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| L'Actu politique vu par le Galion.. | |
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Message | Auteur |
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Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Sam 31 Mar - 11:27 | |
| Ils ont voté Sarkozy en 2007 et ne recommenceront pas
Le géographe Christophe Guilluy avait exploré les "fractures françaises", sur lesquelles Nicolas Sarkozy avait bâti sa victoire en 2007. Avec Ipsos et Brice Teinturier, il reprend ce dossier à la lumière de la campagne présidentielle de 2012. Verdict : entre le candidat sortant et la France des oubliés, le divorce est consommé.
L'approche que nous avons mise au point (lire la méthodologie ci-dessous) permet de radiographier, avec de nouveaux indicateurs, le vote de 2007 et de mieux comprendre les leviers de la victoire de Nicolas Sarkozy. Mais - et c'est tout l'intérêt de cette enquête exclusive (Ipsos – Logica Business Consulting, voir les résultats du sondage ci-dessous) - elle permet aussi d'évaluer le vote potentiel de 2012 en lui appliquant la même segmentation. Une comparaison saisissante pour mieux cerner les forces et les faiblesses du président sortant, de François Hollande, mais aussi des autres candidats.
A un mois du scrutin, notre enquête révèle que Nicolas Sarkozy recule fortement dans la France qui a fait sa victoire en 2007. Cette France périphérique fragilisée, qui vit à la périphérie des grandes agglomérations, dans des villes petites et moyennes ou en milieu rural, vacille dangereusement : 25,5% seulement des intentions de vote, soit 4 points de moins qu'en 2007. Cette fois-ci, c'est François Hollande qui domine : 28,5% des intentions de vote, soit 3 points d'avance sur Nicolas Sarkozy et presque 4 points de plus que Ségolène Royal en 2007.
La France qui coule
Cette France qui coule dit, en premier lieu, sa crainte des conséquences de la mondialisation (60%). Cette France qui a cru à Nicolas Sarkozy en 2007 est devenue particulièrement sévère avec lui. C'est elle qui juge son bilan global le plus massivement négatif, signe d'une cassure profonde : 64% d'opinions négatives, 33% seulement de positives.
Autre point décisif : cette rupture semble se faire davantage sur les enjeux économiques et sociaux que sur la sécurité ou l'immigration. Dans ces territoires, la préoccupation est, de manière massive, le chômage et le pouvoir d'achat. Et c'est précisément là que le jugement détaillé sur le bilan du président sortant est le plus sévère. 80% estiment que le bilan de Nicolas Sarkozy est négatif en matière de croissance et d'emploi (17% seulement qu'il est positif), 84% en matière de pouvoir d'achat (14% positif). Ce jugement, toujours négatif, l'est toutefois beaucoup moins quand il s'agit de la sécurité (50% de négatif, contre 47% de positif).
Dans ces territoires où bat le cœur de la bataille de 2012, c'est donc bien sur le chômage et le pouvoir d'achat que la déception a provoqué la plus forte déchirure, et c'est sur ces enjeux que les attentes sont les plus fortes. 12% seulement des habitants de cette France-là pensent que, si Nicolas Sarkozy est réélu, la situation du pays s'améliorera (contre 25% s'il s'agit de François Hollande). Rétrécissement de la base électorale sarkozyste
Affaibli dans des territoires qui furent déterminants en 2007, où Nicolas Sarkozy se situe-t-il dans les autres France de notre enquête ? Au total, on observe un formidable rétrécissement de la base électorale du candidat de l'UMP sur l'ensemble du territoire national.
Celui-ci n'est fort que dans une France protégée, sans pour autant réitérer ses anciennes performances. En revanche, il subit un coup d'arrêt dans la France populaire, notamment cette France périphérique et fragile qui avait fait la bascule gagnante de 2007. Le match n'est pas totalement joué
Cette situation signe-t-elle l'échec définitif du président-candidat ? D'ici aux 22 avril et 6 mai, des mouvements sont encore possibles dans ce paysage contrasté. La France la plus hésitante, celle qui indique qu'elle peut le plus changer d'avis, est précisément celle de la périphérie fragile. C'est également là que l'intention déclarée d'aller voter est la plus faible. Même si les plaques tectoniques que Sarkozy avait su unir en 2007 se sont largement fracturées, le match n'est donc pas totalement joué. La mobilisation aura donc un rôle majeur pour maintenir l'avance de François Hollande ou rendre le match beaucoup plus serré.
