11:49 - Foot - Bleus - Desailly : «Evra doit payer»





Pour Marcel Desailly, l'ancien défenseur des Bleus, Patrice Evra doit «payer» pour la grève des joueurs français au Mondial. Dans une interview à Métro, jeudi, le champion du monde 1998 préconise une suspension de deux mois. «Le président de la Fédération et le sélectionneur ont déjà payé. Et je crois qu'Evra, qui est à l'origine de la grève, devrait payer lui aussi. Le capitaine s'est trompé et il doit assumer les conséquences de ses actes. Il a décidé de ne pas s'entraîner, avant de réaliser son erreur et de s'excuser. Mais il mérite au moins une exclusion temporaire. C'est un excellent joueur, notre meilleur arrière gauche, mais il devrait être suspendu deux mois, parce qu'un capitaine est le premier à devoir montrer l'exemple. Son comportement a affecté l'image de la France à travers le monde.»

10:50 - Foot - CM - ESP - La presse fête la «gloire rouge»





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La Une d'El Pais, jeudi. (EQ)



Photo du buteur pleine page, pages spéciales en pagaille, et grands titres pour l'histoire... La presse s'est mise au diapason de l'exhaltation qui s'est emparée de l'Espagne après sa première qualification pour une finale de Coupe du monde, mercredi soir aux dépens de l'Allemagne (0-1).

«La meilleure Espagne en finale», titre en Une le premier quotidien espagnol, El Pais (en photo, le site Internet du journal). Le journal ajoute sous une photo du buteur Carles Puyol que la seleccion a gagné face à l'Allemagne au terme d'une partie «spectaculaire» - un adjectif peut-être surdimensionné après le match peu rythmé offert par les duettistes à Durban - mais l'air des sommets peut ennivrer... Les journaux sportifs multiplient les points d'exclamations et les superlatifs. Au point que Marca voit déjà les Espagnols «dimanche, champions du monde !». Plus sobre, AS titre simplemenbt en Une : «Espagne !».
El Mundo s'est penché sur la «folie» qui s'est emparée de Madrid avec «des dizaines de milliers d'aficionados qui ont inondé le centre de la capitale». «L'Espagne touche la gloire», écrit en Une le quotidien conservateur ABC sous une photo géante de Puyol, dont le coup de tête sonne comme une «récompense» pour la «classe ouvrière» du foot qu'est selon ABC la défense centrale. Les journaux de Barcelone où évolue le Catalan ne sont pas en reste. «Gloire rouge», exulte El Periodico, qui célèbre le «match mémorable» de Puyol, tandis que La Vanguardia celèbre la «furia» du défenseur aux cheveux longs. (Avec AFP)

10:19 - Foot - CM - ALL - Presse : «Rendez-vous en 2014»





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Le site Internet de Bild referme le «rêve» allemand et regrette une défaite «amère, très amère».(DR) (DR)



Le rêve est fini mais l'avenir promet. Malgré l'échec de la Mannschaft en demi-finale de la Coupe du monde, mercredi contre l'Espagne (0-1), la presse allemande ne verse pas dans le catastrophisme. «Les Espagnols ont mérité de gagner, ils ont dominé et fait tourner le ballon de manière impressionnante» reconnait Bild, mais «relevez la tête, les gars», «nous reviendrons dans quatre ans chercher la Coupe» au Brésil, ajoute le quotidien populaire. Même optimisme pour Die Welt, qui légende sa photo de Une : «54, 74, 90, 2014», clin d'oeil aux victoires passées et à venir de la sélection.

«Il y a encore quatre semaines, relève le Frankfurter Rundschau, personne n'aurait misé sur une telle performance. Les Allemands ont joué un football merveilleux. Leur route est loin d'être finie.» Ce que croit aussi le Frankfurter Allgemeine Zeitung : «C'est dommage» pour l'Allemagne, mais il lui reste son nouveau «football frais et plein d'idées», loin des «clichés de discipline» qui collaient au foot allemand, et «un réservoir riches de jeunes talents avec de grandes perspectives». (Avec AFP)

09:00 - Foot - CM - Lannoy : «La France agaçait la FIFA»





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M. Lannoy, aux côtés de Didier Drogba, lors de Brésil - Côte d'Ivoire. Une rencontre «compliquée et difficile» à arbitrer selon les dires de l'intéressé. (REUT)



