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Dossier : L'hypnose

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MessageAuteur
MessageSujet: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:38

L’hypnose correspond à un état modifié ou un fonctionnement modifié de la conscience et du psychisme, qui va évoluer entre l’éveil et le sommeil. Le sujet semble profondément endormi et pourtant son cerveau fonctionne de manière intensive.

Il est en réalité, hyper-concentré, soit par un fonctionnement particulier, soit sur une sensation physique, soit sur des images qu’il visualise, sur des pensées, des sons ou des odeurs.

Cette hyper-concentration se fait sans efforts conscient grâce au suggestions du thérapeute et aux capacités du patient à s’abstraire de la réalité extérieur. Cet ensemble d’interactions facilite la communication entre le corps et l’esprits.

La mise en place d’un fonctionnement hypnotique ( FH ) permet de contrôler, ou plutôt de faire contrôler par son inconscient, un grand nombres de fonctions physiques indépendantes de la volonté.

En résumé : l’hypnose est un état entre veille et sommeil, qui s’appelle << niveau sophro-liminal >> celui-ci se nomme aussi état sophronique.
La sophrologie, basée sur les phénomènes hypnotique est l’étude de la conscience humaine et des modifications par des moyens physiques, chimiques et psychologiques.

Le but de l’hypnose scientifique est de permettre à toute personne motivée, suffisamment expérimentée de pouvoir intervenir, avec le consentement du patient, sur le comportement de celui-ci, dans le but de pouvoir l’améliorer pour le ramener à son état normal.

L’hypnose est une inhibition partielle, tant au point de vue topographique, qu’au point de vue intensité, c’est un état de relaxation profonde, pouvant atteindre un niveau de détente complète, obtenu le plus souvent par des suggestions verbales qui influencent le cerveau et le subconscient d’une manière plus ou moins profonde, selon l’état de réceptivité du sujet.

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AnonymousInvité dossier - Dossier : L'hypnose Vide
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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:39

Une infinité de problèmes peuvent être résolus par l’hypnose. Perte de poids, arrêter de fumer, angoisses, dépression, anorexie, boulimie,migraines alcoolisme etc.…
L’hypnose peut guérir ou aider à de nombreuses guérisons. L’hypnose n’est pas un niveau de conscience artificiel induit par l’opérateur, mais bien l’un des multiples états de conscience latents existant en nous.

La transe hypnotique est un état entre veille et sommeil. Un sujet hypnotisé ne dort pas il entend par exemple bouger et parler l’hypnotiseur, on emploie des mots tel que sommeil réveil, dormir pour facilité l’induction hypnotique. Il est néanmoins vrai qu’une séance d’hypnose peut conduire à l’endormissement du sujet ce qui donne exactement le même résultat.

L’hypnose n’est absolument pas dangereuse si elle est effectuée par un professionnel

La suggestion

Il s'agit là d'un processus physiologique par lequel nous acceptons une idée ou une pensée, sans qu'il y ait une raison logique de le faire.
La suggestion, donnée sous hypnose, est reçue habituellement comme une vérité. Elle est d'autant plus puissante qu’elle s’adresse à l'inconscient de l'individu. La suggestion a pour effet d'influencer le subconscient d'un sujet en état d’hypnose.

C'est pourquoi les suggestions appliquées sur un sujet en état d'hypnose sont le plus souvent d'autant plus efficaces, que son état sophronique est plus profond. La suggestion est toujours énoncée de façon très clair, en termes simples. Pour que la suggestion soit efficace il faut que le sujet soit dans un état d’hypnose moyen ou même profond. Elle permet de faire exécuter au patient quelque chose de particulier, sitôt après son retour à l’état conscient, mais aussi pendant plusieurs jours si nécessaires. Ou encore tel acte précis, à telle date ou à tel moment choisi.

Ne jamais oublier que la personne ayant reçu une post-suggestion, peut toujours refuser de l'exécuter, si elle ne lui convient pas ou si elle n’est pas d'accord pour suivre la thérapie.

On voit bien l’intérêt que représente le fait de pouvoir placer des post-suggestions dans le subconscient d’un patient qui souffre d’un blocage quelconque. Prenons par exemple le cas d'une personne qui souffre de timidité et de manque de confiance en soi. Au cours d'une séance d'hypnose il sera utile et efficace de placer dans le subconscient du patient la post- suggestion suivante :

« A partir de maintenant, sitôt après votre retour à votre état conscient, toute timidité aura disparue, vous serez devenu plus sûr de vous, et vous aurez repris confiance en vous et cela de plus en plus après chaque séance d'hypnose. Je demande à votre subconscient de bien enregistrer ces suggestions, pour qu’il vous les restitue à tout moment chaque fois que vous en aurez envie »

La perte de poids

Cette méthode est efficace aussi bien pour simplement mincir que maintenir son poids de forme. La prise de poids peut être un début de boulimie, ou simplement provoquer par les angoisses, elle provient souvent de causes conscientes de la personne . De très bons résultats sont obtenus par l’hypnose. Six séances sont nécessaires à quinze jours d’intervalles.
Je commence tout d’abord par détresser la personne, puis avec des suggestions je lui apprend à faire un régime agréablement, sans contrainte. La perte de poids est normalement d’un kilo par semaine sans privation. Vous continuez à vous nourrir comme vous en avez l’habitude, mais, en ne mangeant que de petites quantités,simplement ce dont votre corps à besoin. Vous ne grignoterez plus entre les repas et vous ne supporterez plus aucun excès de nourriture.

Dès le début des séances vous ressentirez une sensation de calme de détente et de plénitude. Si vous n’avez pas maigri après des deux premières séances, ne vous en inquiétez surtout pas, c’est que vous perdez votre surcharge pondérale, votre est corps gorgé d’eau et vous allez l’éliminée, la perte de poids suivra rapidement.

L’avantage avec l’hypnose est que vous maigrissez rapidement et que vous ne reprenez pas de poids, et vous resterez calme détendu et sans angoisses.

