« Les médisants ressemblent aux malheureux qui n'ont pas eu leur part d'événements et doivent mener aux dépens de leurs voisins une existence parasitaire. »
Sujet: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Lun 10 Oct - 12:02
Les vaisseaux Fantômes
L'histoire de la marine fourmille de mystérieux vaisseaux fantômes. Ces vaisseaux sont des navires disparus en mer qui réapparaissent intacts mais sans leurs équipages.
Elle date du XVIIème siècle. Il y a deux versions pour cette histoire. La première raconte que le capitaine de ce bateau appelé Barent Fokke vivait à Amsterdam dans les années 1650. Son vaisseau était le plus rapide de tous, et il ne lui fallait que 3 mois pour aller d'Amsterdam à Batavia ce qui était exceptionnel à l'époque, certains y voyaient donc l'intervention du diable. Lorsqu'il disparaît en mer, et que de nombreux marins affirment l’avoir vu, une tradition naît et dit que le vaisseau est condamné à parcourir à jamais les océans, maudit pour avoir passé un pactiser avec le diable.
Dans l’autre version, le capitaine du vaisseau s’appelait Van der Staten, il subit la même punition pour avoir appareillé un vendredi saint.
Un autre vaisseau fantôme célèbre est la Mary Céleste
Au mois de Novembre 1872 la Mary Céleste appareillait pour Gênes avec une cargaison de 1 700 tonneaux d’alcool pur, impropres à la consommation. Il y avait à bord, sept hommes d’équipage, Le capitaine, sa femme et leur petite-fille de deux ans.
Un mois plus tard, le cargo anglais Dei Gratia repère la Mary Céleste qui zigzague bizarrement, comme le vaisseau de répond à aucun signal, le capitaine du dei Gratia, David Moorehouse, décide de monter à bord avec trois hommes.
La Mary Céleste est complètement déserte et sans canot de sauvetage, dans les cales, on trouve des vivres pour 6 mois et la cargaison d’alcool. Il y a un désordre indescriptible dans la cabine du capitaine, par contre, dans le carré des matelots, tout parfaitement rangé. Les instruments de navigation sont cassés ou ont disparu. Des avaries sont visibles, mais elles ne sont pas très importantes. Un des tonneaux d’alcool de la cargaison a été éventré et on voit une entaille, faite à la hache, dans l’une des rambardes.
Un seul indice pourrait dire qu’il s’agisse d’un acte criminel, c’est une épée rouillée découverte sous une couchette. Le journal de bord s’arrête au 25 novembre, cela fait donc à peu près deux semaines que le navire dérive en parcourant environ 500 milles.
Le Capitaine, Moorehouse décide alors de ramener la Mary Céleste à Gibraltar pour qu’elle soit examinée par les autorités judiciaires. Rien ne révèle un acte criminel, mais, malgré tout, car il n’y a aucune autre explication suffisante, les autorités décident que c’est bien un crime qui a eut lieu. L’équipage se serait livré à une beuverie puis aurait assassiné le capitaine et sa famille avant de s’enfuir dans des canots.
Malgré le fait que les armateurs soulignent que le capitaine était très aimé par ses hommes, que l’alcool contenu dans les tonneaux n’était pas buvable et que des hommes qui se mutinent, ils ne partent pas en laissant derrière eux leur cantine et tous leurs effets personnels, c’est la seule hypothèse qui sera retenue.
L’histoire de la Mary Céleste fait le tour du monde, le vaisseau est revendu, et s’échouera une dernière fois en 1885 en emportant avec lui son secret. Depuis de nombreuses solutions ont été avancées allant de l’attaque d’un poulpe géant à l’intervention des extraterrestres.
Il existe d’autres histoires semblables à celui de la Mary Céleste. Des dizaines de navires ont été retrouvés, ainsi abandonnés soudainement et sans raison apparente, par des équipages que l’on n’a jamais revus.
Ainsi, en 1840, la Rosalie, un navire français, est retrouvé errant sur les flots, toutes ses voiles hissées, sa cargaison intacte mais sans aucun marin à bord.
Le Seabird est lui découvert en 1850, non loin du port de Newport, là aussi sans marin, mais avec un chien. Tous les instruments de bord fonctionnent, le café est encore chaud sur les fourneaux et on sent même une odeur de tabac dans les cabines.
La goélette J.C Cousins s’échoue sur la côte américaine en 1883. Là aussi personne à bord, dans la cuisine la table mise, le poêle est encore tiède et le journal de bord datant du matin même ne révèle rien de particulier.
Plus près de nous, en 1940, le yacht Gloria Colite est retrouvé dérivant dans le Golfe du Mexique alors que le temps est beau. Le bateau est vide les soutes sont pleines de vivres.
Le Holchu, est découvert quant à lui en 1953, errant entre les îles Nicobar et Andaman. Il semblerait qu’on s’apprêtait à passer à table, là aussi l’équipage a disparu sans envoyer le moindre SOS alors que la radio fonctionnait parfaitement.
Il n’existe aucune explication sérieuse pour expliquer ces abandons de navires. Dans tous les cas, l’absence totale de trace de lutte ou de violence exclut l’hypothèse d’actes de piraterie ou de mutinerie. Bref, la mer n’a toujours pas fini de nous livrer tous ses secrets.
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Dernière édition par Sarah le Dim 30 Oct - 22:08, édité 1 fois
Ce reportage nous emmènera à la recherche de l'Atlantide, cette citée engloutie entré dans la légende grâce aux écrits de Platon.
Platon est le seul écrivain de son époque, soit en 350 AV JC environ, à avoir mentionné l'Atlantide dans ces récits. Il est donc le seul à nous avoir laissé une trace de ce que nous devons chercher aujourd'hui, à savoir une grande citée disposée en cercles concentriques de terre et d'eau, construite de pierres rouges, noires et blanches, dans laquelle vivait des éléphants et le peuple avait pour habitude de sacrifier des taureaux.
Puis, vers 9000 ans AV JC et dans le temps d'un seul jour et d'une unique nuit, survint un gigantesque cataclysme qui la fit disparaître sous les flots et sonna le glas de cette mystérieuse civilisation. C'est en suivant ces indices qu'il nous sera proposé de nous faire une idée plus précise de l'endroit où à réellement pu se passer ce drame légendaire. Quatre sites particulièrement intéressant nous serons ainsi proposés et confrontés aux six indices laissés par Platon.
En premier lieu, nous nous intéresserons à la candidature de l'île de Malte qui répond à trois des six critères de recherche et qui n'a, par conséquent, que très peu de chance d'avoir abrité la mythique citée de l'Atlantide.
Puis nous poursuivrons notre enquête au large des Bahamas, sur les îles Bimini, ou plus précisément, sous les eaux qui les entourent. Mais, malheureusement après de nombreuses recherches et malgré des découvertes réellement étonnantes, nous pourrons nous rendre compte que cette dernière ne correspond en aucun point à la description de Platon.
Nous explorerons ensuite les fonds marins situés au large de l'île de Cuba où une étonnante et fortuite découverte a attiré l'attention d'une équipe de scientifiques qui avaient été mandatés par le gouvernement cubain. Mais, là encore, aucune trace de roches rouges, noires et blanches et de façon peu surprenante, aucune preuve non plus, de l'existence de canaux, ni même de taureaux ou d'éléphants. Avec seulement la possibilité de deux critères sur six, cette hypothèse sera rapidement écartée.
Puis, vient ensuite un cas très intéressant, celui de l'île grecque de Santorin où l'on découvrira les vestiges d'une civilisation avancée qui a mystérieusement disparue, il y a 3 400 ans de cela. Cette date, qui ne correspond absolument pas à celle donnée par Platon, sera le seul obstacle qui nous empêchera d'y voir la mythique citée engloutie.
Mais lorsque l'on sait que les érudits du monde entier ont discuté pendant de nombreuses années avant de se mettre d'accord sur le fait que Platon indiquait la date de 9 000 AV JC et non 900 AV JC, nous pouvons nous demander si ce critère mérite effectivement d'être étudié. Néanmoins, en répondant à cinq critères sur six, l'île de Santorin reste l'une des hypothèses les plus plausibles de l'origine de la légende.
Au terme de ce reportage, nous déplorerons et cela malgré tous les efforts déployés, de ne pas être véritablement parvenu à retrouver la mythique citée de l'Atlantide.
Nous allons suivre l'histoire de la vie , du règne et de la mort de Toutânkhamon , et essayer d'éclaircir les zones d'ombres qui subsistes .
Qui été il réellement ? Qui été sa reine ? Ou se trouve son tombeau ? A t il eu des enfants ?
Nous allons voir ensembles comment ce jeune homme a vécu .
Tout d'abord Toutânkhamon succède très jeune a son père Akhénaton . Dès son plus jeune age le jeune Toutânkhamon est suivi par un précepteur qui lui apprendra les comptes et les mathématiques .
Pendant son règne il fera rétablir le culte au Dieu Amon que son père avait démis et remettra les temples en ordre et établira de nouveau édifices religieux .
Par la suite il épousera Ânkhésenpaamon . Son épouse Ânkhésenpaamon serait la fille de Néfertiti et d'Akhénaton . Donc la demie soeur de Toutânkhamon . Les relations et les mariages incestueux étaient courant et servaient a préserver la pureté des sang royaux .
Toutânkhamon et son épouse se devaient d'avoir un héritier . Mais bon nombre d'enfant mourraient avant l'age de cinq ans . Les conditions de vie étaient très dures .
Dès son plus jeune age il s'est entraîné au tir a l'arc . Chaque flèche que le roi tirait pendant une bataille était censée être guidé par le Dieu Amon .
D'ailleurs , enterrés avec lui ont étés retrouvés des arcs , des flèches ainsi que six chars entiers .
Voila pour le début du règne de l'enfant Roi .
Intéresserons nous maintenant aux momies retrouvées dans la vallée des Rois .
Une sépulture avec deux momies de femme y ont étaies découvertes . Elles sont dans de simples caisses de bois , sans décorations ni aucunes ni fioritures .
Les deux corps sont très abîmés mais les chercheurs ne sont pas inquiets . Leur technologies sont très avancées . Elles sont de la 18 ème dynastie . Et donc de la même époque qu' Akhénaton.
Peut être que l'une des deux serait Ânkhésenpaamon ? L'épouse de Toutânkhamon ?
Les deux momies sont envoyées au musé du Caire pour être analysées . Les deux corps vont êtres mesurés et scannés. Une des deux momies présente une malformation au niveau du pied . Il parait fermé comme un poing . Ce serait du a une malformation congénitale (dus aux multiples mariages incestueux ). Un scanner est passé sur ce dernier corps et il peuvent affirmer que cette jeune femme été fortement handicapée et n'a jamais pu marché . Toutes ces maladies sont causées par les trop nombreux mariages consanguins que les égyptiens faisait pour imiter leurs dieux et conserver une lignée pure .
