« Les médisants ressemblent aux malheureux qui n'ont pas eu leur part d'événements et doivent mener aux dépens de leurs voisins une existence parasitaire. »
a tous, Apparemment ce petit débat auras fait parlez,promis je le mettrait dans thème et débat après... Corail tu affiche que tu est contestataire et non négationniste,alors si tu peut pensez que tu a été un peu malmené j'en suis désolé mais ce n’était pas l'intention,chacun a ces idées,et comme tu vois on n’hésite pas a se mettre en porte a faux avec un membre si cela peut apportez une certaine clairvoyance,je pense que toi comme nous,avons nos chouchous et bien dans ce cas là je t'avoue que je pet faire de mauvaise foi pour le protéger.. Après je peut me faire charrier,chahutez,ça me dérange pas tant que c'est sur le Galion,là ou les personnes ne te lance as de pics dans le dos mais t'en parle directement,la même chose sur tfone ce serait la foire aux insulte,alors avoir de quoi pouvoir s’exprimer,donnez son avis sans être censuré,c'est une chance qu'on avait pas il y a un peu plus deux ans... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 21 Oct - 12:41
Jene sais pas pourquoi je croyais que la vérité capitale c'était l'amour du prochain et l'amour divin, j'ai été voir c'est plutôt l'autorité du pape comme chef de l'église et le fait que Jésus est bien le fils de dieu pfff mais c'est bien de l'amour de lautre dont je voulais parlé j'ai quand même bien fait de préciser mais c'est pas uen vérité capitale tout au plus une question de foi lol En plus j'avais pas vu que c'était réservée aux chroniques de Starouar donc pour ça aussi je me suis plantée.
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 21 Oct - 17:15
Pas grave Corail,j'avais précisez que je scinderait le topic,et pour la vérité capitale il me semblait bien que c’était ne histoire de foi de croyance,mais après tout ,tu peux reprendre ce terme et le développez a ta sauce,ce qui a été dit par l'un,n'est plus forcement d'actualité,alors si ils révisaient la définition de ce terme on serait un peu dans notre domaine...^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Et merci a Star de nous avoir laissez son topic l'espace d'un instant.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Dim 6 Nov - 18:43
Contestez c'est normal on ne peut jamais être d'accord sur tout les sujets,les gens qui disent que si,c'est juste des hypocrites qui refusent de prendre le risque d’imposer leur propre idée,savoir dire non est une qualité aussi louable que celui qui dit oui par générosité,mais lorsque cela ne tient qu'a un effet de groupes on parlent donc de moutons,qui opinent du chef sans savoir réellement de quoi il s'agit c'est ce genre de personnes,les lobotomisés qui ne trouvent pas leur place,même dans la contestation puisque celle ci n'est ni argumentez,ni constructive,après l'avis de tous est entendu..et si il n'est pas pris en compte c'est qu'il ne mérite pas que l'on y accorde de l'importance..^^ Il n'y a rien de pire que les négationnistes et ceux qui pensent avoir la science infuse,autant parlez a son cheval dans ces cas là..!
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Dim 6 Nov - 19:13
Mary,tu a ta place ici,tu est libre,tout en ayant un accès sur le Galion.. Je t'assure,tu est toi même,tu a tes idées,ta conception des choses,et partagez ton point de vue est tres utile c'est comme ça qu'on avancent,faut pas restez sur une mauvaise note,si tu a un soucis,sache que tout fini par s'arranger Mary..^^ A tu lu le premier post de ce topic ,je pense qu'il serait vraiment intéressant que tu prenne le temps de la réflexion et que tu partages ton avis sur ce point là.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Jeu 19 Jan - 16:32
une réflexion que je partage et qui me parait rejoindre la "société du spectacle " telle que nous la montre la télé réalité : "Une fois encore, un faits-divers que l'on qualifie bien vite de tragique en regard des réalités et des drames de ce monde, occupe le devant de la scène médiatique. Chacun y apportera sa sensibilité pour effectuer une lecture de l'évènement et en la matière, il y a largement de quoi disserter.
Le naufrage du Costa Concordia est le parfaitement exemple d'une société totalement folle qui coule avec ses certitudes, ses ambiguïtés, ses délires, ses phantasmes, ses déraisons et ses abjections. Tout y est et bientôt nous aurons un film à sensation, quelques livres, une conférence dans une université et un billet de Nabum !
Le capitaine qui veut amuser la galerie, joue les Fangio et quitte le navire avant ses passagers. L'équipage venu d'un pays tiers, mal formé, sous-payé, exploité pour les caprices de l'Occident. Les passagers, retraités à l'abri du besoin qui vont promener leur ennui au large de la misère ou familles en goguette. Le gigantisme d'un navire, disproportionné, ingérable en cas de panne majeure. La folie d'un monde qui se déplace pour rester enfermé dans un cocon factice où boire, manger, danser, se baigner, jouer sont les principales occupations quand le voyage n'est qu'un prétexte fallacieux.
C'est ainsi, il ne faut rien remettre en cause au risque d'être traité de rabat-joie, de geignard perpétuel, de triste sire et autres critiques des gens qui, une bonne fois pour toute, ont décidé de jouir sans entrave, sans jamais plus se soucier de leur conscience et des grands principes qui fondèrent, jadis, la vie en société.
Laissons là ces jérémiades inutiles, rien ne changera plus jusqu'à l'explosion finale d'un système qui, quoi que vous en pensiez, arrive à bout de course et va s'effondrer sur lui-même en nous entraînant tous dans sa déflagration finale. Observons simplement le comportement des humains, ces petites bêtes étranges qui avaient décidé de profiter du soleil, de la mer et du luxe au large de la misère.
Lorsque le navire se mit sur le flanc, ils sont devenus ce que notre société se plaît à nous façonner. Des êtres égoïstes et lâches, des furieux attachés uniquement à leur propre survie sans ne plus faire aucune distinction entre l'enfant, le bébé, la femme ou le vieillard. Les plus forts d'abord, les plus robustes écraseront les moins forts. C'est la morale de ce système, pourquoi voudriez-vous qu'il en fût autrement sur ce concentré de nos folies ?