Stéphane Lannoy, seul arbitre français au Mondial sud-africain, dresse un bilan «positif et formateur» de son expérience. Il revient aussi sur sa non-qualification pour arbitrer la phase finale.
«Stéphane Lannoy, comment avez-vous vécu votre premier Mondial en tant qu'arbitre international ?Je suis très, très heureux d'avoir participé à ce magnifique évènement. C'est tout un symbole d'organiser une Coupe du monde en Afrique du Sud, il y avait une ambiance, une ferveur particulière. Avoir eu cette chance d'arbitrer, de représenter les 25 000 arbitres licenciés en France, c'est super, je mesure la chance que j'ai. A titre personnel, j'ai beaucoup évolué. Les deux matches que j'ai dirigés ont été très formateurs et me serviront pour la suite de ma carrière internationale. Mes performances me laissent présager de belles choses pour la suite avec en ligne de mire l'Euro 2012 et la Coupe du monde 2014.On dit que les arbitres exercent leur métier avec toujours plus de pression sur les épaules. Avez-vous senti cette pression sur le terrain ?La pression, elle existe puisque nous sommes dans l'obligation de réaliser des prestations parfaites. Il faut essayer de passer outre. En tant qu'ambassadeur de l'arbitrage français, j'avais une responsabilité de plus sur les épaules mais je suis toujours resté très concentré. La pression ne me paralyse pas. Elle ne permet en revanche pas d'éviter les erreurs, la preuve...
Vous faites allusion au but de Luis Fabiano entaché de deux mains lors de Brésil - Côte d'Ivoire (3-1). On vous a vu parler à l'attaquant brésilien. Que lui avez-vous dit ?J'ai eu un doute quant à l'endroit où il avait contrôlé le ballon. Je ne savais pas si c'était de l'épaule, du haut du bras ou de la poitrine, alors je suis allé l'interroger après le but. Il m'a alors dit quot;chestquot; qui, en anglais, signifie poitrine. Donc à partir de là, je ne pouvais qu'accorder le but. Il est évident qu'après plusieurs ralentis, on voit la main mais à vitesse réelle, c'était impossible à déceler. Après coup, je constate qu'il y a eu un manque d'honnêteté de la part de Luis Fabiano (le joueur a en effet déclaré en conférence de presse d'après match qu'il avait bel et bien fait main, nldr). Si le joueur avait eu un minimum de fair-play, il aurait dû me le dire.Il n'y a pas eu que cette erreur dans le match : l'exclusion de Kaka aussi...En regardant les images, il faudrait être idiot pour ne pas voir que Kader Kaïta en rajoute trois tonnes. Le geste de Kaka n'est pas violent, mais inacceptable. C'est d'ailleurs pour cette raison que je n'ai mis qu'un carton jaune. Malheureusement pour lui, c'était son deuxième. Je pense néanmoins que j'aurais dû exclure Kader Kaïta pour cette simulation et après son tacle appuyé sur Michel Bastos. Je ne considère pas que le match m'ait échappé. On ne peut pas dire que c'est un naufrage de l'arbitrage français.
Pensez-vous que cette quot;contre-performancequot; lors de Brésil - Côte d'Ivoire vous a desservi pour la suite de la compétition ?En tout franchise, je ne pense pas. Juste avant mon départ, j'ai été reçu par la commission d'arbitrage de la FIFA qui m'a confié que j'avais réalisé d'excellentes prestations. J'ai eu un deuxième match compliqué, j'ai peut-être pris des décisions inappropriées mais la FIFA m'a accordé sa confiance pour le futur. Comment expliquer que je n'ai plus officié ? Il y avait, et il y a encore, beaucoup d'équipes européennes dans la compétition, ce qui réduisait mes chances. Je dois aussi dire que l'image de l'équipe de France, dans son ensemble, n'a pas joué en notre faveur. A mon humble avis, la France agaçait la FIFA.Comment expliquez-vous que vous n'ayez officié qu'à douze reprises en Ligue 1 alors que la plupart de vos homologues ont fait le double de matches ?J'ai souvent entendu dire que j'avais été protégé, mais c'est ridicule. Il faut rétablir la vérité. C'est vrai que je n'ai dirigé que 12 rencontres en L1 mais il faut aller jusqu'au bout des choses. J'ai tourné à cinq reprises en Ligue 2, officié sept fois en Ligue des champions et Ligue Europa. Il faut ajouter à cela six semaines passées au Nigeria, où j'ai arbitré la Coupe du monde des - de 17 ans, et les matches de qualification pour le Mondial. Je n'ai pas l'impression d'avoir chômé cette année.»Propos recueillis par Benjamin POMMIER

