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Les politiciens et nous..

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MessageAuteur
MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Jeu 8 Sep - 10:40

Super idée ma Nocens que cette galerie virtuelle!!!...Me réjouis de voir ça. Very Happy
Perso, j'admire les bons graphistes, ceux qui savent faire parler leurs oeuvres. Malheureusement, je ne sais pas le faire quoique si on m'explique bien... lol
Non je plaisante, mais je me ferai un plaisir d'aller admirer le travail des artistes qui viendront exposer virtuellement chez toi .
Je suis sensible à ce qui est esthétique, original et créatif GOOD
Invité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Jeu 8 Sep - 11:13

En fait, il y aura un peu de tout, des créations photos, mais dessins aussi et même bd... pour les peintures, c'est plus compliqué par contre.
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 5:49

nocensorship a écrit:
En fait, il y aura un peu de tout, des créations photos, mais dessins aussi et même bd... pour les peintures, c'est plus compliqué par contre.

tu peus les classé par thème,Commence déjà par se qui te motive le plus choix peut- être le journaliste, livre, matériel de photographie, je sais que certain sport t 'intéresse, couleur ton sur ton, peut-tu exposé quelque création[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
marylauremarylaureRecrue
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 6:22

Merci marylaure... quant à exposer mes créa, il va falloir d'abord que je détermine ce qui mérite d'être montré lol
Mais il est possible que je montre au moins une ou deux des créas d'autres personnes que je connais et qui méritent plus d'être montrées!
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 8:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]"I want to live a simple life" by chemicals-3b

Voilà une des photos mises sur mon blog, une créa d'une pote américaine: les thèmes de l'eau, du lâcher-prise et de l'émotion sont parmi mes favoris...
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 8:20

j 'aime bien le constrate des couleur, noir gris, blanc on a l'impression l'émotion première de cette femme est un epanouissement total, bien au début à première vu j 'aurais penser le contraire, comme un suicide cette photo comment pense tu la mettre en valeur?
marylauremarylaureRecrue
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 8:47

Ce que je vois dans cette photo m'inspire plsuieurs émotions: une certaine tristesse dans un abandon total aux lois de la nature, une délivrance éventuelle, peut-être mâme la joie d'être libre. Difficile à dire... Je l'ai encadrée en oir mais je ne suis pas certaine que ce soit uen bonne idée.

Marylaure en tout cas on est en plein hs, peut-être pour discuter plus amplement de tout ça RDV coins "Photos"!
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 8:58

je ne pense pas qu'on soit hors sujet, on peut avoir des émotion différente suivant le vecu de chaque un de nous, cela m"evoque quelque chose de perso, même si a première vu j'ai essayer de pas mettre en évidence se côté perso, tu as raison vos mieux en discuter côte photo[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] il faut que je sauve
marylauremarylaureRecrue
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 10:40

Bah non c'est la photo qui était un peu hs, mais je suis influencée par la structure du fofo pour des raissons techniques lol

Mais comme tu dis on n'est pas obligé de sauter de sujet à sujet pour pouvoir discuter. Il est vrai qu'une image crée chez chacun de nous les émotions de notre vécu. Si je poste un portrait, certains y verront la tristesse ou de la peur l'essentiel c'est que le courant passe et qu'on évoque ensemble ce que cela signifie pour chacun de soi. C'est un peu le thème de notre débat, en tout cas, c'est certain.

Bonne journée à toi Very Happy
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 14:43

moi, si tu poste un portail c 'est sur que j'aurais la clé pour m 'enfouir[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] c'est dificile ici de parler ou d 'entrevoir le vecu de chacun dans mes post poutant j 'ai besoin de laisser une trace personnel ce que je peux te dire des que j'ai vu le titre le lâcher prise ( la peur du vide ) pour le reste l'eau et le bien être te tout que cela apporte
marylauremarylaureRecrue
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 16:57

Après l'introduction de la théorie du genre dans les manuels scolaires, l'Eglise catholique organise la riposte
LEMONDE | 10.09.11 | 14h59 • Mis à jour le 11.09.11 | 16h44

Signe de l'attention extrême que l'Eglise catholique porte au sujet, le Vatican a réagi de manière inhabituellement rapide au débat portant sur l'inscription, dans les programmes de sciences et vie de la Terre (SVT) de 1re, d'un chapitre consacré au thème "Devenir homme ou femme". Perçu comme une manière implicite d'introduire la "théorie du genre" dans les esprits adolescents, ce thème a amené le conseil pontifical pour la famille à publier en France un ouvrage militant intitulé Gender, la controverse (Pierre Téqui éditeur, 192 p., 16,80 euros).

Reprenant des contributions de théologiens et de religieux parues ces dernières années, l'Eglise entend alerter sur les "dérives" de la théorie du genre, qui distingue l'identité sexuelle biologique du genre, masculin ou féminin, et insiste sur la construction sociale et culturelle de l'identité sexuelle.

En développement depuis une vingtaine d'années, les travaux sur le genre abordent aussi bien des sujets liés à la parité hommes-femmes en politique ou dans le monde du travail, que la place de la femme dans l'art ou les mouvements sociaux. Mais cette approche ouvre aussi, selon l'Eglise catholique, "un changement de paradigme remettant en question la différence sexuelle intrinsèque à l'humanité". L'institution s'est emparée de ce sujet dès les années 1990 et, depuis, juge cette théorie "dangereuse".

Dans la préface de Gender, la controverse, Tony Anatrella, prêtre, psychanalyste et "consulteur" au Vatican sur les questions de famille et de santé, dénonce cette "idéologie totalitaire, plus oppressive et pernicieuse que l'idéologie marxiste". Pour l'Eglise, les conséquences de cette théorie portent sur la déconstruction de la famille et de la filiation, ou sur la reconnaissance d'orientations sexuelles diversifiées, qui induit notamment le mariage homosexuel.

"Ce sujet est grave et pose les principes d'une société qui, refusant la nature et donc la création, fait de l'être humain son propre créateur, se choisissant sa sexualité et organisant son mode de vie à partir de ce choix", écrivait en juin Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban, à propos des programmes de SVT.

