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Chaire de Télérealité université du Galion

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MessageAuteur
MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 21:53

je n'avais jamais fait attention au fait que beaucoup de candidats venaient du nord
Invité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 22:49

c'est ma foi vrai ! la belgique est d'ailleurs une grande pourvoyeuse de...talents ! (sic)
c'est soit le grand nord ou le grand sud,
A quand un candidat berrichon crenom de bois ! Ha si! on a eu un tourangeau une fois ! c'etait pas le plus représentatif soit dit en passant ! (il venait de saint pierre des corps qui se souvient de ? De ?....)
MalvilarMalvilarCommandeur
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 23:01

alors là HONTE je ne sais plus moi
candidat de KL?
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 23:03

non mais je pensais que la côte d'Azur et toute la région méditérrannéenne (pas sûre de l'ortho lol )avaient fourni beaucoup de candidats mais je n'avais pas fait attention que autant de belges ou gens du nord oui
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 23:32

La téléréalité responsable de tous les maux de la société source fluctuat .net



La nouvelle a ému, certains s'en sont indignés, d'autres ont critiqué. La mort malheureuse de FX, candidat de Secret Story 3 et de Carré Viiip, a déclenché une vague d'interrogations concernant la responsabilité de la télé-réalité dans sa dépression qui l'aurait conduit à se suicider. Avec la question que tout le monde se pose sans jamais la dire ou l'écrire : faut-il interdire la télé-réalité ?

Rappel du contexte
De ce que l'on connait de la face publique de François-Xavier n'est pas des plus glorieux. Le candidat dans Secret Story était hautain, fainéant ("je n'ai jamais fait la vaisselle de toute ma vie") et globalement insupportable. Ce visage, c'était celui du candidat, pas de l'homme. Dans Secret Story 3, qui a été l'un des programmes les plus perturbants et expérimental de la télévision française en 2009, il n'est donc qu'un pion, comme tous les autres candidats, de la production ; ou plutôt, un personnage-candidat. Il fait ce qu'on lui dit de faire et il réagit selon son caractère.

Il sera éliminé dans les derniers hectomètres de l'aventure, un échec qu'il aura du mal à assumer. Entre temps, il lance des projets (musique, fringue...) qui tombent à l'eau - probablement par manque d'encadrement et de formation, voire de talent. Mais il n'abandonne pas la télé-réalité et accepte l'invitation d'Endemol pour venir jouer dans Carré ViiiP, l'émission jouant sur la célébrité de candidats français. Sauf que le concept de célébrité ne fonctionne pas en France (notamment parce que les bonnes émissions de télé-réalité n'existent que depuis 2 ans au maximum) : l'audience dévisse, l'émission est annulée et FX déprime.

Et puis cette tragédie. Dès lors, un nombre assez conséquent d'articles alimentent la presse, avec pour angle unique : la télé-réalité, c'est le mal qui devrait au moins causer la perte de l'humanité, déjà qu'elle a causé la mort de FX. La question est intéressante : est-ce qu'un programme de télé, en tant que candidat, a autant de pouvoir d'influence sur la vie d'un candidat ? Et si oui, doit-on trouver ça normal ?

La notoriété n'a-t-elle pas toujours existé ?
Non. Mais ma réponse est différente. La télé-réalité n'a pas inventé la notoriété ; et la notoriété a toujours fait tourner la tête et a toujours poussé au suicide des être déjà fragilisés psychologiquement, peu formés et mal encadrés. A la fois l'encadrement psychologique pendant l'épreuve mais surtout à l'extérieur pour assumer un gain illusoire de notoriété qui va disparaître très rapidement. Mais aussi un encadrement personnel : j'interroge pour ainsi dire le rôle de la famille et des amis qui voient un être déprimer sans oser faire le moindre geste. Et cela traduit également des tabous de la société qui portent sur la santé mentale des personnes. Tout le monte peut déprimer, tout le monde peut avoir des envies de suicides ; l'important est de ne pas s'isoler et en parler à autrui.

L'éducation à l'image
Autre point de réflexion : l'éducation à l'image. Secret Story est la télé-réalité la plus fictionnalisée du PAF (et peut-être même du monde ?). La distance avec les faits montrés dans le programme et la réalité des personnes qui y participent - rappelez-vous qu'ils sont désormais tous employés par Endemol suite à la jurisprudence de L'île de la tentation - est grande. Mais que le candidat pense, dès le départ, qu'il va devenir célèbre en participant à un jeu télévisé (un peu particulier, certes), révèle là aussi une faille dans le système éducatif. Il ne s'agit que de télévision ; rien de plus. Et Endemol a probablement un rôle a joué là-dedans en ne faisant pas monter les enchères ; mais aussi et surtout la société - via l'éducation et le dialogue parents/enfants - qui doit expliquer les enjeux d'un tel programme, notamment aux jeunes.

Non
Ce n'est pas normal qu'un jeune d'une vingtaine d'années déprime à cause d'une télé-réalité (d'autant que dans le cas de FX, de nombreux éléments plus importants dans sa vie personnelle avaient déjà creusé le terrain) ; et ce n'est pas normal qu'on accuse la télé-réalité d'être responsable de l'incompréhension de la société qu'elle a pour ces programmes. Ce processus intellectuel a été le même lors de la tuerie en Norvège. L'homme jouait aux jeux vidéo ? Il faut donc interdire les jeux vidéo. Réduire aussi simplement le développement d'une personne vers une pensée extrémiste serait une faute grave dans notre analyse et résulterait de décisions inefficaces en évacuant les véritables problèmes. Faut-il interdire la télé-réalité ? Non. Il faut juste mieux en comprendre ses mécanismes et ne pas s'en faire de films. Ce n'est qu'un jeu, rien de plus.
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Dim 21 Aoû - 23:33

j'aime beaucoup cet article

je crois qu'il résume un peu ce qu'on disait sur ce topic
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 22 Aoû - 10:04

Quel soutien psychologique pour les candidats de télé-réalité source nouvel obs

SECRET STORY. FX de Secret Story 3 et Isabelle de Secret Story 2 sont décédés il y a peu à quelques jours d’intervalle.
Suicide pour l’un et mort naturelle pour l’autre. Il n’en fallait pas plus pour que le net s’empare de ces décès et parle de malédiction…
Non, il ne s’agit pas d’un remake de Destination finale, mais malheureusement bien de la réalité.
De là à parler de malédiction il n’y a qu’un pas…

Le Daily Mail va plus loin, titrant "La star du Big Brother français s'est suicidée parce qu'elle ne pouvait pas s'adapter à la vie en dehors de la maison", le journal repose la question – posée maintes et maintes fois – du suivi psychologique des candidats par la société de production de l’émission.
Les candidats sont-ils suivis par quelqu’un avant, pendant et après l’émission ou bien sont-ils livrés à eux-mêmes ?

A travers le décès de FX, c’est tout le suivi psychologique des candidats qui est ainsi remis en cause. Même si Endemol se cache derrière sa charte de déontologie – qu’elle republie pour l’occasion – la question du suivi réel des candidats reste pourtant posée.

En théorie, Endemol dans sa charte explique que "les programmes, notamment ceux de télé-réalité à huis clos, peuvent être éprouvants pour les candidats en raison de l’éloignement des proches et de l’environnement de vie en communauté". Pour cela, la production explique mettre en place "un soutien psychologique individualisé pour tous les participants". Un soutien psychologique théorique 24/24 et 7/7 réalisé par un psychiatre durant l’émission et allant jusqu’à un mois après la fin du jeu. En parallèle de ce suivi psy, un suivi personnalisé par la production est également mis en place sous forme de "briefings" avec un collaborateur durant 6 mois minimum.

Soutien dans la réalité souvent inexistant selon certains candidats ayant participé à des émissions de téléréalité pour la société de production. Certains candidats ont affirmé n’avoir jamais eu connaissance du numéro du psy en question… De belles déclarations d’intention qui sonnent comme de véritables échecs. Plus fort encore, Marco Moretto – directeur d’une agence de presse qui encadre les candidats sortants – balance et explique à qui veut l’entendre que pour lui les raisons du suicide de FX sont claires : la production ne s’occupe pas de ses participants. Ainsi Endemol "donne des anti-dépresseurs comme des bonbons" aux candidats explique-t-il. Dénonçant ainsi la responsabilité de la production dans le cas du suicide de FX.

Dès lors la téléréalité tue-t-elle ou est-elle juste dangereuse ? La question posée par les sites de Ciné Télé Revue et de France Soir a le mérite d’être posée. 12 suicides de candidats dans le monde à ce jour. C’est peu, me direz-vous ? Pourtant le suicide et la mort ne sont que la partie visible de la chose. Pas de contrôle de la souffrance morale, ni du mal-être ou de la dépression. Une pression trop forte ? Une peur de l’oubli et de retomber dans l’anonymat ? Une perte d’identité ? Les candidats sont-ils trop fragiles psychologiquement ? La liste des questions est loin d’être exhaustive, bien au contraire… Et pourtant le constat est accablant…

Élément troublant – sûrement dû à la loi des séries - peu de temps après le suicide de FX en France, un autre candidat de téléréalité – américain cette fois-ci, Russel Armstrong - a décidé lui aussi de mettre fin à ses jours …
Pure coïncidence ou réel mal être ? La téléréalité qui jusqu’alors était fictive pour les téléspectateurs vient de révéler sa vraie nature, bien réelle cette fois
WXC
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 22 Aoû - 10:06

j'ai mis cet article là mais si pas à sa place ma nocens déplace le Calins
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 22 Aoû - 10:30

Nul besoin, mon alexia. D'autant que cela m'aide à garder en tête l'état psychologique des candidats I love you
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 22 Aoû - 16:51

Feuilleton du réel : et si la vraie télé-réalité était ailleurs? source nouvel obs


TÉLÉVISION. Du Loft Story à Secret Story, les audiences ont montré une attirance du public vers ce qu'on appelle la "télé-réalité". Aujourd'hui, le public jure aussi par L'amour est dans le pré ou Un dîner presque parfait. Serait-ce une nouvelle définition de la réalité ?