L’anorexie

L’anorexie est une maladie caractérisée par une perte de l’appétit et un amaigrissement exagéré pouvant conduire à une dégénérescence grave de l’organisme, voir à la mort. Cette maladie touche principalement les adolescents dès l’apparition des premiers problèmes identité.
Comme d'habitude, les tenants de la médecine classique « dure » ( par opposition « aux médecines douces »), confondant une fois de plus la conséquence inaccoutumée, prescrire des médicaments ou essayent encore de forcer ces malades à manger, provoquant chez eux un dégoût encore plus grand de la nourriture. Ici encore les racines du mal sont psychosomatiques et son à rechercher dans le psychisme de l'individu. Encore une fois la pratique de l'hypnose dans ce cas est efficace. Six séances à quinze jours d'intervalles sont également nécessaires. Le malade reprendra goût à la vie et recommencera à se nourrir normalement.

L’alcoolisme

L'alcoolisme est un très grave problème. Le sevrage brusque de boisson n'a jamais été le meilleur moyen de guérir un alcoolique. Souvent, dans ce cas-là il rechute rapidement ou garde un traumatisme profondément ancré en lui, même s'il ne consomme plus d'alcool.
L’hypnose permet de guérir en douceur les alcooliques en allant directement chercher dans l'inconscient la cause exacte de ce qui n'est que le symptôme d'un malaise psychologique caché.

Le tabac

Arrêter de fumer est très difficile, il faut ici effectué un sevrage en douceur, je dis en douceur parce qu'il ne faut pas cesser de fumer brutalement, ce qui pourrait amener des excès de nervosité ou d agressivité. Dans ce cas l'hypnose joue un rôle important et va vous libérer de l'emprise du tabac à la condition que vous et ayez le désir profond d'arrêter de fumer, de vous débarrasser complètement de ce vis.
Il ne faut surtout pas que pendant le sevrage des angoisses apparaissent. Après la première séance d'hypnose une diminution sensible du tabac se fera ressentir dans les deux ou trois jours qui suivrons. Avec les suggestions appropriées à son cas le patient restera calme détendu sans nervosité, et fait très important il ne se jettera pas sur la nourriture, donc il ne prendra pas de poids.

Les migraines, maux de tête

Les migraines peuvent avoir de multiples causes qui sont encore mal connues. En tout cas, il existe une certitude : ce n'est pas en gavant les gens de médicaments que l'on peut les soigner. Même les céphalées qui peuvent avoir des origines physiques « nerfs coincés, vertèbres cervicales lésées, problèmes de circulation sanguine dans le cerveau... » Ont une forte composante psychologique. Je traiterais donc ici celles qui sont complètement ou partiellement d'origine psychosomatiques. Je ferais ainsi disparaître les premières et soulagerais les secondes.

L’hypnose peut tout guérir

L'hypnose peut guérir ou aider à la guérison de nombreuses maladies. La guérison dépend aussi bien du thérapeute que du patient. Il faut que le premier maîtrise bien la technique hypno-thérapeutique « cela est vrai pour toutes les thérapies » mais, ce que l'on oublie trop souvent en médecine classique, c'est le rôle prépondérant de l'attitude du patient.
Si pour une raison ou pour une autre, en général inconsciente, ce dernier refuse de se débarrasser de son symptôme, aucun traitement ni aucune suggestion n’y pourront rien changé. Ce qui implique que l'hypno-thérapeute doit être capable d'aller dénicher cette cause invalidante et de la faire accepter par le sujet.

Il arrive que l'inconscient du patient « sente » que ce dernier ne sera pas capable de faire face par lui-même aux conséquences de la découverte de tel ou tel trouble. Il refuse alors de le laisser apparaître au grand jour, autrement dit, il en empêche l'accès au conscient. C'est ici qu'intervient tout le savoir-faire du praticien qui traitera le traumatisme par paliers.

Il arrive aussi qu'il faille d'abord supprimer un blocage périphérique pour libérer l'accès au symptôme principal. Dans ce cas la médecine hypnose-thérapeutique peut être assimilée à un véritable art de soigner.

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AnonymousInvité dossier - Dossier : L'hypnose Vide
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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:40

Sa véritable place

En effet, loin des démonstrations des bateleurs et des pseudo-tours de magiciens hyper médiatisés, il existe de véritables techniques hypnotiques qui recèlent d'authentiques possibilités de développement personnel.
La présentation galvaudée d'une thérapie exhibée trop souvent comme spectacle de foire a fait un tort considérable à l'hypnose thérapeutique et à l'auto-hypnose.

Il faut en finir une bonne fois pour toute, avec le sempiternel : << dormez je le veux ! >> pour la simple raison que l'hypnose n'a rien à voir avec le sommeil.
- Oui l'hypnose peut véritablement nous aider à transformer profondément notre vie !
- Non, l'hypnose ne se résume pas à quelques tours de passe-passe pour épater les amis !

L'hypnose a en réalité un champ d'application très large. Elle est largement employée dans les pratiques psychothérapiques actuelles. La sophrologie, le training autogène, le rêve éveillé, et bien d'autres encore…s'en inspirent largement. De la même façon, son retour en force a permis à la psychanalyse et la psychologie de retrouver une seconde jeunesse.
Même la médecine moderne en redécouvre les principaux avantages. L'hypnose s'inscrit en bonne place dans le mouvement de recherche de techniques médicales moins agressives.

Enfin, le renouveau des méthodes d'auto-hypnose ne peut que faire frissonner d'aise feu Emile Coué dans son au-delà. En effet, elles apportent une confirmation éclatante du bien-fondé de sa méthode d'auto-suggestion et de son fameux :
<< Chaque jour, je vais de mieux en mieux ! >>
L'auto-hypnose peut aussi être un outil très efficace pour améliorer notre vie quotidienne. Ses applications sont innombrables : résolution des peurs, des angoisses, des inhibitions, développement de nos capacités cachées, accès à une plus grande créativité, renforcement de notre pouvoir de décision…

De même, l'hypnose peut aussi nous aider à améliorer notre mémoire, à apprendre des langues étrangères, à acquérir plus de connaissance. Les techniques d'induction hypnotique sont une aide fabuleuse pour tous. Que vous suiviez un cycle scolaire, d'études universitaires, de formation continue…elles sont reconnues pour leur efficacité supérieure aux autres méthodes d'apprentissage.