13:17 - Foot - Bleus - Gallas allume Domenech





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Raymond Domenech et William Gallas soudés derrière l'équipe de France ? Pas si sûr... (EQ)



Dans les Inrockuptibles à paraître jeudi, Williams Gallas charge Raymond Domenech, principal responsable de l'échec des Bleus à ses yeux. Pour lui, «le vrai problème, c'est le sélectionneur».
«Domenech nous a martelé : quot;Mettez votre ego de côtéquot;. Mais je pense que lui a oublié de le faire». Après les explications insipides de Patrice Evra, Thierry Henry ou Eric Abidal, William Gallas a décidé de sortir l'artillerie lourde pour expliquer le fiasco des Bleus en Afrique du Sud. Dans sa ligne de mire : Raymond Domenech.
«S'il y a eu fiasco, il y a des raisons. Et pour moi il ne faut pas se voiler la face : elles viennent de l'entraîneur», a poursuivi Gallas dans le magazine Les Inrockuptibles à paraître jeudi. «Le vrai problème, c'est le sélectionneur (...). Je n'ai pas été bon, on n'a pas été bon. Mais le coach n'a pas été bon non plus», renchérit-il, déplorant que l'équipe de France n'ait pas joué «avec deux attaquants». «Même les entraînements n'étaient pas au niveau», ajoute Gallas. «Vous pouvez avoir les meilleurs joueurs du monde dans votre équipe, si vous n'avez pas l'entraîneur qu'il faut, vous n'aurez pas de résultats.» Le défenseur revient également sur l'épisode de l'insulte de Nicolas Anelka au sélectionneur, la résultante d'«un ras-le-bol qui durait depuis plusieurs semaines».

Il n'y a pas que les qualités d'entraîneur de Domenech que Gallas remet en cause. Son talent de communiquant en prend aussi un coup. «Il y a vraiment eu un problème de communication» avec le sélectionneur, explique le défenseur, actuellement sans club puisque son contrat avec Arsenal a expiré. «Domenech n'était pas ouvert. Beaucoup de joueurs ne pouvaient pas parler avec lui. C'était mon cas».
En revanche, à l'instar des acolytes, Gallas assure que tous les joueurs étaient d'accord pour boycotter l'entraînement le 20 juin, au lendemain de l'exclusion d'Anelka, assurant qu'ils avaient été «empêchés» de présenter leurs excuses par la suite pour ce geste. Il réfute lui aussi l'idée de «clans» dans l'équipe («Il y avait une très bonne ambiance») et la rumeur selon laquelle Yoann Gourcuff a été mis en touche par certains joueurs («Personne ne l'a écarté»).

Dernier motif de grief : ne pas avoir hérité du brassard de capitaine. «Le plus dur, c'est la façon dont ça s'est passé», détaille-t-il. «Je le constate en entrant dans le vestiaire» lors du match de préparation face au Costa Rica le 26 mai, en voyant le brassard accroché au maillot d'Evra. «Il (Domenech) m'a dit : quot;De toute façon, tu ne seras pas un bon capitainequot;». Si le président de la Fédération a accepté de faire son auto-critique, Raymond Domenech, lui, ne s'est toujours pas expliqué. (Avec AFP)

09:04 - Foot - CM - ALL - Löw garde la cote





L'élimination en demi-finale par l'Espagne, mercredi soir (0-1), n'a pas écorné son énorme cote de confiance en Allemagne. Pour une écrasante majorité de ses compatriotes - 92% selon un sondage de l'agence d'information sportive (SID) -, Joachin Löw doit rester aux commandes de la NationalMannschaft. Tous les grands noms du football allemand veulent aussi conserver le sélectionneur au seyant polo cobalt. «Il n'y a pas alternative à Löw et il ne faut pas séparer cet entraîneur et cette équipe», plaide par exemple Karl-Heinz Rummenigge, le président du Bayern. Löw, dont le contrat s'achève à la fin du mois, a indiqué qu'il se déciderait après la Coupe du monde.