Pire encore, dans les cris, les comportements abjects qui font oublier ceux qui sans doute se conduisirent bien, il y en eu qui prirent le temps de se river à l'œilleton de leur caméra. Il faut maintenant filmer tous les drames de ce monde. La plupart du temps, ce sont des spectateurs distants qui profitent de l'aubaine pour tirer quelque argent d'une tragédie qui se passe à deux pas de là. Ils filment avant de porter secours, il est préférable de nourrir le voyeurisme de tous que la vie de quelques-uns !
Mais cette fois, c'est au cœur de la panique, dans la bousculade, les cris, le noir, le bruit et l'angoisse qu'il se trouva des êtres de sang froid et de cupidité extrême pour filmer leur semblables qui vivaient le même tracas qu'eux. Des fois qu'ils en réchappent, ils tireront alors belle gloire et petits bénéfices qui sont toujours bon à prendre.
Quelle dose de cynisme il faut pour agir de la sorte, se faire le témoin de sa propre détresse ! Quelle habitude écœurante ont également nos médias de faire tourner en boucle ces images inutiles, ces fragments d'angoisse qui nourrissent nos plus bas instincts. Je me refuse à regarder cela. Je ne peux admettre ce souci de filmer quand porter secours eut été préférable. Je dois être un cas à part, il serait grand temps que je me mette à l'écart de ce monde qui marche sur la tête, vivre comme un anachorète loin de ces folies absurdes.
Voyeurismement vôtre.
Il est possible que ce texte choque les familles des victimes. Je peux le comprendre et m'en excuse. Toute disparition, qu'importe la cause, est insupportable. Ce sont nos comportements collectifs que je cherche à comprendre.source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dernière édition par Psycho99 le Ven 20 Jan - 7:46, édité 1 fois
Psycho99
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Jeu 19 Jan - 18:56
Des bons posts et des bon articles,je regarderait ça demain.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Passez une bonne soirée.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Dim 22 Jan - 12:58
"Tant qu'il y aura des morts, il nous faudra agir pour une route plus sûre" : la Sécurité routière lance ce dimanche une nouvelle campagne télévisée pour montrer les conséquences meurtrières des négligences au volant (alcool, vitesse, téléphone).
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Mar 24 Jan - 11:26
Le JT de 20h de France 2 proposait, hier soir, un reportage sur le harcèlement à l'école. Les journalistes ont rencontré Régis. Le jeune homme était le souffre-douleur de ses camarades au collège.
Depuis, il est traumatisé à l'idée de retourner en cours.
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"Un enfant harcelé a 4 fois plus de risques d'être suicidaire"
Alors que le ministère de l'Education lance ce mardi une campagne de sensibilisation contre le harcèlement à l'école, un spécialiste du sujet décrypte ce phénomène qui touche un élève sur 10 et peut parfois avoir des conséquences dramatiques.
TF1 News : Qu'est ce qu'on entend par harcèlement scolaire ? Jean-Pierre Bellon*, président de l'Association pour la prévention des phénomènes de harcèlement entre élèves : Le harcèlement, c'est la répétition de petites tracasseries de façon quotidienne, régulière, systématique. A l'école, il prend le plus souvent la forme de moqueries. Mais cela peut aussi être des rumeurs, des jets d'objets, des affaires régulièrement abîmées, l'ostracisme... Le harcèlement scolaire est souple. Il s'adapte au milieu dans lequel il se développe. Il va varier selon les établissements, les âges, le sexe aussi. Chez les filles, le harcèlement le plus courant est la mise à l'écart du groupe ou la rumeur. Les garçons harcelés, eux, vont davantage se plaindre de brutalité physique.
TF1 News : Existe-t-il un portrait type de l'élève harcelé ? J-P. B. : Pas vraiment. Il a une petite différence ou rencontre une petite difficulté à un moment donné mais elle n'est pas perceptible par les adultes. Cependant, ces élèves harcelés ont un point en commun : ils n'ont pas d'amis. Sont-ils harcelés parce qu'ils n'ont pas d'amis ou n'ont-ils pas d'amis parce qu'ils sont harcelés, les deux doivent sans doute se mêler. Mais les élèves toujours seuls sont quatre fois plus victimes de harcèlement que les autres. Ce qui réunit ces élèves brimés, c'est ce faible degré de sociabilité.
TF1 News : Et qui est le harceleur alors ? J-P. B. : Lui, il a des amis, un réseau de relations. C'est une personne qui a un certain charisme, une capacité à faire rire son entourage. Un rire très moqueur qui va être ravageur dans le cadre du harcèlement. Généralement, il fait ça par bêtise, pour faire rire le groupe. D'où l'importance de la prévention.
TF1 News : Quelles sont les conséquences ? J-P. B. : Il y a d'abord les conséquences immédiates : l'enfant ne va plus avoir envie d'aller en cours et va inventer des prétextes pour ne plus y aller. Ses résultats vont aussi baisser. Ce n'est pas facile d'être efficace au travail quand vous avez en permanence un groupe qui se moque de vous. Certains élèves vont se laisser redoubler pour ne plus se retrouver dans la même classe que leur persécuteur, voire changer d'école. Il y a aussi des conséquences à plus long terme beaucoup plus graves : le harcèlement détruit l'image de soi. Selon le chercheur norvégien Dan Olweus, un enfant harcelé a quatre fois plus de risques d'être suicidaire qu'un autre.
TF1 News : Comment savoir si son enfant est harcelé à l'école ? J-P. B. : De petites choses peuvent mettre la puce à l'oreille. On l'a dit : il n'a pas ou plus d'amis, ses résultats baissent, il n'a plus envie d'aller en cours... Il faut savoir qu'un enfant a toujours du mal à confier à ses parents qu'il est victime de harcèlement à l'école. Il vit un peu les choses sur le mode de la honte, il a l'impression qu'il va décevoir ses parents s'il leur dit cela.
TF1 News : Réagir n'est pas non plus évident pour les autres élèves témoins de harcèlement... J-P. B. : ... Non, mais tout de même. Il y a trois acteurs dans le harcèlement : la victime, le harceleur et puis tous ceux qui regardent. Quand ce groupe là change d'attitude, quand il ne rit plus, alors le harcèlement se retrouve comme un moteur qui perdrait son carburant. Ça marche moins bien. Le rire, c'est vraiment le carburant du harcèlement. Bien sûr, ce n'est pas facile de s'interposer, il ne faut d'ailleurs pas demander à l'élève de se mettre en difficultés pour aller régler tout seul le problème. Mais déjà, ne pas suivre, ne pas rire avec les rieurs, ne pas se moquer avec les moqueurs, signaler simplement qu'il y a un élève en difficultés, le réconforter... Tout cela est important. Des psychiatres l'ont démontré : plus le soutien des pairs va être fort, moins les symptômes post-traumatiques seront développés.