Rappelons que c'est Howard Carter qui en 1922 a trouvé la tombe de Toutânkhamon .
Ce dernier a aussi trouvé deux sarcophages miniatures avec a l'intérieur deux foetus de sept et cinq mois . Morts in uteros .
Sont ils ces enfants ? Les deux petits corps vont il livrer leur derniers secret ?
Les foetus momifiés vont êtres passés au scanner et l'on va remarquer qu'ils ont étés embaumés selon les rites sacrés et serait donc peut êtres les enfants de Toutânkhamon . Dans tout les cas ils sont d'une grande lignée . Leur ADN ainsi que leur squelette sera étudiés .
Le plus grand des foetus a une anomalie congénitale . Ces mains sont trop longue par rapport a son corps . C'est typique du Syndrome de Marfan. Ce syndrome signifie l'allongement des membre , ainsi que des malformations du coeur .
Ils arrives a trouver un profil complet ADN et il en résulte que Toutânkhamon est bien le père d'un des deux foetus et ce foetus es une petite fille .
Tournons nous maintenant vers la dépouille de Toutânkhamon .
Ils penses qu'il serait mort soudainement . Ils remarques une fracture grave au dessus de son genoux gauche . Il aurait pu se blesser en ayant un accident de char , en tombant , en chassant ou dans une bataille . Ils remarques aussi quelque chose sur son pied gauche . Sont pied se nécrose , il lui était impossible de poser le pied par terre, il lui fallait une canne pour ces moindres déplacements . Toutânkhamon n'avait que 17 ans et il était déjà en fin de vie .
Reste maintenant a savoir de quoi es mort le jeune Roi .
Les chercheurs trouves qu'il avait contracté le paludisme . Plus précisément la souche Plasmodium falciparum . C'est la forme la plus sévère et la plus virulente de paludisme . Voila la cause possible du décès du Roi .
Les conditions étés tellement dures a cette époque qu'une crise de paludisme l'aurait emporté a 19 ans .
Le mystère de sa disparition est maintenant élucidé.
Ils sera embaumé et recevra sur son visage un masque funéraire en or massif .
Sa Reine maintenant seule accède au trône . Elle n'a que 22 ans .
La rumeur des 666 panneaux de verre de la grande pyramide est fausse, mais elle cache une vérité un peu plus complexe. Explications en images.
Mise au point sur les informations concernées :
Si toutes les faces de la pyramide étaient semblables, sans entrée, cela donnerait 684 panneaux de verre dont 612 losanges et 72 triangles, ce qui est parfois indiqué mais n'est qu'une grossière erreur. Le véritable nombre de panneaux de verre alignés sur la surface laissant donc de coté ceux en retrait, s'élève à 673. Cela comprend 603 losanges et 70 triangles. Ceci est le nombre d'éléments physiques, or l'entrée n'est pas fermée par des panneaux au nu de la face concernée, elle ne fait donc pas ici partie du calcul. En comptant l'entrée comme une seule partie de ce découpage géométrique des faces, ce qui est visuellement le cas, cela fait 674 parties. Ceci ne correspond pas à un décompte d'éléments physiques mais au découpage visuel des faces.
Voici un reportage proposé par la chaîne Thalassa sur un mythe qui effraie tous les marins depuis des siècles. On retrouve beaucoup d'histoire sur des bateaux qui ont disparu dans les océans sans laisser aucun indice derrière eux.
Le München étaient un bateau aussi long que deux terrains de football, il était réputé pour être le meilleur navire au monde. Le 7 décembre 1978, le cargos prend la mer pour un voyage vers l'Amérique. À bord, 27 membres d'équipages dont Uwe Hinrichs qui a 20 ans et ne tarie pas d'éloges sur le navire. Le München avait l'habitude d'affronter le mauvais temps, mais le 12 décembre 1978, à 3heures du matin, l'équipage a envoyé un message SOS, car ils sont en difficultés et réclament de l'aide. Un avion de chasse et des bateaux partent à la recherche du navire sur une large zone. C'est la plus grosse opération de sauvetage. Arrivée sur les lieux du drame, ils ne retrouvent quasiment rien, juste un canot de sauvetage vide et quelques débris. Tout le reste à totalement disparut.
Une enquête est ouverte pour comprendre le naufrage du München, des spécialistes scrutent à la loupe les plans du bateau, les débris et le canot de sauvetage. Celui-ci fournit un indice sur ce qui a bien pu se passer cette nuit là. Un canot de sauvetage est suspendu à 20 mètres au-dessus de la ligne de flottaison et repose sur une attache métallique. Celle du canot du München est plié d'avant en arrière, ce qui signifie que le navire a dû être frapper par une force spectaculaire. Personne ne sait d'où vient cette force. De ce fait, la commission conclut à un naufrage dû au mauvais temps. Malgré les conclusions de la commission d'enquête, beaucoup de marins pensent savoir ce qui est arrivé au cargos allemand. Tous pensent qu'une vague gigantesque aurait engloutit le navire. Une légende dit que cette vague engloutit tout sur son passage et celle-ci est appelé: Vagues Scélérates. Cette vague est un grand mythe des océans, certains parlent de vague de la taille d'un grand immeuble qui surgit de nulle part, elle n'est ni un tsunamis, ni un raz de marée et personne ne sait comment elle se forme.
Pour les océanographes, les vagues scélérates sont quasiment impossible à apparaitre. Les scientifiques expliquent comment ce forme la houle, c'est-à-dire, plus le vent est fort, plus la houle est grosse. Pour prévoir la hauteur des vagues lors d'une tempête, les scientifiques se servent d'opérations mathématiques appelé modèles linéaires et avec ce calcul, ils démontrent qu'il y a une limite dans a hauteur des vagues, ils en déduisent alors que les vagues scélérates ne sont forcément qu'une légende. Même dans les pires tempêtes, les vagues peuvent atteindre un maximum de 12 mètres et la probabilité de la flotte sont conçue d'après ce modèle linéaire et chaque disparition mystérieuse à la même conclusion, ou c'est dû à la corrosion, ou à une erreur humaine. Mais le 31 décembre 1995, toutes leurs théories tombent à l'eau. Dans la mer du nord, à 160 km des côtes se trouvent une plate-forme pétrolière et ce jour de nouvel de nouvel ans, une tempête frappe la plate-forme. Des capteurs détectent des vagues de 12 mètres, jusqu'à ce qu'une lame de 30 mètres de hauts environ frappe de pleins fouets la plate-forme. C'est grâce à ce jour que les scientifiques ont enfin accepté la possibilité des vagues scélérates. Maintenant, il fallait trouver les raisons de la formation de celle-ci, car pour l'industrie naval, cette nouvelle est catastrophique. Des milliards d'euro sont en jeux et les scientifiques doivent mettre tout en œuvre pour trouver le moyen de les prévoir. Ils commencent par lister les endroits où elles sont apparue. Les scientifiques s'orientent vers le lieu le plus réputer pour ses vagues gigantesques sur des routes maritimes très fréquentés, en Afrique du Sud. Un spécialiste des sauvetages en Afrique du Sud a été témoins des ravages que ces lames ont pu causer. Depuis 1990, vingts bateaux ont été détruit par des vagues scélérates au large de l'Afrique du Sud. Des chercheurs relèvent tous les endroits où se sont produits tous les accidents sur une carte, ils la disposent sur une image numérique de l'océan et constatent que tous les accidents correspondent au courant des aiguilles. Celui-ci descend tout le long de l'Afrique du Sud en provenance de l'océan indien, il est plus chaud que le reste de l'océan. Seul le courant des aiguilles ne devrait pas soulever de vagues extrême, mais parfois, il rencontre un vent et une houle à sens inverse et c'est ce qui serait à l'origine des vagues scélérates.
Grâce à un satellite radar, ils ont pu mesurer la hauteur et la force du courant et les chercheurs pensent ne pas s'être trompé sur les raisons de ces fameuses vagues. Cette théorie est reçue comme un cadeau pour l'industrie naval, car il suffirait de contourner ses courants au lieu de tout changer. Le mystère des vagues scélérates est enfin résolue jusqu'au jour où un événement en Atlantique nord remet tout en cause. En février 2001, le Calédonien Star fait une croisière autour de l'Antarctique. Il y a 105 touristes américains et britanniques. Le bateau est censé être le plus solide du monde vu qu'il a été conçut pour résister à la glace et à des conditions extrême. Malgré de mauvaises conditions météorologiques, l'équipage n'est pas inquiet. La tempête empire et le navire est frappé par des vagues de 12 mètres de haut. Le premier maître remarque quelque chose d'anormale, il voit surgir un mur d'eau de 30 mètres arriver droit sur eux et d'une autre direction que les vagues de la tempête. À cause de cette vague, un creux énorme ce forme et le bateau tombe en chute libre, la vague recouvre entièrement la proue. Tout explosent autour de l'équipage, la vague détruit tous les instruments de navigations, mais par chance, les moteurs fonctionnent et une fois les hublots calfeutrés, le navire réussit à regagner le port. Dans le même temps, un bateau allemand avec 137 touristes subit le même sort, le pont est entièrement pulvérisé par une vague de 30 mètres. Plus rien ne fonctionne et le bateau part à la dérive en exposant les parties les plus fragiles aux vagues de la tempête. L'équipage met tout en œuvre pour redresser le bateau, car avec une tempête 6°C, il est impossible de sortir les canots. Ils arrivent à réparer un moteur et regagnent le port tant bien que mal.
Dans cette zone, il n'y a aucun courant inversé qui aurait pu provoquer cette vague dévastatrice. Les scientifiques se mobilisent pour résoudre de nouveau ce mystère. Ils se servent de satellites radars et traquent toutes les vagues scélérates. Pendant trois semaines, dix vagues géantes sont repérées dans le monde. C'est avec la physique cantique que les scientifiques avancent une théorie. Celle-ci dit qu'une lame géante peut apparaitre à tout moment, celle-ci prend son énergie aux vagues voisines pour grandir. Cette hypothèse est confirmée en analysant la fameuse vague du 31 décembre.
Les vagues scélérates se comportent de façon étrange et pour des raisons encore inconnues, elles restent encore le plus grand mystère des océans aujourd'hui.