Brice Teinturier (directeur général délégué de l'institut Ipsos) et Christophe Guilluy (géographe, auteur de "Fractures françaises", François Bourin Editeur, 2010) Nouvel obs |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Sam 31 Mar - 17:31 | |
| Merci Sugar [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] "Cette France qui a cru à Nicolas Sarkozy en 2007 est devenue particulièrement sévère avec lui." A la limite on peut éventuellement leur pardonner d'avoir été assez bêtes en 2007 pour ne pas voir à quel bonimenteur ils avaient à faire mais, en 2012 : on ne pardonne plus ceux qui y croient encore : je les attends ( dans la soute ) à l'infirmerie avec la camisole ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| Psycho99 | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Sam 31 Mar - 18:39 | |
| Ma Psycho,tu me prépares une petite place,un lit confortable,deux oreiller un pc,je crois que j'aurais pour un moment a m'en remettre,si tu veux ,tu peux même testez tes techniques de désenvoûtement sur moi,du moment que tu me sorts de cette engrenage... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 1 Avr - 6:54 | |
| - Actu-One a écrit:
- Ma Psycho,tu me prépares une petite place,un lit confortable,deux oreiller un pc,je crois que j'aurais pour un moment a m'en remettre,si tu veux ,tu peux même testez tes techniques de désenvoûtement sur moi,du moment que tu me sorts de cette engrenage... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
j'avais prévu un dispositif d'urgence heureusement que j'ai embarqué un assistant voilà : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et il pourra en profiter pour s’intéresser à la mamnik |
| Psycho99 | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 1 Avr - 7:42 | |
| Casse toi pôv’ con » : le récit de l’homme insulté par Sarkozy Il se cache depuis quatre ans, et pour cause : l’homme que le Président a insulté au Salon de l’agriculture, en février 2008 n’était pas un inconnu à l’Elysée. Il s’appelle Yves Bouvière, il a 69 ans. Cet homme, aujourd’hui garde forestier au domaine de Chambord, est celui à qui Nicolas Sarkozy a lancé son « casse-toi pôv’ con » – en réponse à un « touche-moi pas, tu me salis » – au Salon de l’agriculture, le 23 février 2008. Jusqu’à ce jour, Yves n’avait jamais accepté de dévoiler son identité. Aujourd’hui, il explique à Rue89 n’avoir pas supporté que le Président dise de lui, le 6 mars dans « Des paroles et des actes » sur France 2, qu’il n’avait « pas un physique agréable » : « Il ne faut pas exagérer tout de même, il m’insulte et puis (...) il remet ça en disant que je ne suis pas beau. » Un coup monté par l’Elysée... qui tourne mal D’après le témoignage d’Yves, son vif échange avec Nicolas Sarkozy n’avait rien de spontané : tout était organisé par l’Elysée. Ce qui devait être une opération de communication destinée à faire passer le Président « bling bling » pour un chef d’Etat plus proche du peuple – et doté d’un solide sens de la répartie – a tourné au fiasco. Selon nos informations, le scénario initial prévoyait que Nicolas Sarkozy, face à un agriculteur qui refuse de lui serrer la main, prononce quelque chose comme « une poignée de main est pourtant décisive pour juger un homme » ou « mieux vaut un mauvais caractère que pas de caractère du tout ». La scène aurait dû être filmée par toutes les caméras de France mais le résultat est celui que vous connaissez…. …..La suite : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][url=http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/04/01/casse-toi-pov-con-le-recit-de-lhomme-insulte-par-sarkozy-230725] |
| Psycho99 | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 1 Avr - 21:23 | |
| Et quand le chameau de Bayrou a gifler le gamin qu'il soupçonnait de lui faire les poches,vous pensez que c'est mieux? De nos jours un instituteurs n'a même pas le droit de faire ça,alors que bayrou se le permet sans vergogne,chacun utilise ces moyens,Sarkozy est gauche et maladroit mais a néanmoins une vision du monde qui me parle,il pense plus le que le bout de son nez,il ne se préoccupe pas des broutilles,ce gars est un leader né,il est intelligent,rusé,sais se défendre,il n'est pas l'unique responsable de la crise,il a juste été en place au mauvais moment.. Qu'aurais fait un gars comme Hollande dans ce cas là...? Rien,nada,il aurais pris la fuite.. Putain que ça m’écorche la gueule de le dire,mais pour cette présidentiel je voterait a droite,oublié toute ces années ou je mettait le ps sur un strapotin en velours,leur inefficacité et leur placidité m’énerve au pus haut point,tout a commencez avec la Sego,quel idée de con de la présenter au présidentiel.. Mon personnage politique préféré reste cependant Olivier de Besancenot,il n'est pas dans la course mais dans 8 ans cet homme auras un rôle a jouer,et cela j'en suis persuader.. Mais pour l'heure je reste sur mon idée que la France ne peux que courir a la ruine avec un démago d'Hollande..faut pas rêver,pour s'en sortir il faut un effort commun,et le Gouda ne l'entend pas de cet oreille,et de savoir qu'il vas encore nous endetter me done juste envie de lui faire voler ces lunettes et qu'il retourne dans son trou comme la taupe qu'il a toujours été...^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 2 Avr - 11:30 | |
| Document : un contre-bilan des années Sarkozy
Notre riverain Alêthês a dressé le contre-bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy en un document de près de cent pages qui retrace et décortique le (premier ?) mandat du Président-candidat.
Comme de nombreux Français, j’ai été surpris par le style relâché, ostentatoire et brutal de Nicolas Sarkozy dans l’exercice de son mandat présidentiel. Non que j’aie souhaité une personnalité désincarnée pour nous représenter, mais plutôt quelqu’un de digne, qui ne nous donne pas l’impression d’être méprisés et qui s’attache réellement à résoudre les problèmes du pays en refusant d’avantager une minorité privilégiée.
En fait, ce n’était pas tant le style qui me gênait. Le régime de la Ve République avait déjà démontré qu’il était dépassé. Notre système juridique et politique était en retard sur la démocratie et l’Etat de droit et, connaissant d’autres systèmes politiques européens, je trouvais que cela ne pouvait plus durer.
Je savais depuis le début que l’élection de Nicolas Sarkozy nous ferait malheureusement régresser sur ce plan-là, dans un contexte marqué sur un autre plan par l’affaiblissement de notre compétitivité économique.
Certains faits m’ont particulièrement agacé :
la tentative de faire taire l’écrivaine Marie Ndiaye ; les atteintes subies par la presse et la justice ; la morgue nouvelle des oligarchies et la remise en cause du mérite ; le mépris de la culture ; le démantèlement du service public ; les affaires de plus en plus tortueuses ; les populations de plus en plus nombreuses de SDF abandonnées à leur sort…
Crise et réforme, les alibis de la régression
Il n’est pas acceptable que les hommes et les femmes au pouvoir, qui ne sont que nos mandataires, violent les principes démocratiques fondamentaux et traitent les contre-pouvoirs et les populations les plus fragiles avec une telle indignité.
Certaines réformes étaient effectivement nécessaires. Mais les notions de crise et de réforme ont servi d’alibis à la régression de la démocratie et des libertés publiques alors que la situation n’était déjà pas exemplaire. Le démontage de notre système social, la croissance des inégalités et de la pauvreté sont venus parachever une politique qui est peu à peu apparue comme une tentative de museler et de niveler une nation. Un contre-bilan, le plus sérieux possible
En avril 2010, l’Elysée a publié un bilan du quinquennat. Il est de bonne guerre que ce type d’exercices tourne au panégyrique.
Il est également de bonne guerre de répondre par un contre-bilan.
Et un contre-bilan doit être le plus sérieux possible, il doit reposer sur un examen précis des relations entre le discours et les réalisations. Un exercice justement sans concession parce que sachant reconnaître les points positifs, mais démontrant les échecs en établissant l’analyse sur le terrain des faits, des résultats.
Je me suis d’abord intéressé à la dimension politique, juridique et sociale. Je me suis demandé si le recul évident des libertés et la détérioration des équilibres sociaux étaient au moins contrebalancés (si tant est que cela puisse l’être) par une modernisation économique, scientifique et écologique. Dans ces deux derniers domaines, on peut il est vrai parler de certaines avancées.