00:28 - Foot - CM - Del Bosque : «Plus facile que prévu»





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La joie du sélectionneur Del Bosque à l'issue de la demi-finale. (REUT)



Le sélectionneur espagnol, Vicente Del Bosque, s'attendait à plus d'opposition de la part de l'équipe allemande, pourtant brillante depuis le début du tournoi.
L'Espagne a triomphé d'une pâle équipe d'Allemagne (1-0) mercredi soir à Durban en demi-finale du Mondial. La Roja a conquis ce succès historique en ne reniant en rien sa philosophie de jeu, basée sur une possession du ballon outrageuse. «C'était une demi-finale entre deux grandes équipes, a réagi le technicien à la moustache légendaire, très satisfait du contenu comme du résultat. Nous avons joué de la meilleure des façons, nous avons su garder le ballon. Mes joueurs ont bien fait ce qu'ils avaient à faire.» Xavi pouvait savourer : «Je suis très content, a déclaré à son tour le milieu du Barça, élu homme du match par la FIFA. C'est une qualification méritée. L'équipe a fait du bon travail. Nous avons su imposer notre football. En deuxième période, nous avons continué à développer notre jeu et à conserver le ballon.» C'était la recette du succès.

Contrairement à ses prestations contre l'Angleterre (4-1) et l'Argentine (4-0), l'Allemagne a semblé à plat, comme pétrifiée par l'enjeu. Physiquement comme tactiquement, elle n'a pas tenu la comparaison. «L'Allemagne a été moins solide qu'attendu, a confirmé un Del Bosque surpris par le niveau de l'adversité, qu'il imaginait plus féroce. En revanche, nous avons mieux joué que ce que nous attendions. C'était plus facile que prévu. Nous avons une très bonne organisation, ce qui nous a permis de nous rendre le match plus facile. Mon groupe est jeune mais expérimenté. Il savait donc quoi faire. Nous sommes bien conscients de nos qualités.»
Pour cette demi-finale, Vicente del Bosque a sorti Fernando Torres du onze de départ. Pedro a pris sa place et « El Nino », très décevant depuis le début du tournoi, a cette fois dû se contenter des miettes. «Il m'était difficile de le sortir, a expliqué le sélectionneur espagnol, qui a longtemps maintenu sa confiance à l'attaquant de Liverpool en dépit des critiques. Torres est quelqu'un que tout le monde apprécie. C'est un joueur avec une belle personnalité.»

La Roja, pour sa première finale de Coupe du monde, se frottera dimanche aux Pays-Bas, l'autre cador européen qui a sorti l'Uruguay mardi. Ca promet une sacrée explication au Soccer City. «Les Pays-Bas jouent un excellent football, a estimé Del Bosque. C'est une nation qui a plusieurs fois essayé de remporter le titre mondial. Ce sera une finale entre deux belles équipes.» Xavi s'est voulu lui aussi très élogieux. «Ils ont un très bon milieu de terrain et une bonne attaque. Pour l'emporter, nous devrons imposer une fois de plus notre jeu collectif.» - D. Mi., à Durban (Afrique du Sud

23:51 - Foot - CM - Löw : «Nous étions inhibés»





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Le sélectionneur allemand regrette que l'Allemagne ait perdu son «audace» face à l'Espagne en demi-finale. (REUT)



«Joachim Löw, quelle est votre première réaction après cette demi-finale perdue ?
Je suis bien sûr très déçu. Perdre une demi-finale, c'est une grande déception. Mais il faut féliciter les Espagnols pour leur match. Ils ont très bien joué. Face à leur technique et à leur circulation de balle très rapide, nous n'avons pas réussi à développer notre football. Nous étions inhibés. Dès que l'on gagnait le ballon, alors que déjà c'était très compliqué, on le perdait aussitôt. Nous n'étions pas du tout au maximum de notre confiance.

Comment expliquez-vous cela ?
C'est difficile à analyser mais nous avons perdu le ballon beaucoup trop rapidement. Nous n'étions pas en confiance, je ne sais pas trop pourquoi. Pour tenter de les contrer, nous avons du jouer long pour sauter le milieu de terrain car nous ne gagnions pas les duels dans ce secteur. On perdait à chaque fois le ballon. L'Espagne joue vite et il était donc difficile pour nous d'égaliser après le but de Puyol. On s'attendait plus à encaisser un but sur une action de jeu que sur un coup de pied arrêté.