Le terme de "théorie" est en outre récusé : Mgr Anatrella voit dans la "théorie du genre un agencement conceptuel qui n'a rien à voir avec la science ; il est à peine une opinion". L'argument a été repris par 80 députés UMP, qui ont demandé fin août le retrait des manuels de SVT. Ces considérations ont amené l'enseignement catholique à demander à un groupe de travail, constitué par l'archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas, sur les questions d'éducation relationnelle, affective et sexuelle des jeunes, de se saisir du sujet. Composé de théologiens, de scientifiques, d'enseignants, ce groupe doit fournir dans les prochaines semaines des outils d'aide aux enseignants.

"Nous avons constaté que nombre d'enseignants étaient démunis face à ces questions, explique Mgr d'Ornellas, par ailleurs spécialiste des questions de bioéthique. Il s'agit de faire en sorte que cette partie du programme soit respectueuse de la dignité de personnes, en l'occurrence des jeunes en construction, c'est-à-dire vulnérables.""Ce n'est pas la même chose d'ouvrir un enseignement sur les "gender studies" à Sciences Po pour des étudiants de plus de 20 ans (ce que fait l'Institut d'études politiques cette rentrée) et d'aborder ces sujets avec des adolescents qui n'ont pas la même maturité humaine et psychologique", précise aussi Jean Matos, chargé d'animer le groupe de travail.

Réfutant tout "esprit de polémique", M. Matos pointe le risque que l'inscription de ce thème en SVT "réduise les questions de sexualité à la dimension purement biologique". "Les éléments concernant ce thème gagneraient à être abordés d'une manière plus sérieuse et complète, transversale, notamment en philosophie, en histoire, en littérature ou en art." Cet appel à davantage de pluridisciplinarité devrait être un des éléments de réflexion soumis aux enseignants.

Dans une démarche plus radicale, le député (UMP) de Saône-et-Loire, Jean-Marc Nesmes, catholique affiché, vient de saisir la Mission interministérielle de lutte et de vigilance contre les dérives sectaires. Pour lui, cette affaire s'apparente à une "dérive sectaire", dans la mesure où "l'emprise mentale de l'action par les promoteurs (de la théorie du genre) risque de déstabiliser les jeunes et les adolescents et d'altérer leur développement".
Stéphanie Le Bars
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 11 Sep - 17:07

Qu'ils commencent par montrer l'exemple en s'intéressant eux-même de près à la question au lieu de réclamer aux enseignants de faire la langue de bois pour eux. Sont-ils aux moins parents ces hommes d'église? Et si on va dans leur sens, une jeunesse élevée avec leur vision de l'univers n'apprendra qu'une chose: la discriminatrion.
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Jeu 15 Sep - 17:43

La France peut-elle quitter l'euro? L'avis de deux économistes


Les économistes Jean-Jacques Rosa et Daniel Cohen nous livrent leur analyse sur les conséquences d'une sortie de la France de l'euro. Une proposition défendue notamment par Marine Le Pen
.


De faux euros jetés dans la Seine. Le spectacle, qui remonte à quelques jours, était organisé par le Front national. Sa présidente, Marine Le Pen, invitée ce jeudi de l'émission Parole directe sur TF1, voulait dénoncer par ce symbole le plan d'aide à la Grèce tout en prônant de nouveau la fin de l'euro et le retour au franc. Son parti a toujours été opposé à la monnaie unique. A gauche, Jean-Pierre Chevènement, qui pourrait lui aussi se porter candidat à la présidentielle, a aussi taclé, de manière plus mesurée, l'euro. Cette monnaie "est victime d'une erreur de conception. On a mis ensemble des pays dont l'économie est très différente", a critiqué le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC), proposant de "changer l'architecture de la zone euro" tout en y voyant une "question centrale" des prochaines élections.
Même minoritaires, ces voix agacent. Laurence Parisot, la "patronne des patrons" a répliqué à la présidente du FN qu'une sortie de la France de la zone euro augmenterait "en quelques secondes" la dette hexagonale de 200 à 300 milliards d'euros. "Il faut le savoir, y compris pour les TPE-PME auxquelles elle s'adresse: elles ne s'en sortiraient pas vivantes", avait commenté la présidente du Medef.
La France peut-elle donc quitter l'euro? Y trouverait-elle un avantage? A quels risques s'exposerait-on? TF1 News a posé ces questions à deux économistes aux analyses opposées, Jean-Jacques Rosa et Daniel Cohen.
"Pour l'économiste Jean-Jacques Rosa, spécialiste de théorie financière et professeur émérite à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (Sciences-Po) la crise de la zone euro était prévisible et d'ailleurs prévue. Et la seule solution pour beaucoup de ses membres serait d'en sortir...

TF1 News : Est-il possible pour un pays de quitter l'euro?

OUI, IL FAUT QUITTER L'EURO - Jean-Jacques Rosa


Jean-Jacques Rosa, spécialiste de théorie financière : Bien sûr. Il n'y a pas de droit en la matière et rien n'a été prévu à la création de l'euro. Mais le choix d'une monnaie est encore celui du gouvernement national légitime. Si un pays a choisi de rejoindre une alliance monétaire, il peut aussi la quitter, par exemple s'il risque la faillite ou une grave dépression.

TF1 News : La France devrait donc quitter l'euro?

J.-J. R. : Oui, car la France doit se poser la question de ses propres intérêts dans l'euro. Il peut être intéressant de partager une monnaie avec des pays aux économies semblables car la bonne gestion de la monnaie est alors la même pour tous les partenaires. En cas de récession ou de dépression, une politique monétaire plus expansive est souhaitable. Au contraire, en cas de surchauffe, l'instrument monétaire sert à freiner l'activité. Dans des pays aux conjonctures divergentes, cela devient impossible car la politique qui convient à l'un ne peut pas convenir à l'autre.

TF1 News : Que serait l'avantage d'un retour au franc?