TF1 News : Pour vous une campagne n'est pas suffisante... J-P. B. : Elle va permettre à plein de familles d'en parler. Mais, effectivement, ce n'est pas assez. Qui, actuellement dans les établissements scolaires est formé sur le sujet ? Personne. Il faut lancer un plan de formation comme l'a fait la Finlande. Il a été mis en place suite à des massacres perpétrés dans des établissements par des élèves qui se disaient harcelés. Là-bas, la prévention commence dès l'âge de 7 ans et se poursuit jusqu'au lycée. A l'école primaire par exemple, ce sont des jeux dans lesquels on montre qu'il ne faut pas isoler quelqu'un. Tous les deux ans, il y a un programme lancé en ce sens. Dans chaque établissement, trois personnes travaillent sur les cas de harcèlement.
Toutes les informations sur cette campagne
Le ministère de l'Education nationale lance mardi une campagne "Agir contre le contre le harcèlement à l'école", afin de combattre via internet et la télévision un phénomène touchant un élève sur dix en primaire et au collège. Toutes les informations sur le site internet : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce site d'information répond notamment aux questions pratiques "Que faire?" ou "Qui contacter?", par exemple via le numéro Vert 119 "Allô Enfance en danger" ou le numéro Net écoute 0820.200.000 contre le cyberharcèlement. Les internautes peuvent aussi écouter des paroles d'experts, comme les pédopsychiatres Nicolas Catheline et Marcel Rufo ou la directrice de "e-enfance" (protection des enfants sur la Toile), Justine Atlan. Et un "petit quizz introspectif" permet de tester ses savoirs sur le harcèlement.
* Professeur de philosophie, Jean-Pierre Bellon est co-auteur du livre Harcèlement et brimades entre élèves et Prévenir le harcèlement à l'école : Guide de formation, un ouvrage qui sort cette semaine. Deux livres des éditions Fabert.
Le site de l'Association pour la prévention des phénomènes de harcèlement entre élèves : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
TF1.News.fr
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Sam 28 Jan - 12:42
Paroles d'Anonymous
WEB - Le collectif revient sur le devant de la scène, notamment en France...
Protestation contre SOPA, PIPA et ACTA, affaire Megaupload, clash avec Christophe Barbier, membres mis en garde à vue en France... Le mouvement Anonymous refait parler de lui. Justiciers masqués ou dangereux anarchistes? 20 Minutes s'est entretenu avec plusieurs sympathisants et avec Nate Anderson, journaliste d'Ars Technica, coauteur de l'enquête au long cours Unmasked.
Ce lundi matin (23 janvier), environ 400 internautes sont rassemblés dans un salon de discussion IRC (Internet relay chat). Ils débattent –en anglais– des prochaines cibles à attaquer pour protester contre la fermeture du site Megaupload par les autorités américaines. Au même moment, le site de L'Express tombe pendant une vingtaine de minutes après une chronique au vitriol du journaliste Christophe Barbier contre Anonymous sur i>Télé un peu plus tôt. «Viens sur le chan #opFrance», invite Mumei, après une question restée sans réponse. Les attaques en déni de service? «Trop éphémères»
Mumei (pseudo d'emprunt) a 26 ans et travaille comme technicien réseau dans une société privée. Il raconte qu'un peu plus tôt, une personne est venue en proposant d'attaquer le site de L'Express. «Une ou deux autres personnes étaient d'accord avec lui. Ils ont trouvé des failles sur le site d'i>Télé pour le défacer (changer la page d'accueil par une image ou un message, ndr) mais les modérateurs ont fermé la discussion» et rappelé la consigne: pas touche aux médias. «A la rigueur, on prévient i>Télé mais on ne l'attaque pas», tranche Mumei. Mhythraz, qui a «entre 15 et 20 ans», confirme. «C'est contre leur intérêt» d'attaquer des médias, selon lui, car Anonymous «défend la liberté d'expression et de la presse». Mais comme il n'y a pas de leader, l'action de quelques membres a pu suffire à perturber le trafic de lexpress.fr.
Ces deux sympathisants sont «plutôt opposés» aux attaques en déni de service (DDoS). L'arme principale d'Anonymous vise à noyer un site sous les requêtes de connexion, notamment grâce au logiciel LOIC, qui automatise la procédure. «C'est trop facile», jure Mhythraz. Pour son compère, l'opposition est davantage idéologique. Selon lui, «les répercussions sont plus négatives que positives et trop éphémères». Sans compter qu'elles ne sont pas sans risque: «La plupart des arrestations par les forces de l'ordre sont des membres novices qui y participent sans avoir les compétences techniques pour protéger leur identité», confie Nate Anderson, d'Ars Technica.
Des actions parfois sans pitié
Souvent caricaturé comme un groupe d'adolescents jouant les apprentis hackers, Anonymous peut aussi se montrer impitoyable. Aaron Barr, de la firme de sécurité HBGary, l'a appris à ses dépens en 2010. L'analyste, après un long feuilleton, pensait avoir démasqué des membres clés d'Anonymous et a fini par essayer de monnayer l’information, notamment auprès du FBI.
«La réplique fut brutale. Plusieurs membres ont réussi à s'infiltrer sur le site de l'entreprise, puis à accéder aux serveurs emails. Ils ont dérobé des milliers de fichiers et pris le contrôle du compte Twitter» de Barr, raconte Nate Anderson. Anonymous a toujours affirmé que les informations de l'analyste étaient erronées.
Mouvance protéiforme
Selon Nate Anderson, si Anonymous n'est pas un groupe avec des membres officiels et une hiérarchie, «certains ont davantage d'influence et sont plus respectés, souvent pour leurs compétences». Si la plupart ne sont que des suiveurs, «quelques individus ont accès à des outils de traitement automatisé avancés».
La décentralisation du mouvement aboutit parfois à des guerres internes, quand des intérêts divergent. «Il semble que certains préfèrent s'amuser et semer la zizanie quand d'autres privilégient la prise de conscience politique, notamment avec une forte implication lors du Printemps arabe et dans la lutte contre les lois antipiratage», détaille Anderson.