En revanche, même si l’on prend en compte la crise internationale qui a constitué un arrière-plan complexe pour l’action des pouvoirs en place, j’ai été surpris de la pauvreté conceptuelle d’une politique économique sans ressort réel pour réindustrialiser le pays, relocaliser la production, relancer les exportations, la croissance et pour faire reculer le chômage. Arrogance et perte de substance
Au cours de ce contre-bilan, j’ai compris que ce qui me gênait en fait le plus dans ces cinq années, c’était l’écart qui existait entre l’arrogance du pouvoir et la perte de substance que je ressentais.
Cette distorsion, que nous avons sans doute été nombreux à percevoir, est, me semble-t-il, due à la faiblesse qui caractérise l’action structurelle du gouvernement, à la contradiction frappante qui existe entre l’idéologie autoritaire de Nicolas Sarkozy, son agitation permanente, la surabondance de son discours, et l’incapacité de l’exécutif à concentrer prioritairement sa stratégie sur les problèmes et les leviers essentiels qui permettraient d’engendrer une dynamique positive.
Rue 89 |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 2 Avr - 11:33 | |
| 600 raisons de ne pas voter Sarkozy[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 2 Avr - 14:55 | |
| 600 raisons ça vas j'en ai au moins 1000 pour ne pas voter Hollande..alors a choisir,celui qui a le moins de tort,reste ce filou de Sarkozy.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette campagne politique est vraiment bizarre n’empêche,elle ne ressemble a aucune autre,on sors un peu des sentier battu,les sondages qui font des hauts et des bas,les declarations,parfois fumeuse ou pleine de bon sens,n'arrange rien,c'est finalement assez dur pour le lambda de savoir a quoi s'en tenir,il faut que ces politiciens soit plus précis sur les mesures qu'ils prendrons concrètement, et immédiatement,celle a long terme sont de toute façon obligatoire quelque soit le président,il faut que si il y a un changement que les français le ressente vivement.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 2 Avr - 19:38 | |
| 600 ? mince ça te suffit pas lol rhooooooo quel tête de mule...mais je n'ai pas dit mon dernier mot.... |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 5 Avr - 9:59 | |
| La Course 2012: Des Français toujours pas enthousiastesA la même époque en 2007, le niveau d'intérêt pour la campagne était largement supérieur... Aucun des candidats ne parvient à réunir une majorité de Français sur ses idées. Ainsi, seuls 47% d’entre eux sont souvent d’accord avec le candidat qui s’en sort le moins mal, François Hollande. Un niveau d’adhésion bien inférieur à ses intentions de vote au second tour (54%). Ce taux d’adhésion n’est que de 40% pour Nicolas Sarkozy, soit à peine deux points de plus que Mélenchon. D’ailleurs, parmi les personnes qui s’apprêtent à voter pour le candidat UMP, 40% déclarent le faire avant tout pour le candidat et 39% seulement pour le projet qu’il porte (et qu’il doit présenter jeudi à la presse). «Cette distance des Français par rapport aux politiques est corroborée par le manque d’intérêt pour la campagne», glisse Jérôme Sainte-Marie, qui dirige le département opinion pour l'institut CSA. Ainsi, seuls 66% des sondés assurent être intéressés, soit une baisse de deux points par rapport à la semaine dernière. Un niveau faible à une période aussi réduite de l’élection. «A la même époque en 2007, le niveau d’intérêt pour la campagne était de treize points supérieure», note le sondeur. Un manque d’enthousiasme qui se traduit également dans les votes au second tour. 59 % des personnes qui voteront Hollande le feront «avant tout» parce qu’ils ne souhaitent pas que Sarkozy soit président. Et 53 % de ceux qui voteront Sarkozy le feront « avant tout » pour éviter que le socialiste n’accède aux fonctions suprêmes. 20 Minutes |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 5 Avr - 10:06 | |
| Ex-ministres et élus deviendront avocats sans passer l’examenJuste avant les élections, le gouvernement facilite la reconversion de ses futurs ex-ministres et des parlementaires. Ils pourront devenir avocats sans aucun examen, simplement au nom de leur expérience. Les polémiques suscitées par les cas de Jean-François Copé ou de Dominique de Villepin seraient-elles déjà oubliées ? Le décret paru ce mercredi au Journal officiel est d’apparence très technique, mais sa portée est en réalité très politique. Il crée de nouvelles dérogations aux règles d’accès au métier d’avocat : la voie traditionnelle, celle des étudiants en droit, prévoit une formation et un examen pour décrocher le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (Capa) ;
des dérogations sont prévues pour les professionnels du droit – magistrats, juristes, notaires, certains hauts fonctionnaires... –, qui peuvent être dispensés de la formation et de l’examen.
