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Les politiciens et nous..

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 14 Oct - 5:09

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14/10/2011 à 00:30

Aubry à Lille, Hollande à Paris: derniers meetings avant le 2nd tour de la primaire


Martine Aubry très offensive sur sa "gauche forte" dans son fief de Lille, François Hollande au Bataclan, lieu de spectacles à Paris : les finalistes de la primaire ont compté forces et soutiens pour leur dernier meeting jeudi soir à trois jours du scrutin d'où sortira le candidat PS pour 2012.





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photo : Denis Charlet,

AFP

Au Palais des sports de Lille, dont elle est maire, Martine Aubry est arrivée vers 19H30, tailleur pantalon noir, sous les acclamations de plus de 3.000 personnes, agitant des drapeaux aux couleurs du PS et des primaires et scandant "Martine président".

"J'entends beaucoup parler de rassemblement ces derniers jours mais moi j'ai un avantage, je l'ai fait! Le rassemblement des socialistes, il est là! Nous l'avons déjà fait!', lance-t-elle avec fermeté, devant ses soutiens politiques, François Lamy, les deux ex-premiers ministres Laurent Fabius, Pierre Mauroy, Bertrand Delanoë, Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon ou Henri Emmanuelli. Son mari Jean-Louis Brochen est là aussi.

"Face à une droite dure, je veux une gauche forte qui s'attaque au système" martèle le maire de Lille.





Les fléchettes visant son rival fusent: "Je ne me contenterai pas d'être une bonne gestionnaire" comme ceux qui ont "accepté la règle d'or", "il ne s'agit pas de donner des chiffres pour paraître sérieux" mais de "s'attaquer réellement au changement", "je le dis et le redis, pour moi le cumul des mandats, c'est en 2012 et pas à la Saint Glinglin".

Avec élégance, elle reprend l'idée de prix citoyens dans les grandes surfaces" de Ségolène Royal qui pourtant a décidé de soutenir son ex-compagnon.

"J'attends le duel en 2012" conclut-t-elle à 21H45. "Je serai votre drapeau et votre voix (...) Plus jamais, vous n'aurez honte de la France! Ensemble nous allons tourner la page du sarkozysme!". La musique d'"Il est temps" entraîne les militants.

Auparavant, l'actrice Sandrine Bonnaire avait ému: "Mon coeur aujourd'hui se remet à battre grâce à vous, chère Martine.. je crois en vous beaucoup...". La salle exulte.

Laurent Fabius lui, avait qualifié sa "chère Martine" de "présidente du courage", Bertrand Delanoë vanté "Martine et sa gauche forte". L'ancien plus haut magistrat de France, Jean-Louis Nadal avait "salué la femme de terrain, la femme d'Etat pragmatique et courageuse!". Stephane Hessel l'a soutenue, via un message vidéo.

A 19H 40, François Hollande entre très applaudi par quelque 1.500 personnes sur du rap. Des "François président" fusent. Manuel Valls et Jean-Michel Baylet, qui l'ont rallié, le suivent.

Des affiches : "Pour faire gagner la gauche, votez François Hollande". Une poignée de militants ségolénistes est là, avec leur cheche rouge.

Dans l'assistance, notamment Jack Lang, Denis Podalydès, Robert Hue, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Marisol Touraine, Aurélie Filippetti.

M. Baylet et M. Valls interviennent. Un message de Ségolène Royal expliquant son ralliement, est lu.

A 20H00, François Hollande commence son discours: "Il ne nous manque qu'Arnaud, mais je ne veux pas peser sur sa décision, je ne veux pas qu'on lui mette la pression".

Education, jeunesse, réforme fiscale, critique de la présidence Nicolas Sarkozy où "rien n'a été normal", il égrène ses thèmes chers, et clins d'oeil à Ségolène Royal, il parle de "réforme juste" et "croissance verte".

En réponse feutrée à Mme Aubry qui l'accuse de "gauche molle", il répète en leit-motiv le mot "courage".

La voix éraillée, il lance "il faudra rassembler (...). Il faut déjà préparer ce moment si important de la réunion, de la réconciliation"

En final, le député de Corrèze appelle à ce "que cette victoire soit large, ample (...) A dimanche pour la victoire !"

Fin à 21H00 au Bataclan. Musique "Bella ciao".



IL Y A UN PROVERBE QUI DIT " DIRE ET FAIRE SONT PAS FRERES "ON PEUT DIRE , JE VOTE POUR VOUS ET...........VOTER POUR QUELQU'UN D'AUTRE
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 14 Oct - 5:37

A F P

14/10/2011 à 07:00

Primaires: les échanges Aubry-Hollande se crispent, Montebourg hésite


Martine Aubry a durci le ton jeudi contre son rival François Hollande en lui donnant à distance une série de coups de griffe pendant que le "3e homme", Arnaud Montebourg, entretenait le doute sur son soutien, à trois jours de la finale de la primaire socialiste




Spoiler:
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 14 Oct - 9:40

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14/10/2011 à 10:55

Primaire: Montebourg votera Hollande mais ne donne pas de consigne de vote


Arnaud Montebourg a indiqué qu'il voterait "à titre personnel" pour François Hollande, dimanche au second tour de la primaire PS, mais qu'il ne donnait pas de consigne de vote, dans un entretien au Monde où il juge les deux candidatures "identiques".




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photo : Fred Dufour,

AFP

"A titre exclusivement personnel, je voterai donc pour François Hollande arrivé en tête du premier tour, à mes yeux meilleur rassembleur", a déclaré M. Montebourg, qui a réuni 17% des voix dimanche dernier.

"Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote", a ajouté le député de Saône-et-Loire après avoir reçu les réponses de François Hollande et Martine Aubry à sa "lettre ouverte". "Car dans le mot consigne, il y a l'image de la caserne et de l'enfermement qui est incompatible avec l'esprit de la primaire et de la VIe République", a-t-il dit.
"Les propositions des deux candidats étant pour moi équivalentes, je ne peux me déterminer qu'en fonction de ma seule éthique de conviction. C'est pourquoi mon choix relèvera avant tout de l'éthique de responsabilité: je veux faire gagner la gauche et battre Nicolas Sarkozy", a-t-il dit pour expliquer son choix en faveur de François Hollande. "Il a su dans sa lettre jeter un pont entre nos deux rives, et je lui en sais gré", a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas d'argument qui me permette de penser que Martine serait plus à gauche que François, ou l'inverse d'ailleurs!", ajoute le chantre de la "démondialisation".

Répétant que Mme Aubry et M. Hollande ont des programmes "identiques", M. Montebourg se félicite d'avoir pesé sur leur ligne: "Ils ont avancé vers la mise sous contrôle des banques et la lutte contre la concurrence déloyale mondiale. Tous deux ont repris des morceaux de VIe République, même en pièces détachées. Mon travail, dans cet entre-deux-tours, aura été celui d'un éclaireur".

Il affirme ne pas avoir évoqué des questions de poste avec M. Hollande, se déclarant "au service du vainqueur, quel qu'il soit".

M. Montebourg affirme aussi que l'affaire Guérini n'a pas pesé dans son choix: "je m'en suis expliqué jeudi avec Martine. J'ai écarté toute considération personnelle. On ne fonde pas des choix pour la France sur des déceptions intimes".



A Y E , L'ACCOUCHEMENT EST TERMINE .........pour MONSIEUR MONTEBOURG
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 14 Oct - 10:56

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14/10/2011 à 11:37

Hollande évoque le "dérapage" d'Aubry et ne veut pas "entretenir le feuilleton"


François Hollande, candidat à la primaire, a parlé vendredi matin d'"escalade", de "dérapage" à propos des dernières affirmations de Martine Aubry à son égard, soulignant qu'il ne voulait pas "entretenir le feuilleton".



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photo : Fred Dufour,

AFP

"Quel serait mon péché, ma faute?", a dit François Hollande sur France Inter comme on l'interrogeait sur les propos de Martine Aubry l'accusant d'être "le candidat du système". "Il faut arrêter cette escalade, je crois que c'est un dérapage!". "Laissons cela, je ne veux pas entretenir le feuilleton". "je ne me laisserai pas distraire par ce genre de polémique", "je ne suis pas dans un jeu de rôle", a-t-il encore dit.

Le candidat à la primaire a réaffirmé qu'il voulait "rassembler"; "je veux de la force, et la force ce n'est pas l'agressivité, la force c'est de s'occuper de ce qui va être essentiel dans les prochains mois", a-t-il encore dit.

"Je fais très attention, comme le lait sur le feu, à ce que ca ne dérape pas", a-t-il encore dit. "Martine Aubry et moi portons le même projet (....) moi, je fais en sorte de rassembler, pas de diviser. Pour faire avancer la France, il faudra rassembler toutes les bonnes volontés, voila ce que je vais essayer d'insuffler!"