On pourrait quasiment appeler ça la méthode M6. Pour évoquer le business florissant des parasols (cet exemple ne doit rien au hasard, et a été vraiment l'un des sujets des inédits de l'été de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) l'émission de la chaîne commence par prendre l'exemple de la famille Y qui habite en région parisienne mais passe ses vacances à l'île d'Oléron où elle a justement besoin d'un parasol. Après cinq minutes dédiées certainement dans le cahier des charges de l'émission à impliquer le téléspectateur par du vécu, la voix-off nous annonce que la famille Y fait partie de ces cinq millions de Français (les chiffres sont fictifs) qui ont acheté un parasol en 2011.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le Français au naturel : Confessions intimes, en 2002 / SIPA



Prendre l'exemple du Français naturel :l'ingrédient du succès ?



De la micro-micro économie, on passe enfin au vif du sujet, le business florissant des parasols. La règle vaut également pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le magazine phare de la chaîne depuis deux ou trois ans. Chaque sujet de la vie quotidienne est évoquée en citant Josiane ou Micheline, des vrais gens, qui font eux-même leur crème de jour avec le contenu de leur frigo, cuisinent les aubergines, ou utilisent une voiture électrique.



L'exemple des magazines thématiques est flagrant, mais la référence à nos contemporains et l'intérêt pour leur vie privée se retrouve un peu partout dans la grille des programmes de la journée. Sur France 2, chaque début d'après-midi, Sophie Davant donne dans le sous-[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Oui, c'est conceptuel.



M6 dédie tout son samedi après-midi à disséquer la vie, enfin le tournant de l'existence, de gens qui traversent des épreuves plus ou moins difficiles : retrouver sa jumelle perdue de vue, partir en échange à l'étranger, vivre seule pour une jeune trisomique, perdre du poids, trouver un boulot...



Quand les chaînes hertziennes élargissent un peu le débat, la TNT prend le relai avec une multitude d'émissions avec "vie" dans le titre, qui sont en général d'ailleurs des sujets déjà diffusés dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de TF1 ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].



Pour les portraits les plus tordus, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] a créé beaucoup de monstres dont le terrible [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]de NRJ12, qui a lui-même inspiré les chaînes concurrentes qui filment aujourd'hui des gens qui veulent faire célèbre ou passer à la télé à tout prix.



Même dans les émissions de jeu ou proches de la télé-réalité comme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], nous plongeons dans l'intimité de nos contemporains en pénétrant dans leur intérieur pour les voir cuisiner ou chercher l'amour devant les caméras. Les chaînes parlent de feuilleton du réel.



Parfois, je m'étonne que l'existence édifiante de mon voisin, d'un ami à moi, d'un cousin ou même la mienne n'ait pas encore donné lieu à un reportage. Cela ne devrait pas tarder.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L'explosion de la télé-réalité avec Loft Story / AFP



Comment expliquer ce succès ?



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au sujet de l'arrêt de l'émission culte de TF1 La guerre des voisins – encore une fois la vraie vie de vrais gens qui se déchirent à cause des aboiements d'un molosse ou d'un arbre mal taillé – et quand je lui avais demandé pourquoi cela fonctionnait aussi bien, il m'avait répondu que ce genre d'émission était de la "vraie télé-réalité".



Selon lui, "les gens adorent se voir vivre à la télé. C’est ce qui explique également le carton de toutes les magazines de ce type ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], Confessions intimes…). Les téléspectateurs aiment se transposer et constater que ça se passe aussi comme ça chez les autres. Mais le succès s’explique aussi parce que certains téléspectateurs prennent l’émission au deuxième degré."



Je suis assez d'accord avec cette explication, enfin je ne suis pas sûre que beaucoup de foyers français comptent un type plus amoureux des camions que de sa femme, qui va les caresser dès qu'il peut sur les parkings (un sujet édifiant de Confessions intimes), mais j'irai encore plus loin, il s'agit surtout de vrai voyeurisme.



Dans la télé-réalité codifiée type[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la production dicte ses règles, et tire les ficelles en coulisses pour nous montrer ce qu'elle désire. Dans Confessions intimes ou [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], nous voyons la vraie vie de nos contemporains "tunneurs" ou dévorés de jalousie qui habitent essentiellement le Nord de la France ou Marseille et ses environs. La vraie vie de nos contemporains donc.



Pour L'amour est dans le pré, toutes ces explications sont aggravées en plus par un certain sadisme. Au départ, le téléspectateur souhaite certainement sincèrement, parce qu'il y a encore du bon en lui, que l'agriculteur trouve l'amour grâce à la chaîne, et puis à un moment, les choses dérapent. Sa prétendante est une horrible mégère, ses parents avec qui il vit s'interposent, les courses chez Shopi tournent mal, et son intérêt est décuplé.



Les vrais gens à la télé flattent notre ego et excitent notre voyeurisme bien plus que la télé-réalité, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], et vraiment il n'y a pas de quoi être fiers de ça, ce qui ne m'empêchera pas ce soir de me ruer sur M6 et de trouver, même d'ici là, de quoi alimenter mon vice...
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Mar 23 Aoû - 7:17

Voici un extrait d'un article que j'ai relevé dans Wikipédia par hasard lors d'une recherche par mot clé pour illustrer le terme "marchandise", qui pour moi renvoie à ce que l'on nous "vend" quotidiennement sur SS5:

Citation :
Fétichisme de la marchandise


Le fétichisme de la marchandise est le phénomène par lequel, dans la production capitaliste, la marchandise sert de support aux rapports de production entre les hommes, donnant ainsi l'apparence que les rapports sociaux de production sont des rapports entre les choses.

Le fétichisme de la marchandise opère une confusion dans le système capitaliste entre les relations sociales et les marchandises. Cette théorie fut introduite par Karl Marx. Le terme apparaît dans l'ouvrage Le Capital, en 1867. Il remplace la « théorie de l'aliénation du travail » que Marx avait élaborée dans sa jeunesse.

La théorie de Marx
Dans la société capitaliste, la production se fait en vue de l'échange, mais dans des unités de production séparées et en concurrence les unes contre les autres. La production est dirigée directement par les producteurs marchands isolés, et non par la société. La société ne règle pas directement l’activité de travail de ses membres, elle ne prescrit pas ce qui doit être produit et en quelle quantité.

Les liens sociaux entre les unités de production se font uniquement par l'intermédiaire de la marchandise, lorsque celle-ci est mise sur le marché. Ce n'est qu'une fois qu'ils ont mis leurs marchandises sur le marché que les producteurs privés peuvent savoir si leur produit correspond aux exigences sociales, et si leur mode de production particulier correspond au mode de production social. Le marché opère donc une régulation de la production sociale, mais exclusivement par l'échange des marchandises.

Les rapports de production sont fondamentalement sociaux, mais cet aspect social n'apparaît qu'être une relation entre des objets, entre des marchandises. Il en résulte que la marchandise devient le support de ce rapport de production déterminé, la production marchande. La marchandise est l'objet fétiche ayant pour fonction d'assurer la coordination de la production de toute la société, et elle le fait en voilant le caractère social de la production.

Les relations sociales sont remplacées par le marché d'échange des marchandises, qui semble décider de lui-même qui fait quoi, et pour qui. Les relations sociales deviennent ainsi confondues avec la marchandise, qui semble alors empreinte des pouvoirs humains, et qui devient le fétiche de ces pouvoirs.

Les hommes, privés de la conscience sociale, deviennent aliénés par leur propre travail. Une conséquence directe est que le fétichisme de la marchandise jette un voile sur les questions politiques mises en jeu dans les relations sociales. Ni l'exploitant, ni l'exploité (termes qu'emploie Marx) ne sont pleinement conscients de la position politique qu'ils occupent dans la société.

Le fétichisme de la marchandise se traduit par un double mouvement: réification des rapports sociaux et personnification des choses (notamment le capital).
AnonymousInvité Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 Vide
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 3 Oct - 14:39

Citation :
Les vrais gens à la télé flattent notre ego et excitent notre voyeurisme bien plus que la télé-réalité,

Quand on parlent de vrais gens ce sont surtout genre nos voisins,des familles comme les autres mais pour la TV réalité elles ne représentent rien,et les vrais gens qui nous sont vendu ne sont pas réellement ceux là,on rentrent plus dans la catégorie des beaufs,des gens moyen souvent moins intelligent que la moyenne,pour en facilité les actions,accumulé les perles,pour que le téléspectateur se bedonne de rire en se disant qu'il a quand même une belle vie,qu'il soit hypnotisez par ce genre dont il ignorait l'existence car ne parlant pas à son propre voisin il se cantonne à son cercle d'amis,à ces petite habitudes,découvrir le monde,pourquoi faire?Il y a bien Arté pour cela et puis les paysans c'est tous des taiseux alors pourquoi allez les voir...!!
Qu'elle que soit l’émission,le fil conducteur doit être suivi,il faut respectez les codes pour que l'audimat suive,si c'est pas le cas on mettra ça sur l'erreur de casting,mais remettre en cause le fondement même du programme c'est impensable,souvent ce sont des concepts achetez a l’étranger alors la marge de manœuvre est faible,et sinon c'est la production qui y pose son véto,elle a des actionnaires qui ne veulent pas perdre un centime,même si ce n'est que temporaire...
L'argent,le voyeurisme,le pouvoir,le sexe,resterons à jamais des valeurs sur,le client est censé être roi mais là,s'il n'en veut pas il en mangera quand même...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-OneActu-OneAdmin
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Lun 10 Oct - 20:32

Hyperréalité


source WIKIPEDIA


En sémiotique et dans la philosophie post-moderne, on utilise le terme d’hyperréalité (à ne pas confondre avec le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])
pour décrire le symptôme d’une culture postmoderne évoluée.