J.-J. R. : L'euro est très surévalué par rapport aux autres monnaies du monde, et d'environ 35% par rapport au dollar. Cela pénalise nos exportations et cela accroit nos importations. C'est donc très préjudiciable aux industries implantées en France. Un franc recréé rétablirait donc notre compétitivité. Sachant que le commerce extérieur représente un tiers de la production en France, son bon équilibre est très important.

TF1 News : Quel impact sur la dette?

J.-J. R. : C'est la grande question. Les partisans de l'euro disent que c'est ce qui rend une sortie de l'euro impossible car nos dettes étant libellées en euro, une dévaluation du franc les renchérirait d'autant. Ma réponse c'est qu'il faudrait d'abord déprécier l'euro à parité avec le dollar et en sortir après. C'est une décision qui ne dépend pas de nous seuls. Mais à part l'Allemagne, tous les autres pays y auraient intérêt. Nous pourrions donc trouver des alliés. Et ils pourraient d'ailleurs sortir de l'euro avec nous!

TF1 News : Quel impact cela aurait-il sur le pouvoir d'achat des Français?

J.-J. R. : Certains produits fabriqués à l'étranger seront plus chers. Mais les produits fabriqués ici trouveront de nouveaux débouchés, en France et à l'étranger. Nos industriels se plaignent justement de la concurrence des importations à trop bon marché. Ils n'ont pas tort. Une monnaie moins chère fournirait beaucoup d'emploi nouveau grâce à l'augmentation des exportations, des investissements, de la croissance, et donc des revenus. C'est ce qui crée le niveau de vie.

TF1 News : La sortie de la France, serait-ce la fin de l'euro?

J.-J. R. : L'euro pourrait survivre sans nous. Mais il devrait se resserrer sur des pays qui ont les mêmes intérêts. C'est vrai par exemple pour ce qu'on appelle la "zone mark" : Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Finlande. Ce sont des pays en phase. L'ex-président du patronat allemand, Hans-Olaf Henkel, plaide pour cette solution et veut que l'Allemagne elle-même quitte l'euro.

TF1 News : Concrètement, combien de temps prendrait une sortie de l'euro? N'est-ce pas un long processus de frapper pièces et billets?

J.-J. R. : S'agissant du temps nécessaire pour changer de système monétaire, je cite toujours la réponse que m'avait faite Vaclav Klaus, qui a organisé la séparation des Républiques tchèques et slovaques : "Une semaine !". Il ne faut perdre de vue que la Banque de France existe toujours, comme notre système financier public, et que l'essentiel de la monnaie, ce sont des écritures dans les banques. S'agissant des pièces et des billets, il y a des solutions transitoires, comme un système de poinçonnage des billets pour "transformer" les euros en francs. Et pour simplifier la transition, la valeur initiale du nouveau franc serait fixée à un euro.

TF1 News : Le Front National s'appuie sur vos travaux sur son site officiel. Qu'en pensez-vous?

J.-J. R. : Ce sont mes analyses qui m'ont conduit à ces positions, pas un choix idéologique. Si cela plaît au Front National, tant mieux. Si cela plaît à d'autres partis, ce serait encore mieux ! La question de la sortie de l'euro est très importante mais par ailleurs le Front National reste marqué par un très grand protectionnisme et un très grand dirigisme. Comme économiste, je crois ces orientations mauvaises pour le pays. "

NON, IL NE FAUT PAS QUITTER L'EURO - Daniel Cohen


Pour l'économiste Daniel Cohen, professeur de sciences économiques à l'Ecole Normale Supérieure et conseiller de Martine Aubry, il faut réformer la zone euro mais ne surtout pas se séparer de la monnaie unique.

TF1 News : Est-il possible pour un pays de quitter l'euro?

Daniel Cohen, professeur de sciences économiques à l'Ecole Normale Supérieure : C'est possible mais c'est extrêmement dangereux. De façon générale, lorsqu'un pays sort d'un accord d'ajustement monétaire, ce n'est jamais une décision, c'est toujours subi. Lorsque le Royaume-Uni est sorti du SME (serpent monétaire européen) en 1992, c'est parce qu'il était obligé de le faire. De même, en 2001, l'Argentine a subi une récession très violente en changeant de système. Bien sûr, à terme, on finit par récupérer mais, dans le cas argentin, les classes moyennes ont été ruinées et leurs actifs dilapidés. Cela a été une cicatrice terrible. C'est pour cela qu'aujourd'hui, la Grèce ne souhaite pas sortir de la zone euro et consent à des ajustements budgétaires très importants pour retrouver sa stabilité.

TF1 News : Que se passerait-il si la France décidait de quitter l'euro?

D. C. : On serait dans une situation apocalyptique. Quitter l'euro, c'est s'exposer à une panique bancaire, à une monnaie qui serait immédiatement l'objet d'attaques spéculatives très violentes et donc à l'inflation et l'hyperinflation. Si la France quittait la zone euro, cela veut dire que ses banques seraient ruinées, que l'épargne des Français serait ruinée, que plus un centime de crédit ne serait accordé...

TF1 News : Quels avantages l'euro a-t-il apporté à la France?

D. C. : Jusqu'a présent l'euro nous a abrités de la crise de 2008. La banque centrale européenne a été capable de mettre en place un mécanisme qui nous a protégés collectivement. Si on n'avait pas eu l'euro, le franc se serait dévalué et le pouvoir d'achat aurait donc été menacé. L'euro, c'est le pari de la stabilité financière. La raison pour laquelle les voix anti-euro se font entendre aujourd'hui c'est que cette stabilité n'est plus acquise. C'est pour cela qu'on ne peut plus se satisfaire du statu quo.

TF1 News : L'euro fort n'a-t-il pas handicapé notre industrie?

