« Les médisants ressemblent aux malheureux qui n'ont pas eu leur part d'événements et doivent mener aux dépens de leurs voisins une existence parasitaire. »
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Lun 10 Oct - 9:20
Primaires PS : Hollande pense gagner
François Hollande a gagné le premier tour des primaires socialistes en cumulant près de 39% des voix mais son score ne lui donne aucune marge de manœuvre.
Un petit goût d'inachevé. Alors que l'on prédisait un triomphe à François Hollande dans ces primaires socialistes, le député corrézien a du se contenter d'un score approchant les 39%. « Bien mais pas top» comme le dirait un humoriste. Mais ce lundi matin, pas question de faire la fine bouche, il faut repartir au combat. Et l'ex-premier secrétaire du parti l'a bien compris. Invité de RTL, Hollande ne dénigre pas ce qu'il a accompli. « Je voulais arriver en tête, c'est fait. Je voulais être autour de 40 %, c'est fait » s'est-il empressé de dire.
Heureux de sa campagne, il est également revenu sur le chemin parcouru : « Qui aurait pu dire lorsque je me suis présenté à la candidature que j'en arriverais là ? ». Oui, François Hollande a réussi à convaincre une bonne partie de l'électorat socialiste. Mais son score sera-t-il suffisant ? Pas sûr et le député corrézien le sait. A propos du second tour, il concède qu'il « est ouvert ». Mais pour cela, il devra aller à la chasse aux voix et sans doute celles d'Arnaud Montebourg. Lucide, François Hollande indique que « c'est à lui de faire des propositions » mais que les 17% obtenus par le candidat constituent le « message d'une volonté de protection par rapport à la mondialisation ». Un petit mot pour Ségolène Royal
Revenant sur les négociations en vue du second tour, il jure que « pour l'instant [il n'a] parlé avec personne ». Conscient, il sait qu'il va lui falloir « rassembler ». A propos du score décevant de son ex-compagne, Ségolène Royal, il affirme seulement : « Je sentais que ses mots n'accrochaient plus autant qu'en 2006. Je pense surtout que les électeurs voulaient un autre match en 2012. »
Puis, l'homme en tête au premier tour de ces primaires a parlé d'avenir. Et l'avenir, François Hollande le voit glorieux. « Je souhaite bien sûr gagner cette primaire, et je pense la gagner », a déclaré le député de Corrèze, que huit points séparent de la maire de Lille. « Mais je n'aurai pas une marge très grande », a-t-il prévu. « Je ne sais pas quel sera le score final, mais à partir de là, l'objectif pour moi, c'est de rassembler pour ce second tour et après ce second tour » a conclu le candidat.
François Hollande aura besoin de toutes les forces vives pour l'emporter. Reste à savoir comment vont se reporter les voix des perdants. Premiers éléments de réponse ce lundi avec les réunions des partisans de Ségolène Royal et surtout d'Arnaud Montebourg.
Actu.France soir.fr
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Lun 10 Oct - 9:22
Primaires socialistes: Ségolène Royal, grandeur et décadence
POLITIQUE - La candidate socialiste a vu dimanche soir son rêve anéanti de prendre sa revanche sur Nicolas Sarkozy en 2012...
Elle avait porté les espoirs de 17 millions de Français à la présidentielle de 2007 et promettait d'arriver en tête du premier tour des primaires socialistes: Ségolène Royal, reléguée dimanche à la quatrième place, a vu son rêve anéanti de prendre sa revanche sur Nicolas Sarkozy en 2012.
«C'est un échec terrible pour Ségolène Royal, passée du Capitole à la roche tarpéienne. Elle a fait une bonne campagne, intéressante, dynamique, mais tout se passe comme si ça n'imprimait plus», analysait dimanche soir pour l'AFP le politologue Frédéric Dabi, alors que dans son QG les partisans de la candidate affichaient leur déception. Royal a pris «acte» de son résultat «décevant»
Devant ses fidèles, la «Zapaterra» de 2007, comme elle se désignait alors, a pris «acte» de son résultat «décevant». Elle a renvoyé à plus tard sa consigne de vote pour le second tour, prévenant toutefois qu'elle aurait au moment de son choix plusieurs exigences, telles la «démocratie participative», la «mutation écologique» ou encore «le non cumul des mandats». Le député Jean-Louis Bianco, un de ses fidèles soutiens, a exprimé sa «tristesse», en estimant que «la victoire de la gauche (à la présidentielle) ne sera pas possible sans Ségolène Royal».
Toute la campagne, la présidente de Poitou-Charentes avait martelé qu'elle arriverait en tête du premier tour, se disant «sereine», «inoxydable» et fustigeant les sondages «manipulation». A 58 ans, elle assurait avoir tiré les leçons de 2007 et s'était relancée dans la course à l'Elysée en promettant d'être «la présidente des solutions». Mais l'ultra-favorite d'il y a cinq ans a peiné tout du long à percer derrière le duo Hollande-Aubry. Au soir de la défaite du 6 mai 2007, devant des supporters sonnés, elle avait lancé du balcon de Solférino: «Quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas!», se propulsant déjà vers d'«autres victoires». «Le peuple est en train de dire que lorsqu'on le consulte, il répond présent»
Dimanche soir, Ségolène Royal est revenue au siège du PS, tentant de faire bonne figure, face à une défaite annoncée, toujours avec sa veste rouge vif, mince et son sourire immuable au coin des lèvres. «Le peuple est en train de dire que lorsqu'on le consulte, il répond présent», a-t-elle assuré. Celle qui a bousculé les codes socialistes, et dont beaucoup d'idées ont été reprises par le PS, semble avoir perdu le rapport magique qu'elle avait instauré avec les Français en 2007.
