-B a écrit:

Ben voyons...franc et honnête....on va au désastre dis tu ? mais le nabot n'a t-il pas aidé pour que nous soyons déjà dans une sacré mouise ?...lui ou un autre grace à Sarko nous ne sommes pas malheureusement sorti d'affaire..qu'il s'occupe de son mioche s'achète son bateau comme il en rêve et aille faire parti de la jet set avec sa carlita chérie...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] tu l'as trouvé bien dans son ITW..moi non..et si il fallait voter au physique ce type n 'aurait jamais été élu !!! Allez un bon coup de karcher et basta ! et un pti sandwich pr la route ...n'est ce pas Psycho [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] à 40000 euros c'est possible nan ?? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]..

Ma Sugar, même pas je réponds tellement ce type de propos :
"On cours au désastre en terme d'image avec lui."
me paraissent hallucinants , Actu tu devrais lire un peu la presse étrangère qui elle n'est pas morte de peur : "en terme d'image" avec Sarko on a déjà explosé depuis longtemps le mur du son du ridicule avec les talonnettes, les ouvriers choisis pour leur petite taille pour poser sur les photos, les tics , les "attouchements", Bigeard chez le pape et j'en passe des tonnes
bref , même pas je réponds [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Bisous Psycho tu as raison même pas je répond aussi maintenant..je vote pour la première fois à une présidentielle et c'est certainement pas pr le physique...bref..on se comprend.. .et puis j'aime l'humour ...d'ailleurs en voici..une louchette [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Présidentielle: L'Elysée plus dépensier mais plus contrôlé


POLITIQUE - Le député René Dosière analyse au microscope les dépenses de l'Elysée et des ministres...

C'est un travail dense, opiniâtre et passionnant. Jeudi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]*. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]a
posé en dix ans 608 questions orales et écrites sur les dépenses de
l’Elysée et des ministères. Fruit de cette investigation, son ouvrage
décrypte particulièrement les dépenses de Sarkozy au pouvoir. Un
quinquennat paradoxal, à la fois plus transparent et plus dépensier que
les précédents.

Des dépenses qui ont choqué

En arrivant à son poste, l’actuel président a en effet imposé que
l’Elysée dispose dorénavant d’un budget unique contrôlé par la Cour des
comptes. Fini le temps où la caisse de la présidence était alimentée par
l’argent secret des ministères. Voté par l’Assemblée, le budget de la
présidence restera ensuite stable sur le quinquennat, entre 110 et 120 millions,
en augmentation d’environ 20% par rapport aux années Chirac, selon les
estimations. «Disons qu’il a visé large», glisse René Dosière. Parmi ces
dépenses de fonctionnement, certaines ont choqué l’opinion comme
l’acquisition d’un avion à 259 millions
d’euros, l‘achat de 3,3 millions de sondages une année ou
l’augmentation de son salaire de 172% dès 2007. Une réévaluation qui
avait valu à Sarkozy de se faire moquer par un pêcheur Guilvinec,"" [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



(beaucoup d'humour Sarko ...hum...)
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Des dérives corrigées

Pointés par la Cour des comptes, certaines dérives ont été corrigées, comme l’inflation du coût des déplacements (entre 2009 et 2010, le coût moyen d’un déplacement en Europe a baissé de 172.529 à 94.074 euros). «L’Elysée est sur la bonne voie», estime
Dosière. Ce qui n’empêche pas le sujet des dépenses de l’Elysée
d’envahir la campagne présidentielle, Hollande proposant une baisse de
30 % des rémunérations des ministres et du président. «Il
y a eu une forme de gabegie, notamment sur les budgets de
communication. Hollande veut un comportement plus normal», estime
Delphine Batho, porte-parole du socialiste. « Oui pour débattre de cela
mais ne tombons pas dans la démagogie en accusant ces dépenses d’être à l’origine de l’état de la France »,
explique Chrisitan Vanneste, député UMP du Nord. «En temps de crise, si
les hommes politiques vivent plus modestement, les Français seront plus
prêts à adhérer aux efforts qu’on leur demande», conclut René Dosière.