L’hyperréalité caractérise la façon dont la conscience interagit avec la
réalité. Tout particulièrement, quand la conscience perd sa capacité à
distinguer la réalité de l’imaginaire et commence à s’engager avec ce
dernier sans comprendre ce qu’il fait, elle s’introduit alors dans le
monde de l’hyperréel. La nature du monde hyperréel se caractérise par
une amélioration de la réalité. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sont de célèbres théoriciens de l’hyperréalité.

Plusieurs aspects de l’hyperréalité peuvent être pensés comme une
« réalité par proxy ». Par exemple, un amateur de films X vit dans le
monde non-existant de la pornographie. Même si celle-ci n’est pas une
description précise du sexe, pour les personnes qui les regardent, la
réalité du sexe devient quelque chose de non-existant. Autre exemple :
le M de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
crée un monde avec la promesse d’une quantité sans fin de nourriture
identique. En réalité, le M ne représente rien : la nourriture produite
n’est ni infinie ni identique.

Dans les arts visuels, l’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est reconnu comme une sous-catégorie du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Par l’intermédiaire d’une imagerie photographique pertinente, les
peintres hyperréalistes créent une simulation en deux dimensions d’une
réalité en trois dimensions. L’art hyperréel est une représentation
convaincante de la représentation. Parmi les hyperréalistes, on compte
Alicia St [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image], Jacques Bodin, le peintre argentin contemporain Mariano
Ristori Morakis, Robert Bechtle, Pedro Campos, Denis Peterson, Ralph
Goings, Steve Mills, Juan Bautista Nieto et Davis Cone.

Selon [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
le monde dans lequel nous vivons a été remplacé par une copie du monde,
nous y recherchons des stimuli simulés et rien de plus. Baudrillard
emprunte à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
l’exemple d’une société dont les cartographes ont créé une carte si
détaillée qu’elle couvre les choses même qu’elle a été conçue pour
représenter. Quand l’empire décline, la carte se fond dans le paysage,
et il ne reste ni la représentation ni le restant vrai, mais juste
l’hyperréalité. L’idée d’hyperréalité de Baudrillard a largement été
influencée par la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].


Sommaire


[[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]

Origines de l’hyperréalité


Bien que le concept ait ses racines dans d’anciens débats sur la
réalité et l’illusion, l’origine de l’hyperréalité remonte à l’étude
Arcades de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
sur les marchandises comme signe. Alors que Benjamin menait ce travail
proto-psycho-géographique, il prit du cyanure pour échapper aux nazis en
1940 à la frontière française. Ces thèmes furent formalisés dans
l’étude d’[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur l’hypergraphisme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
au début des années 1950. Les objets de consommation ont une
valeur-signe, ce qui signifie qu’ils indiquent quelque chose au sujet du
propriétaire, dans le contexte d’un système social (voir Baudrillard).
Par exemple, un roi qui porte une couronne utilise celle-ci comme un
signe indiquant qu’il est le roi (alors que dans la réalité, elle est
dénuée de sens). La valeur-signe n’a pas de sens inhérent ou de valeur
au-delà de ce qu’il convient. Ainsi, par exemple, les bijoux de la
couronne ne valent rien jusqu’à ce que quelqu’un soit d’accord pour les
vendre pour tant de diamants ou de pièces d’or. Alors que les
valeurs-signes deviennent plus nombreuses, l’interaction devient de plus
en plus basée sur des choses sans signification intrinsèque. Ainsi, la
réalité devient de moins en moins importante, alors que l’échange des
signes prend l’ascendant. Si des grains de sable sont mis un par un sur
une table, à un certain moment arbitraire, les grains deviennent un tas
de sable. De la même façon, quand la valeur-signe devient plus complexe,
la réalité se transforme en hyperréalité et il devient alors de plus en
plus difficile de distinguer ce qui est « réel ».

Définitions de l’hyperréalité[[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]]


  • "La simulation de quelque chose qui n’a jamais réellement existé" – [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


  • "Le faux authentique" – [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Signification de l’hyperréalité


L’hyperréalité est significative comme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
éclairant la condition culturelle américaine. La consommation, parce
qu'elle dépend de la valeur-signe (par exemple, une marque X montre que
untel est à la mode, la voiture Y que untel est riche), peut être vue
comme un facteur contribuant à la création de l’hyperréalité ou de la
condition hyperréelle. L’hyperréalité trompe la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
en la détachant de tout engagement émotionnel réel. A la place, elle
opte pour des simulations artificielles et des reproductions sans fin
d’apparences fondamentalement vides. Par essence (bien que Baudrillard
lui-même s’opposerait à l’usage de ce mot), on trouve mieux
l’épanouissement ou le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la simulation et l’imitation d’un simulacre de la réalité, plutôt que confronté à une réalité "réelle".

Un lieu hyperréel, tel qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],
donne au sujet l’impression qu'il marche dans un monde imaginaire où
tout le monde est en train de jouer. Le décor n’est pas authentique,
tout est copie, l’ensemble ressemble à un rêve. Le casino, en revanche,
encaisse l'argent et ceci n’est pas un rêve, mais on est plus disposé à
le dépenser lorsque la conscience ne comprend pas réellement ce qui se
passe. Autrement dit, bien que l'on puisse intellectuellement comprendre
ce qui se passe dans un casino, la conscience n'arrive pas à concevoir
la réalité de l'argent dépensé dans ce monde si loin du réel. Il est
dans l’intérêt des décorateurs d'accentuer le caractère non-authentique
du lieu, de sorte que l’expérience entière semble fausse. Le casino
s’enrichit en faisant de l'argent un objet dénué de valeur intrinsèque.

Note : De nombreux philosophes post-modernes, incluant
Baudrillard, ne parlent pas d’hyperréalité en terme dichotomique de
sujet/objet.


Exemples d’hyperréalité



  • Une boisson énergétique avec un parfum qui n’existe pas ("zeste de baies sauvages glacées")
  • La pornographie (plus sexe que le sexe lui-même)
  • Un sapin de noël en plastique qui ressemble plus à un vrai sapin de noël
  • La photo de magazine d’un top modèle qui a été retouchée par ordinateur
  • Un jardin parfaitement taillé (naturel comme hyperréel)
  • Toute version massivement promue de faits présents ou historiques
  • La Guerre du Golfe, dans la mesure où l'Amérique l'a comprise :
    Baudrillard, en fait, prétend que la Guerre du Golfe n’a jamais eu lieu
  • Beaucoup de villes et endroits du monde qui n'ont pas évolué en tant
    qu'endroits fonctionnels, mais avec une certaine base de réalité, comme
    s’ils étaient des créations ex nihilo : Disney World, Célébration en Floride ou encore Las Vegas.
  • Télé et films en général, dû à la création d'un monde d'imagination
    et à la dépendance que le téléspectateur engage dans ces mondes
    imaginaires.
  • Les programmes de « [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » qui n'ont rien à voir avec la réalité.
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Jeu 20 Oct - 13:06

LE DIVERTISSEMENT CHEZ PASCAL

Publié par L'Academie de Philosophie.

5 septembre 2009
Analyse philosophique du fragment L. 136

PASCAL[1], Œuvres complètes,

Préface d’Henri GOUHIER, Présentation et notes de Louis LAFUMA

Par Emmanuel AVONYO, op

Les Pensées ont été rédigées par Pascal entre 1656et 1662. C’est un recueil de notes destinées à une apologie de la religion chrétienne que Pascal lui-même n’eût pas le temps de mener à bien. Pascal se proposait comme objectif de détruire en l’homme les assurances de la raison, ainsi que tout ce qui peut le distraire de la vie spirituelle afin de créer en lui un terrain propice au dialogue avec Dieu[1]. Le fragment 136 sur le divertissement que nous analysons fait partie de la Section première du texte établi par Louis Lafuma. Il est précisément extrait du chapitre VIII des « papiers classés » qui s’intitule Divertissement. Dans ce passage, Pascal présente le besoin morbide de divertissement comme la cause des malheurs de l’homme. La situation de l’homme, asservi au divertissement, s’explique par l’aveuglement qui le fait rechercher un moyen d’échapper au malheur de sa condition mortelle, faible et misérable. Que penser de l’approche pascalienne du divertissement ? Quel est son soubassement et quelle portée philosophique lui assigner ?

Selon la tradition théologique représentée depuis le Moyen Age en particulier par saint Thomas, les jeux sont licites dans la vie d’un chrétien, ils participent d’une forme de discipline morale[2]. Le bon usage des jeux leur confère une véritable vertu morale et assure une régulation immanente à l’esprit. Cette tradition reconnaissant la compatibilité de quelques divertissements « mondains » avec la spiritualité chrétienne, conserve un succès sans démenti du début à la fin du XVIIe siècle. Mais l’anthropologie dont relève l’analyse du divertissement dans les Pensées ne s’articule pas pour sa part à cette théologie. Aussi, ne faut-il pas attendre une prédétermination du concept pascalien par la tradition statuant sur les usages légitimes des divertissements. Pascal fait entendre ici une voix discordante. Il modifie si radicalement la compréhension du concept de divertissement, cessant de lui prêter pour composante essentielle la propriété de reposer l’esprit, qu’il devient possible de lui donner une extension jusqu’alors inimaginable.

Le Petit Larousse (1998) définit le divertissement comme une distraction, un moyen de se divertir, de s’amuser et de divertir les autres, un intermède dans une œuvre lyrique et chorégraphique. Pour Pascal, ce mot désigne non pas les loisirs ou les plaisanteries, mais toutes les préoccupations qui détournent l’individu du souci de soi-même (L. 414). Les activités les plus sérieuses comme la guerre, la politique, la recherche scientifique ou philosophique tout autant que les activités frivoles de chasse et les plaisirs, sont présentées par Pascal comme des formes de divertissement. Il s’agit donc d’un « divertir» entendu en son sens étymologique de « détourner » : être diverti ou divertir de penser à ce qui rend malheureux, détourner son esprit ou l’esprit d’autrui de pensées insupportables. Sur la base de ces considérations, le divertissement peut être perçu, non pas comme un simple exutoire d’ennuis quotidiens, mais comme une évasion « libérante » devant la gravité des questions existentielles et par ricochet, comme un facteur d’épanouissement passager pour l’homme. En fait, le divertissement permet à l’homme de ne pas avoir une conscience aigue de sa situation misérable, l’aide à se détourner de soi et des vues des maladies, des révoltes et de la mort qui le menacent.