Courageuse, intrépide pour ses admirateurs, exaltée voire «illuminée» pour ses détracteurs, Ségolène Royal, seule femme à avoir accédé au second tour d'une présidentielle, était repartie à l'assaut pour 2012 avec la même détermination... Mais pas les mêmes troupes. Se faisant la «porte-parole des sans voix», elle avait sillonné jusqu'au bout les quartiers de banlieues difficiles, qui l'avaient soutenue en 2007 et avec qui elle dit avoir gardé un contact privilégié. Elle estimait avoir «gagné en maturité, en profondeur»
Assurant avoir «gagné en maturité, en profondeur», elle mettait en avant son expérience d'ex-candidate, sa capacité à surmonter les épreuves, ses réalisations en Poitou-Charentes, sa région, dont elle a fait le laboratoire de ses idées: voiture électrique, énergie photovoltaïque, banque pour les PME.
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Lun 10 Oct - 11:15
Elle est aussi crédible que le reste de cette bande de cagoles sauf quand elle parle de forcer la victoire. Pour forcer, c'est de changer la conception de la société de dénoncer ces partis et ses candidats bidons, Le premier jour de la primaire socialiste, ils n'ont fait que parlé que d'insécurité alors que c'est la crise! il faut résister à la société bancale, contre les injustices sociales; dans les taxes à payer il faut payer pour avoir le droit de vivre en France et on est Francais! Il faut rassembler les mécontents et milité.
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Lun 10 Oct - 14:50
De toutes façons , le candidat qui sortira des Primaires sera celui présenté officiellement par le Parti Socialiste , il ne représentera les Français allant voter ............ ce n'est pas une obligation de voter pour Elle ou Lui ..........chacune et chacun ses convictions et .........les urnes feront le reste .....[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 5:43
Montebourg pourrait ne pas donner de consigne de vote
Arnaud Montebourg a déclaré lundi qu'il "n'écart(ait) pas l'hypothèse" de ne donner aucune consigne de vote pour le second tour de la primaire PS, indiquant qu'il se prononcerait en fonction du débat de mercredi entre les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry.
Interrogé au 20H de France 2, le député de Saône-et-Loire a confirmé qu'il attendait des deux candidats qu'ils se prononcent sur une "lettre ouverte" qu'il doit leur envoyer. "Est-il possible que vous ne donniez pas de consigne de vote?". "C'est tout à fait possible, c'est une hypothèse que je n'écarte pas", a-t-il répondu.
"Si les deux candidats veulent obtenir un geste de ma part et de celle de mes amis (...) il faudra certainement qu'ils renoncent à un certain nombre des recettes gestionnaires du passé, qu'ils ont défendues dans leur campagne", a affirmé M. Montebourg, en position d'arbitre pour le second tour, avec ses 17% de suffrages obtenus dimanche.
Interrogé sur les différences entre François Holande et Martine Aubry il a répondu: "Pour moi, ce sont les deux faces d'une même pièce, les héritiers d'une même tradition politique". "Il n'y a pas de différences" de projet entre eux.
"Je leur ai annoncé que j'allais leur écrire dans une lettre que je vais rendre publique (...) ils me répondront par écrit et nous publierons les échanges", a-t-il expliqué soulignant que "les citoyens pourront ainsi consulter mes demandes et leurs réponses"
"Naturellement je prendrai une position (...) au vu du débat qui se tiendra mercredi soir et des réponses que les deux candidats impétrants auront faites à cette lettre", a-t-il dit.
Dans une déclaration à l'AFP, Benoît Hamon, s'exprimant en tant que soutien de Martine Aubry, a regretté que le député de Saône-et-Loire ne prenne pas parti pour le maire de Lille.
"C'est une chose qu'Arnaud Montebourg ait renvoyé dos à dos pendant sa campagne Martine Aubry et François Hollande, mais que maintenant il fasse abstraction du fait que Martine Aubry se soit prononcée pour +le juste échange+" et "de tout ce qui peut rapprocher, je le regrette un peu", a dit ce représentant de l'aile gauche du parti.
Aubry sur Montebourg: "je ne changerai pas", trois points "essentiels" sont partagés
Martine Aubry, interrogée mardi sur l'interpellation par Arnaud Montebourg des finalistes de la primaire, a assuré qu'elle ne "changerait pas", tout en relevant que le député a "appuyé" sur trois points "essentiels" qu'elle a "défendus": banques à contrôler, Europe protectrice, République nouvelle.
"Je ne changerai pas", a lancé sur France 2 la finaliste de la primaire à propos du positionnement que lui demande, ainsi qu'à François Hollande, l'élu de Saône-et-Loire, arrivé troisième de cette consultation avec 17% des voix.