Interrogé sur les propos d'un de ses soutiens, François Rebsamen, qui avait rétorqué à Martine Aubry que "le vocabulaire de Le Pen n'avait pas droit de cité entre candidats socialistes", M. Hollande a répondu: "n'utilisons pas des mots, là encore, d'escalade!"



François Hollande a également indiqué qu'il ne "prendrait pas Dominique Strauss-Kahn dans son gouvernement", s'il était élu à la présidentielle en 2012. "Il y a des règles et des principes, Dominique Strauss-Kahn ne rentrera pas dans le gouvernement que je choisirai", a-t-il déclaré sur RMC/BFMTV.

Il a expliqué ce choix "pour des raisons qui tiennent (aux) affaires (liées à DSK) mais aussi au fait qu'(il) veut un gouvernement de renouvellement" avec "des personnalités nouvelles, de la diversité, de la parité". "Je veux qu'il y ait l'idée qu'on ne fera pas en 2012 les équipes d'hier ou d'avant-hier. Les Français veulent du neuf. Il faut des équipes nouvelles pour porter un projet nouveau", a ajouté le député de Corrèze.



MADAME AUBRY SERAIT - ELLE MAUVAISE PERDANTE ??
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 14 Oct - 14:35

Du neuf, du neuf... il a beau parlé, t je ne suis pas tout convaincue. Stéphane Hessel aurait dû apporter son soutien au jeune candidat du pc, lui qui a réédité son livre, ami des communistes résistants de la première heure, pas ceux qui se sont réveillés 24 heures avant la chute du 3ème reich. elephant
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Sam 15 Oct - 14:21

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Primaire : Aubry calme le jeu avec Hollande
Par Europe1.fr avec AFP

Publié le 15 octobre 2011 à 16h02

Mis à jour le 15 octobre 2011 à 16h08



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© I TELE


Elle a assuré samedi qu’elle ferait "la fête" avec Hollande dès lundi, pour "la 3e mi-temps".

Rugby pour Martine Aubry samedi matin, après-midi en Corrèze pour François Hollande... Après une semaine à couteaux tirés, les deux finalistes de la primaire PS observent une trêve samedi, à la veille du second tour de la primaire socialiste. A l'agenda des deux concurrents, ni visite officielle ni rencontres publiques, seulement une journée paisible avec leur conjoint - tout en prenant soin de convier la presse.

A Paris, Martine Aubry a assisté samedi matin avec son mari Jean-Louis Brochen à la retransmission de la demi-finale du Mondial de rugby France-Pays de Galles, profitant de l'occasion pour siffler la fin des hostilités, après une semaine d’attaques contre son rival, François Hollande.
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"Il faut se calmer en cette fin de campagne"


La primaire, "c'est un petit peu comme au rugby, ils (les joueurs) se cognent dessus beaucoup plus fort que nous pendant deux mi-temps (...) et puis, ensuite, à la troisième mi-temps, ils font la fête ensemble. Nous, ce sera la même chose dès lundi", a assuré Martine Aubry, qui reprendra les rênes de Solférino si elle n’est pas choisie par les militants et sympathisants, dimanche.

"Il faut se calmer en cette fin de campagne. Les Français vont venir heureux voter au deuxième tour des primaires avec leur coeur, leur raison et leurs convictions, c'est la seule chose qui compte", a ajouté Martine Aubry. Le camp de François Hollande a reproché à la maire de Lille d'avoir utilisé le vocabulaire de Marine Le Pen, en accusant son rival d'être le candidat du "système."
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Hollande en Corrèze


François Hollande a, quant à lui, quitté la capitale en milieu de journée pour rejoindre en voiture ses terres corréziennes.

A Voutezac, il devait assister avec sa compagne, Valérie Trierweiler, à une compétition sportive entre jeunes.

Avec près de neuf points d'avance au premier tour (39,17% contre 30,42%), François Hollande dispose d'une dynamique très favorable, avec l'appui que lui ont apporté les quatre autres candidats éliminés dimanche dernier : Manuel Valls (5,63%), Jean-Michel Baylet (PRG, 0,64%),

Ségolène Royal (près de 7%) et, surtout le "faiseur de roi" Arnaud Montebourg (17%). Le chantre de la démondialisation a finalement arbitré, à titre personnel, en sa faveur, sans toutefois donner de consignes de vote.
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Sam 15 Oct - 17:37

Citation :
"faiseur de roi"
ça lui colle carrément a la peau,j'ai hâte de voir la suite des événements,de voir sa proportion au sein de l’Élysée....une sorte de promotion canapé mais sans canapé,juste a base d’accord négocié en sous main..^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Rien que cela me donne envie de votez a droite lol.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bisous a tous..^^
Actu-OneActu-OneAdmin
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Dim 16 Oct - 4:42

Personnellement , j'ai une très bonne Copine

et, je reste fidèle à ma Copine [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Dim 16 Oct - 7:08

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15/10/2011 à 22:29

Pour Juppé et Copé, les socialistes "ont mangé leur pain blanc"


Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, ont estimé samedi à Saint-Emilion (Gironde) que les socialistes avaient "mangé leur pain blanc" et que le temps de la "contre-offensive" avait sonné pour la majorité.



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photo : Nicolas Tucat,

AFP

"Je pense que les socialistes vont se mordre les doigts" et "qu'ils ont mangé leur pain blanc. Ils ont phagocyté l'espace médiatique avant le premier tour des primaires dans des conditions absolument extravagantes", a estimé M. Juppé lors d'un point presse, tenu avec M. Copé en marge de la fête de l'UMP Gironde.

"On va les aider à avoir une indigestion de pain noir", a-t-il encore dit, jugeant qu'il fallait laisser Martine Aubry et François Hollande, les deux derniers candidats à la primaire PS qui s'achève dimanche, "se +chapouiller+ entre eux".

"+L'entre deux tours+ est déjà plus difficile parce qu'ils se tapent ardemment dessus l'un sur l'autre. Et puis surtout, après, six mois de campagne? C'est une éternité", a ajouté le maire de Bordeaux, estimant que l'UMP allait désormais avoir "l'occasion de décortiquer un programme et expliquer aux Français à quel point" il est "dangereux".
Les deux hommes ont encore ironisé sur la "gauche sectaire" et la "gauche molle", "deux concepts que nous avons maintenant chevillés au corps" et qui vont "nous servir de marque de fabrique pour qualifier nos adversaires tout au long de cette campagne", a encore prévenu M. Copé.

"On va maintenant lancer la contre-offensive" dès mardi, lors d'une convention de l'UMP intitulée "Le projet socialiste à la loupe : le grand malentendu", a-t-il ajouté, estimant que le PS avait construit une "véritable imposture" "au travers de la primaire".

"On nous promettait l'émergence d'un leader charismatique, une sorte de +lider maximo+ qui allait faire la différence. Ca se termine en une drôle de pantomime (...) où chacun recompte ses alliances de dernière minutes sans aucune espèce de convictions particulières", a encore dit le patron de l'UMP.

"J'ai une bonne nouvelle : à compter de (dimanche) soir, nous allons remonter à cheval!" après "cette interminable séquence de la primaire socialiste", a ensuite lancé M. Copé aux quelque 1.500 militants UMP girondins rassemblés sous un chapiteau lors d'un banquet républicain.

"Notre pays a besoin de voir une république à l'endroit", a-t-il encore affirmé, défendant le bilan de Nicolas Sarkozy qui, en pleine crise mondiale, a su prendre les "bonnes décisions" au "bon moment".
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:21

Télé-réalité : la fausse vie des vrais gens


Je met cet article ici Wink

La télé-réalité bat des records d’audience en Europe. Et débarque chez nous dans une version édulcorée. Pourquoi les “vrais gens” dans des situations artificielles nous fascinent-ils ? Enquête.

Sabrina sort de sa douche en tenue d’Eve. Arno, Klaus et Barbara discutent, affalés sur le canapé, pendant que, dans la cuisine, Manuella et Thomas préparent le déjeuner. Ces jeunes gens sont les habitants du moment de la maison de Cologne où se tourne la version allemande de l’émission “Big Brother”.