« L’unique bien des hommes, souligne Pascal, consiste à être divertis de penser à leur condition… par quelque passion agréable ». Les rois et les ministres, les personnes importantes de l’Etat sont heureux, non parce qu’ils remplissent utilement leur tâche, mais par le fait même qu’ils sont dans une situation privilégiée du divertissement étant donné le grand nombre de personnes qui les entourent et qui se consacrent à les divertir. Au regard de ce développement, l’on pourrait penser que l’homme place son bonheur dans le divertissement. Lucien Goldmann parlait même de « nécessité ontologique du divertissement »[3] pour l’existence de l’homme. Pascal lui-même « voit le divertissement plonger ses racines dans la nature essentiellement mouvante de la vie humaine. Le divertissement se cache derrière la brillante façade de la vie dispersée[4]». C’est pourquoi l’homme sèche d’ennui lorsque le divertissement lui est ôté et le silence éternel des espaces infinis l’effraie (L. 201). Pascal est persuadé que c’est une peine insupportable pour l’homme de vivre avec soi et de penser à soi. « Sans divertissement, il n’y a point de joie ; avec le divertissement, il n’y a point de tristesse ». Si le divertissement est cette lucarne par laquelle l’homme s’échappe à soi, il est clair qu’il n’est pas un antidote suffisant contre son malheur.

En effet, affirme Pascal, tout le malheur de l’homme vient d’une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre. L’homme gît dans une instabilité profonde et se réfugie dans le divertissement auquel il est asservi. Le divertissement empêche l’homme de penser à soi et il ne peut pas s’en passer. Le divertissement est une servitude, il rend l’homme esclave. Dans un élan quasi instinctif, il le projette sans cesse au-dehors où il vit à la périphérie de son être véritable. C’est une évasion hors de sa condition tragique certes, mais qui accentue les malheurs de l’homme. Le malheur de l’homme est lié à l’ennui et la vanité, deux corrélats importants dans la détermination de l’homme par le divertissement.

La vanité dit « l’inconsistance et la vacuité ontologique » de l’homme. L’inconsistance tient au fait que l’homme place son bonheur dans le divertissement. Il y a vide car l’homme s’ennuie sans cause réelle d’ennui. Tout l’ennuie, même l’absence de motif d’ennui. L’asservissement de l’homme au divertissement a ainsi deux traits caractéristiques qui s’imbriquent et créent du même coup un paradoxe : l’homme s’ennuie pour rien et sa vanité fait que les distractions les plus futiles suffisent à le remplir momentanément de contentement. Mais il peine à se regarder, son regard s’envole déjà vers des horizons qui miroitent la joie, une joie qui finit par l’ennuyer. L’un des corollaires de son ennui, c’est qu’il vit dans la confusion des instincts ; cette confusion se traduit par le fait que l’homme cherche l’occupation et le divertissement au dehors, tout en ayant le secret pressentiment que son bonheur se trouve dans le repos. Il préfère volontiers la chasse à la prise, l’agitation au repos car le repos est pesant, et l’activité, un cycle de joie et d’ennui. L’homme, qui s’évade dans le divertissement, voltige sans répit. La misère, la souffrance, la terreur de l’existence le submergent. Sa recherche d’un asile pour l’esprit est infructueuse ; recherche d’autant plus vaine que, de nature, la possession des choses qu’il recherche ne le rend pas heureux. Le désir inflexible du cœur de l’homme s’avère être le principe même du divertissement[5] à cause de son caractère cupide et insatiable. Vu que sa vie est très paradoxale, l’on peut se demander si le divertissement est d’un quelconque intérêt pour l’homme. Le divertissement n’est qu’un remède, source de nouveaux malaises.

Pascal lui-même se demande si c’est un vrai bonheur que d’être réjoui par le divertissement. Il répond fermement « non, car il vient d’ailleurs et de dehors », il est sujet à mille accidents et source d’afflictions inévitables, il est porteur d’ennuis plus profonds. En prenant un peu de liberté avec le texte Pascal, nous dirons que le divertissement pascalien s’apparente au « paradigme du pharmakon », étant entendu que pharmakon signifie remède et poison. Aussi, l’opium qu’est le divertissement recèle les effets du pharmakon grec. Après avoir affirmé « la nécessité ontologique du divertissement », vu que l’être humain a besoin du divertissement pour se détourner de la conscience de sa misère, il faut reconnaître que le divertissement n’est qu’un palliatif de faible portée qui amplifie les malheurs de l’homme. Pourquoi alors le divertissement ? Pourquoi donc s’attacher au divertissement alors qu’il n’est qu’une panacée et un nouveau facteur de déchéance morale pour l’homme ? Le divertissement est-il une fatalité humaine ? Quel est cet homme sujet au divertissement ? Il convient à cette étape de notre analyse d’approfondir les présupposés philosophiques et les fondements du concept pascalien du divertissement, au-delà des causes relevés dans le texte.

Les Pensées de Pascal sont inspirées par ses expériences personnelles de l’homme. Pascal aurait connu un certain Mitton, espèce de pessimiste désabusé qui cherchait à s’oublier dans le divertissement[6]. Il s’est évertué à saisir la condition humaine dans ce qu’elle est. Sa principale thèse est que l’existence de l’homme se déroule dans la noblesse et dans la misère[7]. La vanité est ancrée dans le cœur de l’homme qui hésite entre l’ange et la bête. L’homme n’est que chimère et chaos, monstre et contradiction, imbécile vers de terre, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebus de l’univers. Si toute la dignité de l’homme consiste dans la pensée (L. 346), force est de constater que l’homme n’est naturellement qu’un sujet plein d’erreurs ineffaçables sans la grâce (L. 83). Et puisque l’homme doit se connaître afin de régler sa vie (L. 72), Pascal l’invite à prendre une conscience plus nette de la place qu’il occupe dans l’univers, il dépeint son lot à travers la nécessité qu’il éprouve d’ « être diverti». La vanité, la misère, le néant, le divertissement traduisent en fait une situation plus préoccupante : celle de l’homme sans Dieu[8], celle de sa nature déchue. Ainsi, à la question qui est diverti ?

Pascal répond l’homme sans Dieu, c’est-à-dire l’homme qui a quitté Dieu par le péché et qui, dans sa solitude et sa finitude, se désespère de son impuissance, de son ignorance et de sa mortalité. L’homme passe son temps à rechercher à l’extérieur des objets capables d’occuper suffisamment son esprit pour ne jamais avoir le loisir de penser au «malheur naturel de sa condition faible et mortelle.» Le pis-aller qui consiste à détourner son esprit de la pensée de la mort permet à l’homme de se doter d’une immortalité feinte. A force de divertissement, l’homme se construit une durée factice, un temps imaginairement interminable, temps trop humain qui n’est que la sommation des moments pendant lesquels l’homme s’occupe à courir après les fumées. Couronnement de la fiction inventée pour duper son propre auteur, le divertissement comble de ses misères, l’abuse en l’amusant et le fait arriver insensiblement à la mort qu’il s’épuise en vain à tenir à distance.

À la diversion originelle du pécheur répond ainsi la nécessité d’une autre diversion, le divertissement, à reprendre inlassablement comme dans un mythe de Sysiphe, pour échapper à la vision affligeante de son propre « néant». Dans l’état de nature déchue où il vit (séparé de Dieu), il substitue à Dieu une suite indéfinie d’objets finis incapables de lui suffire (L. 148 et 131). L’homme, ayant perdu sa nature originaire, vit la misère de l’aveuglement comme une seconde nature (L. 149) ; cette seconde nature doit être guérie par le Rédempteur, Jésus-Christ, c’est-à-dire que la première nature doit être restaurée. Il va sans dire que seule la conversion peut arracher l’homme à la spirale du divertissement et lui rendre ses lettres de noblesse.

Le fragment L. 136 des Pensées de Pascal, par la finesse de l’argumentation et la richesse des procédés rhétoriques employés, veut inciter l’homme à rétablir ses liens avec Dieu. Dans le but de convaincre mais aussi de persuader son interlocuteur de son aveuglement, de la finitude de sa raison et de la nécessité de son retour à Dieu, Pascal se sert du concept de divertissement pour caractériser sa misère multiforme. L’ennui de l’« absence de Dieu » pousse l’homme au divertissement, mais aucune activité ne le divertit suffisamment. Sa vie semble osciller, comme dira Schopenhauer, entre souffrance et ennui. L’expérience du mal et la misère de la condition humaine ont donné un ton quasi lugubre à l’anthropologie de Pascal.

Néanmoins, l’essentiel est ailleurs : Pascal a présenté le divertissement comme « la dernière expression de la condition métaphysique de l’homme. Il est l’expérience vécue du néant de l’existence et de sa tristesse insupportable.»[9]En affirmant que le divertissement est le mobile essentiel de la condition humaine, Pascal opère une rupture, une véritable révolution logique, il dépasse la simple description et typologie des divertissements, pour faire apparaître que leur pluralité même a une raison qui n’est autre que ce qu’il appelle le divertissement, lequel acquiert ainsi pour la première fois un statut métaphysique et fondateur dans le champ de la théorie de l’action humaine.

>>> L’herméneutique à l’école de Paul Ricoeur
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Jeu 20 Oct - 13:13

" L'allégorie de la caverne "

République VII,514a-517c de Platon disponible sur le site d'Encéphi.

L'allégorie est une image ...
Socrate parle par image parce qu'elle a une valeur pédagogique.
Elle permet le passage, à travers l'image concrète, à une représentation abstraite.
En principe, elle permet de penser ce qu'un discours théorique a du mal à exposer...

Il y a deux étapes décisives pour le prisonnier :

1. conversion dans la caverne
2. progression hors de la caverne

Dans la caverne :
Platon décrit une situation fictive : des prisonniers attachés depuis toujours au fond d'une caverne.