Demande-t-elle clairement à M. Montebourg d'appeler à voter pour elle ? "Non, Arnaud Montebourg fera ce qu'il veut, je suis pour une très grande liberté", a répondu la maire de Lille.
Et pense-t-elle qu'il va le faire : "Je n'en sais rien, et réellement, je ne dirai que ce que je crois", répond-elle.
Mais "Arnaud Montebourg a appuyé sur trois points essentiels que j'ai défendus, que j'ai écrits dans ma lettre aux Français: le problème des banques, l'Europe qui protège, la République nouvelle avec de nouvelles pratiques", a-t-elle dit. "Arnaud Montebourg a défendu beaucoup de sujet qui sont au coeur des angoisses des Français", selon la maire de Lille.
MONSIEUR MONTEBOURG DEMANDERA T - IL EGALEMENT UN POSTE SI L'UN OU L'AUTRE ETAIT ELU PAR SES VOIX ??? LES PERSONNES AYANT VOTER POUR LUI , FERONT BIEN CE QUE BON LEUR SEMBLE !!!!
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 9:36
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] j'adore sa fiche.... un mix entre "point de Vue" et "Libé"
Malvilar
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 10:47
A propos d'une phrase " anodine " qui est pourtant courante dans les " expresssions populaires d'antan " avoir fait tout ce pataquès envers Monsieur Guerlain .............
IL Y A QUELQUES MOIS
Réponse d'Audrey Pulvar ( compagne de Arnaud Montebourg ) à Guerlain:"Le nègre, il t'emmerde!" par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
“Nègre je suis, nègre je resterai”: c’est le titre d’une lettre ouverte qu’Audrey Pulvar, journaliste de la matinale de France Inter, adresse à Jean-Paul Guerlain. Sur le site de son émission, elle revient sur la malheureuse phrase du parfumeur, prononcée vendredi 15 octobre, dans le 13h de France 2 : “J’ai travaillé comme un nègre, je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin…”. PLUS D'INFOS SUR TELEOBS.COM
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 11:09
Primaire: "Je ferai certainement un choix" assure Montebourg
Arnaud Montebourg (PS), interrogé sur ce qu'il décidera lorsqu'il aura reçu les réponses aux quatre questions qu'il pose aux finalistes de la primaire François Hollande et Martine Aubry, a assuré qu'il ferait "certainement un choix".
Alors que lundi, le député et troisième homme de cette consultation (17% des voix) avait évoqué l'hypothèse de ne donner aucune consigne de vote pour le deuxième tour dimanche, il a lancé mardi sur Europe 1: "Je prendrai mes responsabilités", "je suis un dirigeant politique, je suis capable de faire des choix et je ferai certainement un choix".
"Nous avons en face de nous deux candidats issus de la même tradition politique social-démocrate qui utilisent les recettes retardataires du passé par rapport à la situation extrêmement grave dans laquelle nous sommes", a estimé l'élu de Saône-et-Loire.
Que lui inspire la déclaration de la maire de Lille affirmant incarner la "gauche forte" ? "Martine Aubry a dit : +ce qui nous différencie ce n'est pas le projet, c'est le tempérament+. Je ne pense pas qu'on puisse arbitrer une question de tempérament sur la foi d'apparences personnelles", a observé M. Montebourg. "Ce qui compte, ce sont les orientations politiques". Interrogé sur la priorité non négociable parmi les quatre points qu'il soumet aux deux responsables socialistes (protectionnisme industriel, contrôle financier, VIe république et lutte contre la corruption), il a répondu: "le plus important, c'est la reprise en main de notre souveraineté sur notre système financier et les marchés financiers qui font sauter à la corde les Etats, les peuples, les contribuables".
Cela suppose "la mise sous tutelle des banques, le rapatriement des avoirs dans les paradis fiscaux", toutes mesures "qui rendent possible le gouvernement de gauche". "Je défends une certaine grandeur de notre République", a-t-il affirmé, estimant encore être un "rempart contre le lepénisme
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 14:18
Montebourg en faiseur de roi ou de reine c'est cocasse, il a les défaut de ses qualités, entre autre celle qui fait que sa "pureté" s'accompagne d' intransigeance Théoricien et tribun de Talent, on l'associe souvent à Louis Antoine de Saint Just qui doit à Tallien d'avoir très mal fini Serait il capable de composer avec les compromissions que demandent une gouvernance ?
par luc Rosenzweig : une saynète dans l'esprit d'autrefois
"Le rideau s’ouvre dans la grande salle d’un château-fort dominant la Saône, près de Macon. Un grand feu brûle dans la cheminée. Le vicomte Arnaud de la Bresse s’entretient avec Aquilino, son conseiller et ami des bons et mauvais jours.
Arnaud Mon ami, quel bonheur ! Il suffit d’une soirée Et le charmant garçon se mue en coryphée ! Le chœur de ces primaires, c’est moi qui le conduit. Une reine ou bien un roi ? Sans Arnaud rien n’est dit ! Pouce en haut, pouce en bas, tel un César romain Je peux de l’une ou l’autre façonner le destin. Cela me remplit d’aise, mais il faut faire un choix Tes conseils sont précieux, fais entendre ta voix !