Source Mystère Tv
Invité
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:23
Le véritable Dracula de Transylvanie
Pour des millions de gens, ce nom évoque le sinistre vampire de la sombre et mystérieuse terre de Transylvanie. Ce célèbre personnage, cadavre le jour et meurtrier la nuit, a fait frissonner des générations de lecteurs et de cinéphiles dès mille huit cent quatre vingt dix sept, année où Bram Stoker en fit le personnage principal de son roman d'horreur. Cependant peu de gens savent que le nom du célèbre héros de Stoker a été emprunté à un Dracula de chair et d’os, qui vécut en Transylvanie il y a de cela quatre cent ans. Et, bien que le Dracula d'origine n'ait pas été un vampire assoiffé de sang, il se comportait en tyran cruel, et ses horribles actes de brutalité rendent presque sympathique son homonyme imaginaire.
Le véritable Dracula naquit en mille quatre cent trente ou mille quatre cent trente et un, dans la vieille ville transylvanienne de Sighisoara. C'était le fils cadet de Vlad II, prince de Valachie et, en succédant à son père, il reçut le titre de Vlad III, avant de se faire connaître sous le nom de Vlad Tepes ou Vlad l’Empaleur. Son père était surnommé le Dracul, « le Diable », peut être parce que c'était un redoutable guerrier ou qu'il appartenait à une confrérie catholique des chevaliers appelée l'Ordre du Dragon ( dans cette région, le dragon symbolisait le Diable ). Quoi qu'il en soit, Vlad III se fit appeler Dracula, « fils de Dracul ».
Dracula était un combattant féroce, mais il était parfois difficile de savoir quel parti il soutenait dans l'interminable conflit qui opposait l'empire oriental et l'empire occidental en proie à d'incessantes querelles intestines. Il changeait de camps en fonction des événements, prêtant un jour serment d'allégeance aux suzerains turcs, le lendemain aux Hongrois ou à l'église catholique romaine, puis à l'église orthodoxe, allant même jusqu'à servir la cause islamique lorsqu'il s'allia aux Ottomans. Dans le chaos politique qui régnait à l'époque dans son royaume, son pouvoir n'était jamais solidement assis. À trois reprises, il conquit et perdit la Valachie, principauté danubienne englobant une partie de la Transylvanie.
Dracula fut d'abord installé sur le trône de Valachie en mille quatre cent quarante huit par les Turcs, après que son père et son frère aîné eurent été assassinés sur ordre des dirigeants hongrois. Craignant les Turcs auxquels il devait sa place, il prit la fuite mais remonta sur le trône, cette fois avec l'aide des Hongrois. C'est au cours des six années suivantes sa plus longue période de règne que sa réputation d'incroyable cruauté commença à s’étendre. La torture et l'exécution des opposants politiques étaient monnaie courante aux XIVe et XVe siècles : ce fut une époque violente, déchirée par les guerres et dominée par les tyrans. Mais les atrocités dont Vald III se rendit coupable, et dont apparemment s'est inspiré Ivan le Terrible en Russie, sont difficilement inimaginables. Ce ne fut pas tant le nombre des meurtres ordonnés par Vlad qui effrayait le peuple, que le caractère sadique des exécutions. Un récit rapporte ainsi qu'il avait tendu une embuscade à un groupe de Turcs après s'être engagé à conclure une trêve. Se comportant, en réalité comme si la guerre venait d'être déclarée, il les emmena dans sa capitale, Tîrgoviste, où il les fit déshabiller et empaler sur des lances. Mais, non content de torturer ses ennemis, Vlad fit des victimes au sein de son propre peuple nobles et paysans, et parmi quelques infortunés visiteurs. Apparemment parce qu'il croyait avoir affaire à des espions, il rassembla un jour un groupe de marchands de passage dans son royaume et, sans faire de différence, empala aussi bien les conducteurs des chariots que leurs maîtres. En une autre occasion, il fit venir près de quatre cent étudiants étrangers, principalement des adolescents, qui se trouvaient à Valachie pour apprendre la langue et les coutumes transylvaniennes, il les enferma dans une pièce, puis mit le feu au bâtiment.
Le supplice qu'il préférait consistait à hisser la victime sur une lance enfoncée dans le corps par le rectum. Mais Dracula ajoutait parfois quelques raffinements dont il était devenu le spécialiste. Il empalait les gens par-devant, par derrière et par le côté, perforant l'estomac, la poitrine, le nombril et l’aine. Il mettait ses victimes la tête en bas et faisait introduire la lance par l’anus, en lui imprimant des mouvements de torsion, afin de prolonger la torture.
Dracula mis au point diverses formes d'empalement selon l'âge, le sexe et le rang des victimes, et faisait disposer les lances en motifs géométriques, à différentes hauteurs. Pour des raisons inconnues, on a rapporté qu'il avait ainsi sacrifié la population de tout un village, disposée en cercles concentriques sur le flanc d'une colline, faisant installer les principaux administrés de la ville au point le plus élevé afin qu'ils puissent contempler une dernière fois leurs sujets de haut, ainsi qu'il convient ; il conçut quelques raffinements clouant des têtes, coupant des membres, des nez, des oreilles et des organes génitaux, et se livrant à des expériences en étranglant, brûlant et précipitant les victimes dans l'huile bouillante ou en leur crevant les yeux. Il semblait prendre grand plaisir à ces actes ignominieux, spécialement lorsque ses victimes empalées, comme le mentionne un rapport, se tordaient et tressaillaient telles des grenouilles.
En partie grâce à la récente invention de l'imprimerie les atrocités commises par l'horrible tyran furent bientôt divulguées dans toute l'Europe. Vlad constituait le sujet de prédilection des nouveaux pamphlets qui circulaient entre les membres de la classe lettrée. Anticipant les titres de couverture qui allaient cinq cent ans plus tard faire le succès de la presse à sensation, la manchette d'une publication allemande typique donnait un avant-goût des horreurs qui attendaient le lecteur dans les pages suivantes : « la choquante histoire de Dracula, Monstre et Berserk, auteur de sacrilèges qui a assassiné des hommes en les empalant sur des lances, en les découpant en morceaux comme des choux, en faisant bouillir des mères et leurs enfants tout vifs, et en forçant les hommes à commettre des actes du cannibalisme. » Le public se délectait de ces reportages macabres, garantie de tirages importants. Ainsi, Dracula devint sans doute la première célébrité internationale créée par les mass média. En dépit de ses crimes, Vlad fut et demeure dans le de folklore roumain un personnage héroïque qui s'est dressé contre l'envahisseur. Ailleurs, il jouissait d'une excellente notoriété. Seules les publications allemandes ont fait état de ses actes criminels, parce qu'il avait massacré sans pitié des Transylvaniens d'origine allemande. Mais suffisamment d'aspects
horribles de sa conduite ont été confirmés par d'autres sources, notamment par des écrivains russes, dans les Mémoires du pape Pie II (dont le légat en Hongrie avait rencontré Dracula ) et dans les ballades du folklore roumain pour que l'on rejette les pamphlets allemands sous prétexte de propagandisme.
Selon les pamphlets, Dracula se rendit coupable de l'un de ses crimes les plus horribles le deux avril mille quatre cent cinquante neuf, dans la ville de Brasov, au terme d'un conflit prolongé avec les marchands de la région. Au point de jour, les troupes de Dracula poussèrent les citadins jusqu'à un tertre situé sous une chapelle aux abords de la ville. Plus de vingt mille personnes, selon la plupart des observateurs, hommes, femmes, enfants et vieillards, y furent rassemblées. Avec terreur, ils virent les envahisseurs incendier leurs maisons. Puis vient la traditionnelle sanction de Dracula : l’empalement. À la fin de jour, le flanc de la colline n'était plus qu'une forêt de lances et le sol un fleuve de sang, car tout ceux qui n'étaient pas empalés avaient eu la tête tranchée.
Pendant le massacre, un boyard, c'est-à-dire un noble de cette région, se serait plaint de l'odeur fétide dégagée par le sang et les cadavres. Avec son sens pervers de l'humour, Dracula ordonna que cet homme fût empalé plus haut que les autres pour ne pas souffrir des émanations pestilentielles. Pour sa part Vlad, n'était pas sujet à de telles nausées. Un pamphlet rapporte qu'il déjeuna avec appétit devant le spectacle des villageois agonisants. Dracula ne put jamais être accusé de favoritisme. Un jour, il invita les grands boyards du pays et les interrogea sur le nombre de règnes qu'il avait traversés. « Sept », « vingt », « trente », se ventèrent les aristocrates. Ils ne comprirent pas que leur souverain voulait venger les crimes dont son père et son frère avaient été victime, et tentait de déterminer lesquels d'entre eux y avaient assisté sans réagir. Au bout du compte, il fit empaler cinq cent nobles aux abords de son palais.
Plus tard, il convia chez lui un groupe de pauvres gens et de vieillards. Après s'être changé, il leurs servit à dîner. Puis, pendant que les invités se détendaient, leur hôte ordonna que l'on fermât les portes et que l'on mît le feu au palais. « Je l’ai fait pour qu’il n’y ait plus de pauvres gens dans mon pays et qu'ils ne souffrent pas davantage ici-bas », aurait dit Dracula.
Les femmes constituaient l'une de ses cibles privilégiées. Lors d'un épisode le célèbre, Dracula rencontra un paysan pauvrement vêtu. « Ton épouse est sûrement de genre oisif, dit le prince. Elle ne mérite pas de vivre dans mon royaume » malgré les protestations du paysan, Dracula fit empaler la malheureuse et lui trouva une remplaçante. Les épouses infidèles, les jeunes filles qui avaient perdu leur virginité et les veuves impudiques pouvaient s'attendre à des châtiments plus sévères. Leurs organes sexuels étaient tranchés, puis elles étaient écorchées vives et exhibées en public.
On raconte aussi que Vlad n'épargna même pas sa propre maîtresse. Le trouvant un peu morose, elle tenta un jour de le mettre de meilleure humeur en lui annonçant qu'elle était enceinte. Dracula l'accusa de mensonge ; pour le prouver, il dégaina son sabre et lui ouvrit le ventre. La suite ne dit pas si la favorite avait dit ou non la vérité. Le caractère vaniteux et violent de Dracula se manifesta de nouveau lorsque des ambassadeurs du sultan turc vinrent lui rendre hommage, omettant d'ôter leur turban en s'inclinant devant lui. Dracula exigea de savoir pourquoi ils lui manquaient ainsi de respect. « C'est ainsi que nous saluons traditionnellement les dirigeants de notre pays », répondirent-ils. Déclarant qu'il souhaitait renforcer cette coutume, Dracula ordonna que leurs turbans furent cloués sur leur tête.