Les techniques hypnotiques sont accessibles à tous et d'une grande efficacité si elles sont pratiquées régulièrement.
Il est vrais que l'hypnose pourrait être considérée à la fois comme le prodigue de la médecine et le vilain petit canard qui dérange tout le monde.
Ce statut lui a valu d'ailleurs un parcours chaotique ainsi que des périodes de gloire et de déchéance. Contrairement à d'autres domaines de la connaissance humaine, comme l'alchimie, mère de la chimie et l'astrologie, mère de l'astronomie, l'hypnose, quand à elle, est restée depuis ses origines une femme célibataire qui n'a jamais engendré de descendance acceptée par le monde scientifique. Elle a toujours gardé un côté mystérieux qui a souvent nuit à sa crédibilité.

Sa reconnaissance a certes été retardée par l'intégrisme de bon nombre de scientifiques, mais aussi par les querelles qui ont animé parfois même ses propres défenseurs. La popularité de sa version artistique qui attirait les petits et les grands dans les foires au début du siècle, et qui mobilise devant le poste de télévision de nos jours, n'est pas non plus pour rien dans la mauvaise image de marque de cette authentique technique thérapeutique.

Les origines de l'hypnose se perdent dans la nuit des temps. On a commencé à la pratiquer dans des cérémonies magiques et religieuses, de la Chine à l'Inde en passant par l'Egypte pharaonique. Un manuscrit égyptien du III éme siècle de notre ère décrit l'existence de temples du sommeil en Egypte.
On a trouvé la transcription d'une séance d'hypnose sur une stèle gravée sous le règne de Ramsès XII, il y a trois mille ans. Le témoignage le plus ancien d'hypnothérapie est probablement le fameux papyrus Ebers décrivant comment l'imposition des mains et la suggestion verbale pouvaient guérir les douleurs des guerriers On en trouve des traces dans l'Amérique précolombienne.
Elle était aussi d'utilisation courante dans la Grèce et la Rome antiques. Les prêtes et les devins la pratiquaient pour soigner, mais aussi pour améliorer leur clairvoyance ainsi que pour prédire l'avenir. Au Moyen Âge les hypnotiseurs furent souvent poursuivis ou condamnés pour sorcellerie par l'église.

Tout au long du Moyen Âge, derrière une grande variété de pratiques ésotériques ou religieuses se profile l'action hypnotique. Gageons que de nombreux mages, désenvouteurs, sorciers, guérisseurs et alchimistes de tous poils utilisaient, souvent sans le savoir, des techniques hypnotiques, parfois même aidés de philtres hallucinogènes.
Bon nombre de guérisons miraculeuses relèvent de l'hypnose placebo ( voir les deux ), quant aux visions mystiques elles sont souvent du ressort de l'auto-hypnose ou de la psychiatrie.

Aux XI eme siècle, les rois d'Angleterre et de France acquièrent le privilège miraculeux de guérir par attouchement le gloitre et les écrouelles. Edouard le Confesseur d'abord, puis Philippe Auguste soulagent par l'imposition des mains et des paroles sacrées, Saint Louis y ajoute le signe de la croix.
Les chroniques historiques de l'époque fourmillent de guérisons miraculeuses. Placebo, croyances et suggestions font bon ménage dans notre inconscient…les malades sont volontiers considérés comme des possédés du démon que seule l'intervention divine peut sauver. Relus à la lumière de nos connaissances modernes, les procès mémorables du prêtre Ganfridi, d'Urbain Grandier et des Ursulines de Loudin montrent que toutes ces scènes diaboliques n'étaient rien d'autres que des hallucinations suggérées.

Dans l'électorat de Trèves, 6 500 personnes, accusées de sorcellerie, moururent sur l'échafaud en quelques années.
L'hypnose sort à peine du Moyen Âge au cours duquel la pensée et le médecine ne faisaient qu'un avec le mysticisme. Le père Gassner se définissait comme un médecin religieux, et pendant qu'on brûlait quelques hypnotiseurs guérisseurs, les moines grecs du mont Athos faisaient de l'hypnose leur pratique quotidienne jusqu'en 1880.

Mesmer, qui connaît une immense notoriété dés 1767, est la figure de proue de ce que l'on peut appeler la période magnétique de l'hypnothérapie. Toute référence religieuse est gommée.
On guérissait par un certain magnétisme animal qui parcourrait le cosmos. Le rapport entre l'hypnothérapie moderne et mesmérisme tient moins à l'efficacité des aimants, d'un baquet magnétisé ou de quelques fluides énergétiques, que de la notion de croyance en une vérité scientifique pour favoriser la guérison.
Si l'on veut bien les extraire de leur contexte historique ( et folklorique ) et considérer au deuxième degré les quatre- idées forces de Mesmer, on peut deviner, à deux siècle de distance, les bases modernes de la thérapie par l'hypnose et de l'auto- hypnose :
L'homme doit son équilibre physique et psychologique à une circulation harmonieuse du fluide cosmique qui relie tous les éléments de l'univers, y compris l'homme.
La maladie est la conséquence d'une rupture de cette fluidité.
Guérir un individu revient à rétablir la régularité de ce flot énergétique.

Toute personne peut contrôler la circulation de ce flux et s'en servir dans un but thérapeutique avec une formation adéquate.
Grâce à ce pouvoir, le soignant peut redonner au malade son intégrité physique et mentale.

Mesmer eut le mérite de poser les bases de la médecine psychosomatique moderne, d'une thérapie mise en œuvre par un praticien expérimenté et convaincu sur un malade persuadé du bien-fondé de cette thérapie. La suggestion de Bernhein à la fin de XIX siècle et les stratégies d' Erickson ne sont pas loin.

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AnonymousInvité dossier - Dossier : L'hypnose Vide
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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:42

Qu’est-ce que l’hypnose thérapeutique ?

L’origine du mot hypnose vient du grec Hupnos qui signifie endormir.