Aquilino Messire Arnaud tout doux ! En de telles circonstances Il faut rester modeste, et s’armer de prudence. On vous fête dehors, les flatteurs se déchaînent Craignez que vers l’abîme l’ubris ne vous entraîne ! Il faut choisir, c’est vrai, ou Martine ou François Pour mener un combat qui ne va pas de soi… Nicolas semble à terre, mais méfions nous de lui Sa vaillance est intacte, rien n’est jamais acquis. Pour bouter hors du trône ce suppôt d’Attila Que tous les braves se lèvent et clament : « Me voilà ! » Mais qui sera leur chef ? Le grognard est perplexe Il faut lui parler clair, mais l’affaire est complexe…
Arnaud Du héros si glorieux revenu de campagne L’humilité doit être la revêche compagne. J’ai compris la leçon, et sois en remercié. Seulement de mon tourment, il faut te soucier. Et m’aider à trancher aujourd’hui, pas demain ! Moscovici me presse, Cambadélis itou. Si cela continue, ils vont me rendre fou. Martine ? Je me souviens du piège de Marseille ! François ? Je n’aime pas trop les amis de la veille !
Aquilino Ton cœur est partagé, et ta méfiance est grande Le mien l’est tout autant : puisque tu le demandes, Permets-moi d’éclairer ce chemin hasardeux. Ils te veulent bavard ? Eh bien fait le taiseux ! Laisse planer le doute, attends que de leur joute Sorte enfin le vainqueur qui montrera la route. Parmi ses compagnons, tu seras le premier Et cela sans devoir, jamais, te renier !
Arnaud Ami, tu parles d’or, et je m’en vais céans Cultiver le silence au bord de l’océan !
Malvilar
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 15:07
Pour un malheureux " 17 % " ouch il en fait un cinéma .Il est imbu de sa personne au plus haut point . Il va les mettre " aux enchères " ??Amstram gram , pic et pic colégram , ce n'est pas toi qui aura mes voix mais celle ou celui qui me nommera à un ministère
Sarkozy laisse entendre que la primaire est contraire à l'esprit de la Ve République
Nicolas Sarkozy a critiqué la primaire PS mardi devant des responsables de sa majorité, laissant entendre qu'elle était contraire à l'esprit de la Ve République, qui prévoit une élection présidentielle "à deux tours, pas à quatre", selon l'un des responsables UMP.
"La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques et le candidat (à la présidentielle, ndlr) pris en otage par son parti, le général de Gaulle a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours", a dit le chef de l'Etat, selon ce participant au petit-déjeuner des ténors de la majorité à l'Elysée.
"Les socialistes s'occupent des socialistes, nous devons nous occuper de l'ensemble des Français", a aussi dit Nicolas Sarkozy d'après cette même source.
La primaire socialiste pour désigner son candidat à l'élection présidentielle de 2012, dont le principe même a monopolisé le débat politique depuis plusieurs semaines, a été marquée d'un succès populaire au premier tour dimanche, d'où un certain embarras de l'UMP.
Plusieurs ténors du parti présidentiel ont dû admettre ces derniers jours la "modernité" voire le "succès" du processus. "La primaire semble être un vrai succès", ce qui "doit nous faire réfléchir", disait l'ex-secrétaire d'Etat Dominique Bussereau (UMP) dimanche au vu de l'affluence dans les bureaux de vote dès la mi-journée.
Je pense que c'est un processus moderne qui convient à droite comme à gauche, pour toutes les grandes élections", avait déclaré François Fillon mercredi dernier lors d'une conférence de presse.
Tout en précisant qu'il s'exprimait sur l'après-2012, ne remettant pas en cause la très probable candidature de Nicolas Sarkozy à un seconde mandat, le Premier ministre avait aussi qualifié la primaire d'"évènement politique majeur qui concerne l'avenir de notre pays".
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mar 11 Oct - 15:37
Quel rageux!
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 4:47
Ce que propose Arnaud Montebourg, l'arbitre de la primaire PS
Ce que propose Arnaud Montebourg sur le "contrôle financier", la "démondialisation" et la VIe République, les thèmes sur lesquels il exige des engagements des candidats Martine Aubry et François Hollande, dans une lettre qu'il leur a adressée mardi.
. Séparation des banques de dépôt et des banques d'affaires
. Entrée de l'Etat et des "usagers du crédit", avec droit de veto, dans les conseils d'administration des banques
. Taxe sur les transactions financières
. Utiliser les bénéfices des banques "profitables" pour renflouer les banques en difficulté par des mesures de solidarité interbancaire
. Edicter une procédure pénale contre l'évasion fiscale prévoyant notamment la fermeture des filiales des banques dans les paradis fiscaux
. Possibilité pour la Banque centrale européenne de racheter de la dette souveraine et de financer directement les Etats
--- PROTECTIONNISME/"DEMONDIALISATION"
. Soumettre à "autorisation publique" les prises de contrôle de "nos" entreprises à forte valeur technologique par des capitaux extra-européens
. Mesures de sanction économique ciblées contre les entreprises transnationales ayant délocalisé leurs productions au détriment de "nos territoires et de nos populations", et que les marques appartenant à ces entreprises puissent faire l'objet de mesures d'"expropriation publique" en cas de "comportements déloyaux aggravés".