On ne sait pas avec certitude combien de personnes furent empalées, décapitées, rôties, assassinées, torturées ou brutalisées par Dracula. Un légat du pape, l'archevêque d’Erleau, rapporta un an avant la mort du tyran qu'il avait autorisé la mise à mort de cent mille personnes. Mais d'autres sources d'information estiment ce chiffre trop faible
Dracula perdit son trône lorsque les boyards l'abandonnèrent en mille quatre cent soixante deux, et il passa les douze années suivantes derrière les barreaux d'une forteresse hongroise. On le libéra pour lui faire combattre les Ottomans et, en mille quatre cent soixante seize, il remonta sur le trône de Valachie. Quelques semaines plus tard, il livra sa dernière bataille contre une armée turque aux portes de Bucarest.
Il existe différentes versions de sa mort. D'après l'une d’elles, il aurait été tué par les boyards qui l’avaient trahi. Une autre version prétend que, coupé de son armée et pour ne pas être fait prisonnier, il se serait déguisé en Turc et aurait été abattu par ses propres troupes. Quelle que soit la manière dont périt Vlad l’Empaleur, le véritable Dracula, sa tête fut apportée au sultan turc, à Constantinople et empalée au bout d'une pique.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:26
Calamar géant
Depuis que les marins ont commencé à rapporter de leurs voyages toutes sortes de récits sur des créatures malveillantes tapies au fond des eaux, les monstres marins n’ont pas cessé de hanter l’homme. Or une créature en particulier semble résumer par son aspect toutes les frayeurs du monde marin : le calamar géant. Son grand corps cylindrique, ses énormes yeux globuleux et ses tentacules d'une longueur démesurée apparaissent souvent dans l'art et la littérature. Sur une poterie de l'Antiquité grecque, on peut voir un calamar géant attaquant des bateaux de pêche, des estampes japonaises montrent ces terrifiantes créatures se battant contre des baleines. Aristote et Pline font tous deux allusions à un calamar gigantesque. En Norvège, le Craken comme il est appelé, semble associer les traits caractéristiques du calamar géant à ceux du poulpe.
En dépit de la fréquence des apparitions et de la concordance des descriptions, le calamar géant continua à être considéré comme un monstre marin mythique jusqu'à dans les années 1870. Pour des raisons que les savants furent incapables d'expliquer, pas moins d'une douzaine de ses créatures à tentacules furent signalées à Terre-Neuve. Découvertes pour la plupart sur le rivage, peut d’entre elles furent identifiées ou examinées par des spécialistes. Toutefois, en 1873, un événement fortuit permit à trois malheureux pêcheurs ainsi qu'à la communauté scientifique d'avoir la preuve d’une vérité connue depuis toujours par des générations de marins : le calamar géant non seulement existait mais pouvait également constituer un danger mortel. Le dramatique récit de ces hommes, décrivant une lutte acharnée avec le monstre marin, est relaté dans le récit suivant
Lutte contre calamar géant
Le 26 octobre 1873, dans la fraîcheur et l'humidité du jour à peine levé, un manteau de brume recouvrait le port de Saint-John, à la pointe sud-est de l'île de Terre-Neuve. Deux saisonniers Daniel Squires et Théophile Piccot chaudement vêtus d’épais pulls de laine et de cirés, se préparaient à pêcher le hareng dans une anse proche. Le fils de Théophile, Thom, âgé de douze ans et impatient de s’initier au métier de son père les rejoignit au bassin.
Le trio prit place dans un doris, petit bateau à fond plat long de six mètres environ, et rama jusqu'à Conception Bay, ou les trois hommes jetèrent leurs filets. Les pêcheurs ne tardèrent pas à remarquer ce qu'ils crurent crurent être un amas d’algues flottantes. Or, s’approchant, ils comprirent que cette masse informe n'était nullement ce qu'ils pensaient.
L’objet avait une surface de lisse et une couleur violacé. L'idée leur vint que se pouvait être le corps d’une créature marine, pourtant aucun d’eux, apparemment, ne songea à ce moment précis à la possibilité d'un gigantesque calamar volant
L’un des pêcheurs remua ce gros tas bien étrange avec sa gaffe. Soudain le monceau d’algues se mit à fouetter l’eau de ses huit longs bras épais et garnis de ventouses, qu’il projeta en cercle devant lui. Au centre apparaissait un long bec de perroquet et des yeux aussi grands que des assiettes. Une paire de tentacules comparables à des serpents, deux fois plus épais que des bras, jaillirent vers le doris. En quelques secondes, le calamar géant s’était emparé de sa proie avec l'un de ses tentacules, attirant la frêle embarcation vers sa gueule béante.
Enroulant l'un de ses bras sinueux autour du plat-bord, le calamar géant se mit à entraîner le canot sous l’eau. Désespérés, l’eau s’engouffrant dans leur bateau, les pêcheurs frappèrent le monstre de leurs rames, tout en écopant avec un seau. Puis le jeune Tom empoigna une hachette. Assénant des coups furieux il parvint à trancher le bras et le tentacule qui agrippaient le doris, le monstre s’éloigna, lâchant derrière lui des traînées d’un liquide noirâtre.
Les pêcheurs se hâtèrent de rejoindre le rivage à la rame, le bras et tentacule amputés encore accrochés au bateau. De retour au port, les trois hommes exhibèrent la preuve irréfutable de leur curieuse rencontre. Le bout de la tentacule, à lui seul, s’allongeait sur six mètres, le bras du calamar, hélas fut dérobé par des chiens affamés avant qu’on ait pu le mesurer.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:28
Le Chat d'Argent
En Bretagne, dans quelques villages, lorsqu'une personne s'enrichit, sans qu'aucune explication satisfaisante puisse éclaircir l'origine se sa fortune soudaine, on dit qu'il a trouvé << le Chat d 'Argent >>
Ce chat qui est noir et que l'on charge de deux petits sacs, l'un contenant de l'or ou de l'argent, l'autre vide, rapporte une somme égale à celle qu'il emporte, après un long voyage pour une destination inconnue.
Il peut servir successivement neuf maîtres, mais il gagne l'âme du neuvième ou bien celle du maître qui meurt pendant qu'il est à son service et, dans ce cas, il la fait descendre aux enfers.
Ce<< Chat d'Argent >> est une transposition de la légende fort ancienne du << Diable d'Argent >> que l'on voit représentée dans l'imagerie populaire jusqu'à la fin du XIX 2me siècle.
On montrait le démon volant et laissant tomber sur ces traces des pièces de monnaie ; tout un <>.
C'était là une représentation chrétienne du dieu Mercure dont les attributs sont une double bourse, des ailes aux talons, le pétase, et qui distribuait les richesses.
Enfin le signe alchimique ou astrologique de Mercure est remarquable par les deux traits obliques ou par le croissant horizontal qui dominent le cercle figurant la tête droite verticale correspondant au bas de cette figure.
Ces deux traits obliques supérieurs ont été représenté tantôt par des cornes, tantôt par des oreilles analogues à celle des chats. Une figuration expressive de Mercure était celle de << la marotte >> des bouffons et du bonnet du fou.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:29
Les géants
Le géant est sans doute le plus familier de tous les monstres créés par l’homme.
Façonné à notre image, investi de nos passions et de nos faiblesse, mais démesurément grandi, il apparaît dans les légendes du monde entier. Dans le conte de Gog et Magog, par exemple, ces derniers survivants d’une race de géants anglais sont forcés par Brutus, leur conquérant, à monter la garde devant le palis qu’il a édifié dans la ville nouvellement fondée de Londres. Dans la mythologie grecque les titans, les cyclopes et les géants sont les rejetons des dieux Uranus ( le ciel ) et Gaea ( la terre). Dans la Bible, les géants sont le fruit de l’union d’un ange déchu et d’une femme. Dans les mythes nordiques, ils sont les créateurs de la terre et fondateurs de la race humaine. Dans l’Odyssée, le vaillant Ulysse l’emporte par son astuce sur le vil Polyphène, le géant cannibale. Dans la Bible, encore, la victoire de David sur Goliath symbolise le triomphe de l’intelligence sur la force brutale, mais aussi celui du bien sur le mal, morale que l’Europe médiévale reprendra plus tard à son compte. Les contes de fées sont aussi peuplés de géants. Dans psychanalyse des contes de fées, Bruno Bettelheim nous dit que les enfants s’identifient facilement aux héros astucieux mais de petite taille, qui se jouent des puissants géants. Dans la vie réelle, le géant a été tour à tour serviteur des grands de ce monde, soldat et attraction de cirque. Porteur des souverains britanniques, d’Elisabeth 1er à George IV, il combattit également sous les drapeaux des Russes et des Prussiens. Olivier Cromwell avait lui aussi son géant, un fou mystique du nom de Daniel qui finit ses jours derrière les grilles de l’hospice d’aliénés de Bedlam.
Jusqu’au milieu du siècle, on ignorait tout des origines pathologiques du gigantisme. Le naturaliste français Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, l’un des fondateurs de la tératologie, la science qu’il étudie les anomalies et les monstruosités des êtres vivants, fut l’un des premiers à faire-part des choses, entre l’imagination et la réalité, Geoffroy nous dit de certains géants qu’ils sont inactifs, sans énergie, lents dans leurs mouvements….en un mot, débiles de corps et d’esprits. A son époque, on comprenait sans doute le mécanisme de la formation des os, mais sans connaître précisément les facteurs qui les réglaient. Par la suite, lorsqu’on découvrit enfin qu’une maladie l’acromégalie ( du nom grec akron, extrémité et megalos grand ) avait son origine dans une tumeur de l’hypophyse, ses liens avec le gigantisme devinrent évidents. Les médecins ne tardèrent pas à constater que de nombreux géants présentaient des symptômes acromégaliques, par exemple épaississement des traits du visage et proportions anormales de la tête et des pieds chez les adultes. La vie de l’immense majorité des géants a été une longue suite de souffrances et d’amères déceptions. Victimes de leur propre corps et de la cruauté de la société qui les rejetait le plus souvent, ils passaient rarement l’age adulte, soufrant aussi bien physiquement que moralement. C’est ainsi que quatre géants irlandais du XIX eme siècle ( dont trois s’appelaient Patrick O’ Brien ) vécurent dans la terreur d’êtres disséqués par les hommes de science après leur mort. Le plus grand géant que nous connaissons, Robert Wadlow, Américain de l’Illinois, vécut dans des douleurs constantes que lui causait sa croissance incessante. Il mesurait 1,95 mètre à l’age de dix ans et 2,72 mètres à sa mort, à 22 ans. Son cerveau était si éloigné de ses pieds qu’il ne put sentir la douleur qui signalait la dernière étape d’une infection mortelle.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:32
Le grand Sphinx
Le lion éternel
Battu par les vents, menacé de chaque côté par les sables mouvants, le Grand Sphinx garde majestueusement les pyramides royales de Gizeh depuis presque cinq mille ans. Ce monument colossal a, cependant, été enseveli dans le sable pendant presque toute son existence ; il a subi les attaques le vandalisme des hommes et de la nature. Sa survivance tient du miracle.