Il s’agit simplement d’une technique particulière dont l’objet permet de suspendre momentanément l’acuité des facultés cérébrales conscientes du sujet, dans le but de pouvoir influencer son subconscient par des suggestions verbales.

Le fonctionnement du conscient d’un individu peut être complètement suspendu, si l’état de profondeur de l’hypnose est suffisamment grand.

Le but de l’hypnose thérapeutique est de permettre à toute personne suffisamment expérimentée de pouvoir intervenir, avec le consentement du patient, sur le comportement de celui-ci, dans le but de pouvoir l’améliorer pour le ramener à son état normale.

En résumé, l’hypnose est un état entre veille et sommeil, une inhibition partielle, tant au point de vue topographique, qu’au point de vue intensité, c’est aussi un état de relaxation profonde, pouvant atteindre un niveau de détente complète, obtenu le plus souvent par des suggestions verbales qui influencent le cerveau et le subconscient d’une manière plus ou moins profonde, selon l’état de réceptivité du sujet.

Qu’est-ce-ce qu’un hypnotiseur thérapeutique ?

Il s’agit en fait d’un opérateur parfaitement initié et entraîné aux techniques de l’hypnose moderne, pour pouvoir l’appliquer efficacement.

Un hypnotiseur thérapeutique doit être capable de comprendre le mécanisme et la cause des dérèglements psychosomatiques qu’il sera amené à constater.

Il doit posséder une compétence suffisante en psycho-physiologie, pour savoir choisir quel type de suggestion hypnotique conviendra le mieux pour agir sur le subconscient de la personne et sur son comportement.

Il faut préciser que l’honnête du praticien doit s’ajouter encore à sa compétence pour lui permettre de devenir un opérateur efficace, irréprochable, tout en respectant la personnalité de chaque individu.

La plus grande discrétion sur l’intimité révélée par l’Hypno-analyse est indispensable et si vous avez les moyens efficace de connaître le succès, restez simple, réservé, sans orgueil, nulle griserie ne doit vous envahir, seules votre compétence, votre efficacité et votre discrétion ferons votre popularité.

Peut-on hypnotiser n’importe quel sujet ?

Il semblerait que les jeunes soient plus facile à hypnotiser que les personnes âgées. Les femmes sont plus sensibles en général aux suggestions hypnotiques que les hommes. Les enfants sont réceptifs et très sensible à l’Induction Hypnotique et cela dés l’âge ou ils savent lire et écrire.

D’une manière générale tous les individus peuvent être hypnotisés à partir du moment où la personne considérée est d’accord pour cette opération.

Il est évident que plus la personne sera motivée, plus elle aura la faculté de pouvoir réussir rapidement la modification désirée de son comportement. Il faut préciser que chaque individu reçoit l’influence d’une Induction Hypnotique de manière différente, en fonction de sa réceptivité et de sa sensibilité

.Il se produira ainsi des états d’hypnose de profondeurs différentes pour chaque individu.

Il faut encore tenir compte de la dextérité et de la compétence du praticien Hypnologue. Un bon opérateur pourra toujours obtenir d’un sujet bien disposé un état d’hypnose léger ou moyen, après un nombres de séances répétitives.

Une grande partie des patients recherchant l’hypnose pour des modifications de comportement telles que la timidité, les angoisses et les peurs etc.. Pourront ressentir un était hypnotique moyen très suffisant pour que les suggestions relatives à cet état aient un effet suffisant. En résumé, l’hypnose est possible pour tout individu désireux d’utiliser ses bienfaits, qui se prêtera avec docilité aux techniques du praticien.

L’hypnose est t’elle dangereuse ?

L’hypnose thérapeutique est avant tout une relaxation plus ou moins profonde selon la réceptivité et la sensibilité du sujet hypnotisé.

A la fin de la séance, celui-ci ressent un grand bien-être, et se trouve dans un état de détente et de relaxation extrêmement agréable.

Il faut savoir encore que l’influence de l’opérateur sur le patient est toujours bénéfique pour celui-ci à la condition bien sûr que l’hypnologue soit compétent et honnête.

De toute manière, les suggestions évoquées par le praticien ne sont acceptées par le sujet que si elles lui conviennent et s’il a envie de les ressentir. Dans le cas contraire, elles seront refusées et inopérantes.

Souvent la personne qui va être hypnotisé pense qu’elle dort complètement et qu’elle court le risque de ne pas se réveiller. Pour mon cas personnel, je n’ai jamais connu de difficultés pour ramener un sujet à son état conscient.

Il faut savoir que si l’on abandonnait quelqu’un après l’avoir hypnotisé, il se réveillerait et retrouverait son état normal au bout d’un temps pouvant varier de une à trois heures au maximum, selon le cas.

Toute crainte de danger peut être supprimée et chacun de nous peut accepter l’hypnose sans appréhension, avec confiance et avec le sourire.

Il a été utilisé jadis des techniques dangereuses qui infligeaient aux patients des chocs sensoriels violents, qui ont été abandonnées depuis longtemps.

Exemple : faire chuter le sujet violemment sur le sol. Appuyer sur les globes oculaires avec les deux pouces. Comprimer la carotide. Et bien d’autres, que vous trouverez dans la plupart des ouvrages sur l’hypnose.

Pour un professionnel connaissant bien l’hypnose thérapeutique, les techniques utilisées normalement ne représentent aucun danger pour le patient.

Pour ce qui est de l’effet des suggestions sur un individu en état d’hypnose dont la volonté est totalement ou partiellement abolie, il faut savoir que le sujet s’opposera obstinément à un acte que l’on voudrait lui suggérer, s’il est en désaccord avec ses principes et ses désirs.

La suggestion peut augmenter une tendance dans certains cas, mais rien de plus, pour un praticien honnête rien de tel ne pourra se produire.

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AnonymousInvité dossier - Dossier : L'hypnose Vide
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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:43

Les applications de l’hypnose reliée à la télépathie

Pour la science avancée, la perception extra- sensorielle est une évidence. Elle résulterait de systèmes sensoriels encore inconnus, sinon perdus au cours du temps, sortes de vestiges dégénérés par la civilisation et que certains animaux conservent.