Dans cette transition du cyberespace à la rue, on voit de plus en plus de masques de Guy Fawkes (du film V For Vendetta), emblème du mouvement, dans des manifestations comme Occupy Wall Street. Jeudi, des députés polonais sont même venus masqués à l'Assemblée pour protester contre la signature par l'UE du traité ACTA.
De l'éthique du piratage
Comme en écho, Cobra, un membre américain, explique à 20 Minutes ses motivations militantes: «Si ça ne choque personne que le FBI puisse du jour au lendemain fermer un site utilisé par des millions de gens, que des fichiers, légaux pour une partie, soient confisqués, qu'on puisse passer plus longtemps en prison pour avoir téléchargé une chanson de Michael Jackson que le médecin qui a causé sa mort, qu'entre la part d'iTunes et des majors, les artistes ne touchent souvent que 10 cents par chanson, alors peut-être qu'il y a besoin de la désobéissance civique d'Anonymous pour réveiller tout le monde.»
De nombreux membres se sentent une âme de Robin des bois. Mais leur logique peine à justifier le téléchargement illégal: ils prennent aux majors mais ne reversent rien aux artistes –plusieurs jurent toutefois dépenser davantage en billets de concert et en merchandising. Mhythraz ne s'en cache pas: «Minecraft est l'un des seuls jeux que je me suis senti obligé d'acheter. Notch, son développeur, est indépendant. Il n'a pas le portefeuille surchargé de PDG Ubisoft ou d'autres. Moralement, si je voulais jouer à Minecraft, je devais l'acheter.»
Une certaine idée du piratage équitable, en somme. Mhythraz rêve d'une plateforme sur laquelle les artistes et les développeurs pourraient «partager et vendre directement à l'utilisateur» à plus faible coût. Cobra, lui, veut un réseau «sur lequel les FAI ne seraient pas forcés de fliquer les internautes». En attendant, Anonymous n'est pas prêt de tomber le masque.
20 minutes.fr
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Sam 28 Jan - 18:18
Citation :
En attendant, Anonymous n'est pas prêt de tomber le masque.
Tout simplement parce que c'est une entité flottante,sans attache,un membre tombe,dix prenne la relève,s'attarder a chercher les leader est une perte de temps,c'est bien un probleme de fond et non de forme,si la justice veut faire des exemples en poursuivant untel ,ça ne pourras que se retourner contre elle,la solution serait que le gouvernement revoit sa copie,que les Majors cesse de s'attribuer tout et pendant toujours,a un moment donné faut laché du lest et offrir aux clients,car même les pirates sont des clients potentiel,du contenu a un prix attractif,sans cela les Anonymous fleurirons comme les marguerites au printemps. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au final nous sommes tous des Anonymous en puissance et on protège notre liberté comme chacun le ferait.
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Sam 28 Jan - 19:31
Actu-One a écrit:
Tout simplement parce que c'est une entité flottante,sans attache,un membre tombe,dix prenne la relève,s'attarder a chercher les leader est une perte de temps,c'est bien un probleme de fond et non de forme,si la justice veut faire des exemples en poursuivant untel ,ça ne pourras que se retourner contre elle,la solution serait que le gouvernement revoit sa copie,que les Majors cesse de s'attribuer tout et pendant toujours,a un moment donné faut laché du lest et offrir aux clients,car même les pirates sont des clients potentiel,du contenu a un prix attractif,sans cela les Anonymous fleurirons comme les marguerites au printemps. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au final nous sommes tous des Anonymous en puissance et on protège notre liberté comme chacun le ferait.
leur site : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et forum français : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Psycho99
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Mer 1 Fév - 12:40
Naturalisation : des questions d'histoire pour les étrangers
Test obligatoire pour la naturalisation...
INFO FIGARO - Le décret expliquant les conditions dans lesquelles les postulants à la nationalité française seront testés sur l'histoire, la géographie et la culture françaises est sorti.
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 3 Fév - 11:42
Qui sont vraiment les anonymous?
Les anonymes veulent être partout. Les pirates informatiques se cachent derrière un masque, les maires qui donnent leur signature au FN ne veulent pas être connu et même un futur candidat friand des médias ne veut pas se déclarer devant les caméras. Sommes-nous dans une époque où personne n'assume?
WEB - Après avoir rencontré lundi le collectif Europe vs Facebook, très critique envers la politique du site, des responsables du réseau social se sont engagés à revoir leurs pratiques en matière de vie privée...
Max Schrems attendait une réaction de Facebook depuis longtemps. L’Autrichien de 24 ans, étudiant en droit, est l’un des fondateurs du collectif Europe versus Facebook et est en guerre contre le réseau social depuis l’été dernier. Après avoir pris connaissance de la totalité des informations personnelles le concernant que le site conservait (un fichier PDF de 1.220 pages…), il s’était rendu compte que Facebook gardait tout sur ses serveurs, y compris les messages qu’il avait effacés depuis longtemps. L’Autrichien a donc adressé l’an dernier 22 plaintes à l’autorité de protection des données en Irlande (DCP), pays où se trouve le siège international de Facebook.
Suppression définitive des données et consentement préalable
Lundi, le face à face entre Facebook et Max Schrems a enfin eu lieu. Deux représentants du réseau social se sont rendus à Vienne pour rencontrer plusieurs membres de Europe vs Facebook. L’entreprise s’est engagée à l’issue de la rencontre à modifier certaines de ses pratiques, par exemple supprimer de manière définitive ce que les membres du réseau social veulent supprimer (c’est-à-dire aussi bien sur l’interface que sur les serveurs du site), et demander aux utilisateurs un consentement explicite lorsque des données personnelles doivent être réutilisées. Deux points que l’Union européenne souhaite justement mettre en avant lors de la révision de sa directive relative à la protection des données, obsolète aujourd’hui puisqu’elle date de 1995 et n’a jamais été revue depuis.
Max Schrems a également expliqué que Facebook devrait communiquer quel type de données il stockait réellement sur ses serveurs. «Nous avons pu obtenir des informations, plus que nous n'attendions, et nous pensons que les choses avancent dans la bonne direction», a déclaré l’étudiant lors d'une conférence de presse au lendemain de la réunion de concertation. Son collectif a ainsi estimé qu’elle a été «constructive». Toutefois, le processus va prendre du temps, et le collectif reste sur ses gardes.