Reclus volontaires ! Il leur est interdit de sortir ou même d’échapper à l’œil de la caméra (sauf une heure par jour pendant laquelle ils ont le droit de s’isoler). Chaque soir, des millions de téléspectateurs observent leurs faits et gestes. Et tous les quinze jours, le même rituel se répète : participants, public et internautes votent pour éliminer le candidat le moins apprécié. Envie d’en voir plus ? Le site Internet de “Big Brother” fonctionne 24 heures sur 24…

Nous connaissons les « reality-shows » : l’homme de la rue – vous, moi – devient le héros d’un jour en dévoilant ses secrets devant les caméras. Voilà la « real TV » (télé-réalité). Né en Hollande, le concept (montrer la vraie vie des vrais gens dans ce qu’elle a de plus intime) s’est développé dans toute l’Europe. Seule la France résiste encore et toujours, se refusant – actuellement – à produire “Big Brother” pour cause de mauvaise image. Nous aurons quand même droit cet été à un produit dérivé, “Aventure Robinson”, sur TF1 (largement inspiré de “Survivor”). Isolés sur une île, les participants devront se débrouiller pour survivre. Quatorze mille Français se sont déjà portés candidats.

Comment expliquer le succès de ces spectacles basés sur l’exhibition de l’intimité ? L’envie de gagner beaucoup d’argent – les participants les plus appréciés emportent des sommes atteignant les 850 000 francs – n’est qu’une partie de la réponse.

Serions-nous tous devenus pervers ?

« Voyeurs et exhibitionnistes, nous le sommes tous potentiellement, car la vision est une source d’excitation plus ou moins intense selon les individus, affirme Alain Tarnier, psychothérapeute. Cette réalité est liée à l’existence de la pulsion scopique (du regard) qui agit dans deux directions opposées. Son versant actif rend compte du plaisir à observer le voisin ; son côté passif nous pousse à nous offrir au regard d’autrui, à nous “faire voir”. De plus, en chacun de nous survit psychiquement un enfant de 3 ans, curieux d’épier ses parents dans leur chambre, et très désireux de montrer ses fesses pour tester son pouvoir de séduction sur les adultes. Mais il n’y a perversion réelle que si la pulsion scopique détermine la majeure partie de la vie psychique. Au point que les tendances voyeuristes et exhibitionnistes deviennent irrépressibles et l’emportent sur les autres façons de jouir ! »

Il est clair que beaucoup d’entre nous n’oseraient jamais participé à ces shows. « Les participants doivent être dotés d’un narcissisme surdimensionné qui leur permettra de vivre cette expérience sans trop de remise en cause ni culpabilité », commente le psychologue Alain Evrard. Ouf, nous voilà sauvés de la perversion !
Des cobayes de laboratoire

Marielle Bouchard, psychothérapeute, se dit choquée par l’agressivité larvée de “Big Brother” : « Son nom tiré du roman d’anticipation de George Orwell, 1984 (Gallimard “Folio”, 1976), renvoie à un univers de violence psychologique où l’intimité est interdite, où chacun espionne tout le monde, où les individus sont réduits au statut de cobayes de laboratoire. »

Les participants ressentent-ils cette violence ? « J’ai vendu mon intimité pour un certain laps de temps, c’est tout », jurait en septembre, sur le plateau de l’émission de Mireille Dumas “Vie privée, vie publique”, un ancien participant du “Big Brother” espagnol, très loin de penser qu’il avait vendu un bien en principe inaliénable. « J’ai partagé une expérience passionnante avec d’autres personnes. Je n’ai montré que la “vraie vie” », affirmait le jeune homme. Le mot est lâché ! « Nous aimons “Big Brother” parce que nous y voyons de vrais gens dans la vraie vie ! », expliquent les téléspectateurs. Le quotidien dans sa banalité.
L’identification à l’autre

Ainsi sommes-nous passés des reality-shows à la télé-réalité. Les premiers permettaient de se sentir moins seul face à ses complexes, ses difficultés sexuelles, amoureuses, familiales, professionnelles – « l’autre a les mêmes que moi ». En outre, ajoute Xavier Couture, directeur de l’antenne de TF1, ils avaient une fonction intégratrice. « Devant les cas extrêmes évoqués par les participants – viols, incestes, abandons tragiques –, le spectateur devenait en mesure de relativiser ses propres problèmes et de se sentir plus “normal”.

Et puis le témoin fait part d’une expérience traumatisante passée. Il se libère, se purifie, se déculpabilise, le spectateur étant invité à participer à cette libération. « Avec l’émergence de ces nouvelles émissions – sorte de psycho-jeux – nous sommes passés à l’étape suivante : la mise en pratique, poursuit Xavier Couture. Car la question posée au spectateur concerne le présent : que ferais-je moi, maintenant, si j’étais à la place d’un candidat ? »
« Cette identification automatique à l’autre induit un lien affectif entre le spectateur et les participants », explique Alain Evrard, de même nature que celui qui unit le public aux héros de ses séries favorites. D’ailleurs, en choisissant soigneusement les séquences diffusées à l’écran, les producteurs s’arrangent pour que les péripéties des participants revêtent la forme d’un récit, d’une fiction. « Que va-t-il se passer entre eux ? », s’interroge le spectateur. Et c’est ce qui nous accroche à notre insu.

Psychologie.com
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 8 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:22

La transmission des connaissances

Les feuilletons du type “Les Feux de l’amour” mettant en scène des gens riches et célèbres, trop loin de nous, ne nous font plus vibrer. Nous voulons des héros en proie aux mêmes attentes que nous, comme dans “Ally McBeal”, “Sex and the City”, “Un gars, une fille” etc., et qui transmettent des connaissances sur l’existence utilisables par chacun. Exactement ce que nous offrent en discutant entre eux les candidats des psycho-jeux.
Les producteurs du programme “The Villa”, diffusé en Angleterre sur la chaîne privée Skye One, ont parfaitement compris les besoins des spectateurs, leur désarroi face aux choses de la séduction, de l’amour et du sexe. Le dispositif est simple. Quatre gars et quatre filles sont réunis dans une maison autour d’une question vieille comme le monde et toujours d’actualité : qui s’assemblera avec qui ? Tom avec Betty ? John avec Sarah ? Un ordinateur calcule les probabilités. Soit la machine a raison, prouvant que l’informatique détient un savoir potentiel sur la vie amoureuse. Soit elle se trompe : décidément, l’amour ne connaît pas de loi !

Les candidats préférés du public ne sont pas les plus originaux, mais ceux auxquels il peut s’identifier, tels des miroirs reflétant ses valeurs fétiches – courage, honnêteté, ténacité. Dans le “Big Brother” allemand, Zlatko – macho fier de son inculture : « Il fait des films Shakespeare ? » – est le chouchou du public, car il s’est battu seul pour créer son entreprise de plomberie.

Mais pourquoi l’homme ordinaire, placé dans une situation extraordinaire, est-il le « carburant » d’autant d’émissions ? Ces dernières décennies, le public est devenu de plus en plus méfiant vis-à-vis des élites. Au point que les hommes politiques se pressent dans les émissions de divertissement (Lionel Jospin ou Laurent Fabius dans “Vivement dimanche”, de Michel Drucker), dans lesquelles ils ne parlent… que d’eux.
Réinventer des rituels de vie

Toutes ces émissions véhiculeraient donc une quête de sens ? C’est la thèse de Daniel Dayan, sociologue et anthropologue des médias. « Toute époque doit trouver ses codes. A l’époque victorienne, par exemple, tellement pudibonde, l’individu utilisait une poupée pour indiquer au médecin l’endroit où il avait mal… Notre société, elle, a réglé ses comptes avec la nudité. Et s’interroge plutôt sur les gestes élémentaires du quotidien. Ainsi “Big Brother” crée-t-il un contexte où des individus qui ne se connaissent pas doivent réinventer ensemble et “poliment” des rituels de vie. »

“Survivor”, la variante la plus récente de “Big Brother”, propose carrément de retrouver les réflexes de survie dans un environnement hostile ! Confinés sur une île, sans téléphone, ni radio, ni montre, les participants, suivis par les caméras, doivent s’organiser pour subsister. Afin de désigner l’exclu de la semaine, ils sont invités à se liguer et à comploter. Pratique sauvage ? Pas du tout, affirment les psychiatres consultés par les producteurs américains de l’émission. Pour que l’exclusion programmée soit bien vécue, « il s’agira de montrer que les raisons d’une élimination sont souvent conjoncturelles et pas toujours liées à une personnalité… »

Une vision des choses bien légère quand on sait que tout climat de complot et d’exclusion accroît généralement les tendances paranoïaques et agressives que chacun porte en lui. Pour éviter les violences inutiles et la provocation gratuite, cette “Aventure Robinson” s’adaptera aux attentes morales du public français, promet Xavier Couture. Elle misera essentiellement sur les capacités d’intégration au groupe. « Ce qui est intéressant n’est pas de voir des gens déguster du rat, mais d’ob-server l’émergence d’une micro-société confrontée à la fois à la rivalité – qui va gagner ? – et à l’obligation d’être solidaire.