On est arrivé à émettre l'hypothèse que l'hérédité peut doter un être d'une sensibilité plus ou moins grande, et par-là même d’une perception extra- sensorielle nulle ou plus ou moins développée.

L'hypothèse héréditaire semble fragile. On a beau dire que « les chiens ne font pas de chats », on sait néanmoins qu’un rationaliste peut engendrer un poète, et inversement. Pourtant si toutes les choses sont mystérieusement liées entre elles dans l'Unité du Grand Tout, comment expliquer, par exemple, que l'homme n'a aucune sensibilité directe aux rayons infrarouges, alors que le serpent en bénéficie?

On pourrait poursuivre sur nombre de différences qui existent entre la perception humaine et animal. On sait que le chien perçoit l’infrason alors que son maître ne peut l’entendre. Et si l'homme a découvert le radar, c'est en étudiant le système de l’écholocalisation utilisé, entre autres animaux, par le dauphin et la chauve-souris. C'est également en étudiant le vol du bourdon que fut inventé l’hélicoptère. L'application de la perception animale à celle de l'humain s'avère incontestable dans bien des domaines.

Si l'animal est moins intelligent que l'homme sous prétexte que réflexion et langage lui font défaut, son cerveau en tout cas recèle de mystérieuses fonctions qui manquent à l'homme. L'animal n'en devient que plus intéressant à étudier puisqu'il nous apporte des systèmes sensoriels que l'homme ne peut reproduire que de manière mécanique.

Des cas de transmission télépathique de l'animal à l'homme ont été constatés. Le plus remarquable est sans conteste celui que vécut l'écrivain Rider Haggard qui au cours d'un rêve, vit son chien en train de se noyer et qui essayait de lui parler. Il retrouva le cadavre de l'animal dans le décor exact de son rêve.

La différence homme-animal commence à s'estomper dans le processus de la télépathie. Bien des expériences ont été réalisées dans ce domaine et certaines d'entre elles révèlent que le singe, le chat, le chien, le cheval répondent à la transmission de pensée. Certains insectes ne sont pas insensibles à la télépathie : l'abeille et la fourmi seraient les meilleurs récepteurs.

Les ondes cérébrales de la chouette sont capables de repérer, en pleine obscurité, une souris se trouvant à plus de dix mètres. Nombre de prédateurs nocturnes semblent posséder un véritable radar dans leur cerveau.

Un autre système extra- sensorielle est la faculté animale de « voir » la chaleur dégagée par d'autres animaux. Cette « organisation cérébrale » se retrouve chez certains humains capables de « voir » laura.

Au début des années quatre vingt dix, on a parlé de la mémoire de l’eau, mais les recherches entreprises en ce domaine ont rapidement été tournées en ridicule. Pourtant, aussi fou que cela puisse paraître, il semblerait que le minéral et l'humain puissent établir une relation télépathique. Cette étrange relation porte le nom de « psychométrie ».

En dehors de toute espèce de charlatanisme, certaines personnes (assez rares ) sont capables de révéler le vécu d'une pierre en la touchant. Ce « miracle » s'explique par le fait que le psychomètre capte un type particulier d'énergie que son cerveau convertit en impulsions pour lui seul traduisibles.

D'aucuns trouveront cette « explication » trop irrationnelle et le processus totalement mystérieux. Le phénomène n'est pourtant pas plus irrationnel que l'action de l'acupuncteur qui évoque les fluides curatifs qu’il pique dans le corps. Ces fluides, curatifs ou non, existent dans tout ce qui est vivant.

On sait que les plantes d'appartements sont sensibles à la musique, et bien des personnes s'adressent à elles comme à des êtres pourvus d'intelligence. Or, de récentes expériences indiquent que cette intelligence végétale n'est pas un leurre : on a découvert, d'une part, que la parole humaine et la musique favorisaient la reproduction d'hormones végétales, et d'autre part, que certains arbres échangeaient entre eux des signaux : une substance chimique transportée, d’arbre en arbre, par la brise, et qui les prévient, entre autres choses, d’une attaque d'insectes. En outre, une plante équipée d'un détecteur de mensonge réagit par un sursaut si on exprime l'intention de la détruire.

À propos de cette intelligence végétale, nous avons pu constater un étrange phénomène qui n'a pas manqué de surprendre notre entourage : devant la fenêtre d'un bureau, qui s'ouvre sur un jardin, poussait une plante grasse, envahissante, qui menaçait d'obstruer le châssis. Muni d'un sécateur, nous avons coupé les branches gênantes. Celle-ci repoussèrent, mais en se ployant de manière à éviter la fenêtre et le sécateur.

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AnonymousInvité dossier - Dossier : L'hypnose Vide
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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:46

Le fonctionnement du cerveau humain

Pour pratiquer l’hypnose il faut bien connaître le fonctionnement du cerveau. Le cerveau humain demeure l'élément le plus mystérieux de la dimension non seulement humaine mais également animale. Il serait long et fastidieux de se livrer ici à une analyse exhaustive du cerveau qui, d'ailleurs, n'apporterait aucune explication rationnelle sur le fossé séparant les tenants d'une science positiviste vis-à-vis de la recherche avancée.

Selon le professeur Jérôme Lejeune, le cerveau qui se forme est en place à deux mois de gestation, mais il faudra attendre encore neuf mois pour que ses milliards de cellules se constituent. Le cerveau n'est pas achevé pour autant : les innombrables connexions qui relient les cellules par des milliers de contacts sur chacune d'elles ne seront toutes établies qu'après sept ans d'existence. Et c'est inextricable enchevêtrement, à rendre fou à un savant électronicien, ne développera sa pleine puissance que lorsque sa machinerie chimique et électrique sera suffisamment formée.

Ce constat scientifique, déjà difficile en soi, ouvre les portes à d'autres constatations qui révèlent un système de biologie dynamique dont la cause reste secrète.

Qui ou quoi réunit les anticorps autour d'une plaie microbienne ? L'apparition du sida nous fait constater l'importance capitale du processus immunitaire, une autodéfense inexpliquée.