Dans un premier temps, le ministère de la Justice aurait simplement voulu ajouter à la liste les assistants des députés et des sénateurs : ils connaissent bien la loi, puisqu’ils participent – dans l’ombre – à leur élaboration. « Naturel et logique », selon le ministère Dans la foulée, il était normal d’offrir aussi une dérogation aux députés et aux sénateurs eux-mêmes, nous explique Bruno Badré, porte-parole du ministère : « Nous avions des discussions avec les représentants de la profession depuis plus de deux ans sur la possibilité de créer une passerelle au profit des collaborateurs parlementaires. La Chancellerie a estimé qu’il était naturel et logique de l’étendre à ceux qui emploient ces collaborateurs. » La réforme ne s’applique pourtant pas qu’aux parlementaires. Elle profitera aussi aux ministres : le décret évoque toutes « les personnes justifiant de huit ans au moins d’exercice de responsabilités publiques les faisant directement participer à l’élaboration de la loi ». Une formule « trop imprécise quant à son champ d’application et à la définition des catégories de personnes pouvant en bénéficier », avait estimé en mars le Conseil national des barreaux (CNB), consulté sur le projet. Il avait réclamé « une obligation de formation préalable de vingt heures minimum de déontologie et de réglementation », suivie d’un examen. Le gouvernement a passé outre l’avis des professionnels. Contacté par Rue89, le CNB n’a pas l’intention de réagir avant la réunion de son bureau, le 10 avril. La réforme n’ouvre pas le barreau à tous les anciens ministres ni à tous les parlementaires, fait valoir le ministère. Elle maintient en effet une condition, celle du diplôme : les intéressés devront toujours disposer « d’au moins une maîtrise en droit ou de titres ou diplômes reconnus comme équivalents ». Une interprétation des textes déjà souple Cette condition avait par exemple empêché le député PS Julien Dray de devenir avocat. En janvier 2010, sa candidature au barreau avait été rejetée, car il ne disposait que d’une licence d’histoire-géo et d’un DEA d’économie. D’autres ont pourtant bénéficié d’une interprétation plus souple des textes, comme Frédéric Lefebvre. Il disposait bien d’une maîtrise de droit, mais selon Libération, le conseil de l’ordre avait hésité sur son CV : selon les textes en vigueur à l’époque, il aurait dû justifier de huit ans d’expérience comme parlementaire ou/et comme haut fonctionnaire à un poste lié au droit : on avait finalement estimé que ses fonctions de conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur rentraient dans cette catégorie ; avec le décret de ce mercredi, assez flou sur les « responsabilités publiques » qu’il faut avoir exercées, la candidature aurait été acceptée plus facilement. Cette réforme n’aurait rien changé pour Jean-François Copé, énarque, député de longue date et plusieurs fois ministre. Elle ne change rien, non plus, aux possibilités que le titre d’avocat offre au secrétaire général de l’UMP et à ses confrères siégeant au Parlement. Le code électoral est formel : pour éviter les conflits d’intérêts, un parlementaire ne peut pas se lancer dans des activités de « consulting » en cours de mandat. Sauf, justement, s’il devient avocat. Jean-François Copé et beaucoup d’autres ont donc pu mettre leur carnet d’adresses et leur influence au service d’entreprises... au risque de confondre leurs activités de législateurs et d’avocats. Rure 89 |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 5 Avr - 10:07 | |
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| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 5 Avr - 16:39 | |
| Nathalie Kosciusko-Morizet huée par les élèves de Sciences-PoNicolas Sarkozy a annulé aujourd'hui sa participation au forum organisé par le magazine ELLE à Sciences-Po avec les candidats à l'élection présidentielle et sa porte-parole. Nathalie Kosciusko-Morizet, présente, a tenté d'expliquer cette absence. Elle a finalement été huée par l'assemblée. Elle a quitté la salle quelques minutes plus tard, en dénonçant un "traquenard". Le Président et candidat ne s'y est pas rendu "parce qu'il a estimé que les conditions de sa sécurité n'étaient pas réunies", a expliqué la directrice de la rédaction de ELLE, Valérie Toranian. "Je le déplore", a-t-elle ajouté. Des manifestants attendaient Nicolas Sarkozy devant le bâtiment. JMM ben il aura pas le vote de beaucoup d'étudiants !!!! ....pas le mien !!! .....lol l'acceuil chaleureux....la peste cette bonne femme avec morano et autres !! ....décidément sarko s'entoure de "bons sujets"............ |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 5 Avr - 19:19 | |
| Le code électoral est formel : pour éviter les conflits d’intérêts, un parlementaire ne peut pas se lancer dans des activités de « consulting » en cours de mandat. Sauf, justement, s’il devient avocat. Jean-François Copé et beaucoup d’autres ont donc pu mettre leur carnet d’adresses et leur influence au service d’entreprises... au risque de confondre leurs activités de législateurs et d’avocats.
En voilà un nouveau tremplin,mais sérieusement ils se foutent de la gueule du monde,erre parlementaire,ministre ou autres ne veux pas dire qu'ils ont les aptitudes pour être avocat,c'est quoi ce bordel encore,,une sombre histoire ou les dérives seront nombreuses..C'est tout simplement n'importe quoi..!! |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Ven 6 Avr - 16:51 | |
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| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 9 Avr - 23:03 | |
| Résumé des intentions de vote au 1er tour Ifop R Opinion- Way CSA Harris Ipsos LH2 BVA CSA Opinion- Way TNS Sofres Harris Ifop Ipsos 5-7 avril 3-4 avril 1-2 avril 29 mars - 2 avril 30-31 mars 30-31 mars 29-31 mars 26-27 mars 26-27 mars 26-27 mars 22-26 mars 22-25 mars 23-24 mars
Nathalie Arthaud 0,5 0,5 0,5 0,5 1 0,5 1 0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5
Philippe Poutou 0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5 1 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5
Jean-Luc Mélenchon 13,5 14 15 14 14,5 15 14 12,5 11 13,5 13 13 13
François Hollande 27 26 29 26 27,5 28,5 28 26 27 28 27 27 28
Eva Joly 2,5 2 1,5 3 2 2 2 2,5 2 2 3 2 2
François Bayrou 10 11 10 10 10 12 11 12,5 12 10 11 11,5 11,5
Nicolas Sarkozy 28 28,5 30 29 29,5 27,5 27 30 28 29 28 28,5 27,5
Nicolas Dupont-Aignan 1 1 0,5 1 1 0,5 1 0,5 1 1 1 1 1
Marine Le Pen 17 16 13 16 14 13,5 15 15 17 15 16 15,5 16
Jacques Cheminade 0 0 0 0 0 0 0 0 0,5 0,5 0 0,5 0
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Résumé des intentions de vote au 2ème tour Ifop R Opinion- Way CSA Harris Ipsos LH2 BVA CSA Opinion- Way TNS Sofres Harris Ifop Ipsos 5-7 avril 3-4 avril 1-2 avril 29 mars - 2 avril 30-31 mars 30-31 mars 29-31 mars 26-27 mars 26-27 mars 26-27 mars 22-26 mars 22-25 mars 23-24 mars
François Hollande 53,5 53 54 53 55 54 56 53 54 55 54 54 54
Nicolas Sarkozy 46,5 47 46 47 45 46 44 47 46 45 46 46 46
Ces tableaux regroupent les dernières intentions de vote tels que mesurés par les instituts de sondage. Ils peuvent correspondre à des questions légèrement ou très différentes et ce fait, ainsi que l'existence de la marge d'erreur, doit être pris en compte dans toute analyse des chiffres donnés.