Tous ces psycho-jeux touchent au plus près les fantasmes les plus extrêmes, les pulsions les moins avouables (agression, destruction). Il est essentiel que les producteurs soient conscients de la dynamite humaine qu’ils ont en main. S’il est regrettable de perdre tout humour, de se scandaliser au point d’oublier la dimension ludique de la télé-réalité, il n’est pas interdit de se demander jusqu’où on peut aller. Ainsi, dans “Reality run”, sur le web allemand, un volontaire joue les fugitifs à travers le pays. Des indices sont fournis aux internautes qui doivent le retrouver. On peut toujours prétendre qu’il s’agit d’une variante pour adultes du jeu de cache-cache. Il n’empêche qu’ordinairement ce type d’exercice se nomme une chasse à l’homme et qu’il ne renvoie à rien d’autre qu’à nos élans barbares les plus intolérables.

Dans plusieurs de ses livres parus dans les années 70 et 80, le romancier Stephen King tentait d’imaginer les jeux télévisés du futur. Ceux qui ont lu “Marche ou crève” ou “Running Man” (J’ai lu, 2000.) ont pu apprécier leur cruauté… A l’époque, nous pouvions penser : « C’est de la fiction ». Aujourd’hui, nous devons considérer le risque que cela ne devienne une réalité.
Les Robinson en exil sur TF1

Avec l’émission “Aventure Robinson” (titre provisoire, ndlr), la télé-réalité débarque, cet été, sur TF1. Seize candidats hommes et femmes – sans limite d’âge, même les sexagénaires sont admis, choisis parmi quatorze mille volontaires disponibles dans leur tête et leur emploi du temps – s’exileront sur une île déserte pendant quarante-sept jours où ils se débrouilleront pour survivre.

Grâce à un questionnaire préalable, différents profils psychologiques types seront réunis : le super-leader, le dominant, la victime, l’obsessionnel, le rêveur, l’amuseur, le spécialiste, etc. Première épreuve : les messieurs devront se partager l’unique rasoir. A l’inverse de ce qui se passe dans “Big Brother”, la caméra respectera la vie privée et ne suivra pas les participants dans leur chambre à coucher, la salle de bains ou les toilettes. Chaque semaine, le groupe votera pour exclure un membre. Le dernier Robinson en lice remportera un million de francs.

Dans un souci de prévention psy, avant d’être relâché dans la jungle urbaine, chacun passera huit jours sous la surveillance d’un psychologue.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:24

Tempête dans un verre d’eau

Récemment, “C’est mon choix”, produit par Jean-Luc Delarue et diffusée sur F3, attirait les foudres du CSA pour cause de médiocrité et d’exhibitonnisme outrancier. Ceux qui ont cru qu’une révolution pointait en ont été pour leur frais. Car l’émission, déclarée coupable d’atteinte au bon goût, a été remplacée illico par un spectacle de la même eau : “Tous égaux” (tous ego), également signé Delarue. Le décor change mais le principe demeure : montrer, et pas forcément de façon subtile, comment les vrais gens vivent, aiment et pensent, et élever monsieur Tout-le-monde au rang d’expert légitimé à disserter sur le sexe, les problèmes sociaux ou les caprices de la météo. « C’est mon choix, donc c’est bien », nous assure la télé.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:26

Télé réalité : miroir, mon beau miroir

Voici dix ans que la télé réalité a débarqué sur nos écrans. Dix ans que nous oscillons entre fascination et répulsion face à ce concept télévisuel. Car bien plus qu’un simple divertissement, la télé réalité est un reflet -pas toujours flatteur- de nous et de notre société.


Elle règne en maître sur nos écrans. Dix ans après son apparition en Europe, la télé réalité occupe une place privilégiée au sein du PAF. La Nouvelle Star, Koh Lanta, Mon incroyable fiancé, D&Co… Il ne se passe pas une soirée sans qu’une émission de ce type ne figure au programme. Tous, nous avons déjà regardé ou nous suivons l’un ou l’autre de ces divertissements, qui, plus qu’un simple passe-temps, nous parlent de nous-même.
« Un jeu pervers »

Retour en arrière. En septembre 1999, la société Endemol lance aux Pays-Bas un nouveau concept télévisuel avec l’émission Big Brother. L’idée : faire vivre ensemble des candidats cent jours durant, sous l’œil de caméras qui tournent 24 heures sur 24. Deux ans plus tard, le concept est repris par M6 avec Loft Story. A la fois fascinés par ce côté « rats de laboratoire » et scandalisés par ce déballage d’intimité, les spectateurs sont au rendez-vous. Huit ans après, c’est au tour de l’un des derniers rejetons de la télé réalité, Secret Story, de battre des records d’audience pour la finale de sa troisième saison, avec presque cinq millions de spectateurs le 26 septembre dernier.

Mais la promesse de réel faite au téléspectateur a considérablement changé en dix ans, comme l’explique François Jost, directeur du Ceisme - Centre d’Etudes sur les Images et les Sons Médiatiques-, et auteur de Télé réalité (Le Cavalier Bleu, avril 2009) : « Avec Big Brother, le mot d’ordre était ‘Soyez vous-même’. Les spectateurs avaient la conviction qu’ils allaient voir de vrais comportements. Aujourd’hui, la transparence et l’authenticité ont disparu. ‘Méfiez-vous des apparences’ est le slogan qui marque le début de Secret Story. »

En une décennie, les productions ont pris le contrôle des émissions. Finie la retransmission en direct tout au long de la journée. Place à toutes sortes de montages. « C’est la production qui commande aux candidats leurs comportements », ajoute François Jost. « Comme quand, dans Secret Story, la voix ordonne à un garçon d’aller dire à une fille qu’il l’aime, alors que ce n’est pas le cas. La télé réalité est devenue un jeu pervers, où le spectateur prend plaisir du ridicule ou de la difficulté des situations dans lesquelles sont mis les candidats. »

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:28

Un miroir de nos travers


Des candidats bien plus proches de nous que ce que nous voulons parfois avouer. Qui nous ressemblent. Même si nous ressentons souvent un sentiment de supériorité vis-à-vis d’eux, puisque nous pouvons décider de leur sort par un simple vote. « Nous nous mesurons constamment à ce que nous voyons à l’écran, analyse François Jost. Ce que l’on aime dans Secret Story, ce sont à la fois tous ces ragots, ces manipulations, et aussi le côté ‘foutage de gueule’ : c’est trop bon de rire de la bêtise des candidats. La télé réalité met en avant nos mauvais côtés et un certain nombre de pulsions plus ou moins avouables ».

La télé réalité, un miroir de nos travers ? Exposition de soi, individualisme exacerbé, lutte pour gagner… La plupart des émissions sont des jeux dont il s’agit de sortir vainqueur. Et peu importe si c’est au détriment des autres. « La télé réalité nous dit beaucoup de choses sur la vie sociale telle qu’elle est devenue », avance Damien Le Guay, philosophe et auteur de L’empire de la télé réalité (Presses de la Renaissance, 2005).

« Elle est symptomatique de cette post-modernité où l’individu est roi et pense être tout puissant. Il a tous les droits : il peut tout négocier, tout prendre, tout désirer, mais psychiquement, il est fragile, incapable de se stabiliser, de s’engager autrement que sur le court terme. Il ne se sent lié par rien. Chacun vit pour soi. » Et de rappeler que la télé réalité est la forme de télévision à la fois la plus détestée et la plus regardée. La conséquence directe de cette image finalement peu flatteuse de nous que nous renvoie l’écran ?
Des comportements conditionnés par la télé

« La télé réalité reflète nos comportements et elle les conditionne », renchérit Damien Le Guay. « Elle nous dit comment agir. La pudeur étant rejetée, elle laisse par exemple supposer que si je veux exister, je dois me déshabiller complètement. Alors que la vérité est loin d’être inscrite sur les seins de Loana. Tout ceci va à l’encontre de ce que l’école, la famille et la morale républicaine cherchent à enseigner. » Apologie d’un désir fluctuant dans l’Ile de la tentation, candidats qui finissent par en venir aux mains dans Secret Story… Drôles de modèles en effet que ces émissions proposent à leur public privilégié : les 15-24 ans.

Choquant ? Peut-être. Mais ils ne sont plus beaucoup à crier au scandale. A sa sortie, le Loft avait déchaîné les passions, à tel point que des intellectuels l’avaient comparé à un camp nazi. Cette année, Jane Goody, une britannique atteinte d’un cancer de l’utérus, a vécu ses derniers jours devant les caméras. Les journaux se sont passionnés pour la tragédie vécue par cette jeune mère de vingt sept ans. « La télévision possède une incroyable force de banalisation, rappelle François Jost. Elle reste de l’image, ce qui nous permet de mettre à distance ce qu’elle montre. Et puis il y a une normalisation du côté 'Big Brother'. Désormais, tout le monde peut être sous surveillance des caméras. Ce n’est plus illégitime. »
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Jeu 20 Oct - 10:29

Mais une certaine lassitude semble s’être emparée des téléspectateurs
.