D. C. : L'euro n'est pas responsable de la désindustrialisation de la France. La preuve, c'est que l'Allemagne a préservé son industrie tout en restant dans la zone euro. C'est vrai que l'euro nous empêche de dévaluer par rapport aux autres. Ce que l'on oublie, c'est qu'il empêche aussi les autres de dévaluer par rapport à nous ! On aurait aimé dévaluer par rapport au deutsche mark mais pas que les Italiens dévaluent la lire... Ces effets se seraient neutralisés. C'est vrai qu'il y a des contraintes mais il faut rappeler que la France a pu financer une grande partie de ses déficits grâce aux excédents d'autres pays sans que cela ne provoque de crise de change. Le problème, c'est que l'endettement trop bon marché peut devenir pathologique. C'est sans doute ce qui s'est passé en Espagne où l'on a créé une bulle immobilière et une bulle de l'endettement.

TF1 News : Comment alors sauver l'euro?

D. C. : Pour préserver l'euro contre ces critiques, il faut retrouver de la stabilité financière. Je recommande donc de doter le fonds européen de stabilité financière (NDLR : le FESF) de moyens beaucoup plus considérables pour pouvoir casser la spéculation contre les états souverains comme l'Italie. Il faudrait transformer ce fonds en une banque avec un capital d'investissement et lui permettre de s'endetter auprès de la Banque Centrale Européenne. Les dispositifs actuels sont adaptés au sauvetage de la Grèce ou du Portugal. Ils ne le sont pas pour l'Italie et l'Espagne. Si l'on veut combattre la crise a l'échelle requise par la taille de ces pays, il faut des moyens beaucoup plus importants.
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Ven 16 Sep - 18:47

Ce serait marrant de retournez au francs....mais les plus agées risque de s’embrouiller un peu la tête,certains parlent encore en anciens francs,comme 15 euros 27 représentait cent francs là ce serait plus simple mais comment leur expliquez a présent qu'un franc équivaut a un euros...mdr
Bref,la France en austérité ça fait peur,mais ce mot si dur n'est pas vraiment adapté a notre situation..Le pays est en perte de vitesse,il s'enlise mais la faute a qui..?
Aux politiques bien sur..comme d'hab...! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Et avec DsK comme directeur du FMI.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] il a du en avoir des sacrée note de frais...pour ces petits extras... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-OneActu-OneAdmin
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Dim 18 Sep - 8:51

Jean-Marie Le Pen traite Daniel Cohn-Bendit de "pédophile"
LEMONDE.FR | 15.09.11 | 09h41 • Mis à jour le 15.09.11 | 15h38

Chaude ambiance au Parlement européen. Mercredi 14 septembre, un vif échange a opposé le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, au vice-président des députés Verts européens, Daniel Cohn-Bendit, à Strasbourg, à tel point que le premier a fini par traiter le second de "pédophile".

M. Cohn-Bendit a commencé par critiquer durement M. Le Pen pour avoir lié le double attentat en Norvège le 22 juillet à l'immigration et les avoir qualifiés "d'accident". "Il est intolérable que le Parlement européen abrite en son sein un parlementaire qui tient des propos aussi racistes et abjects, c'est inacceptable", a lancé M. Cohn-Bendit.

Ulcéré, M. Le Pen, encouragé par sa fille Marine, qui lui a succédé à la tête du FN – aussi députée européenne –, s'est levé de son siège pour répondre à M. Cohn-Bendit.

"J'ai dit que le gouvernement norvégien était naïf parce qu'il n'avait pas pris des mesures de sécurité, il a fallu une heure et demie à la police pour arriver sur les lieux du crime, je dis que c'est normal qu'un député européen exprime son opinion sur un gouvernement qui fait partie de l'Europe", a-t-il déclaré.

DÉJÀ MARINE LE PEN EN 2004

Et Jean-Marie Le Pen de s'emporter : "J'ai été mis en cause par le pédophile Cohn-Bendit (…). J'ai le droit de rappeler qu'il a été mis en cause ici pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction armée rouge ! J'ai le droit de défendre mon honneur ! a-t-il lancé, avant de se faire couper la parole par le président du Parlement, Jerzy Buzek. "On se croirait chez les bolchéviques ici !" a alors protesté M. Le Pen.



Ce n'est pas la première altercation entre l'élu d'Europe Ecologie et la famille Le Pen. Ainsi en 2004, lors de la campagne des élections européennes, Marine Le Pen et Daniel Cohn-Bendit se sont affrontés sur le plateau de l'émission France Europe Express, sur France 3 : alors que M. Cohn-Bendit fait allusion à l'implication de Jean-Marie Le Pen dans des actes de torture pendant la guerre d'Algérie, Marine Le Pen dégaine déjà l'argument "pédophile".

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mar 20 Sep - 8:08

Arno Klarsfeld critique l'action de Dominique Paillé à la tête de l’Office de l’immigration
LEMONDE.FR avec Reuters | 16.09.11 | 15h20 • Mis à jour le 16.09.11 | 15h25

Le nouveau président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII), Arno Klarsfeld, a critiqué, vendredi 16 septembre, l'action de son prédécesseur, Dominique Paillé.

Ancien porte-parole de l'UMP, Dominique Paillé a reproché à Nicolas Sarkozy de l'avoir évincé, début septembre, de l'OFII en raison de son engagement auprès du président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, qui envisage de se présenter à l'élection présidentielle.

"Mon prédécesseur a critiqué le gouvernement. Il était donc normal qu'il s'en aille", a dit Arno Klarsfeld à la presse, lors de la visite des locaux de l'organisme à Toulouse. "De plus, il n'était pas très actif à la tête de l'OFII", a ajouté l'avocat, auquel Nicolas Sarkozy avait confié dans le passé plusieurs dossiers liés aux sans-papiers.

Quand il a été débarqué de l'OFII, M. Paillé s'était interdit tout commentaire sur les qualités de son successeur. Interrogé par Lemonde.fr, il avait rappelé néanmoins qu'il avait exécuté sa mission sans recevoir "aucune indemnité" et que son successeur "serait bien inspiré de poursuivre cet exemple, à l'heure où le mot d'ordre budgétaire de l'Etat est à la rigueur".