Platon donne la clef principale de l'allégorie : ces prisonniers, c'est nous !

En quoi notre situation ressemble-t-elle à celle des prisonniers ?
Il veut dire par là que nous prenons les apparences pour la réalité.
Et, nous sommes "prisonniers des apparences".
Certes, nous savons déjà qu'il nous arrive de " prendre les apparences pour la réalité... ".
Les apparences peuvent masquer la réalité.
Par exemple : l'image de marque (la fonction) est le faux ;
face au président, au ministre, au proviseur, au professeur, à l'élève,... on a le statut avant la personne. Au point de ne plus voir parfois qui se cache derrière la fonction.

Mais la position de Platon est encore plus radicale !
Nous nous sommes toujours trompés sur ce qu'était la réalité.
Car ce que nous voyons depuis toujours, ce sont des apparences !
Ce que nous prenons pour la réalité n'est jamais qu'un semblant de réalité.
Bref, " notre " réalité est une " illusion " !
Ainsi le monde sensible que je vois, que je touche, dans lequel je vis, n'est pas la réalité.
Voilà une affirmation bien étrange et téméraire !

Examen de détail :
Que voient-les prisonniers sur le mur ?
- les ombres des objets manufacturés (imitation à la puissance 2)
- leurs ombres propres !!!
- la lumière du feu (et non pas la lumière du jour mais une lumière artificielle !)

Au cinéma, il m'arrive de faire ponctuellement l'expérience de ces prisonniers ;
j'oublie que les images du film ne sont pas la réalité !!!
Les images m'apparaissent alors plus réelles que le mur que je ne vois pas.
J'accorde trop de confiance à ce que je vois et pas assez à ce qui ne se voit pas !!!

C'est peut-être une erreur de dire : je ne crois que ce que je vois.

Néanmoins, je sais que les images au cinéma ne sont pas la réalité,
car il leur manque quelque chose !
Au cinéma, je suis seulement spectateur.
Cela signifie que seule la vue et l'ouïe sont sollicités.
Alors que dans la vie, nous sommes acteurs et utilisons nos 5 sens !
L'expérience au cinéma est moins riche que celle de mon existence.
C'est l'expérience corporelle du monde qui sert d'aune ou de critère pour mesurer la réalité. Et donc le critère du réel, c'est finalement le tangible !


L'illusion temporaire ne suffit pas à démontrer que ma réalité soit une illusion permanente.
C'est l'expérience (sensible) de soi agissant dans le monde qui constitue l'indice de la réalité.
Or, Platon précise :
les prisonniers ne connaissent d'eux-mêmes que leur ombre projetée sur le mur !
Les prisonniers ne se connaissent pas eux-mêmes mais seulement leur propre reflet.
Autrement dit, l'expérience de soi est un critère de la réalité qui est sujet à caution !!!

Si je confonds apparence et réalité, c'est parce que :
l'on m'a toujours montré du " faux " ;
je prends le " faux " pour du " vrai ".
C'est toute mon expérience du réel qui m'a induit en erreur.
Autrement dit, selon Platon, nous vivons dans l'illusion la plus complète.
Pour s'en rendre compte, il faudrait avoir quitté notre caverne ;
c'est-à-dire qu'il faut connaître la vraie norme du réel !

N.B. Les ombres sur le mur sont le reflet des sculptures.
Les ombres ne sont pas " fausses " ou inexistantes ;
elles sont bien là mais ce sont des reflets !
Il y a bien quelque chose à voir : un phénomène sensible.
L'homme a raison de voir quelque chose.
Mais, il juge mal ce qu'il voit.
Nous sommes dans l'illusion au sujet des apparences sensibles.
La réalité ne se donne pas à travers la manifestation sensible ;
ou plutôt elles ne se donnent qu'imparfaitement et incomplètement !

La sensation de dureté de la table n'est pas l'indice de sa réalité.
Et pourtant, c'est bien cette sensation qui me fait croire à sa réalité.
D'ou vient cette croyance ?
Qu'est-ce qui me pousse à associer sensation et réalité ?
On a déjà vu que c'est la seule réalité que je connaisse.
cf. : l'expérience sensible de soi dans le monde est un critère erroné.

Mais, il y a encore une autre cause à cette confusion :
D'où vient la certitude qu'ont les prisonniers de connaître la réalité ?
Elle vient, du consensus dans l'acte de dénomination.
Ils nomment les apparences de la même façon. Ils parlent de la même chose.
Exemple : comme moi, les autres appellent table ou cercle ou carré le même objet.
Cela contribue à me conforter dans l'erreur.

Mise en garde supplémentaire de Platon
N.B. " des ombres d'objets fabriqués " !!!
Le prisonnier ne voit pas l'ombre des choses réelles.
Il voit l'ombre d'artefacts.
Or l'objet fabriqué est d'une certaine façon aussi une imitation.
Il s'agit en quelque sorte d'un redoublement.
Dans la caverne, on voit une apparence à la puissance deux.
Platon serait-il en train de suggérer que nous aussi, nous nous trompons doublement sur la réalité ?
La réalité sensible est-elle une imitation à la puissance 2 ?

Explication :
Ces images perçues sont l'ombre portée de " choses " construites par l'homme (statues).
Le monde sensible nous apparaît d'après une idée consensuelle.
Ces idées consensuelles servent de norme à nos représentations mentales.

Premier exemple :
Nos perceptions sont le résultat d'une construction, d'une mise en forme !
Cette mise en forme est tributaire d'idées culturelles, variables (car non-naturelles).
ex.: L'odeur du camembert pour un japonais est affreuse.
ex.: la couleur noir sur un écran de télévision.


Deuxième exemple :
La justice qui est à l'œuvre dans un tribunal s'exerce d'après l'idée que la société s'est donnée de la justice et du droit.
Or, il y a plusieurs conception du droit : droit positif ou droit naturel.
Elle est relative à la société.

Nous percevons et comprenons les événements d'après des idées toutes faites par notre société.

Troisième exemple :
Si je dis : " j'ai laissé mes notes de cours sur ma table, juste à côté de la lampe " ;
vous comprenez ce que je veux dire.
Vous pouvez même visualiser sans avoir jamais vu la table en question.
Vous le pouvez grâce à l'idée (schématique) de table qui vous est donnée par notre culture.
Et c'est aussi cette idée (schématique) qui permet de reconnaître une table quand nous en voyons.

Il y a donc entre le monde et nous des idées conçues qui jouent le rôle de filtre.
Elles orientent nos perceptions, les construisent.
Et elles sont indispensables car sinon nous ne pourrions rien distinguer.
Nous ne saurions pas où commence et où finit un objet dans l'espace.

Problème : dans quelle mesure ce filtre est-il culturel et contingent ?
Dans quelle mesure l'accès au monde est-il frappé de contingence ?

Or, ces idées schématiques (ou fabriquées) sont encore des imitations.
De quoi sont-elles l'imitation ?
Pour le savoir, il faut passer au monde intelligible.
Le modèle est d'ordre purement intelligible.
Il ne dépend pas de la culture et n'est pas contingent.


La délivrance et la sortie hors de la caverne (ou la conversion religieuse) :
Regarder dans la direction de la réalité est douloureux.
Cela demande un effort et on commence par ne plus rien discerner.
Ceci explique le refus de renoncer au sensible comme réalité.

Pourquoi l'obliger à nommer ?
En obligeant le prisonnier à nommer les choses qu'il voit,
on le force à " reconnaître " la réalité.

L'élévation du regard se fait par étapes une fois seulement sorti de la caverne !
La pédagogie n'intervient pas d'emblée.
Il faut d'abord se détourner des ombres au lieu d'approfondir le préjugé.
Une fois bien orienté, le but sera de regarder progressivement la vérité.

Il peut comparer son nouveau savoir avec celui dont disposent les prisonniers.
Et contrairement aux prisonniers, il dispose des éléments de comparaison.

Le regard s'élève par degré :
Il commence d'abord par l'ombre naturelle des choses et leur reflet;
puis il en vient aux choses elles-mêmes.
Et enfin à la source de la visibilité : la source de la connaissance i.e. le principe d'intelligibilité.

Quelle est cette science des prisonniers ?
" distinguer avec le plus de précision les ombres [les phénomènes] qui se présentent "
" se rappeler le mieux celles qui ont l'habitude de passer les premières, les dernières, ou ensemble "
" être capable, à partir de ces observations, de présager ce qui doit arriver "
Platon nous donne là une assez bonne définition de la science même moderne .

Retour dans la caverne :
Le philosophe qui connaît la réalité ne voit pas bien lorsqu'il examine la soi-disant réalité sensible.
Il semble maladroit et prête alors à rire.
C'est une erreur de juger les philosophes sur leur maladresse.
C'est une mise en garde à l'attention des non-philosophes.

Pourquoi le philosophe ne souhaite-t-il pas retourner dans la caverne ?
_ Parce que l'obscurité (vivre dans l'illusion) est une source de souffrance.
(cf. la fiction du héros qui découvre que la société est victime d'une machination dont elle ignore tout).
Dimension dramatique qui fait écho au destin de Socrate :
ceux qu'il cherche à éclairer ne le croient pas et le tuent.

Alors pourquoi redescendre ?
_ Parce qu'il éprouve le besoin de dire ce qu'il sait (d'éduquer),
et il ne sera pas complètement heureux tant qu'il n'aura pas transmis son savoir.