Que vous inspire l'Espagne ?
L'Espagne est la meilleure équipe au monde. Elle a des automatismes parfaits, et je ne l'imagine pas ne pas être sacrée championne du monde. Elle a mérité sa victoire. C'est une équipe formidable. Elle possède des joueurs du Barça et du Real Madrid, deux grands clubs. Ils sont très à l'aise dans la circulation du ballon. Ce sont les maîtres du jeu. En toute circonstance, ils restent calmes et combinent parfaitement.

Allez-vous rester à votre poste ?
On verra après le tournoi ce qu'il en sera. Que je reste ou pas, cette équipe n'a pas besoin de changements. Elle est composée d'excellent joueurs et elle doit garder la même base dans les années à venir. Elle va d'ailleurs encore progresser. »

Propos recueillis par David MICHEL, à Durban (Afrique du Sud)

23:46 - Foot - CM - ALL - Lahm : «La déception est immense»





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Le capitaine allemand a avoué à chaud qu'il n'avait «aucune envie» de jouer le match pour la troisième place face à l'Uruguay, samedi. (REUT)



Philipp Lahm (capitaine de l'Allemagne) : «La déception est immense. Nous avons beaucoup essayé, et ça n'a pas souri. En première période, nous n'avons pas joué assez courageusement vers l'avant. Derrière, nous n'avons pas lâché grand chose. Je n'ai aucune envie de jouer le match pour la troisième place.»

Miroslav Klose (attaquant de l'Allemagne) : «Il fallait plus forcer l'Espagne à faire des fautes, on ne l'a pas fait. Il ne nous reste qu'à féliciter l'Espagne. Elle a tellement de possession de balle qu'on a couru derrière elle sans arrêt. On n'a pas réussi à pousser assez pour leur faire mal. C'a été encore plus dur qu'en 2008. Mais on a une jeune équipe qui a l'avenir devant elle.»

Manuel Neuer (gardien de but de l'Allemagne) : «La déception est très grande en cet instant. Mais nous savons que nous avons disputé un bon tournoi. Nous n'avons pas joué assez vers l'avant et nous ne nous sommes pas créé assez d'occasions. Et on a manqué un petit peu de courage peut-être. Il nous a aussi peut-être un peu manqué d'audace. Dans quasiment tous les matches, nous avons marqué des buts en première période et c'est comme ça que notre confiance augmentait. Aujourd'hui c'était différent, l'Espagne a pris les choses en main et a eu beaucoup plus d'occasions.»
Oliver Bierhoff (manager de l'équipe d'Allemagne) : «Pour les joueurs qui étaient déjà là en 2006 et pour les jeunes, il y a avait évidemment un grand espoir, nous y avons cru mais il ne devait pas en être ainsi. L'Espagne a été tout simplement la meilleure équipe aujourd'hui. Nous n'avons jamais réussi à trouver notre jeu dans ce match. Malgré tout, nous sommes super satisfaits des jeunes et même si aujourd'hui nous avons subi une défaite, je suis sûr qu'avec un peu de recul nous verrons ce Mondial avec beaucoup de fierté.»

Marcell Jansen (défenseur de l'Allemagne) : «L'Espagne était meilleure ce soir, il aurait fallu être plus audacieux, notamment dans le dernier quart d'heure alors qu'ils étaient un peu à plat. Il faut maintenant finir ce tournoi sur une bonne note.» (AFP)

23:39 - Foot - CM - ESP - «Notre plus beau match»





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La joie de Sergio Ramos, David Villa et Carles Puyol. (REUT)