Arno Klarsfeld a aussi estimé que Dominique Paillé était "un peu le Zelig de la politique française, tantôt à gauche, tantôt à droite, tantôt au centre", par allusion au personnage du réalisateur américain Woody Allen.

"LA POLITIQUE DU CHIFFRE DEMEURERA CAR ELLE EST NÉCESSAIRE"

Le nouveau président de l'OFII, qui est un organisme chargé du retour volontaire des migrants ou de leur intégration en France, a affirmé que son arrivée ne correspondait pas à "un recadrage de la politique de l'immigration en France", qui restera "entre deux extrêmes politiques qui vont du tout au rien".

"Le gouvernement ne va pas changer de cap et l'OFII restera la bonne fée auprès des immigrants. Quant à la politique du chiffre, elle demeurera car elle est nécessaire. C'est un aiguillon pour la politique d'Etat", a-t-il dit.

Dominique Paillé a estimé que le ministre de l'intérieur, Claude Guéant, lui reprochait de trop s'occuper d'intégration et pas assez du retour volontaire des immigrants chez eux.

A l'issue d'un point de presse dans les locaux de l'OFII à Toulouse, Arno Klarsfeld a remis symboliquement un certificat d'accueil à une dizaine de nouveaux migrants.

Le fils de Serge Klarsfeld, célèbre chasseur de nazis, a été candidat UMP aux législatives à Paris en 2007, où il a été battu au second tour, et conseiller gouvernemental.
AnonymousInvité Les politiciens et nous.. - Page 6 Vide
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Lun 26 Sep - 6:37

Le PS au Sénat : « C’est plus qu’un échec, un traumatisme pour la droite »
Les Blogs - Le Monde.fr

Il était 19 h 16 quand la probabilité est devenue une certitude. C’est Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat et potentiellement futur deuxième personnage de l’Etat, qui l’a annoncé, au sous-sol du Palais du Luxembourg. « Le 25 septembre 2011 est un jour qui marquera l’histoire. Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, le Sénat va connaître l’alternance », a pavoisé le patron des sénateurs PS. Pas peu fier d’avoir « mis fin à une fatalité, à plusieurs décennies d’élection sans alternance ».

MARTINE AUBRY ET FRANÇOIS HOLLANDE, COTE A COTE

Parmi les camarades qui l’applaudissaient, Martine Aubry et François Hollande, côte à côte. Pas question dimanche soir, pour les deux favoris des primaires, de tenter de tirer la couverture sénatoriale à soi. Plutôt de présenter cette victoire comme l’acte I de la présidentielle. « Tout est verrouillé dans le monde de scrutin sénatorial. Ce résultat montre que la colère est telle qu’elle a fait sauter de nombreux verrous », expliquait François Hollande. Et le députe de Corrèze d’y voir le début de la fin du « système Sarkozy » : « C’est plus qu’un échec, un traumatisme pour la droite. Non seulement Nicolas Sarkozy aura perdu toutes les élections intermédiaires, mais il a perdu le Sénat. »
Martine Aubry, elle, évoquait une « grande victoire pour la République ». Et, aussi, « un grand bonheur. Cette victoire vient de loin. » Une victoire, qui pour les deux candidats à l’investiture présidentielle, fleure bon les lendemains qui chantent. Dimanche vers 23 heures, les socialistes hésitaient encore sur le gain en sièges, entre 24 et 26, en attendant les résultats de la Guadeloupe. Mais ils ne doutaient pas une seconde de leur capacité à emporter la présidence, samedi prochain. Le mot de la fin pour Jack Lang : « Jamais je n’ai pensé qu’un jour un tel évènement se produirait. »
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Lun 26 Sep - 11:38

Le Sénat, meilleure tribune de la gauche contre le budget 2012


La Constitution prévoyant que l'Assemblée a le dernier mot en cas de désaccord parlementaire, le Sénat ne pourra pas empêcher le gouvernement de faire passer le projet de loi de finances. Mais elle pourra le contester avec d'autant plus de légitimité.

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Le basculement du Sénat à gauche va-t-il empoisonner la fin de mandat du gouvernement, qui doit encore affronter deux grosses échéances législatives, le projet de loi de finances (PLF) pour 2012 et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS)? Le budget 2012, texte de rigueur dont le détail doit être annoncé mercredi, promet des navettes animées entre une Assemblée nationale à droite et un Sénat à gauche.

Pour autant, selon le constitutionnaliste Didier Maus, il ne faut pas s'attendre à voir le gouvernement en difficulté pour passer le texte. "Comme pour n'importe quelle loi, c'est l'Assemblée nationale qui a le dernier mot sur le PLF et le PLFSS, explique-t-il. Il y aura sans doute quelques lectures en plus, mais c'est tout." En cas de désaccord entre les deux Chambres, une Commission mixte paritaire, composée de 7 sénateurs et 7 députés, sera mise en place. Charge à elle de trouver un terrain d'entente, en l'absence duquel c'est l'Assemblée qui fait valoir sa position contre la Chambre haute.

Une belle tribune pour la gauche

In fine, le budget d'austérité préparé par le gouvernement sera donc adopté. Mais la gauche aura au Palais du Luxembourg une tribune formidable où faire valoir ses arguments. Nul doute qu'elle refusera de voter un texte qui ne lui conviendra pas.

Déjà au début du mois de septembre, le groupe socialiste avait ferraillé contre le collectif budgétaire voulu par le gouvernement. En première ligne, Nicole Bricq, actuelle vice-présidente PS de la commission des Finances du Sénat, qui pourrait bien en prendre la tête au mois d'octobre avec le changement de majorité (elle est en concurrence avec François Marc pour le poste). Elle avait alors dénoncé une "médication inefficace parce qu'elle s'attaque à des recettes de poche, sans aucune stratégie fiscale d'envergure" et porté près d'une vingtaine d'amendements, tous rejetés.