>> Lire notre interview de Max Schrems réalisée en octobre dernier
Du côté de Facebook, un porte-parole a déclaré: «Nous continuerons à travailler avec les plaignants et notre régulateur en Irlande dans cet esprit constructif, et nous avons déjà commencé à mettre en place le vaste programme d’amélioration concernant les données privées, prévu dans le rapport d’audit de la DPC en décembre dernier», afin d’être conforme à la législation européenne.
L’autorité de protection des données en Irlande avait annoncé au moment de la publication de son rapport d’audit il y a deux mois qu’elle vérifierait en juillet 2012 si Facebook a respecté ses engagements. Le combat que Europe vs Facebook mène depuis l’an dernier n’est donc pas encore terminé.
20 Minutes.fr
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 24 Fév - 11:04
Concours de Mini-Miss : à la frontière de la maltraitance psychologique ?
LE PLUS.Titulaires du prix plus beau sourire, championnes de la photogénie, à 2 ans, elles défilent déjà sur les podiums dans le but de remporter le plus de prix de reine de beauté. Le phénomène de ces fillettes déjà Miss s’exporte désormais en Europe mais ne connaît pas le même succès. Et heureusement, selon Eve Gratien. Les Mini-idoles de l’Amérique
Véritable institution aux États-Unis, les concours de beauté destinés aux fillettes suscitent un engouement grandissant, au point de commencer à s’exporter en Europe. La France se montre pour sa part prête à combattre ce phénomène sexiste, accusé à juste titre de contribuer dangereusement à l’hypersexualisation des fillettes, comme en témoigne la récente condamnation d’une organisatrice de concours de Mini-Miss Séduction.
On ne peut toutefois en dire autant de ces Miss précoces outre-Atlantique, où les concours sont devenus en quelques décennies une véritable industrie qui continue de captiver le public. Si l’Amérique se passionne pour ces lolitas en robes du soir, souriant béatement devant le passage d’une fillette perchée sur des escarpins, au même titre que l’on s’émeut d’un nouveau-né qui ouvre les yeux, quel avenir espérer pour ces enfants que l’on jette sous les projecteurs dès leur plus jeune âge ?
Le syndrome poupée Barbie
De toute évidence, les premières participations à ces concours ne répondent pas à un désir des fillettes, mais bien à une volonté des mères, qui n’hésitent pas à inscrire leur progéniture à ces compétitions dès leur plus jeune âge, deux ans pour les plus précoces. Les fillettes n’en sont alors qu’à leurs premiers balbutiements et portent encore des couches-culottes, pour certaines, que déjà on leur apprend à sourire au jury et à saluer le public.
Un numéro de petit singe savant parfaitement rôdé que les mamans ne cesseront de peaufiner avec les années, tout en sophistiquant davantage l’allure de leur petite fille. Loin de se contenter d’embellir raisonnablement leur fillette, les mamans n’hésitent pas à avoir recours à des procédés que l’on pourrait raisonnablement considérer comme s’adressant aux adultes : pose de faux ongles, soins de la peau en salons d’esthétique, bronzage artificiel…
Et comment ne pas se sentir gagné par une étrange sensation de malaise en voyant ces mamans corriger les imperfections et "défauts" de leur enfant. En grandissant, l’enfant a perdu ses fossettes de poupon ? Pas de problème, une prothèse dentaire adaptée saura recréer ce détail si mignon que maman enrage tant d’avoir vu disparaître. La mini reine de beauté a perdu des dents de lait et possède désormais la dentition irrégulière typique d’une gamine de son âge ? Là encore, maman ne se laisse pas abattre et s’efforce de dissimuler cette "tare" en imposant à sa fille le port d’une prothèse pendant les photos et concours.
Faux cils, maquillage à outrance, perruques et postiches, blanchiment des dents, fausse dentition, autobronzant, ongles en plastique… : au final, on est en droit de se demander si ces mères n’ont pas été trop privées de poupées Barbie dans leur enfance pour jouer à ce point à la poupée avec leur propre enfant.
Et le bien-être de l’enfant dans tout ça ?
Évidemment, les mères interrogées assurent que, si elles participent à ce concours, c’est parce que leur fille aime ça, que cela la rend heureuse, qu’il s’agit pour l’enfant d’une véritable passion. À aucun moment les mères n’avoueront avoir fait le choix de transformer leur enfant en starlette trop maquillée pour leur propre satisfaction, ça jamais. Admettre utiliser sa propre enfant pour se réaliser à travers elle, ça jamais. Reconnaître que celle qui se réjouit le plus d’un trophée remporté est la mère et non l’enfant, ça non, sûrement pas.
Devant les caméras, les mamans se rassurent et tentent de nous montrer à quel point l’enfant se réjouit personnellement de ces trophées accumulés, de l’ambiance des concours, de la notoriété récoltée, de l’impression d’être une starlette à part entière. Pourtant, quand les journalistes parviennent à saisir quelques images des enfants en coulisse, le sourire n’est pas aussi radieux que sur scène (avec ou sans prothèse dentaire), l’engouement pas franchement au rendez-vous et la séance de brushing ou de maquillage présentée par maman comme un moment de détente auquel l’enfant adore s’adonner prend plus des airs de punition que de sinécure.
Fillettes épuisées par le rythme imposé par les séances de préparation et les répétitions quotidiennes, lassées de devoir porter d’inconfortables bigoudis chauffants et artifices en tous genres… côté coulisse, les sourires, clins d’œil et baisers envoyés au public cèdent souvent la place aux baillements, larmes et lamentations.
Une éducation faite de valeurs contestables
Tout parent se fixe comme devoir d’éduquer son enfant en lui inculquant ce qu’il pense être le mieux pour lui. Élever un enfant, c’est lui enseigner des valeurs qui assureront une construction sereine d’une personnalité solide, qui l’aideront à trouver sa place en tant qu’individu et qui, dans l’ensemble, assureront son bonheur présent et futur. J’enseigne à mon enfant ce que je pense être juste et bon, en espérant qu’il deviendra une bonne personne et qu’il fera de sa vie une réussite.
Mais les valeurs qui semblent constituer la base de l’éducation des Miss semble être à des lieues de ce qu’un parent lambda s’efforce d’enseigner à son enfant. Être belle pour réussir. Séduire à tout prix pour arriver à son but. Ne pas hésiter à écrabouiller l’adversaire s’il le faut pour remporter la première place. Refuser à tout prix les défauts et les différences. Le constat est accablant, les repères donnés à l’enfant semblent tout droit sortis de la quatrième dimension et le discours des mères quant aux valeurs inculquées à leur enfant est, généralement, d’une rare affliction.