--- VIe REPUBLIQUE/LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
. Renforcement des moyens de lutte contre la corruption en limitant notamment la portée du secret défense
. Augmentation des pouvoirs du Parlement par des commissions d'enquête parlementaires libres et par le contrôle parlementaire des nominations aux postes clé dans l'administration
. Fin de l'immunité présidentielle pour les actes "sans rapport" avec la fonction du chef de l'Etat
. Création d'un Procureur général indépendant chargé des poursuites dans les cas sensibles
. Transformation du Conseil constitutionnel en une véritable Cour constitutionnelle indépendante
. Instauration du mandat parlementaire unique (Arnaud Montebourg est depuis 2008 député et président du conseil général de Saône-et-Loire, et doit abandonner en 2012 son mandat national, ndlr)
. Référendum d'initiative populaire avec possibilité d'action abrogative
. Vote aux élections locales des étrangers présents en France légalement depuis cinq ans
. Libération des données publiques dans les collectivités locales et dans l'Etat (Open Data)
Par ailleurs, au cours de la campagne de la primaire il avait prôné une Taxe carbone extérieure aux frontières de l'UE pour que les produits importés reflètent leur "juste coût carbone, sanitaire et social", doublée d'une taxe carbone "à l'intérieur de l'Union européenne" pour encourager "les entreprises à changer leurs manières de produire"
Au chapitre de la lutte anti-corruption, il a proposé de "réformer et moraliser" les tribunaux de commerce, où les commerçants sont à la fois juges et parties, pour en finir avec un système "qui allie les défauts de la rente à la maladie de la corruption"
Au sein de son parti, Arnaud Montebourg a reproché à Martine Aubry, alors patronne du PS, d'avoir trop longtemps protégé le président PS du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, mis en examen en septembre pour "association de malfaiteurs".
C'EST CELA OUI , MONSIEUR MONTEBOURG , EN UN SENS C'EST A PRENDRE OU A LAISSER ............
MAIS EN FAIT ............... RIEN POUR AMELIORER LA VIE DES FRANCAIS ???
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 10:10
Copé: Montebourg veut faire avec les banques comme les "bolcheviks en 1917"
Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a estimé mercredi sur Canal + qu'Arnaud Montebourg, "faiseur de roi archi-courtisé", voulait faire avec les banques comme "les bolcheviks en 1917".
Sur Canal +, le député-maire de Meaux a jugé que le troisième homme de la primaire socialiste voulait "une tutelle des banques sans que ça coûte aux contribuables. C'est ce qu'ont fait les bolcheviks en 1917. Je ne sais pas si vous voyez l'état psychologique d'une partie de la gauche française!"
"Quand il dit : on va démondialiser", cela veut dire "notre petite France va vivre toute seule, on ferme les frontières", a ironisé M. Copé.
Et c'est "lui "le faiseur de roi, archi-courtisé et par Aubry et par Hollande", a soupiré le dirigeant UMP.
Il a pointé des "divisions terribles" au sein du PS engendrées selon lui par les primaires. "Non, les divisions ne sont pas chez nous, elles sont au PS", a-t-il assuré alors que le succès ou non de la consultation socialiste suscite des désaccords au sein du parti qu'il dirige.
"Vous êtes témoin des divisions énormes auxquelles on assiste depuis dimanche soir au PS", a-t-il insisté, estimant qu'à droite, il y a "un débat qui montre des points de vue respectables" mais "rien à voir avec les mots d'oiseaux qu'on entend à gauche".
Pour lui, on fait des primaires pour désigner un leader "quand on n'est pas capables d'en voir un émerger". En 2012, ce problème ne se pose pas à l'UMP, a-t-il tranché.
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 14:22
Ségolène Royal soutient Hollande pour le 2e tour de la primaire
Ségolène Royal, éliminée à l'issue du premier tour de la primaire socialiste (moins de 7% des voix), a annoncé mercredi à l'AFP qu'elle soutenait au second tour François Hollande, notamment pour "amplifier" l'avance qu'il a prise dimanche dernier sur ses rivaux.
"J'apporte mon soutien à François Hollande pour trois raisons: il est arrivé en tête du premier tour et il est légitime d'amplifier cette avance, les solutions neuves que je défends seront prises en compte dans le programme du candidat: réforme bancaire, lutte contre les licenciements, moralisation de la vie politique avec le non-cumul des mandats et mutation écologique de l'économie", a-t-elle affirmé, dans une déclaration lue à l'AFP.
"La France va se trouver en mai 2012 à un moment décisif de son histoire. Nous n'avons pas le droit à gauche de manquer ce rendez-vous avec les Français qui nous attendent, efficaces et unis, à leur service", a-t-elle fait valoir, quelques heures avant l'ultime débat de ce scrutin opposant les deux finalistes, François Hollande et Martine Aubry.
"J'ai décidé de prendre mes responsabilités pour aider le plus efficacement possible à la victoire de la gauche", a déclaré l'ex-compagne de François Hollande, père de ses quatre enfants.
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 14:44
et pis comme elle ne peut pas empiffrer titine, et puis on ne sait jamais, un retour de flamme !
Malvilar
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 15:18
François Hollande est tout de même le père de ses enfants , par respect pour eux , Elle ne pouvait que faire ce geste .............même si Elle détestait l'homme ............il pourra par la suite lui en être reconnaissant ......un prété pour un rendu .