Interprétation de l'allégorie de la caverne :

Le monde sensible perçu, i.e. le monde matériel, n'est pas la réalité.
La table perçue n'est qu'une apparence, c'est une image de table.
La table sensible n'est pas pleinement réelle.
Elle est prise dans le devenir, dans l'écoulement du temps.
A ce titre, la connaissance que j'en ai est frappée d'une certaine inconsistance.
Il y a du non-être dans le devenir.
Et il y a du non-être dans la table sensible.
Dans la table sensible, l'être et le non-être sont en rivalité.
Pendant un certain laps de temps, la table sensible demeure table.
Mais cela ne durera pas.
La matière des choses sensibles finit toujours par perdre la Forme qu'on lui a donné.
La chose sensible retourne toujours au " désordre ".
Si dans la table sensible, il y a du non-être.
Dans l'Idée de la table, il n'y a que de l'être.
L'Idée de la table, c'est l'être de la table ou l'être-table : ce qui fait qu'une table est une table.
Il n'y a que de l'être-table dans l'essence de la table.
Dès lors, s'il y a moins d'être dans le sensible que dans l'intelligible,
il s'ensuit qu'il y a moins de réalité dans l'intelligible.
La table sensible est moins réellement table que l'Idée de la table.
La réalité de la table est du côté du monde intelligible.
Seule la réflexion peut accéder à ce côté du monde.
Il faut un effort considérable pour rompre avec la croyance au sensible !
Etre dans le vrai, c'est voir bien (juste) les Idées telles qu'elles sont.
Ce qui est vu ne dépend pas de moi : on n'est plus dans la subjectivité.
C'est le monde sensible qui laisse de la place à l'expression de la subjectivité.
Car le monde sensible n'est pas le lieu d'un savoir exact.
L'intelligible ne varie pas d'un individu à un autre.
Il ne dépend pas des individus.

Les reflets des choses et les Mathématiques :
Il faut donc se détourner du sensible trouble et fascinant à la fois qui nous induit en erreur.
Se fier aux apparences ne permet pas de connaître les causes véritables.
Tant que l'homme s'est fié aux apparences, il s'est imaginé que la terre est plate et immobile.
Une fois libéré de l'emprise des choses sensibles, on aborde les objets mathématiques.

Même si les mathématiques se servent d'un support sensible (figures géométriques),
c'est toujours un objet universel qui est visé.
Elles ne s'intéressent pas spécifiquement au triangle sensible mais à l'abstraction que le triangle symbolise.
Or les mathématiques reposent sur des postulats.
On admet des définitions (point, ligne, etc.), des axiomes (la partie est plus petite que le tout) et des postulats (par un point extérieur à une droite ne peut passer qu'une seule parallèle)
Ces postulats ont valeur d'hypothèse.
Ces postulats sont les éléments de composition des mathématiques.
Ces hypothèses sont vérifiées par les déductions qu'elles permettent et leur cohérence avec le reste du système mathématique.

Mais aux yeux de Platon, il y a quelque chose d'insuffisant dans cette démarche.
On n'en reste à des hypothèses !
En ce sens, on est pas absolument sûr que les mathématiques soient vraies.
Les mathématiques montrent le chemin mais elles s'arrêtent trop tôt.
Il faut monter d'hypothèse en hypothèse jusqu'au fondement ultime.
Cette méthode, Platon l'appelle : dialectique.
Le fondement des hypothèses est le principe anhypothétique.
C'est le principe (arkhè) qui n'a pas besoin d'être fondé car il se fonde lui-même.
Il fonde et rend raison de toute chose i.e. de tout l'être... il commande !
Ce principe anhypothétique, c'est le Bien.
C est l'équivalent non-sensible du soleil.

Qu'est-ce qui fait qu'il y a des Idées ?
Et, qu'est-ce qui fait que l'on peut "voir" des Idées ?
C'est l'idée du Bien. Le soleil est l'allégorie de l'Idée de toutes les Idées.
C'est l'Idée du Bien dont dépendent en retour toutes les autres.

Dès lors que le prisonnier voit le Bien pourquoi redescendrait-il dans la caverne contre son désir ? Parce que c'est Bien.
Il faut vivre selon un principe donc vivre en se demandant qu'est-ce qui est bien.
Bien vivre, c'est vivre selon le Bien.
A la question : pourquoi c'est bien ? Il faut répondre : parce que c'est bien.
Le bien est une réponse ultime.


Difficultés posées par le texte de Platon :

Qui est cet homme qui délivre le prisonnier ? Le philosophe.
Il faut donc être éduqué par un philosophe pour se délivrer de nos illusions.
Mais qui a délivré le premier philosophe ?
On a là l'exemple des limites de l'image que représente l'allégorie...
On sait bien que, dans les faits, souvent les philosophes ont du génie voire un démon.

Comment expliquer que Platon adopte une image pour parler de la connaissance ?
En principe, il recourt à l'image (mythe) lorsqu'il rend compte d'un savoir vraisemblable.
C'est le cas notamment lorsqu'il cherche à penser l'inscription de l'intelligible dans le sensible (cf. Le Timée)
Or ici, il s'agit de la connaissance !!!
Sans doute la raison en est qu'il ne vise pas à nous faire " connaître " la connaissance.
Par le recours à l'image, il se contente de nos suggérer notre état illusoire.
Il ne nous arrache pas véritablement à nos illusions.
Nous n'accédons pas au monde intelligible !
Par cette allégorie, Platon ne nous arrache pas avec violence à notre caverne pour nous trainer le long d'une pente abrupte à la recherche du vrai intelligible.
Comprendre l'Allégorie demande peu d'effort et s'avère peu douloureuse.

Date de mise à jo
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Jeu 20 Oct - 13:16


Michèle Narvaez
De l’Académie de Platon à la Star Academy

24 septembre 2004

Résumé : Partant d’une comparaison entre les Académies de Platon et de TF1, l’auteur porte un regard sur la société actuelle en s’interrogeant sur le sens contemporain de cette émission de variétés surnommée la Star Ac’.
Abstract : From a comparison between the Academies of Platon and TF1, the author observes the current society and wonders the contemporary meaning of this variety show nicknamed the Star Ac’.






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Académos, citoyen d'Athènes, avait un parc. Il le vendit à Platon. Platon y créa son Académie, prestigieux centre de recherche et d'enseignement en philosophie mais aussi en sciences. C'était en 387 avant J.-C. L'Académie fonctionna jusqu'en 529 après J.-C. et fut fréquentée par la fine fleur de la jeunesse de Grèce et de tous les pays alentour. L'enseignement était dispensé sous forme de discussions et de débats d'idées. L'exigence de Platon, fidèle en cela à son maître Socrate, portait sur la précision des définitions, sur la claire distinction entre la réalité et tous ses simulacres, sur la recherche d'une hiérarchie de jugements et de valeurs , garantis par le logos, la raison. L'étudiant le plus célèbre de Platon, Aristote, fonda à son tour son école, le Lycée. D'où les nôtres.

Au fronton de l'Académie, il était inscrit : Nul n'entre ici s'il n'est géomètre.

François Dussault dirigeait une société immobilière, la Siprobat, propriétaire du château des Vives-Eaux, à Dammarie-les-Lys. Ce château fut loué en 2001 à Endemol, société de production liée à TFI, pour lancer une émission dite de « télé-réalité ». Cette émission prit le nom de Star Academy. Seize jeunes apprentis chanteurs, après une difficile sélection, vinrent résider quatre mois par an au château pour prendre des cours, dispensés par des artistes de variétés. Toute leur vie au château fut filmée en direct. A l'issue des répétitions, chaque année, celui ou celle qui avait obtenu les faveurs du public, gagna beaucoup d'argent, le droit de faire un disque, la célébrité. Les autres furent éliminés. Tous connurent une gloire éphémère. En 2004, une question se posa : la prochaine édition de Star Academy se déroulerait-elle toujours à Dammarie ?

Au fronton du château, on pourrait voir écrit : Nul ne sort d'ici s'il n'est marionnette.

Entre les deux académies, 25 siècles d'écart, et, en effet, une différence radicale.

Que voulait Platon ? Que ses élèves soient géomètres, c'est-à-dire qu'ils sachent établir de justes rapports entre les idées, qu'ils s'interrogent sur l'important et l'accessoire, qu'ils distinguent les arts véritables des activités qui, au contraire, ne sont que du maquillage, de la « toilette ». Qu'ils deviennent des individualités critiques, capables de trier, des philosophes responsables de l'harmonie dans la Cité.

Certes, tout n'était pas simple : la démocratie athénienne était en pleine crise, et les sophistes, habiles professeurs de rhétorique, faisaient et défaisaient la doxa, l'opinion publique, à force d'arguties éloquentes. La foule se laissait séduire par le commentaire, le on-dit, le discours fallacieux et sans preuves, les jeux de langage vides de sens, mais qui captaient par l'émotion. Violence était faite à la raison, par ces premiers spécialistes en communication. Chez eux, pas de hiérarchisation, pas de distinction. Socrate s'opposa à eux toute sa vie, en les accusant de créer l'amalgame, la confusion, le chaos dans les esprits et dans la vie collective. Selon lui, ils ne formaient pas des esprits libres, mais des singes savants. D'un côté la recherche du vrai, de l'autre le mimétisme.

A cette époque, peu de monde à vrai dire était concerné. L'état athénien comptait 40 000 citoyens à tout casser. Un seul Socrate, si original, si isolé fût-il, pouvait encore faire le poids, à arpenter sans trêve la place du Marché pour discuter avec ses concitoyens, ouvrir leurs yeux et leur esprit. Il n'en fut pas moins jugé trop dangereux, accusé de corruption de la jeunesse et condamné à mort.