La sénatrice de Seine-et-Marne, réélue dimanche, proposait notamment la suppression pure et simple de l'abattement sur les plus-values immobilières, la taxation permanente des bonus des traders et des augmentations de salaires des dirigeants à la fin de leur période d'activité, la fin de l'exonération des heures supplémentaires ou l'instauration d'un taux plancher de l'impôt sur les sociétés…

Autant de suggestions qui n'avaient hier aucune chance de franchir les murs de la commission des Finances, mais qui seront demain adoptées par l'une des deux assemblées de la République. Leur écho médiatique et dans l'opinion en sera d'autant plus fort, même si elles sont finalement retoquées par l'Assemblée nationale. A quelques mois de la présidentielle, la gauche ne pouvait imaginer meilleure tribune

Nouvel Obs
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 28 Sep - 17:43

Le Sénat a gauche...?
Je craint bien que cela ne soit pas une bonne idée,la démagogie c'est illusoire faut arrêtez un peu de croire en tout,des choses son possible d'autre non,la gauche promet toujours plus que la droite et elle semble oublié que le pays est en crise,alors les économies faut les faire a bon escient,deja pourquoi ne pas retirer 100 euros des salaires des sénateurs,arrêtez le cumul des mandats aussi...^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 28 Sep - 19:04

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Sénat à gauche : un basculement symbolique et un camouflet pour Nicolas Sarkozy.
Dans l'histoire de la Ve République, une majorité de gauche au Sénat est à coup sûr une nouveauté. Faut-il pour autant parler d'un séisme ? L'éclairage de François Bazin.
On ne saura que samedi si le nouveau président du Sénat est un socialiste. On sait d'ores et déjà que la gauche, tous courants confondus, est désormais majoritaire au sein de la Haute assemblée. Dans l'histoire de la République, ce n'est pas une première. Dans celle de la cinquième, c'est à coup sur une nouveauté, dès lors que l'on considère que le premier président de cette honorable institution, Gaston Monerville (1958-1968) était plus connu pour son anti-gaullisme que pour son radicalisme! Faut-il pour autant parler d'un séisme?

Le Sénat a pour double particularité d'être une chambre d'enregistrement et un sismographe. Le scrutin de dimanche est une traduction dans les urnes de la poussée constante, ces derniers années, de la gauche dans toutes les élections locales. Il y a donc quelque chose de mécanique dans sa poussée, lors d'un renouvellement qui concernait la moitié des départements.De même ordre d'idée, il est assez logique que le mécontentement, perceptible dans toutes les couches de la population française, ait également touché des élus locaux que le pouvoir sarkozyste s'est ingénie à malmener, avec une belle constance, depuis qu'il a entrepris sa reforme des des collectivités locales. Dans ce genre de situation, une majorité sortante qui se battait le dos au mur ne pouvait que payer cher des divisions qui lui ont couté, in fine, la poignée de sièges qui aura fait la différence. Reste que les effets politiques de ce basculement, qui demande à être confirme, ne sont pas qu'anecdotiques. Il n'y a rien dans ce scrutin qui puisse modifier le fonctionnement concret de nos institutions. Pour faire voter la loi, il fallait déjà en passer avec le Sénat par de longues et patientes négociations. Ce sera encore plus le cas dans les années à venir.

Mais l'essentiel, à chaud, est d'abord d'ordre symbolique. A moins d'un an de la présidentielle, le grand basculement du Sénat est un camouflet pour la droite et le président de la République. Tout cela traduit un climat. Tout cela indique une dynamique. Tout cela préfigure un élan. Si le Sénat, si prudent, passe à gauche, c'est que la pays tout entier avance dans la même direction. Telle est la vraie leçon d'un scrutin qui ne va pas changer l'axe de rotation de la République mais qui va peser lourd dans la campagne qui s'ouvre pour une autre présidence, en 2012.

François Bazin - Le Nouvel Observateur
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 28 Sep - 20:06

Ben comme quoi e temps change,alors que le sénat était majoritairement de droite ou du cente,le voilà au mains de la gauche...!!
Mai son influence est faible alors pas grand changement a prévoir...^^ Wink
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 5 Oct - 11:52

A-t-on vraiment la droite la plus bête du monde ?


Droite: la plus bête du monde, parce que la moins "normale"

Par Pascal Riché

Après s'être échappé pendant quelques mois, il est sagement rentré à la maison, au grand soulagement de ses maîtres. Pendant quelques mois, il a goûté la liberté, courant après les papillons, pataugeant joyeusement dans le marais, jappant avec une audace retrouvée contre le gouvernement. Puis, Jean-Louis Borloo est revenu. Chez lui, à droite.

En son "âme et conscience", il n'a "pas voulu ajouter de la confusion", a expliqué le chef du parti radical, confus comme jamais. Il a donné dimanche, sur TF1, le spectacle pathétique d'un homme prisonnier.

Les radicaux, disait-on sous la IIIe République, sont comme les radis : rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur, et toujours près de l'assiette au beurre. Aujourd'hui, on dirait "légèrement rose à l'extérieur", mais l'image fonctionne toujours.

Une autre citation cruelle illustre le retour au bercail de l'ancien ministre : "Le centre, ce n'est ni à gauche, ni à gauche". Elle est signée François Mitterrand, grand connaisseur de la question centriste : sa trajectoire est partie de l'UDSR, petit parti de la IVe république financé par le patronat.

La droite orléaniste manque d'air

Que le centre ne parvienne pas à exister sous la Ve République n'est pas étonnant : le scrutin majoritaire l'a privé de son rôle de charnière. Ce qui est plus étonnant c'est que les Borloo, Morin et autres Bayrou ne parviennent pas à exister durablement comme composante de la droite. L'UDF, tentative la plus réussie à ce jour, est morte.

C'est le signe d'un profond dérèglement de la droite française, encombrée d'un lourd héritage, à la fois monarchiste, bonapartiste, et gaulliste qui la prive de cohérence idéologique.

Ailleurs en Europe, la droite est libérale ; en France, c'est une droite de l'ordre. Ailleurs, la droite prône franchement la baisse des impôts, l'allègement de l'intervention de l'État, les libertés publiques. En France, la droite est vaguement libérale, vaguement étatiste, vaguement autoritaire. Ailleurs, la droite a un leader ; en France, elle a un chef.