Le lion humain
Le sort du Grand Sphinx a longtemps été lié à celui des pharaons égyptiens. Dès les débuts de la période historique, il est courant de représenter le roi comme un lion, afin de symboliser sa force et sa puissance. Le concept du souverain étant à la fois homme et animal aboutit à la création du Sphinx, créature hybride au corps de lion et à la tête humaine. Le pharaon étant à la fois humain et divin, le Sphinx est considéré, à son tour, comme supra-humain.
On a irigé de nombreux sphinx en Égypte, mais celui de Gizeh est le premier à avoir été dressé. Il date du règne de Khéphren, au XXVIIe siècle av. J-C ; il est situé au sud de la grande pyramide.
Impressionnant avec ses vingt mètres de haut et soixante dix de long, il garde la route sacrée qui mène à la seconde pyramide, également irigée pendant le règne de Khéphren.
Les raisons de la construction du Sphinx demeurent incertaines. On pense qu'il est l’œuvre d'un sculpteur inconnu, qui la taillé dans un bloc de calcaire abandonné dans une carrière, après la construction des pyramides voisines. Comme la butte de calcaire masque la vue de la seconde pyramide, le sculpteur, plutôt que de déplacer l'énorme bloc, préfère le transformer en monument à Khéphren, dont le visage reproduit les traits.
Les origines du Sphinx sont tombées dans l'oubli au Nouvel Empire (vers mille cinq cent soixante dix av. J.-C). Les prêtres pensent qu'il s'agit d'une incarnation de Rê, dieu du soleil, et l’adore en tant que tel. A l'époque, en outre, son corps est enfoui dans le sable : seule sa majestueuse tête reste visible.
Selon la légende Thoutmosis, jeune fils du pharaon Aménophis II, chassant sur le plateau de Gizeh, se repose à l'ombre du Sphinx. Il rêve que Rê lui parle et se plaint que le sable l'empêche de respirer. Si le prince veut bien faire enlever le sable, le dieu promet qu'il héritera du royaume. Thoutmosis obéit et, naturellement monte sur le trône d'Égypte. Afin de prévenir de futurs ensablements, il fait construire une série de murs en briques de terre autour du monument et graver l'histoire du songe sur une plaque de granit. Elle se trouve toujours entre les pieds du Sphinx. Le sort de celui-ci commence à s'améliorer.
Centre du culte du dieu S-oleil, Rê, il attire les visiteurs et les pèlerins de toute l’Antiquité qui lui laissent de nombreuses offrandes. Certaines d'entre elles sont des tablettes d'argile, qui portent des prières. Lors de la domination romaine, de nombreux voyageurs vont admirer le Sphinx ; on peut encore voir leurs graffiti.
Jusqu’au Cou
Au cours des siècles suivants, le Sphinx redevient la proie des sables du désert, qui s'amoncellent le long de ses flancs et l'enfouissent entièrement, sauf la tête. Le vent érode ses parties exposées et des vandales en arrachent des morceaux.
La légende veut que Napoléon fasse pointer ses canons contre le Sphinx parce qu'il pense que son sourire se moque de lui. La vérité est plus prosaïque. Le visage du Sphinx a été défiguré et son nez brisé à la fin du XIVe siècle par Saim-el-Dhar, un religieux fanatique qui considérait la présence de la statue comme païenne et idolâtre.
Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que le Sphinx est à nouveau libéré de sa gangue de sable. Les archéologues entreprennent alors des fouilles pénibles et s'intéressent à son histoire et à sa signification.
Pendant les années mille neuf cent vingt, le gigantesque monument est enfin dégagé et l'on érige des supports de ciment pour maintenir la tête. Le Sphinx a maintenant été restauré dans presque toute sa gloire de gardien des pyramides.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:34
Loups garous
Pendant les vingt dernières années du seizième siècle un énorme loup errait aux abords des villes allemandes de Cologne et de Bedburg. Il s'en prit souvent aux citadins et à leurs animaux et fit tant de victimes que les gens appréhendaient de s'aventurer seuls hors de chez eux. Souvent, relatait avec une sinistre complaisance un pamphlet datant de 1591, les habitants horrifiés découvraient éparpillés dans les champs, des bras et des jambes d'hommes, de femmes et d'enfants morts. Toutes les tentatives faites pour capturer et tuer ce loup vorace et cruel demeurèrent vaines. Puis le hasard voulut qu'un groupe d'hommes repèrent l'animal, le cernent et, très prudemment, lâchent leurs chiens sur lui afin qu’il ne leur échappe pas. Qu'elle ne pas leur surprise de constater que le loup n'avait rien d'un animal. Il s'agissait en réalité d'un homme, un certain Peter Stubbe, que connaissaient bien ceux dont les amis et les enfants avaient été assassinés. Stubbe était l'une de ses créatures abhorrées que le peuple appelait loups- garous, changées par magie en bêtes tueuses et dévoreuses d'êtres humains. Le cas de Stubbe présente suffisamment de traits communs avec le loup-garou de la mythologie pour être examiné avec quelque attention. Condamné au supplice de la roue et redoutant les terribles souffrances qu’on allait lui faire subir pour le forcer à parler, le malheureux avoua toute une série de crimes. Il révéla comment s'étant entouré la taille d'une ceinture magique, un cadeau du Diable il se métamorphosait en être malfaisant. Ainsi pourvu il acquérait comme le pamphlet se délectait à le dire, une force, une puissance immenses, des yeux énormes, qui luisaient dans l'obscurité comme des tisons, de redoutables mâchoires hérissées de crocs acérés, un corps gigantesque et des pattes massives. Incapable de mettre la main sur la fameuse ceinture, les magistrats supposèrent que le Diable avait récupéré son bien après avoir abandonné Stubbe aux tourments que méritaient ses exactions.
Car il s'agissait bien d’actes abominables. Au nombre des victimes identifiées figuraient treize enfants et deux femmes enceintes. Des entrailles des femmes Stubbe avait extrait le bébé et il en avait dévoré le cœur palpitant morceau particulièrement délicat et apte à satisfaire son appétit.
Ces crimes dépassaient tellement par leur atrocité les forfaits commis par l'homme qu'ils frappaient terriblement l’imagination populaire. Ils entretenaient chez les personnes sensibles la peur de loups-garous omniprésents, qu'il fallait abattre à tout prix. Le pamphlet n'hésitait pas à qualifier Stubbe d'irrémédiablement mauvais. Très porté au commerce avec le Diable, depuis sa prime jeunesse, il avait commencé à pratiquer la magie noire dès l'âge de douze ans. Bientôt, il devint si versé dans la sorcellerie qu'il se trouvera prêt, dit-on, à pactiser avec le Malin en échange de la puissance convoitée. En retour, Stubbe reçut l'instrument de sa chute, la ceinture magique qu'ils porta d’abord pour se venger de ses ennemis, réels ou imaginaires. Les attaquant partout ou il le pouvait, il fondait sur eux sous l'aspect d'un loup et ne trouvait de repos qu'il ne leur eût ouvert la gorge, et rompu les os. Un jour, par exemple, il aperçut deux hommes et une femme sur le chemin qui traversait la forêt où il se dissimulait. Il appela l'un des promeneurs, qu'il connaissait bien, et celui-ci s'engagea dans le bois. Ne le voyant pas revenir, son compagnon suivit ses traces et disparut également. La femme voulut s’enfuir mais n’en eut pas le temps. Le loup-garou se précipita sur elle est la violenta avant de l’assassiner. Plus tard, on découvrit dans la forêt les membres mutilés des deux hommes mais le corps de la femme demeura introuvable. On n'en déduisit qu’il l'avait dévoré. Sa soif de sang devenant impossible à satisfaire, il aurait pris l'habitude d’errer jour et nuit dans les champs en quête de victimes. Ainsi, s’il avisait quelques fillettes jouant et trayant leurs vaches, il courrait au milieu d'elles, plus rapide qu'un lévrier, et en attrapait une pour abuser d’elle et l'assassiner, tandis que les autres s’enfuyaient. On ne sait pas avec certitude s’il fut jamais marié, mais il avait une maîtresse, de grande et belle stature, extrêmement sympathique et estimée de ses voisins. Selon les témoignages, il fut également l’amant de nombreuses autres femmes et conçut deux enfants, un garçon est une fille. En grandissant, cette dernière embellit il éprouva pour elle une violente envie charnelle.
Et son immonde désir fut tel, affirme avec fièvre le pamphlet qui raconte sa vie qu'il en fit sa concubine favorite et l’engrossa. Ses pulsions incestueuses l’amenèrent à partager également la couche de sa propre sœur.
Il semblait néanmoins vouer une profonde affection à son fils, qu'il appelait l'élu de son cœur. Mais son goût de la brutalité et du sang excédait la joie qu’il tirait de la présence de l'enfant au point qu’il le força à le suivre dans les champs, et de là dans les bois. Puis il le tua d'ignominieuse façon, dévora sa cervelle sans même l’extraire de son crâne. Relatant ce crime, le pamphlet explose en imprécations, le condamnant comme la plus grande abomination dont on ait jamais entendu parler, car jamais la nature n'a engendré d'homme plus vil et dégénéré.
Nulle punition, aussi cruelle fût-elle, ne pouvait atteindre la dimension de ces crimes. Il fut attaché sur la roue et sa chair sectionnée en plusieurs endroits avec des pinces incandescentes. Puis on lui brisa les bras et les jambes. Enfin, sa tête fut arrachée de son corps, mise de côté, son squelette réduit en cendres. Jugées complices des meurtres, sa fille et sa maîtresse périrent sur le bûcher.
Après les exécutions, les magistrats firent ériger un sinistre monument dans la ville de Bedburg. Au sommet d'un grand poteau, les ouvriers installèrent la roue sur laquelle avait été supplicié Stubbe et y fixèrent sa tête. Pour rappeler la forme animale qu'il était censé avoir adoptée lors de ses expéditions meurtrières, ils y gravèrent la silhouette d'un loup et suspendirent au bord de la roue seize morceaux de bois de un mètres de long, afin de rappeler le sort des seize âmes qu'il avait reconnu avoir assassinées. La nouvelle de la lycanthropie de Stubbe se répandit fort loin, et son incroyable histoire fut racontée tant de fois, par tant de narrateurs différents, que son nom finit par être déformé.