Aujourd'hui, quelles chances auraient Platon et Socrate de se faire entendre ? Les sophistes ont tout pour eux. L'opinion, c'est la télévision qui la crée, à coups de raccourcis, à travers, entre autres, ses émissions de télé-réalité. Revoilà le langage de l'émotion, véhiculé par les images. On pleure beaucoup dans les émissions de la Star Ac', on s'émeut, d'une émotion de pacotille, qui naît sur commande, pour la montre, et qui, prenant la place des sentiments profonds, les empêche de mûrir. Revoilà le mimétisme, puisqu'on forge en quatre mois, par un entraînement de choc, souvent humiliant et cruel, de faux artistes, qui seront capables de tout imiter sans savoir rien faire, en copiant les chanteurs préférés du moment. Toutes et tous pareils, habillés de la même façon par les mêmes grandes marques, principales intéressées puisque la Star Ac' fait la mode chez les 12-20 ans. Tous chantant de la même voix sucrée ou acidulée, avec les mêmes gestes et les mêmes expressions. Destins d'amuseurs publics, de marionnettes. S'il ne s'agissait que d'une émission de télévision, passe encore. Mais que risque de devenir, si nous n'y prenons garde, l'éducation dispensée dans nos collèges et nos lycées ? On forme de moins en moins les élèves à réaliser leurs talents propres, à choisir la vie qu'ils veulent mener en connaissance de cause, à devenir des citoyens libres. On les forme de plus en plus à savoir se placer dans les cases disponibles sur le marché du travail. Mais comme il y a de moins en moins de vrais métiers, comme la notion même de métier devient floue et fluctuante, on leur apprend surtout à s'adapter, à être malléables, à bien imiter. La Starac' deviendra-t-elle le laboratoire d'une pédagogie du futur qui consisterait à créer des modèles artificiels en fonction du marché, et à formater les élèves en fonction de ces modèles ? Élèves adaptés aux exigences des marques, des industriels, élèves tous sortis du même moule ? Voilà qui ne rassure guère sur l'avenir de la recherche : elle est déjà en crise, en France. Oui, et en particulier parce qu'elle est de plus en plus scindée de l'enseignement.

A force de ne pas montrer aux adolescents comment reconnaître l'accessoire et l'essentiel, à force de privilégier le mimétisme, on construira des personnalités incapables de faire la différence entre les diverses postures, attitudes ou idées, et tentées par la facilité du relativisme. Celui de notre époque prend parfois le masque de l'affirmation des différences et n'en est que plus dangereux, tant il enterre toute hiérarchisation des valeurs, toute décision forte de l'esprit, sous la chape de plomb du « tout se vaut ». Une conscience qui ne distingue pas, qui ne dit ni oui ni non, est prête à tout accepter. Devrons-nous alors compter uniquement sur les crues de la violence, sur l'immensité de nos scandales et de nos désastres, pour provoquer le sursaut des consciences ? Faut-il attendre que de la barbarie naissent de nouvelles lumières ? Nous nous en passerions pourtant volontiers.

MalvilarMalvilarCommandeur
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 21 Oct - 6:37

Enquête : La télé réalité rendrait les adolescentes méchantes !

Les adolescentes fans de téléréalité sont plus enclines que leurs camarades moins passionnées par ces émissions à juger la méchanceté et le mensonge comme de bons moyens pour parvenir à leurs fins et accordent plus d'importance à leur apparence, révèle une étude américaine.
Dans cette étude réalisée par la division « recherche » des scouts féminines américaines auprès de 1.141 filles âgées de 11 à 17 ans, 47% d'entre elles ont déclaré regarder "régulièrement" des émissions de téléréalité. Et ces fans de téléréalité sont 68% (contre 50% des autres) à considérer qu'il est "dans la nature des filles" d'être méchantes et en compétition les unes avec les autres.
Elles sont également 78% (contre 54%) à considérer que la commérage est normal dans une relation entre filles, et déclarent à 63% (contre 50%) avoir du mal à avoir confiance dans les autres adolescentes.
Enfin, 72% d'entre elles disent passer beaucoup de temps à soigner leur apparence, contre 42% de celles qui ne regardent pas fréquemment des émissions de téléréalité.
De manière générale, selon l'étude, les adolescentes fans de téléréalité ont plus souvent tendance à "mettre l'accent sur la méchanceté et le mensonge pour parvenir à (leurs) fins", souligne un communiqué.
En effet, 37% d'entre elles (contre 24%) considèrent qu'il faut mentir pour obtenir ce que l'on veut, 37% (contre 25%) estiment qu'être méchant permet d'être plus respecté qu'être gentil et 28% (contre 18%) qu'il faut être méchant pour arriver à ses fins. Pour autant, ces jeunes filles, selon l'étude, se considèrent matures,

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Et voilà comment la" téléréalité "passe dans la REALITE !!


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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 28 Oct - 16:34

Voilà voilà ... Prelude

"On se pose régulièrement la question de la stabilité mentale des candidats participant à l’émission Secret Story depuis la mort tragique de François-Xavier, ancien candidat de Secret Story 3. Suite a ce triste épisode, TF1 a dû essuyer les critiques …

Aujourd’hui, le sujet est loin d’être clos avec Icham, coiffeur lyonnais de 24 ans, qui recalé au casting de Secret Story 5, a voulu se venger de TF1 en lançant une alerte à la bombe au sein du siège social de la prod, lundi, à Paris…

Secret Story, stabilité mentale : le point de vue d’un psychologue
Michaël Stora, psychologue spécialiste des mondes virtuels, a répondu aux questions du magazine Psychologies sur le thème de la télé-réalité et de son évolution dans l’avenir. Forcé de constater que la télé-réalité évolue, elle prend désormais des airs de coaching, le tout dans une atmosphère conviviale et chaleureuse, notamment avec C’est du propre, Oui, chef !, ou encore D&Co … Toutefois le problème de la télé-réalité repose sur une cible très jeune qui parfois peut avoir des difficultés à prendre du recul face à ses émissions … La génération des 15-24 ans, la génération “télé”, considère parfois la télé-réalité comme une sorte de laboratoire de la vie … En quête d’identité, Michaël Stora explique :

“Certains vont se chercher à travers ces avatars que peuvent être les participants aux émissions de télé réalité. Face aux caractères bien tranchés des candidats, -il n’y a qu’à voir le casting : une galerie de personnages clichés-, l’adolescent s’interroge sur toutes ces facettes qu’il voit à l’écran, s’identifie, ou se contre-identifie. Il a alors l’illusion d’avoir une main mise sur l’autre, qui est en fait lui-même. Car ces personnages sont très humains, et parlent de choses tout aussi humaines : l’amour, la sexualité, le racisme… Toutefois, la télé réalité montre l’humain tel qu’il est, inintéressant ; à l’inverse de la fiction, qui explore des choses beaucoup plus profondes. Elle participe à l’appauvrissement de nos rapports aux humains.”

Un constat assez lourd qui témoigne cependant des effets que peut avoir la télé-réalité sur les jeunes, sans pour autant dire qu’ils n’ont pas d’esprit critique … Faites donc attention à vous, car la télé-réalité peut s’avérer nocive. Faisant l’apologie de la gloire et du succès, la télé-réalité est pour la plupart du temps considérée comme régressive. Michaël Stora, prend pour exemple Secret Story :

“Devant un public d’adolescents, des émissions comme Secret Story mettent en scène la capacité de jeunes à advenir et à réussir en écrasant les autres, comme s’il n’existait aucun autre moyen d’imposer son point de vue. Et, surtout, ces candidats sont aimés pour ce qu’ils sont, et non pas pour ce qu’ils font.”

Mais Michaël Stora conclue très objectivement en expliquant que la génération télé-réalité, blogs et jeux vidéos, a un rapport plus mâture aux images que les générations qui les ont précédées. Ayant une meilleure maîtrise des nouvelles technologies, il est plus complexe de les berner. "

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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 4 Nov - 12:25

Star Academy, Nouvelle Star, X Factor : les télé crochets sont-ils morts ?


Les télé crochets ont-ils encore un avenir au petit écran ? Faisons le point sur les cas de la Star Academy, Nouvelle Star, X Factor, les trois formats clé d'un genre peut-être sinistré !

Le cas Star Academy en question
En octobre dernier Télé 7 Jours annonçait le retour de la Star Academy sur TF1 à l'occasion d'un prime anniversaire célébrant les 10 ans du télé crochet, information démentie par les déclarations de Jenifer et Nolwenn Leroy, les deux gagnantes emblématiques du programme présenté par Nikos.Mais coup de théâtre c'est NRJ 12 qui aurait dans ses cartons une nouvelle version de la Star Ac, non pas présentée par Nikos Aliagas mais par... Jean-Pascal de la Star Ac 1.A l'instar de l'ile de la tentation sur Virgin 17, peut-il s'attendre à une version low-cost du programme culte des années 90 ?
Et la Nouvelle Star

Il y a quelques jours, c'est Télé Loisirs qui faisait état de la volonté de M6 de réanimer la Nouvelle Star et son jury historique, en lieu et place de X Factor, trop coûteux aux yeux de Nicolas de Tavernost, information périmée si l'on en croit le nouveau numéro du même Télé Loisirs à paraître lundi.

Plus grave, les maisons de disques seraiet plus que frileuses à l'idée de s'associer à un tel programme. Matthew Raymond-Barker, qui vient de sortir un album peine à remonter dans les charts... et les derniers gagnants de StarAcademy et Nouvelel Star ont eu aussi eu des fortunes diverses.


Les chiffres de vente des gagnants de la Star Ac
Jenifer : 1 M d'ex de son premier album
Nolwenn Leroy : 600 000 ex
Grégory lemarchal : 610000
Elodie Frégé 260 000 ex
Cyrl Cinélu : 15000 ex
Magalie Vaé 15000 ex
Quentin Mosimann 118000
Les chiffres de vente de Nouvelle Star
Jonatan Cerrada : 150000 ex
Steeve Estatof : -100 000
Myriam Abel : - 50 000 ex
Christophe Willem : 1M
Julien Doré : 300 000 ex
Soan : - 8000 ex
Luce 18000



Pourtant malgré des échecs relatifs, Star Ac c'est au total, près de 21 000 000 de CDs vendus (9 402 700 albums, et 11 285 816 singles) : six disques de diamant pour les opus et cinq disques de diamant pour les singles. De quoi laisser espérer un succès télé et plus pour The Voice, le télé crochet de TF1 annoncé en 2012 en prime time.