Dans un reportage récemment diffusé sur la chaîne câblée NT1, on entend même la coach d’une fillette de sept ans intervenir et lui donner des conseils amoureux. Notons que la coach en question est elle-même une ancienne Miss de 31 ans n’ayant pu se résoudre à arrêter les concours et qui tente désormais sa chance dans la catégorie "plus de 10 ans" (avoir 31 ans et se mesurer à des fillettes de 10 ans pour remporter le trophée du plus joli sourire, avouons que cela frôle le sordide).
Ainsi l’enfant apprend-elle que, lorsqu’elle choisira son amoureux, il vaudra mieux qu’elle jette son dévolu sur un "binoclard" car, ce sont eux qui, plus tard, ont les meilleurs métiers et deviennent par conséquent les plus riches.
Et quitte à parler d’argent précisons que ces concours de beauté sont régulièrement récompensés par de grosses sommes d’argent (jusqu’à plusieurs milliers de dollars pour les titulaires des premiers prix), la satisfaction ultime des gagnantes étant – outre la traditionnelle couronne de Miss et le joli trophée qui va avec – de pouvoir poser devant l’objectif avec la liasse de billets verts qui lui est remise.
Sois belle, contente-toi de sourire et de te trémousser, amasse les biftons, voilà effectivement un chouette programme pour éduquer son enfant. Irais-je trop loin en considérant qu’à ce stade on frôle souvent la maltraitance psychologique ? Comment ne pas se sentir mal à l’aise face à des mères qui exhibent leur petite fille comme un joli petit trophée, qui en font des bêtes de scène et de compétition à un âge où finalement les fillettes de leur âge s’amusent tout autant en jouant à la princesse dans l’intimité et le confort de leur foyer ?
N’ont-elles pas le sentiment de destituer leur fille d’une part de leur enfance en les affublant d’emblée comme d’ignobles starlettes trop sophistiquées dont elles voudraient nous faire croire qu’elles sont nées pour le challenge, la compétition et les projecteurs ?
Quand j’avais 8 ans, je participais à mes premiers concours de lecture et d’écriture, les plus méritants étant finalement récompensés d’un ou deux romans. Quand on gagnait, on était fiers et l’on ne se catastrophait pas pour autant en cas d’échec.
J’étais moche, j’avais les dents du bonheur et des ongles rognés, j’étais semblable à tous les mômes épanouis de mon âge, j’étais bien.
Que l’on me pardonne donc d’avoir du mal à croire que, en faisant de ces fillettes des reines de beauté dès le berceau, on contribue à leur bien-être et qu’une liasse de billets de banque soit un cadeau qu’il est sain d’offrir à une fillette en guise de récompense suprême. Et d’avoir failli vomir le jour où je suis tombée sur la vidéo d’une gamine d’à peine 6 ans chevauchant une moto et se trémoussant sur une chanson de Bardot dans un mini short cuir noir.
Je ne comprends pas en quoi, un concours où l’on déguise les enfants en putes bon marché pourrait contribuer à leur bonheur et à leur épanouissement. Mais peut-être ne fais-je pas assez d’efforts.
Mini Miss qui sera la plus belle, sur NT1 : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
À lire aussi sur Le Plus :
- Concours Mini Miss : Quand maman joue à la poupée avec sa fille, par Angélique Cimeliere, psychologue clinicienne
Nouvel obs.fr
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 24 Fév - 12:16
Mais les mères sont des malades et ceux qui suivent avec interet ce genre de manifestation feraient bien de se faire soigner, c'est une incitation à la pédophilie....des gratinés il y a dans tous les pays, il n'y a qu'à regarder l'emission confessions intimes pour s'en rendre compte...mais il faut tout de même avouer qu'outre atlantique, toute proportion gardée, le nombre de débilos cassos est sacrément important, quant à l'exposition ostentatoire d'une liasse de billets verts dans les mains des ces jeunes enfants, elle démontre que les valeurs de l'amérique c'est du papier, autant dire du vent !
Malvilar
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Sam 25 Fév - 8:11
j'ai failli vomir aussi quand je suis tombée par hasard sur ce reportage , avez vous remarqué que toutes les mères ( ou presque ) étaient obèses ?? Une tentative s'assouvir son narcissisme perdu via sa fille .. à vomir je vous dis
Psycho99
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Dim 26 Fév - 11:30
Hamza Kashgari, Cheng Jianping, Park Jeong-Geun...: les martyrs de Twitter
Dans certains pays, Twitter n'est pas un jeu. Le 9 février dernier, le journaliste saoudien Hamza Kashgari était arrêté alors qu'il fuyait son pays. Son crime: des messages sur Twitter considérés comme "blasphématoires" contre le prophète Mahomet. L'histoire d'Hamza Kashgari a fait réagir les internautes : ce journaliste de 23 ans risque la peine de mort pour ses tweets. Passage en revue.
Comme Hamza Kashgari, Cheng Jianping ou encore Park Jeong-Geun font partie des "martyrs" de Twitter, ces internautes qui pensaient trouver un espace de liberté sur le réseau social mais ont été arrêtés pour leurs messages.
Hamza Kashgari: risque la peine de mort pour 3 tweets
Le jeune journaliste saoudien Hamza Kashgari risque aujourd'hui sa vie pour trois tweets adressés au prophète Mahomet le jour de l'anniversaire de sa naissance, le 4 février dernier:
Au jour de ton anniversaire, je dirai que j'ai aimé le rebelle en toi, que tu as toujours été une source d'inspiration pour moi, et que je n'aime pas les halos de la divinité autour de toi. Je ne vais pas prier pour toi.
Au jour de ton anniversaire, je te trouve où que je me tourne. Je dirai que j'ai aimé certaines choses en toi mais j'en ai abhorré d'autres, et je n'ai pas compris beaucoup de choses à ton sujet.
Au jour de ton anniversaire, je ne m'inclinerai pas devant toi. Je n'embrasserai pas ta main. Je la serrerai plutôt d'égal à égal, et te sourirai comme tu me souris. Je te parlerai comme à un ami, pas plus.