David Villa (attaquant): «Je suis très content. On a sorti notre meilleur match au meilleur moment. On aurait pu marquer plus de but ce soir mais c'est celui de Carles Puyol qui nous offre la finale. Il faut être champion maintenant!»Xabi Alonso (milieu de terrain): «Il y a encore un pas à faire pour la gloire. Il fallait sortir un grand match et on l'a fait avec beaucoup de maturité. (...) Sur le but, Puyol saute comme un damné et il marque un but incroyable !» Iker Casillas (gardien de but): «On a été supérieur. On a su contrôler le ballon, même sur les phases arrêtées comme les corners. L'Allemagne nous a permis de développer notre jeu.» Gerard Piqué (défenseur): «On est très heureux. On a dominé pendant 80 minutes avant de souffrir. On va digérer tout cela, en profiter un peu avant de penser aux Pays-Bas dès demain.»Sergio Ramos (défenseur): «Je suis super content. Tout ce travail que la sélection espagnole effectue depuis tant d'années a finalement trouvé sa grande récompense. Je suis content pour mon état de forme, et je suis très chanceux de faire partie d'une telle sélection: nous disposons d'un système avec pas mal d'amplitude pour créer les offensives. J'en bénéficie, si bien que j'ai plus l'air d'un ailier que d'un arrière». Joan Capdevila (défenseur): «Le football européen nous va mieux que les autres. On peut jouer comme on l'aime face à ce type d'adversaire. Être en finale, c'est génial. C'est un rêve.»Pep Reina (gardien de but): «On a joué avec courage et force. Si on gagne le Mondial, je me laisse pousser les cheveux !» Pedro (attaquant): «J'ai été surpris par ma titularisation. Mais après, je me suis mis dans mon match. Je suis content de la qualification pour la finale. Je ne sais pas si je serai encore titulaire pour la finale, c'est au coach de décider...» Andres Iniesta (milieu offensif): «Aujourd'hui on est avec beaucoup de gens sans être avec eux physiquement parce que je suppose que la folie est grande au pays. C'est un moment incroyable, on a réussi, on est en finale d'un Mondial! C'est un moment de joie, il faut le savourer et continuer».

23:14 - Foot - CM - ESP - 313 minutes d'invincibilité





Vainqueur de l'Allemagne (1-0) en demi-finale du Mondial, l'Espagne vient de battre son record de minutes d'invincibilité dans un Mondial. Les coéquipiers d'Iker Casillas n'ont pas encaissé de but depuis 313 minutes et la réalisation du Chilien Millar, à la 47e de la rencontre entre Furia Roja et Marea Roja. L'ancien record espagnol était de 282 minutes et datait de la Coupe du monde 1950.

sa risque d etre quoi la final?

Vas me falloir ce poulpe,il me donnera les numéros du loto..mort ou vif..je le veut.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

a L'Espagne..étonnant.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

22:54 - Foot - CM - ALL - 100 000 euros de primes





Pour s'être hissés jusqu'en demi-finales de la Coupe du Monde, les Allemands toucheront chacun la somme de 100 000 euros, selon le montant des primes communiqué par la Fédération allemande avant la compétition. En cas d'accession en finale, ils auraient empoché 150 000 Euros, et 250 000 pour un titre mondial. (Avec AFP)

22:24 - Foot - CM - Demie - L'Espagne a chassé l'Allemagne





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Libre de tout marquage, Carles Puyol punit l'Allemagne sur corner. (REUT)



L'Espagne est en route pour un fantastique doublé. Exactement dix ans après l'équipe de France, la Roja, championne d'Europe il y a deux ans, entrera dans l'histoire du football si elle remporte le titre mondial dimanche à Johannesburg. La sélection de Vicente Del Bosque a validé son ticket pour la finale du Mondial sud-africain en dominant l'Allemagne ce mercredi à Durban (1-0) grâce à un but de Carles Puyol au milieu de la seconde période. Il n'y a donc pas eu de revanche de l'Euro pour des Allemands qui se sont inclinés pour la deuxième fois sur le même score. Les Espagnols affronteront les Pays-Bas lors d'une finale européenne aussi alléchante qu'inespérée il y a un mois.

Après avoir détruit et humilié l'Angleterre (4-1), puis l'Argentine (4-0), l'Allemagne a joué petit bras devant une Seleccion fidèle à elle-même. Explosive et incisive jusque-là, l'équipe de Joachim Löw a buté sur une équipe d'Espagne qui comme en 2008 a eu l'emprise du milieu. Face à une équipe allemande très regroupée et d'une extrême prudence, les efforts ibériques ont naturellement fini par payer. Villa (6e, 55e), Puyol (14e), Sergio Ramos (19e), Xabi Alonso (30e, 48e) et Pedro (45e et 58e) ont mis une pression d'enfer sur les buts de Neuer. C'était avant la délivrance, pour une fois non signée des crampons de Villa.

Le portier de la Mannschaft a fini par céder à moins de vingt minutes de la fin sur un corner de Xavi. Le défenseur catalan Carles Puyol a sauté plus haut que tout le monde pour mettre au fond le ballon d'un coup de tête rageur (72e, 1-0). Et il s'en est fallu d'un cheveu que Pedro ne double la mise dans la foulée (81e). L'Espagne a maîtrisé son sujet et mérite sa place en finale. Favorite, l'Allemagne est encore passée à côté. La quatrième étoile attendra. - D. Mi., à Durban.

l espagne veins de gagné 1 et 0 pour l allemagne

pour l'instant le poulpe a raison......