Le scanner permet aujourd'hui d'examiner le cerveau, de localiser lésions est tumeurs, mais treize ou quatorze milliards de neurones constituent toujours une énigme. Nous avons pourtant la certitude que le cerveau est un émetteur-récepteur. Mais le comparer à un simple appareil radio serait une grave erreur : le neurone, base unitaire essentielle du fonctionnement cérébral, se présente sous un double aspect biologique : d'une part, c'est un tout complexe et, d'autre part, ce n'est qu'un élément d'un ensemble encore plus complexe.

Afin d'imaginer cette extraordinaire complexité, il faut savoir que le neurone provient d'une migration appelée les neuroblastes qui perdent la propriété de se multiplier pour finalement constituer l'unité du neurone. L'équipement du cerveau humain en neurones et synapses est tellement immense que la science ne parvient pas à coder exactement cette masse phénoménale.

S'il s’avère impossible de définir exactement comment fonctionne le cerveau, on détecte néanmoins ses effets en ignorant ses causes. On sait cependant que le cerveau vibre. On mesure ces énergies vibratoires par le truchement de l’encéphalographie dont il résulte un tracé d’ondes larges ou serrées. Les ondes larges sont appelées alpha, leur rythme de fréquence est d'environ huit à treize cycles par seconde. Les ondes serrées sont appelées bêta, leur rythme de fréquence est de quinze à trente cycles par seconde. Un troisième rythme, de quatre à sept virgule cinq cycles par seconde, appelée thêta est enregistré au regard du lobe temporal et peut revêtir une signification pathologique, au même titre qu'un quatrième rythme, delta, dont les fréquences sont de zéro virgule cinq à trois cycles par seconde.

Un cerveau normal émet un rythme béta à l'état d’éveil, et un rythme alpha en état de sommeil, de relaxation, de méditation, et sous hypnose. Tous les états sophroniques révèlent un rythme alpha plus ou moins lent.

L'expérimentation démontre que certains artistes, peintres, musiciens, écrivains, émettent un rythme alpha quand ils travaillent et sont ainsi capables d’œuvrer plusieurs heures sans ressentir la moindre fatigue. Certains même se sentent régénérés après un long travail créatif.

C’est au scientifique américain, J. B. Rhine, de la Duke University, en Caroline du Nord, que l'on doit l’idée d'enregistrer l'émission d'un cerveau dont le patient, sous hypnose, était en période télépathique. Rhine s'est alors aperçu que, dans de telles conditions, le cerveau humain émettait un rythme alpha particulièrement lent. Cette découverte eu lieu en mille neuf cent trente. Rhine venait de prouver qu'il se passait quelque chose d'inconnu dans le vaste ensemble nommé encéphale. On a pu dès lors faire une approche de la fonction du cerveau : celui-ci, pour faire circuler une information, émet une substance énergétique qui, a priori, semble empreinte de bipolarité : biologique et électrique. En fait, cette bioénergie est animée par le processus mystérieux de l’impulsion ; on ignore ce qu'il la produit, mais on sait qu'elle se répartit de neurone en neurone, selon une réaction en chaîne qui se prolonge dans le vaste réseau complexe que j'ai évoqué plus haut. Cette complexité comporte des neuromédiateurs qui parcourent une distance appelée synapse. Ces prolongements d'ordination, dont certains ont servi de modèle à nos ordinateurs agissent aussi bien sur le psychique que sur le physique, par le truchement des médiateurs, et assurent un nombre affolant de fonctions. Parmi celles-ci ont compte le gestuel irréfléchi la marche ou la respiration, la pensée élaborée, etc…

On pourrait alors penser que le cerveau n'est finalement qu'un organe de sécrétions, ce qui reviendrait à dire que la pensée ne serait qu'une excroissance de la matière, un pur produit glandulaire du corps humain. Il ne faut pas confondre l’effet et la cause. Les effets du cerveau sont étudiés par sa propre substance chimique. Quant à percer les causes de cette particularité, le mystère reste entier.

Nous savons néanmoins que notre cerveau se divise en deux parties distinctes, la gauche est réservée à l'activité pragmatique, la droite est au service de l’immatériel. Nous pouvons dire qu'il existe deux sortes de pensée : la pensée analectique et la pensée dialectique. Cette dernière, sépare, classe, analyse, en fonction de son processus : le cerveau gauche. La pensée analectique provient du cerveau droit qui réunit un élément d’unicité. Voici à cet égard l'avis du professeur Jean Dierkens :

Nos hémisphères cérébraux n'ont pas la même fonction : l'hémisphère gauche a principalement une fonction de pensée verbale, déductive, linéaire c'est-à-dire : A qui entraîne B. et B. qui entraîne C, etc.. Tandis que l'hémisphère cérébral droit à surtout un type de pensée globale, analogique, symbolique et aussi musicale. Par exemple, si on apprend une langue étrangère, le vocabulaire est surtout fonction de l'hémisphère gauche : la musicalité de la langue et de l'accent est surtout en fonction de l'hémisphère droit. Si on entend une oeuvre musicale sans être un musicologue qui ne dissèque pas l’œuvre musicale, c'est surtout l'hémisphère droit qui fonctionne ; si au contraire le musicologue analyse l’œuvre, ce sera surtout l'hémisphère gauche qui fonctionnera. Or, notre système éducatif vise à amplifier l'importance de l'hémisphère gauche par rapport à l'hémisphère droit. Ce qui se passerait dans les états de conscience altérés hypnose, télépathie, etc.. Serait simplement que l'hémisphère gauche diminuerait son activité et, par conséquent, l'hémisphère droit reprendrait une certaine prééminence au niveau de la pensée, entraînant un mode de raisonnement différent et pas nécessairement une régression.

Le poids d'un cerveau humain varie entre mille deux cent et mille six cent grammes, la partie gauche est parfois plus pesante que la partie droite, ce qui semble indiquer une activité plus intense.

Ce que nous nommons encore paranormalité est refusé par le côté gauche du cerveau alors que le côté droit l'accepte ou en tout cas, semble posséder toutes les tendances pour comprendre, mais comprendre au sens de intellegere. Ce serait cette partie droite qui permettrait à l'humain de dépasser ou transcender ses limites.