Les candidats sont ceux testés par les instituts de sondage et ne représentent pas forcément ceux qui seront candidats à la présidentielle. Les cases mises en valeur indiquent: pour le premier tour, les scores permettant de passer au second tour; pour le deuxième tour, le score du vainqueur de l'élection.
Sondage de France |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Mar 10 Avr - 12:45 | |
| Au premier tour on vois qu'Hollande et Sarkzy sont a peu près a égalité,reste la question,comment le candidats de l'ump peut se faire distancer de la sorte surtout que les centriste,l’extrême droite peuvent voter pour lui,même certain écolo...? Pour moi tous ces sondages ne reflète rien c’est que de l'intox a 100% J’espère fortement qu le gouda mou du genoux ne remporte pas ces élections,ces décisions ne feront qu'embourber le pays dans la déchéance la plus profonde. |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Mer 11 Avr - 21:18 | |
| Présidentielle : «grands oraux» télévisés pour les candidats, mais sans débat[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Jeu 12 Avr - 12:40 | |
| Présidentielle : «grands oraux» télévisés pour les candidats, mais sans débat
Les dix prétendants à l'Elysée se retrouvent, mercredi et jeudi, sur France 2, mais sans le débat dont les deux principaux candidats ne voulaient pas. Principaux extraits.
La présidentielle, entrée dans sa phase officielle, revient en force à la télévision pendant deux soirs avec les dix candidats qui se succéderont sur le plateau de France 2, mais sans débattre. Corsetés par la stricte égalité des temps de parole, les médias audiovisuels ont réduit la voilure ces dernières semaines : le précédent « Des paroles et des actes » remontait à la mi-mars. Les outsiders, comme Nicolas Dupont-Aignan et François Bayrou, ont récemment mené une fronde, réclamant de pouvoir débattre frontalement avec Nicolas Sarkozy et François Hollande. Mais les deux favoris ont opposé une fin de non recevoir. Et si un débat est bien prévu lors d'un « Mots Croisés » lundi, toujours sur France 2, en deuxième partie de soirée, ils y enverront de simples représentants.
« On a essayé de faire quelque chose d'équilibré, avec une alternance gros-petits(candidats, NDLR), gauche-droite, voire femme-homme », a indiqué à l'AFP Gilles Bornstein, rédacteur en chef. « On a fait du mieux qu'on a pu », a-t-il souligné. Mais, au final, c'est un rendez-vous « inédit, des grands oraux successifs avec une unité de lieu et de temps », a-t-il relevé. A tour de rôle, les candidats ont interrogés pendant une vingtaine de minutes par les journalistes habituels de l'émission.
A moins de deux semaines du premier tour, le rendez-vous est de première importance, même si les proches des candidats tentent de banaliser : selon un sondage CSA réalisé en ligne, la télévision reste le premier vecteur d'information sur l'élection (74%), devant internet (40%) et la radio (34%).
Mercredi soir, c'est le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan (DLR) qui le premier a été interrogé dans « Des paroles et des actes », suivi d'Eva Joly (EELV), François Hollande (PS), Marine Le Pen (FN) et Philippe Poutou (NPA). Jeudi, toujours en première partie de soirée, ce sera au tour de Nathalie Arthaud (LO), François Bayrou (MoDem), Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès), Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche) et Nicolas Sarkozy (UMP).
Principaux extraits :
Nicolas Dupont-Aignan. Le candidat de Debout la République a défendu sa vision souverainiste et expliqué vouloir rassembler autour de lui ceux qui ont voté 'non' au référendum de 2005. Il a durant une grande partie de son interview défendu sa proposition de sortir de l'euro, une monnaie « surévaluée de 20 % » qui est une « plaie » pour l'économie française. Le député de l'Essonne a assuré que son projet était « sérieux » et que c'était « aux Français » et « non aux sondages » de choisir. Il n'a pas hésité à dégainer un graphique pour étayer, avec conviction, ses propositions économiques. « Réveillez-vous, il y autre chose à faire de la France! », a conclu le candidat, qui a rompu il y a cinq ans avec l'UMP. Il en a profité pour indiquer qu'il ne donnerait pas de consigne de vote pour le second tour. « Je ne voterai pas pour un charlatan, quel qu'il soit ! », a-t-il lancé.
Eva Joly. La candidate d'Europe Ecologie-Les Verts s'est présentée comme une « combattante », représentante d'une gauche « raisonnable », dans une campagne électorale « difficile ». « Je suis coincée entre la gauche molle qui ne promet rien et la gauche folle qui promet tout », a-t-elle déclaré en référence aux candidats du PS François Hollande et du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon. Elle a dit représenter « l'écologie qui essaie de voir le monde tel qu'il est et qui ne raconte pas de baratin ». « Evidemment c'est un message difficile ». « Nous devons aller vers les énergies renouvelables parce que cela crée de l'emploi (...) et sortir de façon ordonnée et programmée du nucléaire », a-t-elle défendu. Eva Joly a également parlé logement, l'avion de combat Rafale ou les affaires Bettencourt et Karachi. Et l'ex-juge d'instruction de qualifier de « présomptions concordantes et précises » les soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007. « C'est une anomalie de solliciter un deuxième mandat alors que vous êtes cerné d'affaires judiciaires », a-t-elle lancé.