Hier au soir " aux guignols de l'info canal+ " mdr François Hollande parlait de Monsieur Montebourg en l'appelant Monsieur le Ministre des Finances et , Martine Aubry ne tarissait pas d'éloges sur la speakerine de France Inter , la compagne de Monsieur Montebourg , Audrey Pulvar ...... c'était d'un comique ce cirage de pompes .....
D'autre part , il est possible que le temps de parole des Socialiste fût diminué vu que dimanche soir Madame Audrey Pulvar , paradait aux premières loges avec Monsieur Montebourg ... trop d'exposition
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 18:36
Copé qui fait son susceptible, mdr... venant de lui, on aura tout entendu.
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Mer 12 Oct - 18:55
Citation :
Tout en précisant qu'il s'exprimait sur l'après-2012, ne remettant pas en cause la très probable candidature de Nicolas Sarkozy à un seconde mandat, le Premier ministre avait aussi qualifié la primaire d'"évènement politique majeur qui concerne l'avenir de notre pays".
Je trouve personnellement que Sarko n'a pas tort,c'est aux socialiste de réglez ça entre eux et non de profitez de ce referendum pour entamer la course a la présidentielle avant l’heure,l'idée est bonne mais inégalitaire.. Je craint fort que le PS ne se rassemble derrière Hollande et perso je ne veut pas d'un président gros et gras qui s’essouffle des qu'il se lève de son siège,Sarko a bien des défauts mais son passé d'avocat fait de lui un redoutable hommes de pouvoir,il exerce une certaine influence sur plusieurs pays,ce qui sera pas le cas d'un président comme le Gouda.. J'ai deja hâte de voir le premier tour,le PS se gargarise mais il semble son échec lors des deux dernières présidentielle...alors qu'ils se calment illico et se mettent au turbin...^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et puis d'ailleurs je dirait "No Futur" tout comme les anarchistes...
Actu-One
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 5:07
Vif débat entre Hollande et Aubry, mais pas d'estocade
Moment essentiel et peut-être décisif de la primaire, le débat opposant François Hollande à Martine Aubry s'est tendu mercredi soir sur France 2 à quatre jours du second tour, au fil des échanges à fleurets de moins en moins mouchetés entre les deux finalistes.
Les mines graves, Martine Aubry, veste grise, pantalon noir, François Hollande cravate et costume bleu, étaient assis derrière des tables rectangulaires transparentes, sur un fond bleuté, pour un débat de près de deux heures sur le plateau de l'émission spéciale "Des paroles et des actes".
Presqu'à la fin du duel, le ton s'est durci. On ne parlait plus programme mais personnalité et tempérament. "On a confiance en moi parce que je suis claire. François Hollande a changé de position sur certains points. Il a le droit, il faut que les Français le sachent (...) le flou est la pire des choses : on dit +ces gens-là, ils essaient de nous empapaouter...+", lance Mme Aubry.
Distancée de 9 points au terme du premier tour par le député de Corrèze, le maire de Lille attaque son prédécesseur à la tête du PS sur son bilan: "François parle beaucoup de rassemblement : j'ai trouvé un parti socialiste qui n'était pas rassemblé". Et M. Hollande de lancer: "Je ne suis pas le protagoniste d'un congrès qui s'est terminé comme on le sait", en allusion au délètere congrès de Reims en 2008.
Mise sous tutelle des banques, ou "démondialisation", thèmes chers à Arnaud Montebourg, arbitre de cette finale avec 17% des voix, ont été sur le tapis: Mme Aubry parlant des "dégâts du libre échange", proposant "une régulation de la mondialisation" et "juste échange", Hollande se disant favorable à "l'économie ouverte, pas l'économie offerte".
Ségolène Royal, qui a créé la surprise en soutenant son ex-compagnon quelques heures avant, s'est invitée dans le débat avec les licenciements boursiers, une de ses mesures-phare.
Dans ce débat parfois un peu technique, les deux énarques ont fait des raccourcis d'initiés, évoquant les "exos" (exonérations de charges) ou le BIT (Bureau international du travail).
On a vu une Martine Aubry assez offensive, reprenant volontiers son rival, citant son père Jacques Delors, ses contacts avec Poul Rasmussen, président du parti socialiste européen, ou ses conversations "avec le président de la République". Et un Hollande répondant avec calme et détermination.
Sur le cumul des mandats comme sur la règle d'or, le débat a tourné à l'escarmourche, Mme Aubry menaçant de présenter des dossiers à l'appui.
En revanche, sur l'aide à la Grèce et le droit de vote des immigrés, des convergences.
Pour ce "premier temps fort de la présidentielle", David Pujadas avait interrogé les deux "enfants" de Jacques Delors sur leurs relations personnelles notoirement mauvaises. Martine Aubry "a toujours eu avec François des relations amicales et franches et on le verra ce soir". Réponse de "François" : "Je connais Martine depuis longtemps, nous avons toujours veillé à avoir du respect, et je l'aurai ce soir".
A la question de savoir s'ils étaient prêts à se soutenir mutuellement le 17 octobre, au lendemain du second tour, l'élu corrézien a assuré: "C'est une évidence et une exigence" parce qu'"il ne peut pas y avoir de victoire s'il n'y a pas d'unité". "Vous n'y arriverez pas!" à nous diviser, avait d'ailleurs lancé le maire de Lille à l'attention de M. Pujadas.