Pour preuve : cette année marquera la dernière saison de Big Brother. Pour autant, d’autres formats d’émissions ont déjà pris la relève. Super Nanny vient désormais au secours des parents débordés, Le Grand Frère à celui d’adolescents en manque de repères… Sans oublier C’est du propre, Oui, chef !, ou encore D&Co... La télé réalité prend maintenant des airs de coaching, le tout dans une atmosphère conviviale et chaleureuse. « C’est la célébration continuelle du pouvoir de la télévision, conclut François Jost. Elle prétend pouvoir résoudre les problèmes que le discours politique ne résout pas. Et envahit de plus en plus la sphère du privé ». Visiblement, la télé réalité n’a pas fini de s’inviter dans nos soirées télévisées.
« La génération télé réalité a un rapport plus mâture aux images »

Michaël Stora est notamment l’auteur de Les écrans, ça rend accro (Hachettes Littératures)

Trois questions à Michaël Stora, psychologue spécialiste des mondes virtuels.

- Les 15-24 ans forment le public le plus réceptif à la télé réalité. Pourquoi un tel attachement des jeunes envers ces programmes ?

Les adolescents sont en quête d’eux-mêmes, ils sont une sorte de laboratoire. Certains vont se chercher à travers ces avatars que peuvent être les participants aux émissions de télé réalité. Face aux caractères bien tranchés des candidats, -il n’y a qu’à voir le casting : une galerie de personnages clichés-, l’adolescent s’interroge sur toutes ces facettes qu’il voit à l’écran, s’identifie, ou se contre-identifie. Il a alors l’illusion d’avoir une main mise sur l’autre, qui est en fait lui-même. Car ces personnages sont très humains, et parlent de choses tout aussi humaines : l’amour, la sexualité, le racisme… Toutefois, la télé réalité montre l’humain tel qu’il est, inintéressant ; à l’inverse de la fiction, qui explore des choses beaucoup plus profondes. Elle participe à l'appauvrissement de nos rapports aux humains.

- Dans quelle mesure la télé réalité peut-elle s’avérer nocive pour les jeunes ?

Commençons par souligner qu’elle peut déjà les aider, notamment à s’affranchir du regard de leurs parents. En imaginant qu’un jeune regarde en famille, comme beaucoup semble-t-il, des images de télé réalité, celles-ci viendront confirmer ou infirmer le discours des parents. D’ailleurs, ces émissions de télé réalité ne cachent-elles pas une quête du regard parental ? Prenons une scène où un père critique le comportement d’une candidate. Sa fille pourra lui opposer que celle-ci a le droit de faire cela…

En revanche, la télé réalité est aussi une forme de régression : elle propose un mode de réussite infantile. Devant un public d’adolescents, des émissions comme Secret Story mettent en scène la capacité de jeunes à advenir et à réussir en écrasant les autres, comme s’il n’existait aucun autre moyen d’imposer son point de vue. Et, surtout, ces candidats sont aimés pour ce qu’ils sont, et non pas pour ce qu’ils font. Comme les parents qui, au début, aiment leur enfant parce que c’est le leur, avant de l’aimer pour ce qu’il va accomplir dans sa vie. Au final, la télé réalité occulte la dimension de patience. Cette quête de soi, si longue dans la réalité, est présentée de façon raccourcie.

Comment aider les jeunes à reprendre de la distance vis-à-vis de ce qu’ils voient à l’écran ?

Je ne pense pas que les jeunes prennent au premier degré ce qu’ils voient à l’écran. Ou alors seulement quand cela leur permet d’y trouver un écho. Le problème, c’est que ce miroir n’est pas suffisant. Il ne sert à rien. La télé réalité n’est pas de la télé thérapie.

Et paradoxalement, les enfants nés avec la télé réalité, les blogs ou encore les jeux vidéos, ont un rapport moins païen, plus mâture aux images que les générations qui les ont précédées. Ils maîtrisent la retouche et Photoshop bien mieux que leurs parents. Après, il est vrai que la télévision reste l’élément de référence : si on parle d’un site à l’antenne, il aura de l’audience. Mais les ados qui vont regarder la télé réalité vont peut-être aller sur des forums voir ce que les autres en disent. La culture interactive est aussi une contre culture.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 21 Oct - 12:10

Encore 5 milliards d'économies ?


Selon plusieurs quotidiens, Bercy prépare un nouveau plan d'économies dans la perspective d'une prochaine révision à la baisse de sa prévision de croissance pour 2012.

Des économies, encore des économies ? Deux quotidiens affirment vendredi que le ministère des Finances prépare un nouveau plan d'économies, de l'ordre de 5 milliards d'euros, dans la perspective d'une prochaine révision à la baisse de sa prévision de croissance pour 2012. Dès mardi, le ministre de l'Economie, François Baroin, avait indiqué que la prévision d'une croissance de 1,75% du produit intérieur brut pour 2012 était "probablement trop élevée", ajoutant qu'il y avait même "un risque" qu'elle soit inférieure à 1,5%. Le consensus des économistes table sur 0,9%.
Afin de respecter son objectif de réduction du déficit public à 4,5% du PIB l'année prochaine, "un nouveau plan de redressement" serait nécessaire, a indiqué une source gouvernementale non identifiée au quotidien économique Les Echos. Selon le journal économique, "l'idée est d'agir à la fois sur les recettes et sur les dépenses". Le Figaro explique de son côté qu'"une révision de 0,5 point de la croissance nécessite de trouver 5 milliards pour boucler le budget". "Bercy a toujours dans ses cartons des mesures fiscales prêtes à être mises en œuvre rapidement", précise-t-il.

Le calendrier poserait problème

Selon les deux journaux, ce n'est pas tant le principe d'une révision de la prévision qui freine le gouvernement à ce stade mais plutôt son calendrier. Le Figaro croit savoir que la direction du Trésor plaide pour une "annonce rapide, avant le G20 des 3 et 4 novembre" tandis qu'au sein de l'exécutif, certains sont favorables à une date après le sommet européen de dimanche et le G20. "Ces deux rendez-vous lèveront des incertitudes sur la croissance. Il serait absurde de trancher avant", écrit le quotidien, citant une source gouvernementale.

Plusieurs options sont évoquées pour la mise en œuvre du plan d'économies: dans le cadre de l'examen du budget, qui a débuté cette semaine devant l'Assemblée nationale - hypothèse jugée "peu probable" par Le Figaro car avant les deux rendez-vous internationaux -, dans un nouveau texte budgétaire ad hoc ou dans le "traditionnel collectif de fin d'année, qui doit être présenté mi-novembre" selon Les Echos.
Scénario du pire: la France perdrait son AAA

Dans un scénario du pire, qui tente d'extrapoler les conséquences d'une rechute violente dans la récession de la zone euro, l'agence d'évaluation financière Standard & Poor's envisage une baisse de la note de la France, selon une étude communiquée vendredi. Dans ce cas de figure, la France pourrait perdre son précieux "AAA" --la  meilleure note possible dans la classification de l'agence. Sa note pourrait être dans ce scénario abaissée d'un cran, à AA+", précise l'agence. La décision de Standard & Poor's serait identique dans l'hypothèse d'une simple rechute dans la crise ou dans l'hypothèse extrême d'une nouvelle récession accompagnée d'une envolée des taux d'intérêt. Une porte-parole de S&P a précisé que "ces simulations ne reflètent pas les  hypothèses de base de Standard & Poor's, qui sont celles intégrées dans les notes actuelles". En outre, a-t-elle ajouté, "la magnitude des stress (tensions) utilisés dans cette étude est, elle, improbable". Dans tous les cas de figure, l'Allemagne conserverait son "AAA". Mais des pays comme l'Espagne, l'Italie, le Portugal verraient leur note degradée de deux crans. Pour l'Irlande, la baisse serait d'un cran. Selon S&P, 20 des 47 banques européennes étudiée verraient leur ratio de solvabilité tomber en dessous de 6%. Elles nécessiteraient une injection de fonds propres supplémentaires de 78 milliards d'euros dans le scénario le plus favorable (et de 91 milliards dans le cas le plus sombre). Pour l'ensemble de la zone euro, la facture pourrait atteindre 115 milliards d'euros.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 21 Oct - 12:17

"Les Français ne bougent pas d'un iota" se plaint Merkel


Les divergences entre la France et l'Allemagne inquiètent avant le sommet européen pour résoudre la crise de la dette européenne, dimanche. Berlin essayaient vendredi de faire pencher la balance de son coté.