Des trois droites repérées par René Rémond (la légitimiste, l'orléaniste, la bonapartiste), la seconde, la plus libérale, celle de François Guizot, d'Antoine Pinay, de Raymond Aron ou de Valéry Giscard d'Estaing ne parvient pas à s'épanouir. La création de l'UMP a évidemment accentué son asphyxie.

Résultat, la droite se sent obligée de varier au gré des vents idéologiques. Un coup elle défend l'Europe, un coup elle prend ses distances. Un coup elle vante le marché, un coup elle fait mine de le combattre. Un coup elle vante l'immigration, un coup elle la présente comme le mal numéro un. Chirac a prôné le "travaillisme à la Française" avant de foncer tête baissée dans le néo-libéralisme, puis maudire la "fracture sociale". Sarkozy, ce "Jacques Chirac en sueur" (Thomas Legrand) ne vaut guère mieux : il enfile les concepts empruntés ici et là : "travailler plus", "bouclier fiscal", "laïcité positive", "refondation du capitalisme", "patrons voyous", "grèves qui passent inaperçues" "taxe Tobin"...

Une machine à nourrir le FN

Le Front national se nourrit avec gourmandise de ce désordre conceptuel. Grimpe-t-il ? Qu'à cela ne tienne, raisonne alors la droite : il suffit d'ajouter quelques oripeaux frontistes à ce bric-à-brac. On part alors à la chasse aux Roms, on pérore sur l'identité nationale... On fustige la pensée unique, on gonfle les muscles, on prône une droite "populaire", "dure". Autant d'initiatives qui ne font que renforcer le FN et prospérer ses idées.

La droite française ne perdra son titre de "droite la plus bête du monde", attribué par Guy Mollet, que lorsqu'elle se débarrassera de ses fantômes du passé : qu'elle produira une droite à la David Cameron ou à la Angela Merkel, ces conservateurs "normaux", pour reprendre un terme à la mode chez les partisans de François Hollande.

Cela passera probablement par un éclatement de l'UMP et la naissance de deux droites cohérentes, l'une libérale, l'autre autoritaire et "populaire". La question du FN dans un tel scénario restant ouverte : disparition ou intégration?

Borloo fait partie de ceux qui auraient pu favoriser une telle évolution ; il a préféré retourner à la niche.

Pascal Riché

Liens associés :

A La Grande Motte, j'ai cherché le sens du borlooisme
L'OPA de l'UMP sur les centristes, en panne de nom
Tous nos articles sur la droite

Droite/gauche : le clivage le plus bête du monde

Par Elisabeth Lévy

On ne sait plus où donner de la tête. À raison d'un cataclysme historique ou d'un retournement majeur par semaine, la campagne présidentielle s'annonce riches en émotions. En tout cas, le festival du commentaire péremptoire n'est pas près de s'arrêter. On sait donc avec certitude depuis l'élection d'un socialiste à la présidence du Sénat que « Sarkozy est foutu » - d'ailleurs, c'est ce que pensent les Français qui, à force de l'entendre toute la journée, le répètent gentiment aux sondeurs.

Le retrait de Jean-Louis Borloo — dont seuls les amis et encore pas tous pensaient qu'il irait jusqu'au bout — a suscité des analyses plus contrastées mais tout aussi catégoriques. « Bonne nouvelle pour l'Élysée », affirment les uns qui jurent avoir vu la main du président dans la culotte de leur sœur. « La droite a perdu son râteau à récolter les voix centristes », prétendent les autres — en particulier les centristes.

Le forfait du maire de Valenciennes a en tout cas remis au goût du jour une grille de lecture séduisante car elle permet de détester Nicolas Sarkozy sans rejeter dans l'enfer du conservatisme et de la réaction la grosse moitié des Français qui a voté pour lui.

La droite, c'est comme le cholestérol, il y en a une bonne et une mauvaise, une qui offre des clopes et une qui donne des coups, une qui épouse au grand jour et une qui « flirte » dans les coins sombres — devinez avec qui. Citant Jean-François Copé qui a déclaré que l'UMP devait donner toute sa place à « cette sensibilité », Le Parisien précise qu'il s'agit de la sensibilité « humaniste ». C'est connu, à la droite de Jean-Louis Borloo, on n'est pas humaniste. Il est vrai que la plupart des commentateurs incluent dans cette droite fréquentable tous ceux qui, à l'UMP, sont supposés s'opposer au « candidat naturel », tel Alain Juppé qui ne doit pas en revenir de sa nouvelle popularité, dans le peuple médiatique en tout cas.

Logiquement, on dénonce donc régulièrement la « droitisation de la droite » qui serait incarnée par Patrick Buisson — lequel a surtout le tort de croire que l'électorat se saucissonne en parts de marché. La « droitisation », pour faire court, ça consiste à parler d'immigration, de sécurité et de drapeau, thèmes « nauséabonds » car contaminés pour des millénaires par le Front national — dans ces conditions, le député-maire communiste de Vénissieux André Gerin et peut-être même Ségolène Royal devraient rapidement rallier le Président sortant. Et tant pis si ces thèmes intéressent les Français, en particulier ceux qui appartiennent aux classes populaires, y compris les rares dont le PS n'a pas encore réussi à se débarrasser.