Souvent attaqué par le camp Aubry pour sa "mollesse" supposée, M. Hollande a réaffirmé ne pas vouloir d'une "gauche dure", sa rivale plaidant pour une "gauche forte".
Dans leur message final, Hollande a assuré que "La France veut une présidence tout à fait différente : solide, solidaire, respectueuse". Il s'est adressé à la Nation affirmant vouloir "être le président de la justice", puis "le président de la victoire".
Martine Aubry a lancé un appel aux jeunes et aux "femmes de France" à venir voter dimanche "Je compte sur vous".
LES 17 % DE VOIX DE MONSIEUR MONTEBOURG A QUI ???
LE FAIT D'AVOIR VU LA COMPAGNE DE MONSIEUR MONTEBOURG EXULTER DIMANCHE SOIR , NE SERA PAS DECOMPTE DU TEMPS DE PAROLE , VU QU'ELLE N'A PAS PARLE ................
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 6:39
C'est dangereux de préférer Sarko sous prétexte que le ps est nul. C'est comme cela qu'il est passé avec la déconfiture de Ségo.
Moi je préfère encore voter pour le candidat du pc ou même celui des verts, la seule façon de se sentir en accord avec soi c'est de résister. Il faut entré dans la résistance à ce système corrompu, les inégalités et les injustices sociales sont un fait quotidiens, les pauvre s'apauvrissent exemple, si tu trouves du travail alors que t'étais sur le rsa, t'es productif mais avec les impôts tu bosses pour une somme quasi inférieur au revenu de solidarite, et tout le monde s'en fout tant que les riches continuent de s'enrichir.
Pour certain point il a raison Montebourg.
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Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 11:34
Débat Hollande-Aubry: sortir l'épée sans fendre l'armure
En politique, le sérieux est une arme pour convaincre mais un obstacle pour séduire.
[Chronique]Mercredi soir, Martine Aubry et François Hollande ont exprimé de nombreuses convergences sur le fond qui, en contrepoint, rendent plus saillantes les différences de style. Hormis quelques passes d'armes sur la "règle d'or" ou le cumul des mandats, les échanges sont restés courtois, une impression accentuée par la disposition des lieux. Le face-à-face repoussé, deux pupitres ont été juxtaposés afin que ce débat n'ait pas des allures de duel fratricide.
Même si c'est à François Hollande que Ségolène Royal a décidé de se rallier, Martine Aubry a manifestement su encaisser le choc. Une fois passées les premières questions, notamment sur ses relations personnelles avec son concurrent, la "machine" Aubry s'est mise en marche. Dans la position du challenger, la maire de Lille s'est montrée offensive et pugnace, prompte à souligner l'irrésolution et les faux-fuyants de son rival.
Air souverain et parole ferme, François Hollande a, quant à lui, cherché à gagner en autorité. Celui dont on fustigeait le manque de caractère a voulu montrer qu'il ne craignait plus d'aller à la bataille. Sans doute la conquête de l'Élysée commande-t-elle cette capacité à sortir la lame de son fourreau, à trancher les questions pour cliver l'opinion. C'est avec beaucoup de maîtrise, parsemée de quelques sourires, qu'il a développé ses thèses, surenchérissant parfois - notamment sur le contrôle des banques - et contraignant sa rivale à acquiescer presque machinalement.
L'auteur Diplômé de Science Po Paris, Bastien Millot a travaillé pour Jean-François Copé avant de rejoindre la direction générale de France Télévisions. En 2008, il a fondé Bygmalion, une agence spécialisée dans la communication et le conseil et enseigne la communication politique à Sciences-Po. Il est aujourd'hui chroniqueur pour LEXPRESS.fr.
Hollande fut pédagogue, Aubry professorale, mais tous deux ont parlé le langage du volontarisme, symbolisé par ces gestes de la main suggérant tantôt l'énergie, tantôt la précision. Et de la précision, il en fallait pour être à la hauteur d'un débat vif et technique, où les deux rhéteurs ont peut-être oublié qu'il fallait aussi savoir fendre l'armure. Quel que soit le verdict dimanche, le vainqueur devra refermer ses dossiers et parler avec son coeur. En politique, le sérieux est une arme pour convaincre mais un obstacle pour séduire.
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Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 14:24
Montebourg se prononcera "une fois achevée la consultation" avec Hollande et Aubry
Arnaud Montebourg, 3e du premier tour de la primaire PS, "se prononcera très prochainement, une fois achevée la consultation avec les deux candidats" finalistes, a affirmé jeudi son entourage, alors qu'un de ses porte-parole avait annoncé plus tôt qu'il n'y aurait "pas de consigne de vote".
"La position d'Arnaud Montebourg est de ne pas donner d'indications de vote tant que l'ensemble du processus qu'il a défini n'est pas achevé, (et en particulier l'examen des réponses aux lettres adressées aux deux candidats présents au second tour)", a-t-on ajouté de même source, dans une déclaration écrite à l'AFP.
IL EN FAIT DES MINAUDERIES DE JEUNE MARIEE OIE BLANCHE
Invité
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 14:39
Pas mieux ! on le croirait sorti du petit séminaire le sémillant quadra !