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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 4 Nov - 21:04

Je pense pas que le genre est mort,une petite refonte des formats,trouvez les bons présentateurs,avoir des bon candidats,donnez du dynamisme a ces programmes qui font assez année 80 et je pense qu'on peu avoir des vrais Show,des belle surprise,mais il faut s'en donnez les moyen et si les boites de Prod rechigne a sortir de l'argent ça n'avancera jamais...
Néanmoins je garde confiance en ces programmes,ou ceux du même acabit...
Perso je pense que ce serait au maison de production de financez une partie de tout ça,après tout elles risquent de découvrir des poulains qui leur remplira les caisses...
Bon ok faut pas comptez sur Dadyday pour ça,mais il y a bien des perles,des chanteurs et chanteuse a talent fou fou mais inconnu...
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 4 Nov - 22:25

M6 va-t-elle renoncer à "Nouvelle Star" & "X Factor" ?


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Les deux formats de télé-crochets de M6 sont-ils menacés ? La question agite les médias. Nous allons tenter de vous analyser pourquoi la rumeur persiste dans le PAF

Les deux formats de télé-crochets "Nouvelle Star" & "X Factor"sont-ils sur le qui-vive ? La question agite les médias actuellement puisque de nombreuses rumeurs annoncent la fin de ces formats musicaux en France.



Rappel des faits

Tout a commencé lors de la conférence de presse de rentrée en septembre dernier dans l'auditorium de M6. Nicolas de Tavernost, PDG du Groupe M6 avait déclaré que "X Factor était trop cher pour ce que c'était". Les recettes publicitaires de l'émission étaient en effet bien plus basses que celles réalisées par "Nouvelle Star" un an plus tôt.

Interrogée début septembre par le quotidien professionnel Média+, Bibiane Godefroid, Directrice des programmes de M6 avait déclaré que la chaîne pourrait effectuer une alternance entre les deux émissions musicales : "Aujourd'hui, tout est possible ! Nous avons encore le temps de réfléchir sachant que nos «Talent-Quest» ont l'habitude d'être diffusé courant mars/avril" avait-elle déclaré.


Le jury de "Nouvelle Star" aurait refusé de réitérer l'expérience

Le 18 octobre dernier, le Parisien/Aujourd'hui en France révélait que M6 songeait très sérieusement au retour de "Nouvelle Star" au printemps, avec son jury mythique : Marianne James, Dove Attia, Manu Katché et André Manoukian.

FremantleMedia, société qui produit le concept, aurait sollicité les quatre jurés "en s'appuyant sur une étude menée auprès de téléspectateurs qui plébiscitaient le retour de l'émission avec le quatuor de l'époque". Mais près de la moitié des jurés auraient refusé de signer pour une nouvelle saison de "Nouvelle Star". Une fois encore, M6 se défend en déclarant que "Rien n'est fait ! On ne sait pas encore si l'on relance "Nouvelle Star", si on prolonge "X Factor" ou si on ne fait rien du tout."



La guerre des télé-crochets en 2012

Dans l'univers des télé-crochets, TF1 devrait dégainer le format hollandais "The Voice" produit par Shine courant 2012. De plus, nous venons d'apprendre le retour de la "Star Academy" produit par Endemol sur NRJ12 en 2012. La chaîne TNT du Groupe NRJ a racheté les droits du programme à TF1 qui l'avait diffusé de 2001 à 2008 puis arrêté en raison de l'érosion de l'audience.



M6 va-t-elle continuer à miser sur un format d'émission musicale malgré la forte concurrence prévue en 2012 en termes de concours musicaux à la télévision? La question reste entière.

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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 30 Mar - 19:57

De Loft Story à Top Chef : comment la télé-réalité s'est professionnalisée

LE PLUS. Il est loin, le temps où on regardait des jeunes gens végéter dans une piscine. Aujourd’hui, les candidats de télé-réalité doivent déjà avoir une carrière dans la chanson ou prouver qu’ils peuvent cuisiner pour un restaurant entier. Laurence Leveneur, sémiologue et auteur de "Les travestissements du jeu télévisé" (Presses de la Sorbonne Nouvelle), explique ce glissement.

La définition de la télé-réalité pose un problème en soi.



Son étiquette nous assure d’assister à la réalité : c’est une promesse non tenue, comme le souligne l’un de mes collègue François Jost ("L’Empire du Loft"). Nous sommes en effet loin de la réalité, puisque celle-ci, ne serait-ce qu’en partie, est scénarisée. C’est flagrant dans les diffusions quotidiennes de certains programmes ("Secret Story", "Loft Story", etc.) qui sont montées de façon à rendre un minimum intéressantes les interactions entre les candidats, et surtout à raconter au public une histoire malgré l’inactivité flagrante des joueurs.

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Qu’est-ce qu’une émission de télé-réalité ?
Elle se base sur plusieurs critères : l’élimination des candidats les uns par les autres, mais aussi leur enfermement dans un loft filmé en continu. Les participants sont coupés du monde réel : ils n’ont pas de contact avec l’extérieur, pas de téléphone. C’est une contrainte qui a d’ailleurs été vite abandonnée : certains candidats de ces émissions ayant eu parfois la possibilité de faire des photos pour la presse people alors qu’ils n’avaient pas encore été éliminés du jeu.



Parler de "Nouvelle Star" ou de "The Voice" comme des émissions de télé-réalité constitue un abus de langage : les candidats ne sont pas enfermés ni filmés 24 heures sur 24. Cela s’apparente davantage à un télé-crochet ou un concours, parfois monté comme un feuilleton dans lequel on suit l’évolution des candidats prime après prime.



On a assisté à un véritable glissement des compétences sollicitées par ces programmes
. À l’origine de la télé-réalité, il s’agit pour les candidats de faire preuve d’un certain savoir-être afin de séduire leurs colocataires et le public. Les participants doivent se mettre dans la peau d’un personnage qui va plaire. Les casteurs ont souvent en tête des stéréotypes : la bimbo, l’intellectuel pour des émissions comme "Loft Story" ou "Nice People", ou encore la mère de famille, la jeune fille superficielle, le retraité actif dans "Koh-Lanta". Il faut que tous les publics puissent s’identifier à l’un des participants afin que la chaîne touche une audience large et entoure le programme de publicités qui vont toucher tous les membres de la famille.



Les candidats ont pleinement conscience de ces rôles stéréotypés
: ils ne vont pas hésiter à surjouer pour se conformer à ce que l’on attend d’eux. D’ailleurs, les contrats de participation de certains candidats à l’Ile de la Tentation ont été requalifiés en contrats de travail. Par la subordination à la production, le nombre d’heures de tournage par jour, l’impossibilité de communiquer avec l’extérieur, les avocats de ces candidats ont pu prouver qu’ils effectuaient ce que la loi définit comme une mission de travail. Et ce n’est absolument pas antinomique avec le fait de se dorer la pilule sur la plage, mais cela souligne le travail considérable de montage et les heures de tournage qu’il faut pour fabriquer ces émissions.



On peut observer que l’on demande de plus en plus aux candidats de télé-réalité ou de concours des compétences professionnelles
. Dans "The Voice", le jury, lors des sélections, est dos aux candidats : ces derniers sont jugés uniquement sur leurs performances et non en fonction de leur personnalité ou de leur look. Ainsi, on revient à des concours de compétences où la technique prime, ou le savoir-faire est fondamental. Star Academy prônait déjà à l’époque la valeur du travail et les performances des élèves. Cela est symptomatique d’une société dans laquelle le culte de la performance est très prégnant. Ainsi, on va se surpasser physiquement et mentalement dans "Koh-Lanta", on va satisfaire par sa maîtrise de la cuisine des grands chefs à "Top Chef" : on relève en permanence des défis.



La télé-réalité dans laquelle aucun savoir-faire spécifique n’est demandé existe toujours avec des programmes comme "Secret Story", cependant on assiste aujourd’hui à une certaine lassitude du public envers un format qui a été surexploité.




Autre tendance qui montre la professionnalisation croissante des candidats, c’est ces nouvelles émissions de "scripted TV", comme "Hollywood Girls" sur NRJ12, dans lesquelles on retrouve d’anciens candidats de télé-réalité aux côtés de vrais comédiens… Ce format est la suite logique de programmes comme "Les Anges de la télé-réalité" sur la même chaîne, où ils allaient vendre un projet professionnel à Hollywood.



Et même si leurs performances de comédiens s’avèrent assez peu convaincantes dans l’émission, ils sont quand même engagés au même titre que des comédiens professionnels, poussant à son paroxysme le jeu de rôle déjà présent dans les programmes de télé-réalité aujourd’hui classiques.



Propos recueillis par Amandine Schmitt.
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110Ven 30 Mar - 21:04

C'est un article vraiment intéressant que celui ci My Sugar..
C'est pas une nouveauté bien sur,depuis plusieurs années nous avons tous remarquer que les candidats étaient mené par la Prod,et que l'effet sictom prenait le dessus sur le naturel,l'authenticité,c'est en partie du a la demande du Public,qui pour la plupart ne veulent pas voir des gens politiquement correct,mais des caractères fort,des perturbateurs,des filles genre garce,des petits ange,le grand frère protecteur,l'homo,tous les clichés sont repris et visité,certes cela peut représenter un peu la diversité de la communauté française,sauf que tout un pan de cette communauté n'est jamais recruter,ou alors dans des émissions dont le seul but est de rire d'eux,de leur mode de vie,parce que nous,nous sommes évoluez,et rire sur eux,ce n'est pas méchant puisque ce n'est que de la Télévision
La demande existe et il y en a pour tous,tout le monde veux son quart de gloire..parfois de honte après transformation des montages...^^
Mais qui joue,doit se dire qu'il risque de se brûler les ailes,les places pour accéder a une certaines notoriété sont limité et la plupart se retrouverons plus bas que terre et leur rêve d'Eldorado prendra fin lorsqu'ils ouvrirons leur boite de prozac et autres substance. NON
Bienvenue dans les nouveaux jeu du cirque,dans l’arène ou le public a le droit de vie et de mort sur des personnes qui ne sont pas évaluer a leur juste titre,seul le paraître compte..dommage,exit les vrais valeurs humaines,celles du coeur et du respect de chacun. Shocked
.
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MessageSujet: Re: Chaire de Télérealité université du Galion Chaire de Télérealité université du Galion - Page 4 2110

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