Les propos du jeune homme ont secoué Internet. Hamza Kashgari a reçu plus de 30.000 réponses et menaces de morts après ces messages tandis que le comité saoudien des fatwas (édits religieux) a affirmé que ces tweets constituaient "une apostasie", le reniement de la foi musulmane, soit un crime passible de la peine de mort dans le pays ultraconservateur de la péninsule arabique.
Le jeune journaliste a été arrêté le 9 février à l'aéroport international de Kuala Lumpur en Malaisie où il avait décidé de se réfugier. Quelques jours plus tard, Hamza Kashgari a été extradé en Arabie Saoudite où il est accusé d'avoir "offensé l'islam et le prophète".
Placé en détention à sa descente de l'avion à l'aéroport international de Kuala Lumpur, Hamza Kashgari a depuis été extradé en Arabie Saoudite. Selon Daniel Salvatore, porte-parole du Comité international contre la peine de mort, le jeune journaliste s'est excusé et n'a pas encore été déféré devant un tribunal. "En cas de jugement, il risque la pendaison, explique Daniel Salvatore Schiffer, la méthode appliquée pour les hommes en Arabie Saoudite. Il est toujours en prison, et n'a le droit de parler à personne."
Cheng Jianping: un an de camp de travail pour un retweet
La Chinoise Cheng Jianping a été arrêtée le 28 octobre 2010 – le jour où elle devait se marier – pour un simple retweet (action de relayer un message). Sur son compte Twitter, Cheng Jianping, diffusait une information sur une manifestation de jeunes nationalistes chinois assortie d'un commentaire ironique: "Allez, jeunes en colère, foncez!"
Cheng Jianping, 46 ans, commentait ainsi la manifestation à Pékin de jeunes nationalistes contre l’arraisonnement par le Japon de l’équipage d’un navire chinois au large des Senkaku, un archipel du Pacifique que se disputent les deux pays. Dans le retweet en question, @wxhch parle également de Guo Quan (郭泉) un défenseur des droits de l'Homme.
À la suite de ce message, Cheng Jianping est arrêtée le 15 novembre et condamnée à purger une peine d’un an de travaux forcés pour “trouble à l’ordre social”. Elle doit purger sa peine dans un camp pour femmes de “rééducation par le travail”. Décrite par son avocat comme "la première martyre de Twitter", Cheng Jianping a été relâchée le 9 novembre 2011. "À sa sortie, ses notes, journaux intimes et lettres lui ont été confisqués, explique Lucie Marillon de Reporters sans Frontières. Elle a ensuite été raccompagnée dans son village par les policiers et a été contrainte de séjourner à l'hôtel, une forme d'assignation à résidence, pour l'empêcher de raconter son histoire aux médias."
Cheng Jianping continue d'utiliser son compte Twitter et son cas n'a pas empêché les Chinois de se passionner pour les sites de microblogging. Fin 2011, la Chine comptait 513 millions d'internautes, et 250 millions d'entre eux ont un compte sur un site de microblogging, soit quatre fois plus qu'en 2010. Ils utilisent principalement Weibo - le Twitter chinois - mais parviennent à contourner l'interdiction de se rendre sur le vrai Twitter en s'y connectant grâce à des proxys.
À partir du 16 mars, les internautes chinois inscrits sur les sites de microblogging hébergés en Chine devront néanmoins utiliser leur vrai nom, et non plus un pseudonyme, sur décision du gouvernement chinois. Ils ne pourront plus y participer activement sans indiquer leur véritable identité.
Park Jeong-Geun: arrêté pour un message pro Kim Jong-Il en Corée du Sud
Park Jeong-Geun a été arrêté en janvier 2012, pour avoir retweeté un "Longue vie à Kim Jong-Il". Au total, ce photographe et activiste politique a relayé entre mars 2010 à janvier 2011 près de 102 messages tweetés à l’origine par le compte nord-coréen @uriminzok.
En vertu de la loi sur la sécurité nationale en Corée du Sud, Park Jeong-Geun, 23 ans, risque jusqu'à sept ans de prison. Il se défend en expliquant qu'il se moquait du dictateur nord-coréen.
"Mon intention était de railler les leaders nord-coréens en faisant une blague, a-t-il déclaré à Amnesty International. J'ai fait ça pour m'amuser."
Park Jeong-Geun est détenu au Centre de détention de Séoul depuis le 11 janvier dernier.
Maria de Jesús et Gilberto Martínez Vera : 1 mois derrière les barreaux pour "Twitterorisme"
Au Mexique, Maria de Jesús - animatrice radio - et Gilberto Martínez Vera - professeur de mathématique - ont passé un mois en prison pour avoir publié sur Twitter des messages annonçant des attaques terroristes contre une école de Veracruz. Ces tweets étaient une mauvaise blague mais tous deux ont été détenus et poursuivis pour "terrorisme" et "sabotage".
Ils risquaient jusqu'à 30 ans de prison, assortis d’une amende de 750 jours de salaire et la suspension de leurs droits civiques. Le parquet de l’État de Veracruz a finalement annulé les charges retenues contre les deux usagers des réseaux sociaux, le 21 septembre 2011. Leur remise en liberté a suivi aussitôt.
Huffpost.fr
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Lun 5 Mar - 14:25
Hiver 2006. Les berges du Canal Saint-Martin, à Paris, se couvrent de tentes. Sous l’impulsion de l’association les Enfants de Don Quichotte, mal-logés et sans-abris convergent vers le campement. Le mouvement s’étend en province. Et l’on découvre que de nouvelles catégories de personnes ont grossi les rangs des sans-toit : familles, travailleurs pauvres... L’image du SDF, marginal, sur son bout de trottoir, en prend un coup. Les politiques ne peuvent fermer les yeux. Le président de la République, Jacques Chirac, appelle, lors de ses voeux le 31 décembre, au vote d’un texte initiant le Droit au logement opposable. La loi est publiée le 6 mars 2007. Elle doit permettre à tous ceux qui n’ont pas réussi à obtenir de logement, d'entamer des poursuites judiciaires contre les pouvoirs publics. Lorsqu’elle entre en vigueur, le 1er janvier 2008, elle ne concerne que les plus démunis. Au 1er janvier 2012, une nouvelle étape doit être franchie. Toute personne éligible aux logements sociaux pourra désormais invoquer le texte. "L'Etat est hors-la-loi"
Mais quatre ans après le vote de la loi, le bilan est bien décevant. La pénurie de logement est criante. Le constat du comité de suivi chargé de l’application du droit au logement opposable est sans appel : "L’Etat est hors-la-loi".