Les poussiéreuses archives du monde entier narrent l'histoire des loup-garou comme Stubbe, obligés d'abandonner leurs attributs humains pour revêtir l’apparence bestiale et le comportement du loup. Cet animal réputé sournois, rusé rapide et rapace est le plus fréquemment cité dans les récits de lycanthropie. Peut- être a-t-il particulièrement frappé l'imagination parce que, au cours des temps, les hordes de loups ont souvent constitué une réelle menace pour l'homme : les villageois et les occupants des fermes isolées vivaient constamment dans la crainte de leurs attaques. Aujourd'hui encore, il arrive que la presse locale rapporte le cas de personnes attaquées par des loups affamés dans quelque région perdue d'Europe et du Moyen-Orient.
Au fil des siècles, on a pu tracer un portrait- robot du loup-garou. Sous sa forme humaine, il avait généralement des sourcils épais et broussailleux qui lui barraient le front, des dents rouges, les auriculaires longs, des ongles effilés en amande, au reflet rouge, et des oreilles placées assez bas en arrière du crâne. Sa bouche et se yeux était secs, et il éprouvait souvent le besoin de se désaltérer. Selon un juge français qui assistait souvent au séances de tortures, les loups-garous comme les sorcières étaient incapables de pleurer. Leur peau était rugueuse et couverte des égratignures qu’ils se faisaient en traversant les buissons lors de leurs pérégrinations. Elle avait souvent une teinte jaunâtre, rosée où verdâtre, et paraissait plutôt velue. Un jour, un homme prétendit être un loup-garou. Son système pileux n'était guère développé, mais l'individu prétendit que les poils poussaient vers l'intérieur de son corps, sous la peau ; pour vérifier ses dires, ses juges le firent écorcher en différents endroits ; ne trouvant rien de particulier, il confièrent à un chirurgien le soin de le recoudre. Bien évidemment, le malheureux n'y résista pas.
Outre ces caractéristiques physiques, le loup-garou présente certains traits psychologiques très marqués. On cite notamment une nette préférence pour la nuit et la solitude. Saisie de mélancolie profonde très noire et très véhément, ainsi que le décrit l'historien français Simon Goulert, à la fin du XVIIe siècle, cette créature hante volontiers les cimetières et ont l’accuse de temps en temps de déterrer un cadavre pour s’en repaître. Février est apparemment le mois le plus pénible pour les lycanthropes. Du moins est-ce là ce que laisse entendre Tommaso Garzoni dans son ouvrage Hôpital des fous incurables, publié en 1600. Garzoni y raconte comment, en février, le lycanthrope sort de chez lui la nuit, tel un loup pour s'en aller errer sur les tombes des morts en poussant des hurlements et déterrer les os des sépultures. Et les transporte dans les rues, au grand dam de tous ceux qui le croise. Goulert y relate ainsi sa rencontre avec l'un de ces amis. Au plus profond de sa mélancolie, le lycanthrope portait la jambe entière d’un homme sur ses épaules.
La métamorphose d'un malheureux humain en bête semblait s'effectuer de différentes façons. On racontait que, comme les sorcières, les loups-garous s’enduisaient le corps d’onguents magiques aux propriétés diverses. Leur composition variait, mais il contenait généralement des alcaloïdes psychotoniques aux effets hallucinogènes, qui amenaient à croire que le corps avait subi un changement complet. En fait, la morelle noire et la jusquiame, deux des plantes les plus couramment utilisées en pharmacopée lycanthropique, pouvaient donner à celui qui les avait absorbées, en les avalant ou en s’en frottant le corps, l’illusion d’être devenu un loup. Parmi les ingrédients des onguents figuraient le saindoux, la térébenthine et l'huile d'olive. Plus tard, la distillation des essences maîtrisée, l'alcool fut utilisé pour faire macérer des plantes. Sous forme de potion, ces ingrédients devinrent encore plus actif.
Pour contribuer à l'illusion de la transformation en loup, le candidat lycanthrope revêtait fréquemment une peau de loup ou une ceinture en peau de loup. Souvent, il recourait également aux incantations, afin de rendent les onguents et les potions plus efficaces. Récitées comme des prières, à l'intérieur d'un cercle magique tracé à même le sol, ces incantations devaient être prononcées dans le recueillement et selon un certain rite.
Ces rituels médiévaux sont, cependant, apparus tardivement dans le folklore des loups-garous : ils auraient surtout été suivis par ceux qui souhaitaient se transformer en loup-garou. Dans les premiers récits de lycanthropie, la mutation résultait non d'un souhait mais d'une malédiction. Tel est le sens du mythe grec de Lycaon.
Dans l'une des nombreuses versions de cette légende, Zeus, déguisé en voyageur au long cours, demanda l'hospitalité à la cour d’un sinistre roi arcadien nommé Lycaon. Ce dernier, reconnaissant le dieu et projetant d’attenter à sa vie, lui servit un plat contenant de la chair humaine. Mais le dieu tout-puissant flaira la supercherie et refusa le mets. Furieux, il chassa Lycaon de son palais, rasa l'édifice et, en guise de châtiment suprême, exila le roi dans la campagne, le condamnant à vive le restant de se jours dans la peau d'un loup, animal auquel il ressemblait déjà beaucoup.
Quelques siècles plus tard, le poète latin Ovide donna de la métamorphose de Lycaon une description pleine de vie ; les vêtements se changèrent en poils hérissés, ses bras en jambes. Toute la rage de son cœur se concentra dans sa bouche ; sa soif habituelle de carnage le tourna contre les troupeaux. Et il se complut encore dans le sang... Devenu loup, il conserva des vestiges de son ancienne forme, avec le même poil gris, le même air farouche, les mêmes yeux ardents, il était toujours l’image de la férocité.
Ce conte relève de l'un des aspects d’une tradition arcadienne caractérisée par la violence. Si l'on en croit les historiens de l'Antiquité, diverses métamorphoses associées à des sacrifices humains intervenaient dans les temples arcadien du mont Lycée « aujourd'hui Diaforti », en Arcadie, lieu sacré où nul être humain n’était censé projeter d’ombre ou survivre plus d’une année.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:36
Les monstres des mers
Dans l'après-midi du trente et un octobre mille neuf cent quatre vingt trois, au Nord de Sand Francisco en Californie, des cantonniers s'affairaient à remettre en état une section de la route bordant une corniche dans le district de Marin. A leurs pieds, s’étendaient la plage sablonneuse de Stinson Beach et le vaste océan Pacifique. Peu avant quatorze heures, l'un des ouvriers surveillant la circulation quitta son poste pour aller scruter la mer : son oeil avait été attiré par une forme volumineuse et fort bizarre qui se déplaçait à vive allure vers le rivage. L'homme se dépêcha de se mette en relation par radio avec l'un de ses coéquipiers, Matt Ratto et lui demanda d'examiner la chose de plus près aux jumelles.
Jusque-là une baigneuse nue allongée sur le sable avait été le spectacle le plus intéressant révélé, de temps en temps, par les jumelles. Mais maintenant Matt Ratto observait un animal gigantesque dont la silhouette sombre se détachait à environ trois cent mètres en contre-bas. Il n'avait jamais rien vu de semblable une bête de quelque trente mètres de long, effilée, avec trois bosses protubérantes sur le dos. En cet après-midi d’automne tout à fait ordinaire par ailleurs, Matt Ratto se pris soudain à regarder fixement ce qui semblait bien être un serpent de mer.
Sous ses yeux, la bête sortit la tête de l’eau, comme pour lorgner les alentours, avant de l’y replonger après un brusque demi-tour et se diriger vers le large. Un autre témoin, Steve Bjora, conducteur de camion, estima que l'animal filait à soixante dix quatre vint kilomètres heures. Selon Bjora, cette créature, portant selon lui deux bosses seulement, ressemblait à une grande anguille.
Cinq personnes en tous furent témoins de la scène ce jour-là. Leurs descriptions concordent quant à la taille de la bête, sa forme effilée et sa couleur sombre. Un autre témoin, Marlene Martin responsable de la sécurité dans une compagnie de transport, peut-être par peur du ridicule, se refusa à toute déclaration. Toutefois, d'après sa sœur, Marlene avait décrit à sa famille une bête à quatre bosses, la plus énorme qu'elle eût jamais vue.
Un troisième témoin, Roland Curry, dix neuf ans, aperçut le serpent depuis la plage. Tout excité, il déclara par la suite aux journalistes que c'était la seconde fois en moins d'une semaine. La première fois, il en avait parlé à sa petite amie et s’était fait traiter de dingue, et n'avait pas insisté. Or, cette fois-ci, n'ayant pas été le seul, il était désormais convaincu de ne pas avoir rêvé.
Trois jours après l'incident, de Stinson Beach, des surfeurs virent un monstre identique à quelque six cent kilomètres en direction du sud, face à la jetée de Santa Ana près de Costa Mesa. Young Hutchinson, vingt neuf ans, affirma l’avoir vu jaillir hors de l’eau à quatre mètres à peine de sa planche de surf. Le jeune homme hésita d'abord à relater l'incident car, à son avis c'était trop fou. Mais, comme la presse avait repris l'affaire du district de Marin, il se décida à confirmer les propos des cantonniers. Il s'agissait bien qu'une grande anguille noire.
Périodiquement, depuis le début siècle, de mystérieuses créatures ont été entrevues sur les côtes du Pacifique. Mais nul n'a jamais pu déterminer leur nature exacte. Certains scientifiques virent dans les récits de mille neuf cent quatre vint trois des baleines dont les silhouettes, sous le soleil, apparurent déformées à contre-jour ; d'autres, des marsouins sautant en bandes parmi les vagues. Matt Ratto et Young Hutchinson rejetèrent ces explications logiques. Tout deux savaient de quoi avait l’air un cétacé et, ils en étaient persuadés, ce n'était pas un cétacé qu'ils avaient vu.
Bien sûr, il est possible que ces deux témoins aient été confrontés, comme les autres, à un quelconque phénomène connu et ne soient pas parvenus à l’identifier. Et puis l'affaire du trente et un octobre n'était peut-être qu’une énorme farce ou bien une hallucination collective. Peut-être aussi le fait que la presse en fit état incita-t-il les derniers témoins à chercher l'ombre d'un serpent au creux de chaque vague, à moins que cela n’eût éveillé leur envie de figurer à la une des journaux. Par ailleurs, il n'est pas impossible que les témoins oculaires de Stinson Beach et de Costa Mesa aient réellement aperçu un monstre marin inconnu, voire une espèce à part venue du fond des âges. Comme le dit alors un biologiste :<< il existe peut être dans l'océan toute sortes de créatures préhistoriques dont nous n'avons pas la moindre idée.>>
Un monstre, par définition, reste un être en dehors des normes : trop étrange, trop gros, trop laid, trop menaçant ou trop terrifiant pour appartenir au monde réel. Depuis l'aube de l’histoire, les récits de monstres légendaires, bêtes énormes et secrètes, ignorées de tous sauf de quelques individus isolés ou de populations locales, ont suscité tant l’attrait que la crainte. Poètes, marins, hommes d’église et de science, simples citoyens ont nourri leur imagination de ces monstres qui, parallèlement ont suscité l'ambition de charlatans et d'autres, soucieux d'attirer l’intention sur eux. Et, pourtant, ces monstres ont constamment échappé aux chasseurs lancés à leurs trousses, se cachant apparemment dans les régions les plus reculées et les plus mystérieux du globe : mers et océans, fleuves et lacs, montagnes et forêts.