"Les Français ne bougent pas d'un iota" dans les négociations pour résoudre la crise de la dette en zone euro, s'est plaint la chancelière allemande Angela Merkel, affirme vendredi le quotidien populaire allemand Bild. Selon le journal le plus lu d'Allemagne, la chancelière a fait cette déclaration jeudi en petit comité.
Dossier
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Crise financière

Pourtant, jeudi, le ministre des Finances allemand indiquait que les deux pays étaient en "accord total". "Il est très important que l'Allemagne et la France coopèrent bien et progressent ensemble", a ajouté vendredi le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

Les désaccords entre Paris et Berlin sur la configuration du fonds de sauvetage européen (FESF) ont été étalés au grand jour jeudi avec l'annonce d'une absence d'accord sur la question. Des mesures concrètes doivent être étudiées dimanche pour être adoptées au cours d'un second sommet, "au plus tard mercredi". Les deux chefs d'Etat doivent encore s'entretenir samedi à Bruxelles pour préparer une "réponse globale et ambitieuse" à la crise. Lassé, le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a estimé vendredi que la zone Euro donnait une image "désastreuse". "Nous ne donnons pas vraiment l'exemple d'un leadership qui fonctionne bien", a déploré le chef de fil des ministres des Finances de l'Union monétaire à Bruxelles.

Avant la réunion du G20 prévue à Cannes début novembre, les Européens doivent aborder quatre grands thèmes pour résoudre la crise de la zone :

Aide à la Grèce

Athènes attend encore une tranche d'aide de 8 milliards d'euros. Les dirigeants, lors du sommet du 21 juillet, avaient prévu une perte sur la dette grecque de 21%, et qui serait également supportée par les banques. Mais le montant de cette perte pourrait atteindre 50%. La France, par crainte de perdre son triple A, demande à ce que cette "décote", comme on l'appelle, soit limitée.

Dans un entretien au quotidien allemand Bild, vendredi, le patron de la deuxième banque allemande estime qu'une participation volontaire du secteur bancaire ne suffira pas. Il appelle Athènes à se déclarer en défaut de paiement.

Sur ce point, les divergences persistent entre l'Europe et le Fond monétaire international (FMI), ce dernier émettant des doutes sur les capacités de la Grèce à se redresser.

Renforcement du fond de sauvetage

Les parlements européens ayant voté une hausse de ses moyens, la capacité de prêt du Fond européen de stabilité financière (FESF) est passée à 440 milliards d'euros. Il peut également désormais racheter des titres de dette publique aux investisseurs voulant s'en débarrasser. Mais le dispositif ne suffira pas en cas de trop importantes difficultés de l'Italie ou de l'Espagne.

Les dirigeants européens doivent donc discuter de la démultiplication de sa capacité d'action par un effet de levier : au lieu d'accorder des prêts, le Fonds apporterait une garantie aux détenteurs de titres de pays considérés comme fragiles.

Mais première divergence : l'Allemagne veut limiter l'augmentation de sa capacité de financement à 1.000 milliards d'euros, alors que d'autres scénarios évoquent jusqu'à 2.500 milliards d'euros.

Autre point d'achoppement : Paris veut transformer le Fonds en banque, pour qu'il puisse s'approvisionner directement auprès de la Banque Centrale européenne (BCE). Une option que refuse catégoriquement Berlin, qui préfèrerait permettre au FESF de payer les intérêts de la dette des pays bénéficiant de l'aide internationale.

Recapitalisation des banques

Les dirigeants européens doivent s'entendre pour coordonner les actions de recapitalisation des banques. Pour faire face à un risque de défaut de la Grèce, l'UE recommande au secteur bancaire de relever son ratio de fonds propres. Mais une recapitalisation forcée est mal perçue par le secteur.

Renforcement de la gouvernance

L'Europe "s'oriente résolument vers un gouvernement économique de la zone euro" a déclaré François Fillon, en déplacement en Corée du sud. "la crise a révélé les oublis de notre Union monétaire".

La France et l'Allemagne s'entendent sur ce point pour réclamer des sommets des dirigeants de l'Union monétaire au moins deux fois par an. La création d'un poste de "super commissaire" européen pour renforcer la discipline budgétaire est aussi évoquée.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 21 Oct - 15:07

Taxe sodas : ce que les députés ont approuvé


L'Assemblée nationale a approuvé vendredi, lors du débat sur le budget 2012, l'instauration d'une taxe sur les boissons avec sucres ajoutés. Son montant est doublé par rapport au projet initial. Une seconde taxe distincte porte sur les boissons avec édulcorants.

L'annonce, fin août, avait échaudé les industriels et créé un cafouillage dans la majorité. La taxe sur les sodas a finalement été votée vendredi à l'Assemblée nationale lors du débat sur le budget 2012. La version approuvée est différente du projet de loi initial du gouvernement.

La taxe sur les boissons à sucres ajoutés est doublée par rapport au projet initial. D'un montant de deux centimes par cannette, elle rapportera 240 millions d'euros, dont la moitié financera la réduction des charges sociales dans l'agriculture. Cette aide à l'emploi permanent à l'agriculture, qui sera débattue en novembre dans la partie "dépenses" du budget 2012, prendra la forme d'une réduction d'environ un euro de charges sociales pour un salaire horaire du niveau du Smic.

Le gouvernement s'opposait à l'élargissement de la taxe aux boissons avec édulcorants, ce que souhaitait la commission des Finances à l'Assemblée. Les deux partis sont finalement parvenus à un compromis en instaurant deux taxes distinctes. A l'ouverture du débat vendredi, Valérie Pécresse avait redit qu'"élargir l'assiette de cette taxe lui ferait perdre sa cohérence", fondée selon elle sur la lutte contre l'obésité. Elle a finalement plié.

Casse-tête constitutionnel

La ministre avait déjà expliqué craindre que la taxation des boissons avec édulcorants subisse par le Conseil Constitutionnel le reproche juridique "d'arbitraire fiscal", car non liée à un impératif d'intérêt général clairement identifié. Pour elle, en revanche, la taxation des sodas répond à "un impératif de santé publique": la lutte contre l'obésité. "Il ne s'agit pas de faire du rendement pour le budget de l'Etat mais de créer un outil pour changer le comportement des Français", a-t-elle affirmé. Un argument contesté par les président et rapporteur général de la commission des finances, Jérôme Cahuzac (PS) et Gilles Carrez (UMP), ainsi que par le député centriste Charles de Courson, pour qui il s'agit bien "d'une taxe de rendement", destinée pour moitié à renflouer l'assurance-maladie et pour moitié à aider l'agriculture.

L'argument d'inconstitutionnalité est également brandi par les industriels. Jean-René Buisson, président de l'Ania, l'association des industries agroalimentaires, estime qu'il "n'y a aucun lien" entre les deux affectations du produit de la première taxe, "la baisse du coût du travail dans l'agriculture et la santé publique", explique Jean-René Buisson. Quant à la seconde, celle sur les édulcorants, elle "ne comporte pas de motivations". L'Ania, qui ne peut pas saisir directement le Conseil constitutionnel, lui "transmettra un mémoire" avec ces arguments, a ajouté M. Buisson. M. Buisson "constate" également "que les engagements du président de la République de ne pas créer de taxe sur des motivations nutritionnelles ne sont pas tenus".

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Ven 21 Oct - 16:47

C'est malheureux de voir toute ces taxes,tout ces produits qui augment sans arrête,l'inflation perce bien le cabas des ménages,c'est hallucinant d'en arrivé là...
Pourquoi ne pas économisez sur l'arme et faire rentré les soldats français,au pire les missionnez mais pour assistez des photographes de guerre,pas pour tentez d’inculquer une autorité qui tombera de toute les façon des leur répliques ce soit dans un mois dans un an...!! Wink
Quand a l'histoire de la détaxation pour les paysans,vrai que le rapport est dur a établir...^^
NON
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Sam 22 Oct - 12:31

Grèce: la zone euro Ok pour le prêt, "dettes importantes" en vue pour les banques


Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur aval vendredi soir au versement d'un prêt de huit milliards d'euros en faveur de la Grèce qui en a impérativement besoin pour éviter la faillite, dans l'attente du feu vert du FMI. Et les banques vont devoir effacer 50% des dettes du pays.

En pleine bisbilles sur la façon de régler la crise de la dette européenne (lire notre article "Les Français ne bougent pas d'un iota", se plaint Merkel), les membres de l'Eurogroupe sont parvenus à un accord. Sur la Grèce. Réunis à Bruxelles, les ministres des Finances des pays de la zone Euro ont donné leur aval vendredi soir au versement en novembre d'un prêt de huit milliards d'euros au total en faveur du pays qui en a impérativement besoin pour éviter la faillite, dans l'attente du feu vert du FMI. Cette tranche d'aide constitue une partie du premier plan d'aide décidé en 2010, d'un montant de 110 milliards d'euros au total.