François Hollande. Interrogé sur l'absence de réforme « de structure » dans son programme, le candidat du PS a répondu en défendant ses propositions en matière de fiscalité, de réformes du secteur bancaire, et de décentralisation. Il a également indiqué ne pas craindre une contagion de la crise de la dette en France et a rejeté sur la droite les inquiétudes liées aux tumultes des marchés financiers, estimant que la fragilité économique de la France était une conséquence directe de la mauvaise gestion de l'actuel gouvernement. « Je ne jouerai pas avec la spéculation », a-t-il déclaré. « La démocratie est plus forte que les marchés », a-t-il ajouté. « Je ne reverrai pas les promesses simplement parce qu'il y a des marchés qui sont dans la turbulence. Le rôle d'un responsable politique c'est de dominer les marchés ». Il a aussi accusé Nicolas Sarkozy « d'utiliser la crise de l'euro pour effrayer les Français de l'idée même de l'alternance » Il a également raillé le président sortant, qu'il a accusé d'accumuler les propositions : « Moi j'ai un cap, je m'y tiens, j'ai une cohérence et je ne change pas, je ne suis pas dans le zigzag. » Répondant aux inquiétudes de la chanteuse François Hardy, qui a dit craindre de se retrouver « à la rue » en raison de la hausse de l'impôt de solidarité sur la fortune liée à un éventuel retour au pouvoir de la gauche le 6 mai, François Hollande a assuré que les Français assujettis à l'ISF n'auraient pas à craindre outre mesure sa victoire à l'élection présidentielle. « Si les personnes qui sont à la rue payaient 40.000 euros d'ISF, elle seraient heureuses », a dit François Hollande. « Il y a des gens qui couchent dehors, qui sont dans des tentes, des roulottes, des caravanes, c'est ceux-là qui sont dans la rue. » « Je veux rassurer Françoise Hardy : l'ISF ne sera pas multiplié par trois puisque je reviendrai exactement au barème qu existait l'année dernière avant qu'il ne soit allégé par Nicolas Sarkozy », a-t-il ajouté. François Hollande a rappelé qui rétablirait la progressivité de l'ISF et le niveau qui existait avant 2011.
Concernant l'accord Europe Ecologie -Les Verts, il a assuré qu'il « sera appliqué » quel que soit le score d'Eva Joly. En revanche « ça sera [son] programme qui sera appliqué ».
Marine Le Pen. La candidate du Front national a débuté son intervention en expliquant que la France n'avait « plus les moyens d'accueillir les réfugiés politiques ». « C'est bien de faire la générosité quand on est assis dans son salon du XVIè arrondissement. », a-t-elle raillé. « Si j'avais été au pouvoir il y a 25 ans, Mohamed Merah n'aurait pas été Français ! », a-t-elle lancé. Evoquant une laïcité « affaiblie », Marine Le Pen s'est prononcé pour « la suppression des signes ostentatoires, toutes religions confondues ». Elle a également défendu sa proposition de dérembourser les « avortements de confort », évoquant des « abus » dans les « récidives ». « Il faut sortir du cadre contraint, être audacieux », a-t-elle conclu, en présentant une feuille où était inscrit un casse-tête et sa solution.
Philippe Poutou. « En France, une politique a été délibérément menée en faveur des plus riches. On baisse l'impôt sur les entreprises. On baisse les impôts pour les plus riches, avec l'ISF. Tout ça représente 142 milliards à l'année qui ne vont plus dans les caisses de l'Etat. (...) Nous ce qu'on dit, c'est tout simple, il faut prendre l'argent là où il est », a déclaré le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste. « On n'est pas les seuls en France à vouloir une Europe sociale où les peuples sont solidaires. On pense qu'il faut supprimer tous les traités (...). Il faut mettre en place une véritable Europe des peuples comme en Espagne et au Portugal. Il faudrait un SMIC européen, empêcher les délocalisations à l'intérieur de l'Europe, en s'appuyant sur la révolte des peuples », a-t-il défendu. Interrogé sur Jean-Luc Mélenchon, il a expliqué : « Les militants du PCF et du PG sont des camarades de lutte. Si c'est pour se mettre à la remorque d'un gouvernement de gauche, nous refaire la gauche plurielle, on n'est pas d'accord. »
Voilà ce qu'il fallait retenir de l'article précédent.. Merci Sugar pour ces infos..^^ |
| Actu-One | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Ven 13 Avr - 11:09 | |
| Sondages : Hollande en tête au premier tour, Sarkozy en recul
A dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, François Hollande progresse dans quatre sondages d'intentions de vote publiés jeudi, alors que Nicolas Sarkozy connaît un recul, les deux candidats se tenant un peu sous les 30%. Ces quatre études donnent le candidat socialiste largement vainqueur au second tour si celui-ci avait lieu ce dimanche, par 54% (institut OpinionWay), 55% (LH2), 56% (BVA) ou même 57% (CSA), soit une progression de un à deux points par rapport à fin mars ou début avril.
Pour la troisième place, la bataille s'annonce serrée entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. L'institut CSA voit le candidat du Front de gauche progresser à 17% d'intentions de vote (+2) mais les trois autres enquêtes le font reculer à 13% des suffrages. La présidente du Front national est créditée de 14 à 16%. François Bayrou est, lui, systématiquement relegué à la 5e place au premier tour, entre 10 et 11%.
Donné légèrement derrière Nicolas Sarkozy dans la plupart des sondages récents, François Hollande interrompt donc la tendance à la baisse constatée en mars, pour repartir de l'avant. Le candidat du PS gagne 1 point dans deux sondages, 0,5 dans le troisième et en perd 2 dans le dernier. Dans le même temps, le candidat UMP reflue de 0,5 point dans deux d'entre eux, d'un point dans le troisième, et dégringole même de 4 points dans le 4e (CSA).
Compte tenu des marges d'erreur, l'avance de trois points de François Hollande dans le sondage BVA (30% contre 27%) est insuffisante «pour garantir avec une absolue certitude sa prééminence aujourd'hui, et encore moins pour spéculer sur son avance au soir du 22 avril», selon Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion.
Quant à Nicolas Sarkozy, il «voit sa dynamique s'essouffler», estime Adelaïde Zulfikarpasic, de LH2. «Le partage du temps de parole, l'impact très limité de la présentation de son programme de candidat, et aussi l'effet Mélenchon qui attire la curiosité loin du candidat soutenu par l'UMP, tout cela nuit à la campagne de Nicolas Sarkozy», renchérit Jérôme Sainte-Marie (CSA).
Comme CSA, BVA et LH2 attribuent le redressement de François Hollande à l'annonce des mesures qu'il prendrait pendant la première année de son quinquennat s'il était élu, ce que Adelaïde Zulfikarpasic appelle «les retombées concrètes sur la vie quotidienne des Français».
Les instituts notent que François Hollande progresse sur sa gauche, gagnant des soutiens chez ceux qui étaient passés chez Jean-Luc Mélenchon. En progrès constant depuis le début de l'année, et surtout depuis mars, le leader du Front de gauche voit sa marche en avant stoppée selon trois des quatre enquêtes. La semaine passée a pourtant été marquée par son meeting en plein air place du Capitole et sa campagne est toujours jugée la meilleure de tous les candidats, selon plusieurs études.