Les abstractions qui sont en nous ne sont perceptibles que lorsqu'elles se reflètent dans un signe concret extérieur, lequel constitue une sorte de miroir dans lequel se concrétise la PES.

Un grand nombre de questions restent en suspense :

· Le cerveau humain a-t-il toujours été divisé en deux parties, ne formait-t-il pas à l'origine une unité compacte, équilibrée ?

· La glande pinéale, qui se situe entre les deux sourcils, n'est-elle pas une glande atrophiée qui, toujours à l'origine, servait de troisième oeil ?

· Pourquoi naissons- nous avec le sommet du crâne ouvert la fontanelle ? Sa fermeture est-elle une protection ou un effet de la dégénérescence ?

· A quoi doit-on l'incompréhensible effet placebo bel et bien constaté ?

Force oblige de reconnaître que nous ignorons l'essentiel sur ce qui réside dans notre boîte crânienne.

Quand au cerveau animal, il y a tant d’espèces dans la nature que certaines d'entre elles vivent dans un monde complètement différent du nôtre en s’y intégrant paradoxalement.

La différence fondamentale entre l'humain et l'animal tient au fait que chaque espèce perçoit différemment les portions du continuum de l'espace temps et de la nature en général. L'immense étendue du spectre électromagnétique profite à tous les êtres vivants qui se divisent en un nombre incalculable de longueur d'onde et de fréquences hertz. Pour l’humain, une énergie allant de vingt à vingt mille hertz ne sera perçue que comme un son alors qu'elle peut représenter du froid ou de la chaleur pour une autre espèce. Pourtant, si les systèmes sensoriels offrent de grandes différences parmi les espèces, il y a entre celles-ci une certaine compatibilité de perception, voire de communication.

L'étude du cerveau humain et celui de l'animal nous apporte la conclusion d'une évidente différence dans leur fonction propre. Cependant, quelque chose les relie.

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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:47

Questions sur l'hypnose

Peut-on obliger une personne à agir contre sa volonté sous hypnose ?

C'est la crainte la plus répandue qui, souvent, détourne les gens de l’hypnothérapie, voire freine-consciemment ou inconsciemment l'induction hypnotique ou l'efficacité d'une séance. En vérité, l'hypnose ne peut réussir que si la personne est volontaire. Même en état hypnotique profond, un individu ne fera pas quelque chose qui va à l'encontre de sa morale ou de ses idées. Si cela arrive, ce n'est que le révélateur des désirs refoulés, ignorés par le conscient.

C'est aussi une question d'éthique que de ne pas essayer de provoquer chez des sujets des comportements qu'il réprouveraient à l'état de veille. Il y a aussi une raison thérapeutique à cela : une suggestion ne peut donner de résultats que si elle est acceptée par le sujet.

Peut-on tout guérir avec l’hypnose ?

L'hypnose peut guérir ou aider à la guérison de nombreuses maladies. La guérison dépend aussi bien du thérapeute que du patient. Il faut que le premier maîtrise bien la technique hypnothérapeutique (cela est vrai pour toutes les thérapies) mais, ce que l'on oublie trop souvent en médecine classique, c'est le rôle prépondérant de l’attitude du patient. Si pour une raison ou pour une autre, en général inconsciente, ce dernier refuse de se débarrasser de son symptôme, aucun traitement ni aucune suggestion n'y pourront rien changer.

Ce qui implique, que l'hypnothérapeute doit être capable d'aller dénicher cette cause invalidante et de la faire accepter par le sujet. Il arrive que l'inconscient du patient « sente » que ce dernier ne sera pas capable de faire face par lui-même aux conséquences de la découverte de tel ou tel trouble. Il refuse alors de le laisser apparaître au grand jour, autrement dit, il en empêche l'accès au conscient. C'est ici qu'intervient tout le savoir-faire du praticien qui traitera le traumatisme par paliers.

Il arrive aussi qu'il faille d'abord supprimer un blocage périphérique pour libérer l'accès au symptôme principal. Dans ce cas, la médecine hypnothérapeutique peut être assimilée à un véritable art de soigner.

Peut-on se réveiller seul d'un état hypnotique ?

Cette opinion est encore le reflet de la peur inconsidérée du grand public vis-à-vis de l'hypnose. S'il arrivait que l'opérateur oublie de sortir le patient de sa transe hypnotique, celui-ci finirait par retrouver son état de consciente diurne au bout d'un certain temps. Il peut aussi littéralement s'endormir et se réveiller ensuite comme après une bonne nuit de repos.

Il est néanmoins recommandé de ne pas « oublier » sont patient en cours de route, car son état d'esprit au réveil dépendra des suggestions induites avant votre oubli. S'il s'agit de simples formules de relaxation, aucun problème, mais si vous l'avez laissé partir après une induction incomplète, cela peut avoir des conséquences négatives sur son développement futur.

L'hypnose peut-elle provoquer l'apparition de facultés mentales extraordinaires et des pouvoirs extrasensorielles ?

L'hypnose peut en effet révéler des capacités cachées que vous n'auriez pas encore développées par inhibition. Tout est en vous, mais seule votre ignorance vous limite. Cela, toutes les traditions et spiritualités vous le disent.

L’hypno-analyse ne fait que confirmer cette assertion. L'accès libre à votre inconscient permet de découvrir vos potentialités physiques et psychiques et de les extérioriser pleinement à l'état de veille.

Il y a-t-il des dangers à pratiquer de l'hypnose ?

Si vous avez été suffisamment appliqué et constant dans votre formation d’hypnothérapeute, il n'y a aucun risque pour les sujets. Une séance correctement maîtrisée, même si dans un premier temps, elle ne donne pas le résultat espéré, elle laissera au minimum la personne dans un état de relaxation qui ne peut qu'être bénéfique. En effet vous remarquerez que la plupart des maux de l'homme moderne viennent du stress et des tensions nerveuses imposées par notre rythme de vie. Si vous arrivez au moins à les faire disparaître temporairement, ce sera déjà un grand pas en avant !