La décision prise à Bruxelles ne porte toutefois que sur le versement de la part du prêt financée par l'Europe, soit 5,8 milliards d'euros. Le reste de l'enveloppe est financé par le Fonds monétaire international (FMI) qui se réunira ultérieurement pour prendre une décision à ce sujet. Le versement interviendra dans la première moitié de novembre "sous réserve du feu vert du conseil d'administration du FMI", ont prévenu les ministres des Finances.

La directrice générale Christine Lagarde va toutefois recommander à son conseil d'administration de débloquer ce prêt vital de 8 milliards d'euros pour Athènes, a affirmé vendredi soir à l'AFP une source proche du dossier. "Ce n'est pas une simple formalité, mais son avis devrait peser", a précisé cette source. La réunion du conseil d'administration du FMI aura lieu dans la première moitié de novembre.

Divergences d'analyse entre le FMI et l'Europe

Cette décision sera surveillée après que des divergences importantes sont apparues cette semaine entre les experts européens et ceux du FMI sur la viabilité de la dette grecque à l'issue de l'inspection conjointe qu'ils ont menée au sein de la troïka des bailleurs de fonds publics (Commission européenne, FMI, Banque centrale européenne). Le FMI semble estimer que la Grèce est sur une pente glissante qui rend incertaine sa capacité à faire face au poids de sa dette. Le gouvernement grec s'est inquiété publiquement jeudi de ces divergences d'évaluation.

Malgré la situation difficile du pays, la troïka a néanmoins rendu un avis favorable au versement du prêt. Les ministres de la zone euro ont rendu leur décision après que le Parlement grec a adopté la veille une nouvelle cure de rigueur. Dans leur communiqué, ils soulignent que "la situation macroéconomique s'est dégradée" depuis le début de l'été et que "les défis économiques restent importants" en Grèce. "Afin d'assurer la soutenabilité de la dette, nous conclurons un second programme d'ajustement économique avec la Grèce, avec une combinaison appropriée de nouveaux financements publics et d'implication du secteur privé", déclarent-ils.

Autre accord obtenu à l'arrachée. Les ministres des Finances de la zone euro se sont mis d'accord pour exiger des banques créancières qu'elles acceptent des pertes beaucoup plus "substantielles" que ce qui était prévu, d'"au moins 50%" de la valeur de la dette du pays, a annoncé samedi leur chef de file, Jean-Claude Juncker. C'est sur cette base que se tiennent désormais les négociations avec les représentants du secteur bancaire, censées aboutir au plus tard lors d'un sommet décisif de la zone euro le 26 octobre. En clair, les banques devront effacer au moins la moitié de la dette du pays pour ne pas avoir à accroître considérablement le montant des prêts promis au pays par ses bailleurs de fonds. En juillet, un accord avait été trouvé avec les banques pour qu'elles acceptent une dépréciation (décote) de 21% à terme sur la valeur de leurs obligations grecques.

Mais la situation du pays s'est nettement dégradée depuis, obligeant à revoir tout le programme. En cas de décote de 50%, le montant des nouveaux prêts promis à la Grèce en juillet, à l'époque de 109 milliards d'euros, devrait être augmenté de 5 milliards d'euros à 114 milliards d'euros. Pour maintenir le volume inchangé à 109 milliards d'euros, il faudrait une décote supérieure, de 60%, indique le rapport des experts de la "troïka" des bailleurs de fonds de la Grèce (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international). La dette publique grecque de plus de 350 milliards d'euros représente 162% du PIB du pays actuellement, un niveau jugé insoutenable. Dans "le pire des scénarios", l'aide supplémentaire que devront fournir les Européens et le Fonds monétaire international (FMI) pour maintenir Athènes sous perfusion financière s'élevera à 440 milliards d'euros, avant que le pays ne revienne sur les marchés, estime le rapport.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Lun 24 Oct - 8:39

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24/10/2011 à 07:53

Législatives à Paris : Rachida Dati charge Fillon sur plusieurs dossiers


Rachida Dati (UMP), qui brigue pour les prochaines législatives la même circonscription parisienne que François Fillon, s'en est vivement prise dimanche soir au Premier ministre, l'accusant entre autre d'avoir fait recruter le fils de Jean Tiberi au ministère des Finances.



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"François Fillon, c'est le Premier ministre de la France, je suis choquée qu'au lieu de s'occuper des Français et de leurs difficultés, il est en Corée, au Japon", a lancé l'ex-garde des Sceaux dimanche sur France Inter/France Culture/le Mouv', se disant "choquée qu'il soit plus préoccupé par son avenir personnel".
"Il faut dire les choses", a-t-elle lancé, ajoutant : "Il a dit à des ténors de la majorité qu'il allait être battu dans la Sarthe. Il a dit +je veux une circonscription acquise à la droite+, c'est facile, quel mépris pour la démocratie et pour les électeurs!".
Furieuse depuis l'annonce de la candidature de François Fillon aux législatives 2012 à Paris, elle l'a ensuite attaqué sur son futur point de chute, la IIe circonscription (Ve,VIe,VIIe arrondissement), dont Jean Tiberi, maire du Ve, a toujours dit qu'il la laisserait au Premier ministre.
"Il a reçu Jean Tiberi, il a permis de faire recruter son fils au ministère des Finances à un poste contre l'avis du ministère des Finances, alors que nous réduisons le nombre de fonctionnaires", a accusé l'eurodéputée.
Selon le maire UMP du VIIe arrondissement, M. Fillon a même "reçu les élus les uns après les autres pour leur proposer des postes et des tas d'autres choses" et "il vient de recruter quand même à Matignon une personne pour se charger de sa campagne pour Paris et puis il a un beau portrait dans le Figaro à sa gloire".
Interrogée sur cette personne recrutée à Matignon, elle a ensuite précisé: "Il a embauché quelqu'un du Conseil de Paris pour effectivement suivre les affaires parisiennes pour son implantation dans Paris".
"Je n'ai pas les mêmes moyens et je n'ai pas son pouvoir", a-t-elle poursuivi. "Ils étaient très contents que je sois un atout au moment de la présidentielle", a argué l'ancienne ministre selon qui le président de la République lui avait "promis" son investiture "en présence de Guéant", l'actuel ministre de l'Intérieur et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy.
"Je suis candidate aux législatives", a-t-elle encore insisté.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Lun 24 Oct - 11:23

Oh oui çà balance ! Wink Bisous Loizo..

Législatives à Paris : Rachida Dati met en cause François Fillon

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Lun 24 Oct - 11:26

Marine Le Pen aurait préféré "un prénom français" pour Giulia, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni


Marine Le Pen a affirmé qu'elle aurait préféré que la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni "porte un prénom français plutôt qu'un prénom italien", dimanche lors de l'émission "Face à l'Actu" sur M6.

Elle a précisé se "réjouir pour eux", tout en estimant "que quand on est président de la République française, il m'apparaît comme un signal fort de donner à son enfant un prénom français", cite Le Nouvel Observateur.

La présidente du FN précise : "C'est mon côté patriote, et je pense que beaucoup de Français pensent la même chose que moi."

Cette déclaration tombe au moment où Carla Bruni et sa fille sont sorties de la clinique de la Muette, vers 14 heures.
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Lun 24 Oct - 16:50

Législatives 2012 à Paris: Pourquoi l'UMP se déchire déjà?


DECRYPTAGE - Les membres de l'UMP se tirent dans les pattes à coups de petites phrases à propos des élections législatives de 2012 à Paris. 20 Minutes tente de vous expliquer pourquoi…

Coups bas, petites phrases assassines: Depuis plusieurs mois, les membres de la fédération UMP de Paris se déchirent à propos des élections législatives de 2012. 20 Minutes fait le point…
Le contexte de la droite à Paris

Dans la capitale, la situation de la droite n’est pas brillante. Depuis le départ de Jacques Chirac de la mairie de Paris en 1995, la droite perd régulièrement du terrain face à la gauche lors d’élections. A huit mois du scrutin des élections législatives, les députés de Paris commencent à se poser des questions sur le renouvellement de leur mandat, alors que la cote de popularité de Nicolas Sarkozy est toujours historiquement basse. Elément déclencheur de la dernière discorde de la droite parisienne: La dissidence de Pierre Charon, ami et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, qui a réussi son pari d’être élu en solo, au détriment de la liste «officielle» de Chantal Jouanno, aux sénatoriales.
La très convoitée deuxième circonscription

Deux ambitions, un siège: La deuxième circonscription de Paris, qui regroupe les 5e, 6e et 7e arrondissements, est l’objet de toutes les convoitises. Sociologiquement très huppé, elle est visée depuis plusieurs mois par Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de la capitale. Mais le Premier ministre François Fillon, qui a décidé de quitter le département de la Sarthe - où il est élu depuis trente ans – vient désormais lui faire de la concurrence. Soutenu par Jean Tibéri, l’actuel maire du 5e arrondissement et député de cette fameuse circonscription de Paris.
Quelle est la tactique de Rachida Dati ?