Le nombre de décisions de relogement et d'hébergement de ménages prioritaires prononcées par les tribunaux administratifs non mises en oeuvre à fin la fin du mois de juin 2011 a atteint les 27.500 sur toute la France, dont 85% en Ile-de-France. Soit 5.000 de plus qu'au 31 décembre 2010. "Le non-respect de la loi atteint au plus choquant quand des préfets, chargés par la commission de médiation de reloger un ménage menacé d’expulsion, ne le relogent pas et font appliquer le jugement d’expulsion par la police ", souligne le rapport.
"Crise humanitaire"
Au total, 6.000 recours sont déposés tous les mois. C’est en Ile-de-France que la demande est la plus forte, 62% des demandes émanant de cette région. Le comité s’inquiète en outre de la hausse des demandes de places d’hébergement, pointant un contexte de "crise humanitaire" . Le gouvernement, qui a amputé de 25% cette année les crédits alloués à l’hébergement d’urgence, appréciera.
Les prévisions ne sont guère optimistes, puisque le secrétaire d’Etat au logement Benoist Apparu reconnaît lui-même son impuissance, soulignant qu’il faudra "des années pour rendre le Droit opposable au logement effectif".
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Sarkozy et le logement : son constat est le bon mais sa solution est vaine
LE PLUS. Alors que la Fondation Abbé Pierre publie ce mercredi son 17ème rapport sur le mal-logement en France, son délégué général, Patrick Doutreligne, revient sur la proposition annoncée dimanche par Nicolas Sarkozy de relever le "droit à construire" de 30%. Une mesure qu'il juge insuffisante.
Le relèvement du "droit à construire" de 30%, annoncé dimanche 29 janvier par le président de la République, ne suffira pas à mettre fin à la pénurie de logements qui touche notre pays.
La France se doit de construire chaque année 350.000 nouveaux logements pour répondre aux besoins des nouveaux ménages. Il manque déjà aujourd’hui 800.000 à 900.000 logements en France. Pour résoudre cette crise, nous avons donc besoin d’un plan massif de construction et non d’une mesure homéopathique.
Favoriser la construction de logements supplémentaires au cours des trois prochaines années en relevant de 30% les droits à construire sur les habitations ne suffira pas à résoudre cette situation désastreuse. La mesure annoncée par Nicolas Sarkozy aura autant d’impact qu’un pansement sur une blessure importante…
Un effet d’aubaine pour les promoteurs
Le constat du président est le bon. La crise du logement que connait notre pays provient du profond déséquilibre entre l’offre et la demande. Mais relever ce "droit à construire" est insuffisant puisqu'il conduira tout au plus à la création de 10.000 à 20.000 logements supplémentaires. Bien loin des besoins indispensables au delà des 350.000 nécessaires chaque année. Ces quelques constructions ne suffiront pas non plus à elles seules à faire baisser les prix du marché. Un impact d'autant plus limité qu'il existe déjà une dérogation sur le "droit à construire" de 20% pour le logement social.
Cette mesure est donc insuffisante. Ses maigres effets se feront sentir uniquement à moyen et long terme car pour la mettre en place, les communes vont devoir modifier leur plan d’urbanisme. Cela prendra au moins un an. Il faudra ensuite encore trois ou quatre ans pour que les travaux aboutissent. Un étalement trop long dans le temps pour si peu de logements supplémentaires à la clé. Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’un investissement massif dans la création de logements et dans un temps réduit.
La mesure présentée par le président de la République est un effet d’aubaine pour les promoteurs, confrontés à des obstacles importants en termes de construction et à la suppression de la loi Scellier qui octroyait un avantage fiscal aux investisseurs achetant des logements neufs. Tout indique que cette mesure n’est en fait qu’une manière de compenser la disparition de la loi Scellier.
Les promoteurs immobiliers, pourtant relativement critiques eux aussi à l'égard de cette mesure, bénéficient visiblement auprès du président d’une écoute que nous n’avons pas.
Nouvel obs
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Lun 5 Mar - 18:43
Susu : il faut absolument lire le Marianne de cette semaine !
Psycho99
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Lun 5 Mar - 19:44
Psycho tu lit le Marianne toi..? Ben décidément on en apprend des choses,mois je suis plutôt charlie hebdo,entrevue,détective,le point..enfin des trucs comme ça...^^ C'est malheureux tout ce qui se passe,que ce soit pour les mini miss pour les exaction commit sur les tweeter,c'est un monde dingue et nous bien impuissant face a tout cela.. Le fait de diffuser et partager ces infos peuvent au moins faire réagir les consciences,et si des fois les cops débarque chez vous,le Galion viendras vous sauvez de la geôle.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un commando de pirates et voilà.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Actu-One
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Mar 6 Mar - 7:56
Actu-One a écrit:
Psycho tu lit le Marianne toi..? Ben décidément on en apprend des choses,mois je suis plutôt charlie hebdo,entrevue,détective,le point..enfin des trucs comme ça...^^ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un commando de pirates et voilà.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
et aussi " Zadig et Voltaire ""dans le texte [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Psycho99
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Mar 6 Mar - 10:49
Psycho99 a écrit:
Susu : il faut absolument lire le Marianne de cette semaine !
Wiii je lis Marianne aussi ainsi que le Nouvel Obs , le Point , le Figaro ect...juste pour voir les avis qui diffèrent selon les journalistes afin de me faire une idée ...je t'ai mis d'ailleurs un article paru dans Marianne sur "présidentielles"...
Bisous à vous...Actu Malvi et toi ma Psycho
Invité
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Mar 6 Mar - 10:54
Sujet: Re: Le Cabinet de Reflexion... Ven 23 Mar - 15:29
J'adore ce sujet donc je vais lui faire un petit UP,pour que ceux qui ne l'ont pas vu,pas eu le temps de répondre puissent en prendre connaissance et pourquoi pas ne pas y répondre aussi,je suis curieux oui,j'avoue,j'aime savoir ce que pensent les gens,leurs idéaux,leurs philosophies et tout ça... Alors si vous avez un moment,je vous remercie d'avance de votre participation sur ce sujet qui semble assez important..^^ Bisous les Pirates. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]