Malvilar
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Jeu 13 Oct - 18:14
Ben wi,mais en même temps c'est un peu une sorte de revanche pour lui,il a pas cessez de se faire charrier et ce petit score honorable lui offre la possibilité de se joué des ténors en tergiversant tranquillement,son choix est sans doute fait depuis longtemps ,mais pourquoi raccourcir son quart d'heure de gloire...^^ Et quand les deux représentant du PS s'affronte on dirait un bisounours qui fait un croche pied a un télétubies...alors qu'on veut du sang,des tripes,que ça swingue..et là...non..placide comme l'hippopatumus erectus..et même pas en rut en pluche..!!.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Les politiciens et nous.. Ven 14 Oct - 5:09
Aubry à Lille, Hollande à Paris: derniers meetings avant le 2nd tour de la primaire
Martine Aubry très offensive sur sa "gauche forte" dans son fief de Lille, François Hollande au Bataclan, lieu de spectacles à Paris : les finalistes de la primaire ont compté forces et soutiens pour leur dernier meeting jeudi soir à trois jours du scrutin d'où sortira le candidat PS pour 2012.
Au Palais des sports de Lille, dont elle est maire, Martine Aubry est arrivée vers 19H30, tailleur pantalon noir, sous les acclamations de plus de 3.000 personnes, agitant des drapeaux aux couleurs du PS et des primaires et scandant "Martine président".
"J'entends beaucoup parler de rassemblement ces derniers jours mais moi j'ai un avantage, je l'ai fait! Le rassemblement des socialistes, il est là! Nous l'avons déjà fait!', lance-t-elle avec fermeté, devant ses soutiens politiques, François Lamy, les deux ex-premiers ministres Laurent Fabius, Pierre Mauroy, Bertrand Delanoë, Jean-Christophe Cambadélis, Benoît Hamon ou Henri Emmanuelli. Son mari Jean-Louis Brochen est là aussi.
"Face à une droite dure, je veux une gauche forte qui s'attaque au système" martèle le maire de Lille.
Les fléchettes visant son rival fusent: "Je ne me contenterai pas d'être une bonne gestionnaire" comme ceux qui ont "accepté la règle d'or", "il ne s'agit pas de donner des chiffres pour paraître sérieux" mais de "s'attaquer réellement au changement", "je le dis et le redis, pour moi le cumul des mandats, c'est en 2012 et pas à la Saint Glinglin".
Avec élégance, elle reprend l'idée de prix citoyens dans les grandes surfaces" de Ségolène Royal qui pourtant a décidé de soutenir son ex-compagnon.
"J'attends le duel en 2012" conclut-t-elle à 21H45. "Je serai votre drapeau et votre voix (...) Plus jamais, vous n'aurez honte de la France! Ensemble nous allons tourner la page du sarkozysme!". La musique d'"Il est temps" entraîne les militants.
Auparavant, l'actrice Sandrine Bonnaire avait ému: "Mon coeur aujourd'hui se remet à battre grâce à vous, chère Martine.. je crois en vous beaucoup...". La salle exulte.
Laurent Fabius lui, avait qualifié sa "chère Martine" de "présidente du courage", Bertrand Delanoë vanté "Martine et sa gauche forte". L'ancien plus haut magistrat de France, Jean-Louis Nadal avait "salué la femme de terrain, la femme d'Etat pragmatique et courageuse!". Stephane Hessel l'a soutenue, via un message vidéo.
A 19H 40, François Hollande entre très applaudi par quelque 1.500 personnes sur du rap. Des "François président" fusent. Manuel Valls et Jean-Michel Baylet, qui l'ont rallié, le suivent.
Des affiches : "Pour faire gagner la gauche, votez François Hollande". Une poignée de militants ségolénistes est là, avec leur cheche rouge.
Dans l'assistance, notamment Jack Lang, Denis Podalydès, Robert Hue, Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici, Vincent Peillon, Marisol Touraine, Aurélie Filippetti.
M. Baylet et M. Valls interviennent. Un message de Ségolène Royal expliquant son ralliement, est lu.
A 20H00, François Hollande commence son discours: "Il ne nous manque qu'Arnaud, mais je ne veux pas peser sur sa décision, je ne veux pas qu'on lui mette la pression".
Education, jeunesse, réforme fiscale, critique de la présidence Nicolas Sarkozy où "rien n'a été normal", il égrène ses thèmes chers, et clins d'oeil à Ségolène Royal, il parle de "réforme juste" et "croissance verte".
En réponse feutrée à Mme Aubry qui l'accuse de "gauche molle", il répète en leit-motiv le mot "courage".
La voix éraillée, il lance "il faudra rassembler (...). Il faut déjà préparer ce moment si important de la réunion, de la réconciliation"
En final, le député de Corrèze appelle à ce "que cette victoire soit large, ample (...) A dimanche pour la victoire !"
Fin à 21H00 au Bataclan. Musique "Bella ciao".
IL Y A UN PROVERBE QUI DIT " DIRE ET FAIRE SONT PAS FRERES "ON PEUT DIRE , JE VOTE POUR VOUS ET...........VOTER POUR QUELQU'UN D'AUTRE