20 Minutes .fr

Les Français désabusés sur la moralité des hommes politiques, selon un sondage

Les Français sont très désabusés sur leurs responsables politiques, n'étant que 22% à considérer qu'ils respectent "les grandes règles de la morale", selon un sondage Ipsos-Logica Business Consulting.

Selon cette enquête d'opinion réalisée pour Le Monde et l'association Lire la société, 2% considèrent que "tous" les politiques respectent ces grandes règles, 20% jugeant que "la plupart" le font.

"Aucun" ne le fait, pour 20% des personnes interrogées, une vaste majorité (57%) estimant que "seuls certains" observent ces règles.

Questionnées sur les qualités qu'elles privilégient chez les gouvernants, elles mettent en tête ex-aequo à 40% "leur conviction pour les idées et les causes qu'ils défendent" et "leur sens de l'intérêt général".

Egalement appréciés, "leur sérieux et leur réalisme lorsqu'ils sont aux affaires (31%), "leur capacité à prendre en compte" problèmes et préoccupations (25%).

Mais les Français ne semblent pas exiger de leurs responsables politiques un désintérêt pour l'argent et les carrières du privé: seuls 18% en font un élément apprécié.

Cependant, dans le classement des éléments les moins acceptables chez les politiques, vient en tête (31%) "la défense d'intérêts privés plutôt que l'intérêt général", puis "les promesses non tenues" (29%).

Suivent, entre 23 et 21% "cumul des mandats", niveau de vie, favoritisme dans les nominations, "changement de discours en fonction des circonstances".

Les changements de camp entre gauche et droite ne sont inacceptables que pour 10% et l'utilisation de liens familiaux pour entrer en politique pour 9%.

Les Français, selon cette enquête, veulent entendre la vérité de la bouche de leurs dirigeants : 80% jugent qu'ils ont intérêt à le faire (19% d'un avis contraire).

En matière de financement de la vie politique, une énorme majorité disent que le situation soit est restée la même depuis vingt ans (29%), soit s'est dégradée (45%). Seuls 20% perçoivent une amélioration.

Idem pour "la sincérité en politique: 50% pensent que c'est pire, 39% que c'est pareil, 9% que c'est mieux.

Pour ce qui est de la confusion entre intérêts personnels et responsabilités politiques, 58% voient une aggravation, 32% une stabilité, 7% une amélioration.

Enquête réalisée par téléphone du 20 au 21 janvier auprès d'un échantillon de 978 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).


M6 actualités

Ce sont nos confrères du Canard Enchaîné qui ont révélé l’info ce matin. Ben oui ! C’est que ça coûte cher d'organiser 11 sauteries avec bons vins et petits-fours 5 étoiles, gérer et booker le transport aérien, les gardes du corps… Les suggestions de "bonnes résolutions" de la rédaction à Nicolas Sarkozy pour 2012 ? Se mettre (lui aussi) à la mode allemande, et faire voyager Carla (juste) en première classe... Comme Angela Merkel avec son mari, ben tiens !................

Les voeux du Président coûtent cher : les 11 cérémonies de voeux de Sarkozy de janvier ont coûté 6,5 millions d’euros, rien que ça !

De Metz à Lanvéoc, de Lille à Marseille en passant par Cayenne, tout au long du mois de janvier, Sarkozy a pris son bâton de pèlerin de la bonne année. L’ Elysée a organisé par moins de 11 cérémonies de voeux. Sans compter les 2 prestations télévisées des 1er et 29 janvier ni les 5 sauteries organisées à l’ Elysée, où Sarkozy a reçu successivement les parlementaires, les magistrats, les représentants des religions, etc…

En province, il y en a eu pour tout le monde: enseignants, soldats, flics, pompiers, personnels soignants, paysans, chefs d’entreprise… et même les fans de Jeanne d’ Arc. Sarkozy ne s’était jamais autant démené pour souhaiter une « bonne année » à ses « chers compatriotes ». On se demande bien pourquoi.