La baisse de Nicolas Sarkozy profite à Marine Le Pen, qui avait fait les frais au mois de mars de la lente hausse du président candidat. Les mouvements entre ces deux candidats, toutefois, sont moins forts et moins nets. La candidate FN progresse nettement selon BVA et CSA (+2) mais faiblement chez LH2 (+0,5), tandis qu'elle est stable pour OpinionWay. Elle «semble retrouver une certaine dynamique», commente prudemment Gaël Sliman. Mais avec 1 à 3 points de plus (correspondant aux marges d'erreur des sondages) que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen reste sous la menace de son adversaire irréductible. «Ce match symbolique promet donc d'être très serré», ajoute BVA.
Par ailleurs, le rapport de force droite-gauche reste extrêmement favorable à celle-ci (entre 44% et 46% contre moins de 30% à la droite parlementaire). Cette équation explique la domination de François Hollande dans les sondages d'intention de vote pour le second tour. D'autant, selon M. Sliman, que les reports de voix du FN sur M. Sarkozy (un sur deux) sont stables.
LeParisien.fr |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 15 Avr - 10:27 | |
| A Marseille, Mélenchon fait l'éloge du métissage et attaque le FN
Le candidat du Front de gauche a attiré 120.000 personnes, selon le parti...
Après la Bastille à Paris et la place du Capitole à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a déplacé les foules samedi à Marseille, où plusieurs dizaines de milliers de personnes ont assisté au meeting du leader du Front de gauche sur les plages de la ville.
Une affluence de 120.000 personnes
Sur les plages du Prado, le candidat à l'élection présidentielle a effectué une nouvelle démonstration de force à huit jours du premier tour du scrutin. Le Front de gauche, qui avait tablé sur une assistance de 50.000 personnes, a tenu son pari. Pour mobiliser large, il avait affrété près de 200 autocars dans tout le Sud-Est, installé une puissante sonorisation et quatre écrans géants pour accueillir la foule.
Selon les organisateurs, 120.000 personnes, une affluence comparable au meeting de la Bastille, sont venues écouter dans les quartiers Sud et plutôt huppés de la ville Jean-Luc Mélenchon exposer sa «révolution citoyenne de la VIe République» dont la principale force, dit-il, est «que (nos) adversaires n'y comprennent rien».
Marseille, la «troisième marche»
A la veille des meetings en plein air de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, qui seront respectivement dimanche à la Concorde et au bois de Vincennes, Jean-Luc Mélenchon a ironisé sur ce qu'il considère comme une «imitation» des méthodes du Front de gauche de la part des deux candidats en tête dans les sondages. Le Front de gauche a lancé une «mode suffisamment puissante», a estimé le député européen pour que, «par imitation», ses adversaires sortent des «salles obscures où ils s'attroupaient pour tâcher de faire aussi bien que nous».
Qualifiant le meeting marseillais de «troisième marche» vers la VIe République après celles de la Bastille et de Toulouse, Jean-Luc Mélenchon a dit vouloir une «République sociale» qui mette fin à «la monarchie absolue du patronat» dans l'entreprise. «C'est la classe ouvrière qui est la classe d'intérêt général et la classe d'intérêt patriotique dans ce pays, a-t-il déclaré. Il ne sert à rien d'élire un gouvernement de gauche si ce n'est pas pour le faire.»
Jean-Luc Mélenchon a appelé les syndicats français à un «1er mai stupéfiant d'unité et de puissance». «S'ils nous en donnent la consigne, nous mettrons un point d'honneur à être les premiers sous les bannières des syndicats», a-t-il promis.
Mélenchon salue Marseille la «métissée»
Fustigeant les débats sur «les frites molles et la viande halal» dans les cantines scolaires, il a estimé que le Front de gauche avait le seul programme proposant une «nouvelle extension du droit des travailleurs», notamment par un «droit de continuité» pour une «sécurité sociale professionnelle» qui garantirait la continuité des droits des travailleurs en maladie ou au chômage.
Dans la cité phocéenne, qui «a donné à la France son hymne national», une ville «métissée, mélangée», le natif de Tanger a livré un discours plus personnel, faisant de la Méditerranée le «socle et l'identité républicaine de la patrie».
Celui que les sondages présentent comme un potentiel «troisième homme» du scrutin a réaffirmé son opposition aux «partis extrémistes de la haine», sans jamais citer le Front national de Marine Le Pen auquel il dispute la troisième place du premier tour de l'élection et qui a fait du Sud-est de la France l'une de ses terres d'élection.
En 2007, le FN a recueilli près de 14% des voix au premier tour de l'élection présidentielle où Nicolas Sarkozy avait viré en tête avec plus de 34 % des suffrages exprimés devant la socialiste Ségolène Royal (27%).
20 minutes |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 15 Avr - 10:28 | |
| [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le chef de l'Etat sera place de la Concorde tandis que le candidat socialiste parlera à Vincennes...
A une semaine du premier tour de la présidentielle, Nicolas Sarkozy et François Hollande se défient ce dimanche à Paris, le premier place de la Concorde et le deuxième sur l'esplanade du château de Vincennes, avec deux meetings monstres en plein air. Malgré la météo incertaine et les difficultés de circulation attendues pour cause de marathon de Paris, plusieurs dizaines de milliers de partisans sont attendus par le PS et l'UMP. Les deux camps s'en défendent mais, à J-7, leurs démonstrations de force ont déjà pris des allures de bras de fer populaire. «Je sens une mobilisation, je sens une volonté» Les deux candidats favoris de la présidentielle ont prévu de prendre la parole quasi-simultanément. François Hollande à 15h30 après une introduction du maire de Paris Bertrand Delanoë, Nicolas Sarkozy à 16h après un long casting de responsables politiques et de «personnalités» tenu secret pour faire monter le suspense. «Demain je vais réunir beaucoup, beaucoup, beaucoup de Français. Je sens une mobilisation, je sens une volonté», a pronostiqué le président-candidat samedi, à l'issue d'une réunion publique à Bompas, près de Perpignan. Son angle d'attaque: s'adresser «à la France silencieuse, à celle qui ne casse pas les abribus, à celle qui ne demande rien d'autre que la permission de pouvoir travailler (...) celle qui aime sa famille, qui aime son terroir, qui aime son pays». Avec l'intention de rassembler sur son nom l'ensemble de l'électorat de droite et du centre mais aussi celui, perdu depuis 2007, de la candidate du Front national, Marine Le Pen. La «Concorde-discorde» Son lieu, la place de la Concorde, symbole de la droite, là où lui-même avait fêté sa victoire en mai 2007. A quelques encablures, des groupes musicaux (le leader du groupe Kassav, Jacob Devarieux et l'orchestre «Le Bal») chaufferont la foule de gauche attendue sur l'esplanade du Château de Vincennes. «Ce n'est pas le plus grand nombre de participants à Paris-Vincennes ou à la "Concorde-discorde" qui feront la décision ou la différence. Ce sera le nombre d'électeurs», a prévenu jeudi François Hollande. Mais quoi qu'ils s'en défende, c'est bien un duel du type «combien de divisions» qui est engagé. En coulisses, permanents et bénévoles du PS ont travaillé d'arrache-pied pour remplir les bus et les trains qui déverseront leurs troupes à Paris et parfaire le «show» de leur champion. Avec AFP |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 15 Avr - 12:21 | |
| Selon l'Express, la candidate du FN "prépare avec ses avocats une procédure judiciaire contre l'Etat français qui accorde près d'un demi-million d'euros par an de subventions publiques à la LICRA, une association qui détourne sa raison sociale", indique son avocat Wallerand de Saint Just.