Il est cependant recommandé de ne pas essayer de prendre en charge les psychoses, les maladies graves ou les troubles mentaux profonds.

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MessageSujet: Re: Dossier : L'hypnose dossier - Dossier : L'hypnose 2110Sam 29 Oct - 20:49

L’hypnothérapie face à la science

Nul ne devrait jamais traiter des malades, au niveau de l'hypnose, à des fins thérapeutiques s'il n'a pas la compétence professionnelle.

Il faut nécessairement une formation dans les disciplines suivantes : la psychologie psychodynamique et de la psychiatrie c'est essentielle pour la compréhension des phénomènes de l'hypnose. L'utilisation des techniques hypnotiques doit être réservée à ceux qui, par leur formation théorique et pratique, satisfont à toutes les critères exigés pour établir un diagnostic complet de la maladie à traiter. L'hypnose doit être employée sur une base strictement limitée par des praticiens répondant à ces conditions.

La psychiatrie

Ce sont d'abord toutes les formes de l'angoisse que la psychiatrie s’efforce de guérir par le truchement de l'hypnose. Freud crut trouver la solution du problème dans le complexe d'Oedipe selon lequel l’enfant éprouve de la haine pour le parent qui appartient à son sexe, créant ainsi en lui un sentiment de culpabilité. Autre hypothèse l'enfant éprouverait une grande souffrance en venant au monde.

Après le père de la psychanalyse, d'autres psychiatres insistèrent sur le sentiment inconscient de culpabilité, ou encore le phénomène se réduit aux impulsions agressives accumulées dans la psyché de l'individu.

Jusqu'alors la psychiatrie s’en tenait au mental de l'individu en croyant fouiller ses profondeurs les plus intimes. Avec le secours de l’hypnose on croit aller beaucoup plus loin que les « profondeurs mentales », et la régression mémorielle peut considérablement aider le thérapeute dans son entreprise ; elle peut faire surgir au conscient une angoisse ressentie par la mère enceinte et « communiquée » au fœtus

On a constaté de la sorte que les grossesses mal vécues véhiculaient plus tard chez l'enfant une angoisse a priori incompréhensible et qui se prolonge jusqu'à l'âge adulte. L'hypnose réussit parfois à guérir ce genre de névrose qui se traduit souvent par des phénomènes répétitifs, obsessionnels, et apparemment absurdes : on marche en évitant soigneusement les raies transversales du trottoir, on ne peut s'empêcher de compter les fenêtres devant lesquelles on passe, etc..

Ceux qui souffrent de cette névrose savent pertinemment qu’ils sont « contraints » d'obéir à une intériorité obscur qui lance les ordres. Il s'agit d'un type de « possession » qui n'est, en fait, que la dérivation d'un mal-être que l'hypnose fera surgir. Avant cela, on notera que le névrosé obsessionnel est presque toujours superstitieux. Or, le but de la thérapie hypnotique est de démontrer au patient que sa superstition a été construite comme un faux refuge duquel il faut évidemment sortir.

Mais encore doit-on faire comprendre au patient que la transe hypnotique n'a rien de magique et qu’elle est, en la circonstance, rigoureusement psychanalytique. C'est-à-dire toute la compétence du psychothérapeute qui pratique l'hypnose. Il s'applique, par la suggestion, à vaincre les craintes et les tenions de son patient qu'il ne cesse de rassurer, tant sous hypnose qu’à état de veille.

Dans le traitement des névroses traumatiques, l'une des meilleures techniques est celles mise au point par Hadfield. Le patient est hypnotisé et le praticien lui dit : « quand je poserai la main sur votre front, vous commencerez à voir l'épisode qui a causé votre traumatisme. » Cette opération doit se répéter durant toute la thérapie, c'est-à-dire tant que le souvenir n'est pas clairement exprimé.

Selon la personnalité du patient (surtout si elle s’avère dépendante), on peut

« ordonner fermement » l'apparition du souvenir de l'événement traumatique. On peut également l’encourager en insinuant qu’il est sur le point de se souvenir de l'expérience traumatisante, ou bien lui dire qu'il le rêvera la nuit suivante.

Dans tout les cas de figure il faudra recourir aux diverses techniques hypno-analytiques tel que la dramatisation, la régression, voir l'écriture automatique.

L’allergie

On a constaté que, très souvent, l'allergie était d’un ordre psychosomatique. Dans ce cas, elle peut être soignée par l'hypnose. Des succès ont été obtenus principalement en dermatologie.

Le processus de guérison passe évidemment par l'induction de la transe hypnotique. Selon le cas qu'il aura à traiter le praticien agira par « suggestion directe », c'est-à-dire qu'il convaincra son patient de ne plus produire l'allergie.

Une deuxième méthode, analogue à la régression, consiste à retrouver la cause psychosomatique de l’allergie. L'asthme, par exemple, est souvent la cause d'un choc émotif qui peut remonter assez loin dans le temps. Il est aggravé par la peur enracinée dans l'esprit du malade.

Dans toute allergie psychosomatique, il y a une partie psychologique inconsciente que l'on retrouve dans la transe hypnotique qui « dégage » la pathologie allergique.

Ce raccourcit n'explique pas tout : le thérapeute est confronté à de nombreux facteurs qu’il doit approfondir pour réussir dans son entreprise.

Il ne faut pas confondre un « hypnotiseur de foule » avec un sophrologue compétent qui, avant de pratiquer une transe hypnotique, se renseignera toujours sur l'individualité de son patient et l'environnement familial et professionnel dans lequel il vit.

Ce qui indique un certain nombre de psychoses auxquelles on peut remédier. C'est donc d'abord toute une recherche psychologique et organique qui précède l'hypnothérapie.

Le thérapeute doit nécessairement connaître tout ce qui concerne le métabolisme de son patient, ainsi que la structure de son caractère et de son comportement général. Ces précisions constituent un système de base concernant l’hypnothérapie, trop souvent pratiquée par des autodidactes ( parfois même des analphabètes ) qui, trop sûr de leurs dons, considèrent l’hypnose comme une magie et jouent aux apprentis sorciers.

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