Officiellement, c’est le Président qui se déplaçait, pas le « candidat présumé ». Même lorsqu’il moque les propositions de l’un de ses adversaires ou qu’il en tance un autre ? Quand le Conseil constitutionnel devra vérifier les comptes de campagne du candidat Sarkozy, il risque donc de souffrir. Au total, la facture des voeux présidentiels s’élève cette année à pas moins de 6,5 millions d’euros.

C’est la 4ème année consécutive que Sarkozy « décentralise » ses voeux. En 2009, il s’était déplacé 5 fois, avec un coût moyen de 17 000 euros par prestation, hors transport. En 2010, la facture grimpe à 45 000 euros la cérémonie, toujours sans le coût des déplacements.

Les chiffres des voeux présidentiels de 2011 n’ont pas été rendus publics et les chiffres pour 2012 ont été estimés par le canard enchainé. Estimation prudente: le montant des amuse-gueules et du vin millésimé 2012 doit avoisiner les 50 000 euros par sauterie. Soit déjà un coût de 550 000 euros.

Manque évidemment, le coût de chacun des déplacements – la plupart du temps aériens – du chef de l’ Etat, de ses troupes, voire des journalistes qui les accompagnent. Manque aussi le montant des moyens humains et des matériels déployés pour chaque voyage.

Pour 10 de ces allers et retours en province, Sarkozy a utilisé un Falcon 7X. Soit une vingtaine d’heures de vol au tarif unique de 5000 euros ( prix d’ami du ministère de la Défense). Pour se rendre en Guyane, Sarkozy est monté à bord de son Air Sarko One. Une quinzaine d’heures de vol facturées 20 000 euros l’unité. Le montant total des déplacements atteint donc 400 000 euros. Un chiffre qu’il faut au moins doubler si l’on y ajoute le coût du Spare ( l’avion de secours) et du zinc réservé aux journalistes, conseillers, services de sécurité, etc. Soit 800 000 euros. Une somme proche des estimations de la Cour des comptes, qui assure que le coût moyen de la moindre balade élyséenne en France dépasse les 90 000 euros uniquement pour le transport.

René Dosière a établi le coût du déploiement des forces de sécurité lors des déplacements de Sarkozy ( voir Coût des déplacements en avion de Sarkozy et Le vrai coût des déplacements de Sarkozy ). Pour quelques instants passés sur le terrain par Sarkozy, flics et gendarmes sont mobilisés une douzaine d’heures. En général, ils sont un millier à assurer la sécurité du chef de l’ Etat et de sa cour. Soit 450 000 euros la prestation de poulets et pandores. Et donc 4,9 millions pour 11 cérémonies de voeux.

Et puisque Sarkozy trouve que tout est mieux en Allemagne, il pourrait s’inspirer de l’exemple d’ Angela Merkel. Quand la chancelière embarque son époux lors d’un déplacement officiel, celui-ci paie sa place au tarif d’un billet de 1ère classe.

source: le canard enchainé

Au début de son règne, certains l’ont vu comme un grand enfant, surexcité par son élection comme par un cadeau de Noël. « J’ai eu l’impression de parler à un gamin de 10 ans », raconte John Lichfield de « The Independent ». Les médias étrangers peignent un homme qui « n’a pas de convictions », mais « travaille sur un groupement de voix qu’il doit rassembler derrière lui », note Stefan Simmons du « Spiegel ».
« Il dit des choses un peu comme des slogans », ajoute Charles Bremner du « Times ». Dans le documentaire « Looking for Nicolas Sarkozy » de William Karel *, dix-huit journalistes étrangers en poste à Paris dressent un portrait sans concession du président de la République.