Depuis plusieurs mois, l’ancienne ministre clame qu’elle ne veut pas se laisser faire, s’estimant la plus légitime pour mener la liste du parti présidentiel.

Depuis que les intentions de François Fillon se sont clarifiées, le 12 octobre dernier, l’ancienne garde des Sceaux est montée d’un cran dans ses attaques, critiquant le parachutage du Premier ministre – alors qu’elle a elle-même bénéficié d’un parachutage à la mairie du 7e arrondissement. Selon Rachida Dati, François Fillon aurait mieux à faire ailleurs dans Paris, s’il avait «du courage»,.

Invitée de l'émission Radio France Politique dimanche, l’eurodéputée y va de l’argument massue contre le Premier ministre. Elle lui reproche de concourir dans une circonscription «imperdable» pour la droite, car il serait battu dans la Sarthe, mais aussi de délaisser les Français pour ne s'intéresser qu'à son sort personnel, ou encore faire des largesses aux élus parisiens.

Rachida Dati a également accusé François Fillon d’avoir fait recruter au ministère des Finances le fils de Jean Tibéri, Dominique, par ailleurs adjoint au maire du 5e arrondissement.
Et la réponse de François Fillon ?

Le Premier ministre ne s’exprime pas directement sur la question. Mais il a annoncé qu'il va réunir, ce lundi soir, les présidents de groupes parlementaires pour discuter de la crise de l'euro. Une petite réunion où les attaques de Rachida Dati devraient être évoquées… Ce même lundi, le président de la fédération parisienne UMP, le député-maire du 15e arrondissement Philippe Goujon, a ouvert les hostilités en s’interrogeant publiquement: «On se demande si Rachida Dati est encore dans la majorité».
Mais que fait le patron de l’UMP, Jean-François Copé ?

Face à la discorde, le secrétaire général de l’UMP a organisé lundi après-midi, au siège du parti, des réunions pour recevoir les délégués de circonscription, la cinquantaine de conseillers de Paris, les huit maires d’arrondissement, dont Rachida Dati, et les parlementaires UMP de la capitale, rapporte le JDD.

Jean-François Copé a indiqué vouloir «d’abord écouter», puis prendre «un certain nombre de décisions de réorganisation pour rassembler, au regard des difficultés de la situation parisienne depuis une dizaine d'années», a-t-il expliqué à l'AFP.

Mais le statut de Jean-François Copé comme juge de paix est bien fragile. Sa rivalité avec François Fillon est de notoriété publique, notamment à propos de l’élection présidentielle de 2017. Interrogé sur la fragilité de son statut, Jean-François Copé a déclaré à l’AFP qu'il n'y avait «aucun lien» entre les deux situations.

20 Minutes.fr
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Lun 24 Oct - 18:41

Fillon met ces pions en place c'est normal,Dati a fait de même alors qu'elle balance les même mesure qu'elle utilisait je trouve que ça fait vraiment misérable,elle veut quoi,elle a eu sa chance,elle nous a deja prouvez qu'elle était nulle,que veut elle de plus,qu'elle reste en famille et s'occupe autrement,la politique c'est pas les bipolaires...^^
L'autre je l'aime pas plus,mais au moins il se bouge,et dans le bon sens et ne se perd pas comme la Dati le faisait...
Politicienne c'est pas être jetsetteuse,elle a assimilé les deux et se retrouvera bientot le bec dans l'eau...
Je ne reviendrait même pas sr son faux diplôme,sans même le confirmez on la voit avec ces canine qui raye le parquet qu'elle est prête a tout,pas pour résoudre les problème du peuple mais juste d'avoir une assise stable..et une paye en conséquence..!!
Alors perso,tous sauf Rachida.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 8 2110Mer 26 Oct - 15:27

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26/10/2011 à 16:46

L'Europe cherche à stopper la crise de la dette avec l'aide de la Chine


Le pessimisme s'est installé mercredi sur les chances de voir le sommet de la zone euro apporter la réponse d'envergure promise à la crise de la dette du fait de divergences persistantes, alors que la Chine, la Russie et d'autres pays émergents pourraient apporter leur aide.




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]p

hoto : Eric Feferberg,

AFP

Deux réunions cruciales sont programmées. Les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'Union européenne se réunissent d'abord à partir de 18H00 (16H00 GMT) à Bruxelles pour parler de la recapitalisation des banques. Objectif: leur permettre d'amortir le choc de leurs pertes sur la dette grecque.

Ce point ne fait plus débat. Un projet d'accord, obtenu par l'AFP, va entériner de nouvelles exigences de recapitalisation des banques, avec un ratio de fonds propres "durs" relevé à 9% d'ici juillet 2012.

Le texte ne donne pas de chiffre mais selon une source européenne un montant de quelque 108 milliards d'euros est jugé nécessaire.

Le plat de résistance suivra lorsque les dirigeants des dix-sept pays de la seule zone euro se retrouveront en conclave.
Les grandes lignes d'un accord ont été tracées. Il s'agit de stabiliser la Grèce en convainquant les banques créancières de renoncer à la moitié au moins de la dette qu'elle détiennent - 100 milliards d'euros environ - et d'empêcher la contagion de l'incendie à l'Italie via un renforcement du pare-feu de la zone euro.

Et là, selon des diplomates, les choses s'annoncent beaucoup plus compliquées, alors même que le monde entier attend des actes.

Les négociations avec les banques créancières de la Grèce ne sont pas encore bouclées car ces dernières renâclent à accepter des pertes supérieures à 50%, comme le demandent les gouvernements.

Berlin pousse pour un chiffre maximal car il refuse que les Etats remettent au pot pour Athènes. La France, soutenue sur ce point par la Banque centrale européenne, prône la prudence de crainte de déstabiliser le secteur financier.

Enfin les détails du FESF restent encore flous.

Au nom de l'indépendance de la BCE, l'Allemagne a obtenu gain de cause avec la suppression dans le projet de communiqué final du sommet de la zone euro d'une phrase sonnant comme un appel à l'institut monétaire à poursuivre son aide à l'Italie et l'Espagne, a indiqué mercredi un diplomate à l'AFP.

La chancelière doit compter avec la sensibilité politique du sujet dans sa majorité. Les députés allemands lui ont accordé mercredi, à une écrasante majorité, un mandat pour défendre à Bruxelles la position allemande sur le renforcement du FESF.

Quelle sera la puissance de feu au final de cet instrument capital pour espérer stopper la contagion de la dette? La probabilité que les détails d'un compromis soient renvoyés à plus tard grandit.

"Nous devons aujourd'hui prendre des décisions tangibles" mais "on ne va sans doute pas formuler tout dans les moindres détails", a prévenu le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Un montant d'au moins 1.000 milliards d'euros pour la capacité d'intervention du futur FESF est envisagé. "C'est l'objectif qu'on a en tête", confie un négociateur. Mais il est peu probable qu'un chiffre précis sortira du sommet car les formules retenues pour augmenter la puissance de feu via des "effets de levier" ne permettent pas de le faire à ce stade.

La première option est un système d'incitation à prêter de l'argent aux pays fragiles: une assurance-crédit garantissant aux investisseurs le remboursement d'une partie de la dette. La deuxième passe par un ou plusieurs dispositifs spéciaux, adossés au FESF ou au Fonds monétaire international et ouverts à des investisseurs extérieurs pour racheter de la dette publique.

Des négociations sont en cours avec les grands pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Pékin a d'ores et déjà accepté de contribuer via l'option d'un Fonds adossé au FMI. "La Chine est pour", a indiqué à l'AFP une source diplomatique.

La Russie s'est dite aussi prête à participer. "Pour nous, il serait préférable que la Russie participe aux mécanismes de stabilisation à travers le Fonds monétaire international", a déclaré mercredi le conseiller économique du Kremlin, Arkadi Dvorkovitch.

Une source proche des négociations a jugé ce choix "pas surprenant" de la part des émergents. "Il y a un instrument connu de tous, le FMI, avec une gouvernance bien définie, et a côté un machin encore flou", a-t-elle commenté.

Reste le problème de l'Italie. Craignant une contagion de la crise de la dette à ce pays, les dirigeants européens font pression sur le chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, pour qu'il leurs donne des garanties sur la baisse de sa dette, en échange de leur solidarité.

Le Cavaliere est parvenu mardi soir à un accord a minima sur la réforme des retraites avec son allié de la Ligue du Nord. Mais il n'est pas garanti que cela suffise à ses partenaires.

L'Italie doit faire "des efforts de consolidation (budgétaire) importants, également structurels, c'est un +must+", a averti M. Juncker.
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