Les océans, largement inexplorés, ont de tout temps été considérés comme un lieu de prédilection pour ces extraordinaires créatures identifiées ou non. Autrefois ; certains cartographes ont décrits des mers infectées de bêtes en tous genre, hérissées d’épines, affublées d'ailes ou de cornes, dotées de crocs acérés et de multiples tentacules. Quelques-unes d'entre elles, tel le calamar géant, sont passées du mythe fantastique à la réalité zoologique. D'autres, généralement dénommées serpents de mer, qu'elles soient ou non de vrais reptiles, attendent encore d’être découvertes par la science.
Parallèlement, il a souvent été dit que les fleuves et les lacs recelaient dans leurs profondeurs d'autres créatures similaires tel Nessie, le monstre du Loch Ness ou bien Ogopogo, Champ, Morag, nombre d’entre eux portant le nom du cours d’eau qu’ils hantent. Par ailleurs dit-on, les montagnes et forêts reculées abritent sur toute la planète d'impressionnants animaux couverts de poils et à l’allure quasi humaine : Le Yéti ou abominable homme des neiges, Almas, Yowie et Sasquatch également surnommé Grand Pieds ( en anglais, Bigfoot.)
Si tous ces monstres fameux disposent de mille et un recoins naturels ou se dissimuler, les océans sont à coup sûr les plus immenses, les plus profonds et les plus compliqués à explorer. Ces vastes étendues d’eau recèlent plus d'un mystère dont elles ne livrent qu'avec parcimonie certaine clés, souvent même par pur hasard. Après tout, même le plus gigantesques des animaux ne constituerait qu'une goutte microscopique parmi les océans, les golfes et les estuaires de ce monde.
Nombre d'explorations sous-marines se limitent la plupart du temps aux plates-formes continentales relativement étroites et peu profondes qui bordent les principaux continents ; soient 7 % seulement de la surface immergée du globe qui sont loin de refléter la diversité topographique des fonds sous-marins : failles à pics, gorges encaissées, ravins, pentes douces, s’élevant vers le plateau continental et la pleine abyssale uniforme à l'aspect désertique. Située à trois mille cinq cent mètres environ sous le niveau de la mer, cette pleine couvre presque la moitié de la superficie totale de la Terre. Çà et là, des fosses ou des gouffres béants rompent la monotonie du paysage. La fosse la plus spectaculaire, celle de Mendanao au large de l'archipel des Philippines plonge jusqu’à plus de dix mille mètres sous l’eau. Et, au centre de cette plaine, à trois mille mètres d’altitudes, se dresse la plus grande chaîne de montagnes du globe qui court sur quelque cinquante six mille kilomètres au fond de trois de nos principaux océans. Les renseignements que l'on possède sur ce monde sous-marin sont presque tous le fruit de la technologie moderne. Grâce à des instruments sophistiqués reposant sur l'utilisation du sonar, les océanographes. Ont établi des cartes détaillées montrant la plupart des régions et des reliefs subaquatiques auxquels des noms ont même été attribués. Toutefois, leur connaissance des fonds marins restant très limitée, les scientifiques n'ont donc qu'une vague idée des formes de vie susceptibles de se cacher dans ce monde englouti. Et au cours de ces dernières décennies, de nouvelles créatures aquatiques de taille respectable, demeurées inconnues pendant des milliers d'années, ont régulièrement fait leur apparition.
L’étude de ces espèces auparavant ignorées, qu’elles évoluent sur terre, dans les airs ou bien sous l’eau, se nomme cryptozoologique ou, littéralement, science des animaux cachés. Parmi les découverts actuelles les plus spectaculaires, un spécimen distinct du serpents de mer n'en est pas moins un monstre marin préhistorique. L'enchaînement des circonstances à l'origine de sa découverte commence en décembre mille neuf cent trente huit lorsque des pêcheurs embarqués sur un chalutier sud-africains remontèrent dans leur filet une prise bien surprenante en vérité. Il venaient de retirer de l'océan indien un gros poisson d'un bleu foncé, aux écailles en forme de cotte de mailles et aux yeux bleus proéminents. Il était si extraordinaire que les propriétaires du chalutier le remirent à Majory Courtenay-Latimer, conservateur du Muséum d'histoire naturelle d’East London en Afrique du sud. Celle-ci, ne connaissant pas l'espèce, écrivit au professeur J.L.B. Smith, de l'université de Rhodes. Mais on était à Noël, et la lettre, agrémentée d'un croquis mit plusieurs semaines pour arriver à bon port. Sur ces entrefaites, le spécimen, naturalisé, avait été vidé de ces organes internes.
Quoi qu'il en soit, le professeur reconnut dans cette créature un cœlacanthe, espèce remontant à trois cent millions d’années et censée avoir disparu depuis près de soixante dix millions d'années qu’il baptisa Latimeria Chalumnae, faisant sensation à travers le monde quand il publia sa découverte. La communauté scientifique salua ce spécimen unique mutilé comme la découverte du siècle.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:38
Merlin
On situe l’existence légendaire de Merlin , magicien fameux, prophète et poète, au temps D’Arthus ( ou Arthur ) roi gallois du cycle de la Table Ronde, dont Merlin aurait été le principal auxiliaire dans sa lutte contre les Saxons.
On a fait naître Merlin en Angleterre mais ensuite on lui fit voir le jour dans l’île de sein. Sa mère aurait été druidesse, fille d’un roi bas- breton, son père, un démon ou encore, selon les cabalistes, un esprit élémentaire aérien ; toujours est –il que le nouveau-né avait le don des prodigues et il le manifesta aussitôt.
Le roi breton Wortigern avait résolu de faire bâtir une tour inexpugnable où il pût se mettre en sûreté, mais à mesure qu’on transportait les matériaux à l’endroit choisi, il disparaissaient.
Les magiciens, consultés déclarèrent qu’il fallait arroser les fondations avec le sang d’un enfant né sans père.
Merlin remplissait les conditions, il fut enlevé et transporté devant le roi Wortigern.
Le bébé n’avait que seize jours mais sur le lieu du sacrifice il prit la parole, confondit les magiciens par l’étendue de sa sagesse et indiqua, sous les fondations, l’existence d’un lac où vivaient deux dragons, l’un rouge représentant les Anglais, l’autre blanc représentants les Saxons.
On creusa, les dragons mis à jour se livrèrent un furieux combat et Merlin prophétisa au roi l’avenir de l’Angleterre.
Après quoi pour retourner chez lui, l’enfant frappa la terre d’où sortit un grand oiseau qui l’emporta dans les bras de sa mère, celle-ci étant fée, savait ce qui se passait et était sans inquiétudes.
Après ces étonnants débuts, Merlin grandit en taille et en savoir.
Nul magicien n’était plus expert que lui en choses secrètes et prodigieuses. Lié d’amitié avec le successeur de Wortigern, Ambrosius, quand ce dernier dut entrer dans sa capitale, Merlin pour rendre la cérémonie plus solennelle, fit venir d’Irlande des rochers qui, sous l’apparence de géants de pierre, accompagnèrent le nouveau monarque en dansant.
On crut longtemps que ces rochers, restés dans la campagne à quelques lieus de Londres, s’agitaient à chaque couronnement.
Les romans de chevalerie héroïque célèbrent les exploits de Merlin, mais les récits divergent un peu dans les péripéties.
Merlin purge l’Europe de plusieurs tyrans, il protège les dames, il vient en aide aux chevaliers errants, donne à l’un d’eux une épée enchantée, à un autre un cheval plus rapide que le vent.
Pour le roi Arthus, il fait une chambre magique où ne peuvent entrer que les braves, une épée qui étincelle aux mains des héros, une couronne transparente qui devient opaque sur la tête des femmes sans vertu.
Notons les différents épisodes : Merlin, roi des bretons méridionaux ; Merlin fou, se nourrissant de glands dans les bois où il n’a pour compagnon qu’un loup et où le barde Taliésin vient le retrouver ; Merlin faisant mourir le jour des noces l’époux qu’il a lui-même donné à sa propre femme.
Merlin est aussi représenté comme une sorte d’Antéchrist converti, partagé entre le ciel et l’enfer ; ou bien comme l’instigateur de l’institution de la Table Ronde, dont le but est de reconquérir le Saint- Graal.
Voici enfin la plus connue des légendes de Merlin, celle où il est appelé et retenu dans les bois par Viviane ( Niniane ) qu’il a instruite à la magie, pour laquelle il s’est épris d’amour et qui, pour le conserver avec elle, l’enferme soit dans un tombeau, soit dans le cercle enchanté qu’il lui a appris lui-même à tracer.
Et Merlin n’est pas mort ; il ne fut pas emporté par le diable, il vit toujours en forêt de Brocéliande, en Bretagne ; il y demeure caché dans l’ombre d’un bois d’aubépine. C’est là où le cherchèrent en vain les chevaliers de la Table Ronde. Gauvin seul l’entendit parler mais il ne put le voir.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:40
Scott ( Michel, le Magicien )
L’écosse, cette terre poétique des lacs et des collines, des légendes et des enchantements, vit naître et mourir, au XIII eme siècle, cet homme qui fut le plus illustre magicien de son temps.Son histoire est diffuse et surnaturelle.
On en retrouve des vestiges confus dans les très anciens auteurs et surtout dans les ballades que se transmettaient d’âge en âge les vieux bardes qui parcouraient les frontières au temps où l’Angleterre étaient une nation et l’Ecosse une autre nation.