Marine le Pen fait référence à une vidéo de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme), diffusée vendredi, où l'on voit la présidente du FN dans sa salle de bain. " Marine Le Pen exige des différents ministères qui accordent ces subventions des explications sur ce détournement manifeste de subventions publiques. Elle s'étonne de la complaisance avec laquelle le gouvernement UMP de Nicolas Sarkozy laisse une association marquée politiquement et subventionnée par l'argent public s'introduire dans la campagne présidentielle", poursuit le communiqué. Revoir le clip de la LICRA |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Dim 15 Avr - 16:14 | |
| Et, pendant ce temps là, personne ne nous dit combien nous sommes dans la m...............et, combien nous allons souffrir de la situation désastreuse de la France, nos ceintures n'auront pas assez de crans pour les serrer ......... restrictions + restrictions = misère totale ............ Paroles , paroles Paroles, paroles Paroles , paroles Toujours des paroles ................ Paroles Les sondages , ?? De la c.........pure et simple on peut dire une chose et, faire l'inverse [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. Lun 16 Avr - 20:55 | |
| Mon Oizo je pense que cette élection est plutôt une sorte de référendum....pour ou contre Sarko ...la suite nous dira si il a raison de paniquer et d'appeler "au secours"..."Aidez moi Aidez moi" !! ne serait -il pas trop tard ?.. Sondages : Nicolas Sarkozy patine, c'est la panique à l'Elysée !LE PLUS. Alors que l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy fanfaronnait il y a quelques semaines sur le fameux "croisement de courbes", l'ambiance est aujourd'hui au plus mal dans l'entourage du président-candidat, annoncé perdant dans tous les sondages. C’est un coup de poignard qui ne va sans doute pas éloigner les nuages noirs qui planaient déjà sur l’équipe de campagne élyséenne. Jeudi soir, Sarkozy, avait mis en cause le "Financial Times" pour sa défense du modèle libéral anglo-saxon, mais surtout pour son appui à François Hollande sur l’adoption d’une stratégie de croissance en Europe. Le journal a répliqué sans prendre de gants : "Eh bien, nous ne t'aimons pas non plus, Sarko". Et l’organe central de la finance continue et ironise sur la stratégie sarkozyste : "L'économie française est tellement solide au regard du président qu'il a mis en garde les Français cette semaine contre un scénario 'à la grecque' si son rival socialiste était élu." Avant d'ajouter "qu'aucun sondage depuis des mois n'a donné Sarkozy vainqueur". C’est qu’à l’Elysée la rafale de sondages des derniers jours n’incite pas à l’optimisme sur ses chances de réélection. Car ce n’est pas seulement sa réélection qui est compromise, mais même sa place au premier tour. Et pourtant, Dieu sait s’il avait misé gros sur ce croisement de courbes qui, certes, eut le lieu, mais ne dura que ce que durent les roses. Désormais, dans l'équipe de campagne en proie au blues, on a fait une croix sur le premier tour. Sarkozy lui-même le laisse entendre : "Au soir du premier tour, on s'attaquera au second tour. Et vous verrez, il y aura une grande surprise !", a promis vendredi matin sur i>Télé le candidat UMP. Une campagne dans le flou Alors, on peut toujours imaginer une grande surprise, mais, en l’attendant, dans l’équipe de campagne, on critique à mots couverts les à-coups de cette stratégie. Une stratégie qui au fil de la campagne semble se brouiller : Sarkozy se contredit. Comment faire en même temps des œillades à l’électorat de Marine Le Pen et à celui de François Bayrou, sans risquer ce "flou" que l’UMP reprochait il n’y a pas si longtemps à Hollande ? Car ses réserves sont beaucoup plus maigres qu’en 2007. Il y a cinq ans, son score additionné à ceux obtenus au premier tour par Nihous et de Villiers s’élevait à 34 %. Or, cette fois, il n’est même pas sûr de pouvoir compter sur la totalité des voix de Nicolas Dupont-Aignan qui a fait une campagne très antisarkozyste. Selon le dernier sondage BVA, il n'a pas encore les reports de voix suffisants pour espérer l'emporter le 6 mai : 51 % des électeurs de Marine Le Pen choisiraient de se reporter sur lui et seuls 29 % des électeurs de François Bayrou décideraient d'en faire autant. Pendant ce temps, François Hollande, lui, ne dévie pas de la route qu’il s’est tracée : "Je pense que les Français veulent avoir un président qui, non pas leur ressemble, mais qui soit capable de donner une autre relation avec le pays, une relation de confiance, de respect, de considération. Le mot-clé, c’est la considération. Il y a un moment, ce qui compte, c’est la nation plus que l’égotisme. On a tellement souffert de cette dérive personnelle, tellement été même gênés par cette espèce d’exhibition permanente, de dévoilement", déclarait-il hier à "Libération".Nouvel Obs |
| Invité | | | Sujet: Re: L'Actu politique vu par le Galion.. | |
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