Quel arbitre de ***** !

Bizarre, cette nuit, ma soeur et moi avons rêvé que l'Espagne va gagner... J'espère que c'est vrai ^^

le poulpe s'appelle Paul.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je pense pas que l'Espagne s'imposera.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

13:16 - Foot - ANG - Gerrard veut poursuivre sa carrière





Le capitaine de l'Angleterre, Steven Gerrard, a déclaré sur le site internet de Liverpool, qu'il souhaitait continuer à jouer pour l'équipe des Trois Lions. «Je m'attends à ce qu'il y ait beaucoup de changements dans l'équipe, et c'est au sélectionneur de décider s'il doit m'y inclure. Mais je resterai à la disposition de mon pays», a assuré Gerrard. L'Angleterre a quitté la Coupe du monde en huitièmes de finale en chutant lourdement face à l'Allemagne, 4 buts à 1. «Je ne veux en aucune façon partir sur la déception liée à la défaite contre l'Allemagne. C'était tellement mauvais que je suis déterminé à faire mon possible pour me faire pardonner de ce qui s'est passé», a-t-il ajouté. (Avec AFP)

13:08 - Foot - CM - Demies - L'Espagne avec Torres ?





L'Allemagne et l'Espagne s'affronteront mercredi (20h30) à Durban pour la demi-finale de la Coupe du monde. La Mannschaft, qui reste sur une démonstration face à l'Argentine et une victoire 4-0, devra donc en découdre avec la Roja de l'Espagnol David Villa, meilleur marqueur du Mondial avec cinq réalisations. Pour se faire, Joachim Löw, le sélectionneur de l'Allemagne, devrait aligner le même onze de départ à l'exception de Thomas Müller, suspendu pour la rencontre. Piotr Trochowski, le milieu de terrain d'Hambourg devrait pallier cette absence. Pour le reste, on retrouvera bien évidemment Miroslav Klose sur le front de l'attaque.Du côté de Vincente del Bosque, là aussi, du classique. Le technicien espagnol devrait faire confiance au même onze qui a débuté face au Paraguay au tour prédédent. Fernando Torres, peu en vue dans ce Mondial, pourrait une nouvelle fois être titularisé en attaque aux côtés de David Villa. Cesc Fabregas, qui a reçu un coup au péroné droit lundi lors de l'entraînement à huis clos, est quant à lui incertain pour la demi-finale, a annoncé mardi une source de la Fédération espagnole de football.
Allemagne: Neuer - Lahm (cap.), Mertesacker, Friedrich, Boateng - Khedira, Schweinsteiger, Trochowski (ou Kroos), Özil - Podolski, Klose
Espagne: Casillas (cap.) - Sergio Ramos, Puyol, Piqué, Capdevila - Busquets, Xavi, Xabi Alonso - Iniesta, Torres (ou Llorente), Villa

amedee1967 a écrit:

Paul le poulpe a pronostiqué une victoire de l'Espagne pour demain !

Espérons qu'il ait raison, je croise les doigts !

amedee1967 a écrit:

Paul le poulpe a pronostiqué une victoire de l'Espagne pour demain !

oui j'ai vu çà à midi,jusqu'à maintenant il ne s'est jamais trompé....

Paul le poulpe a pronostiqué une victoire de l'Espagne pour demain !

12:57 - Foot - CM - ESP - Aragones : «L'Espagne va passer»





Luis Aragones, l'ancien sélectionneur de l'équipe d'Espagne, a affirmé ce mardi dans Marca avoir «le moral à bloc» à la veille d'affronter l'Allemagne en demi-finale. «Je crois sincèrement que l'Espagne va passer. Ils jouent de mieux en mieux, imposant leur jeu dans presque tous les matches. Certains avec plus de difficultés et d'autres moins».

L'ancien sélectionneur, vainqueur de l'Euro 2008 avec la Roja, avait fortement critiqué l'équipe espagnole en début de compétition. Après le premier match contre la Suisse (perdu 1-0), il mettait en avant notamment le problème d'animation offensif des hommes de Vicente Del Bosque.

En cas de qualification pour la finale, Aragones aimerait bien les Pays-Bas comme adversaire de l'Espagne, car leur jeu «se rapproche du football espagnol, plus porté vers l'attaque, ce qui laisse plus d'espaces», a-t-il conclu. (Avec AFP)