Sauf qu'une élection ne se gagne pas au centre, à gauche ou à droite, mais au peuple. Au lieu de l'accuser de racisme, xénophobie et autres crimes, on pourrait se demander ce qu'il veut, ce fichu peuple, pas ce qu'il veut qu'on lui dise, mais ce qu'il voudrait qu'on fasse. À moins qu'on n'ait pas très envie de le savoir. On risque en effet de découvrir qu'une grande partie des Français, quelles que soient leurs appartenances politiques et leurs origines géographico-culturelles, veulent rester un peuple, c'est-à-dire une collectivité qui décide de son avenir à l'intérieur de ses frontières. Si la question de l'immigration est si sensible, ce n'est pas parce que les Français sont racistes, mais parce que depuis 30 ans, les bonnes âmes de droite et de gauche ne savent qu'ânonner qu'elle est une « chance pour la France » - comme si un phénomène social d'une telle ampleur pouvait être décrété bon ou mauvais. Ce que redoutent beaucoup de citoyens comme vous-et-moi (et pas seulement d'affreux lepénistes au couteau entre les dents), c'est que la France et les autres nations disparaissent, parce que, contrairement aux ravis de la crèche européenne, ils savent qu'après les nations il n'y a rien, rien qui puisse servir de cadre à la vie publique et à la démocratie. Autrement dit, la plupart des « gens ordinaires » n'ont pas besoin de lire Michéa pour comprendre que tout changement n'est pas synonyme de progrès et que l'effacement des frontières n'est pas une bonne nouvelle.

L'ennui, c'est que ce clivage qui prend ses racines dans l'anthropologie profonde ne permet nullement de distinguer la droite de la gauche. Une fois de plus, le peuple devra donc choisir, non pas entre deux familles idéologiques mais entre deux écuries électorales qui, au-delà des différences rhétoriques, finissent par mener peu ou prou la même politique puisqu'il n'y en pas d'autre. N'en déplaise à mon cher confrère, plutôt que de chercher à sauver la droite (ou la gauche), il s'agit peut-être de se délivrer une fois pour toute des ces signifiants dépourvus de référents. Alors, il est fort possible que les électeurs décident de changer d'écurie mais ce sera sans grandes illusions. Le meilleur argument de la gauche reste le rejet de Nicolas Sarkozy. Et voilà pourquoi notre vie (politique) est muette.

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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 5 Oct - 14:32

De toutes façons , Monsieur Jean Louis Borloo , n'avait aucune chance ........Madame Rama Yade sera sans doute " récupérée " par l'Elysée . déjà hier Monsieur Sarkosy lui faisait des compliments par discours interposé .......[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 5 Oct - 19:25

Rama Yade a comme atout d’être belle,elle est métisse,certain parlait de discrimination positive,je ne pense pas que ce soit tolérable dans son cas elle a vraiment les capacités pour endossez les mandats qui lui on été proposé...
Pour JLB je trouve que c'est lâche de sa part d'avoir fait miroité a ces supporter qu'il sera présent alors qu'en douce il magouillait pour avoir un portefeuille ministériel,son excuse n'est pas valable,c'est zero pointé..
Un homme politique que j'aime bien,non pas tant pour son programme mais pour ces idées novatrice,sa gouaille et sa connaissance du milieu rural c'est Besancenot,le petit postier qui a parcouru un long chemin semé d'embuche a l'image d'un José Bové,moins médiatique que lui,moins figé sur ces idées,il est open sur le monde et peut apportez sa pierre a l’édifice a notre chère Nation qui se veut en péril...
La France a assez de technocrate pratiquant la démagogie et la langue de bois il est temps de percez tout ces abcès qui ruinent le moral du peuple et d’aller de l'avant...
Wink
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Mer 5 Oct - 21:23

En plus c'est pas cool d'utiliser la couleur de Rama Yadé monsieur Sarko. Il me dégoutte celui-là.
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MessageSujet: Re: Les politiciens et nous.. Les politiciens et nous.. - Page 6 2110Lun 10 Oct - 9:20

Primaires PS : Hollande pense gagner

François Hollande a gagné le premier tour des primaires socialistes en cumulant près de 39% des voix mais son score ne lui donne aucune marge de manœuvre.


Un petit goût d'inachevé. Alors que l'on prédisait un triomphe à François Hollande dans ces primaires socialistes, le député corrézien a du se contenter d'un score approchant les 39%. « Bien mais pas top» comme le dirait un humoriste. Mais ce lundi matin, pas question de faire la fine bouche, il faut repartir au combat. Et l'ex-premier secrétaire du parti l'a bien compris. Invité de RTL, Hollande ne dénigre pas ce qu'il a accompli. « Je voulais arriver en tête, c'est fait. Je voulais être autour de 40 %, c'est fait » s'est-il empressé de dire.

Heureux de sa campagne, il est également revenu sur le chemin parcouru : « Qui aurait pu dire lorsque je me suis présenté à la candidature que j'en arriverais là ? ». Oui, François Hollande a réussi à convaincre une bonne partie de l'électorat socialiste. Mais son score sera-t-il suffisant ? Pas sûr et le député corrézien le sait. A propos du second tour, il concède qu'il « est ouvert ». Mais pour cela, il devra aller à la chasse aux voix et sans doute celles d'Arnaud Montebourg. Lucide, François Hollande indique que « c'est à lui de faire des propositions » mais que les 17% obtenus par le candidat constituent le « message d'une volonté de protection par rapport à la mondialisation ».
Un petit mot pour Ségolène Royal

Revenant sur les négociations en vue du second tour, il jure que « pour l'instant [il n'a] parlé avec personne ». Conscient, il sait qu'il va lui falloir « rassembler ». A propos du score décevant de son ex-compagne, Ségolène Royal, il affirme seulement : « Je sentais que ses mots n'accrochaient plus autant qu'en 2006. Je pense surtout que les électeurs voulaient un autre match en 2012. »

Puis, l'homme en tête au premier tour de ces primaires a parlé d'avenir. Et l'avenir, François Hollande le voit glorieux. « Je souhaite bien sûr gagner cette primaire, et je pense la gagner », a déclaré le député de Corrèze, que huit points séparent de la maire de Lille. « Mais je n'aurai pas une marge très grande », a-t-il prévu. « Je ne sais pas quel sera le score final, mais à partir de là, l'objectif pour moi, c'est de rassembler pour ce second tour et après ce second tour » a conclu le candidat.

François Hollande aura besoin de toutes les forces vives pour l'emporter. Reste à savoir comment vont se reporter les voix des perdants. Premiers éléments de réponse ce lundi avec les réunions des partisans de Ségolène Royal et surtout d'Arnaud Montebourg.

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