Ils reviennent, en images, sur les épisodes bling-bling « so shocking » pour la presse étrangère, comme la nomination « du prince Jean » (NDLR : Jean Sarkozy) à la tête de l’Epad. « L’esbroufe allait trop loin, l’audace, le culot. Je suis le président et j’ai le droit de faire ça, ça ne passait plus », analyse Joëlle Meskens du « Soir » belge. Autres épisodes dont les journalistes ne sont toujours pas revenus : le « Casse-toi, pauv’ con! » au Salon de l’agriculture en 2008 ou le discours de juillet 2010 annonçant le démantèlement des camps roms, « plutôt pitoyable » affirme Stephan Merseburger de la chaîne de télé allemandes ZDF. « Une dégueulasserie », ajoute Jean-Pierre Schaller de la Télévision suisse romande.

La bande-annonce du documentaire

Bien vue, la description des rapports avec Merkel et Obama. « Pour lui expliquer comment était Sarkozy, le mari de Merkel lui avait offert un film de Louis de Funès », rappelle Stephan Merseburger. Plusieurs images trahissent d’ailleurs une Merkel déroutée par le côté tactile de Sarkozy. L’Anglais John Lichfield évoque aussi un Sarkozy « jaloux d’Obama ». « Ce n’était plus Super Sarko, c’était Super Obama », ajoute son compatriote Charles Bremner.

* « Looking for Nicolas Sarkozy », documentaire de William Karel sur Arte.
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"Que se passe-t-il avec Sarkozy ?" "Populiste." "Un désastre diplomatique dans lequel Sarkozy s'est mis la moitié de l'Europe à dos." Les commentaires de la presse allemande sont peu amènes, vendredi 17 septembre, au lendemain d'un conseil européen qui a vu Nicolas Sarkozy annoncer qu'Angela Merkel allait suivre sa voie et bientôt faire évacuer des camps de Roms... pour se voir opposer un démenti formel, quelques heures plus tard, par le gouvernement allemand.
"La crise des Roms est un cas d'école de la faiblesse de la méthode Sarkozy : un président fulgurant, qui saute d'un dossier brûlant à un autre, un opportuniste sous la lumière des projecteurs", tranche le Frankfurter Allgemeine Zeitung. "Mais la méthode s'est usée. Elle a plongé le gouvernement dans un profond manque d'orientation", estime le quotidien.

"Une métamorphose" a vu Nicolas Sarkozy "faire de la concurrence à Silvio Berlusconi" et se faire le symbole du renforcement du populisme et du nationalisme en Europe. Sans blâmer l'Elysée pour sa volonté de démanteler des campements roms, le Sueddeutsche Zeitung lui reproche, "pour des raisons politiques, de faire comme si les 15 000 Roms étrangers étaient un des plus grands problèmes de le France – ce qui est absurde."
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Un sommet pour redonner du panache à Sarkozy
Même – et surtout – si le sommet social pour l'emploi n'est que l'antichambre d'un énième plan de rigueur, c'est une occasion pour le président et futur candidat de s'afficher comme un réformateur courageux, estime Le Courrier de Genève.
Quand Nicolas Sarkozy l'avait annoncé, en décembre, c'était un "Sommet pour l'emploi" qui devait se tenir le 18 janvier à l'Elysée. Depuis, l'appellation a été abandonnée. Délicat de mettre à ce point-là en avant ce volet du bilan du quinquennat, alors que les derniers chiffres de l'emploi ont confirmé que, jamais depuis douze ans, la France n'a compté autant de chômeurs. Délicat, aussi, alors que le PS présente Nicolas Sarkozy comme "le président du million de chômeurs en plus". La dénomination "sommet social" fut donc préférée.
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Taxe Tobin : Sarkozy s'égare
En jouant à l'homme pressé et en se déclarant prêt à faire cavalier seul pour instaurer une taxe sur les transactions financières, le président français multiplie les erreurs, estime cet éditorial suisse.
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