Sir Michel Scott de Balvearie naquit vers 1214 et mourut en 1291. Il fut proclamé par l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie, mais il semble prouver qu’il était Ecossais. Il fit ses études dans les divers pays cités ci-dessus et il fut physicien, naturaliste, mathématicien, théologien, alchimiste, chiromancien et ambassadeur. Il fut surtout et avant tout, magicien, et sa réputation devint telle que, dans le sud de l’Ecosse, lorsqu’on parlait de quelques ouvrages très ancien et qui avait exigé des travaux profonds, on disait qu’il ne pouvais provenir que du Vieux Michel ou du diable. Dante mentionne sa maigreur et sa science dans la Divine Comédie et nombres de philosophes hermétistes font allusion à ses travaux. Michel Scott fit de grands voyages. Il étudia la magie tout particulièrement en Espagne où il fut initié aux secrets mystérieux laissées par les Arabes. On disait que le pouvoir de Michel était si grand qu’en levant sa baguette dans la taverne de Salamanque, il faisait sonner les cloches de Notre- Dame, et qu’il connaissait des charmes capables de faire trembler l’enfer. Il se rendit célèbre surtout par la façon dont il mena à bien une ambassade dont il avait été chargé, selon la légende, auprès du roi de France, pour obtenir satisfaction au sujet de certains actes de piraterie dont avaient été victimes les Ecossais. Michel, au lieu de commander une suite nombreuse et un pompeux équipage, s’enferma seul dans son cabinet magique. Il ouvrit son fameux grimoire et évoqua un démon dont on ignore le nom et qui parut sous la forme d’un cheval noir et volant. Transporté à Paris par son infernale monture, Michel mit pied à terre à la porte du roi. Il entra, insista pour voir le monarque, et enfin admis en présence de la cour, énonça son message. Comme il n’avait aucune suite, pas de hérauts d’armes, ni le moindre apparat, on se préparait à le renvoyer quand il demanda qu’on voulut bien attendre que son cheval eût frappé du pied le sol trois fois. Le premier coup de pied ébranla toutes les maisons de la ville et fit sonner les cloches, le second renversa trois tours du palais, et le cheval diabolique levait son sabot pour la troisième fois, quand le roi, qui désirait sans doute garder un toit pour abriter sa tête se hâta de d’accorder à Michel toutes ses demandes et de le congédier. Michel Scott, pour faire ses conjurations, portait un costume étrange et redoutable, et ses propres serviteurs n’osaient lever les yeux sur lui quand il était ainsi vêtu. Son manteau était doublé de peau de renard blanc, sur son front un bonnet pointu, sur sa chaussure était figurée des croix et des signes magiques ; Il portait le pentacle sur sa poitrine et sa ceinture, faite de peau d’un homme mort, était ornée de signes planétaires en mouvement direct ou rétrograde, en trine aspect de conjonction. Dans sa main droite, il brandissait un glaive nu et on ne doit pas oublier que le corps de Michel ne faisait pas d’ombre au soleil, attendu qu’il était assez fort magicien pour avoir distancé le diable dans la salle d’épreuves souterraines, de sorte que son ombre seule était restée aux mains du Roi du Mal. Les démêlés de Michel Scott avec les esprits infernaux furent nombreux et variés. Il eut des moments difficiles. Une fois notamment, il avait invoqué un esprit puissant auquel selon leurs conventions, il devait donner sans cesse de l’occupation, sous peine de tomber sous sa domination. Il lui fit un pont sur la Tweed à Kelso ce qui fut accompli en une nuit. Il réussit enfin à se débarrasser de ce démon infatigable en lui ordonnant de tisser des câbles avec le sable de mer, ce que l’esprit ne put arriver à faire. En une autre occasion, une fermière de son voisinage, qui était une sorcière redoutée, s’étant, par surprise, emparée de sa baguette magique, le changea en lièvre et lâcha son propre chien après lui, de sorte que Michel dut s’enfuir et se réfugier dans un égout en attendant de pouvoir prononcer un contre-charme. Il se vengea de la sorcière en lui faisant demander du pain qu’elle refusa. Michel alors fit accrocher au-dessus de sa porte un parchemin couvert de formules magiques, par la vertu desquelles la sorcière, ses moissonneurs et ses servantes se mirent à danser à perdre haleine et sans pouvoirs s’arrêter. Le mari de la sorcière les délivra ( Sur la permission et le conseil du miséricordieux Michel ) en allant à reculons décrocher le charme de la main gauche. Une coutume curieuse ( et économique d’ailleurs ) de Michel Scott était, lorsqu’il invitait à dîner des seigneurs et de ses amis, de leur faire prendre place devant une table somptueusement dressé, mais vide de toute nourriture. Puis il élevait sa baguette et les meilleurs vins, les mets les plus recherchés paraissaient soudain. Le magicien disait négligemment : ce pâté a été cuit par le roi d’Espagne. Buvez ce vin, c’est celui du roi de France. Goûtez cette venaison, elle vient de la table du roi d’Angleterre. Les prédictions du vieux Michel furent nombreuses et sensationnelles. Il annonça la mort de Frédéric II d’Allemagne, son protecteur, et celle de Marguerite, l’héritière de trône d’Ecosse, qu’il alla lui-même chercher en Norvège, et qui mourut pendant le voyage. Il prédit aussi la date de son trépas. Il fut blessé mortellement, selon les nombreuses traditions, par une pierre qui se détacha de la voûte de la chapelle de Melrose. C’est dans ce lieu même qu’il fut mis au tombeau par les soins d’un de ses anciens compagnon qui se trouvait alors en Espagne, prieur du monastère, et que Michel Scott fit venir en Ecosse, auprès de son lit de mort, magiquement et en quelques heures. Il lui fit part, avant de rendre l’âme, des remords qui le tourmentaient, et lui fit jurer d’ensevelir avec lui son grimoire, le livre tout-puissant où étaient consignées toutes ses formules magiques, afin que nul ne pût s’en servir pour le bien et le mal. Le moine obéit. Il creusa pour Michel un caveau dans le cloître même de Melrose et le disposa de telle façon que la lumière de la lune, passant à travers les vitraux représentant saint Michel terrassant le dragon, teignit la croix rouge de l’étendard archangélique la pierre qui recouvrait le magicien. La tombe fut violée. Une noble dame écossaise, versée dans l’art magique, voulut s’approprier les trésors mystérieux de la sépulture ensorcelée. Elle envoya à Melrose, par une nuit sans lune, et qu’elle rendait favorable par ses incantations, le plus intrépide de ses vassaux. Celui-ci aidé d’un moine, s’introduisit dans le cloître et osa soulever la pierre sous laquelle était enseveli le grand magicien… Au moment du sacrilège, toutes les bannières de l’église furent agitées par un vent violent et une lumière éblouissante jaillit du sépulcre. Le magicien était couché dans sa tombe et la destruction semblais n’avoir aucune emprise sur lui ? Il était vêtu comme un pèlerin. Dans sa main droite il tenait une croix, dans sa main gauche, son livre magique. La lampe brûlait à ses pieds et son visage était serein. Le ravisseur nocturne étendit une main tremblante et pris le grimoire qui était relié au fer. Au même moment, le mort fronça les sourcils et fit un mouvement sur le sépulcre comme pour ressaisir son bien. La pierre retomba d’elle-même sur le sépulcre et le sacrilège épouvanté, s’enfuit, poursuivi par des cris démoniaques, des rires et des gémissements. La même nuit, le ravisseur mourut tragiquement et le livre magique disparut. Certains prétendent qu’il a repris sa place dans la main gauche de Michel Scott le magicien, qui le lit dans sa tombe à la lueur de la lampe perpétuelle.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:42
Paracelse
De tous les aventuriers du mystère qui opérèrent dans les siècles passés, le plus extraordinaire fut Paracelse ( 1493-1541 )
Jamais un homme ne fut plus loué et plus décrié. Pour ces contemporains, qu'il déconcertait, il était ou bien le plus grand savant de tout les temps. Le plus admirable faiseur de miracles qui est existé depuis Moise, ou bien un vil charlatan ignorant et hâbleur, qui méritait le bûcher pour ces criminelles pratiques de sorcellerie. La mémoire d'aucun homme n'est environnée de plus de légendes contradictoires et fantastiques ; aucun homme n'a professé plus de théories insolites ou géniales, n'a poursuivi plus de recherches singulières, plus de travaux énigmatiques. Pour essayer d'apprécier Paracelse, alchimiste, médecin, thaumaturge, nécromancien et cabaliste, il faut considérer son époque. C'était, simultanément avec les luttes religieuses, le temps de toutes les superstitions. Dans l'Europe entière, un monde surnaturel existait, quotidien, incontesté, familier et redoutable : spectres, apparitions, monstres, loups-garous, vampires. L'astrologie était une science exacte. Les alchimistes se comptaient par milliers. Les illuminés, comme Jean de Leyde, les voyants, les démoniaques et les sorciers, en dépit des tortures et des bûchers, bouleversaient le siècle de leurs ardentes chimères. Paracelse naquit en 1493, en Suisse, dans le canton de Schwyz, à Einsieden, auprès de la vielle abbaye possédant l'image fameuse de la Vierge Noire. Son vrais nom était Philippus Aurcolus Théophrastus Bombastus Von Hohenheim. Il était fils d'un médecin et d'une surveillante de l'hospice du couvent. Son père l'initia de bonne heure aux spéculations des chimistes mystiques. Il étudia ensuite sous Tritheme, et à Bâle, sous Sigismond Fugger. Puis commença pour lui une vie errante et désordonnée. Il parcourut l'Europe, visitant les Universités d'Allemagne, de France, d'Italie. Il fut enlevé en Pologne par les Tatars étudia leurs tradition et leurs coutumes, s'échappa, visita l'Egypte et Constantinople. Partout il cherchait le secret du Grand Œuvre ; partout il se faisait initier aux mystère et aux croyances des sociétés secrètes et des sectes religieuses. Il apprenait aussi les secrets médicaux des gens du peuple, des bonnes femmes, des barbiers, des baigneurs et des bourreaux. Par la suite, il affirma que c'étaient les sorcières qui lui avaient révélé ce qu'il savait de meilleur, et pendant dix ans il n'avait pas ouvert un livre. Il avait trente-trois ans lorsque tout à coup, il devint célèbre à la suite de cures miraculeuses opérées sur des personnage illustres. Esrasme réclama ses soins. Sur la recommandation d'Oecolampade il fut appelé à l'université de Bâle pour professer la physique et la chirurgie. Quand il parut en chaire, ce fut comme le manifeste d'une révolution médicale. En lui se personnifia la réaction contre les méthodes alors en faveur et qui se basaient sur les anciens textes dénaturés par les scolastiques. Il enseignait en allemand et son premier acte fut de faire, en plein amphithéâtre, un feu de joie purificateur avec les ouvrages de Galien, d'Averroés et de Razès. Il affirma à ses élèves, en propres termes, que ces auteurs surannés en savaient moins que les cordons de ses souliers, que toutes les universités, en bloc, en savaient moins que les cheveux sur sa tête, et qu'il était, lui, Paracelse, le monarque de la Médecine. Ces méthodes lui attirèrent, on le conçoit, l'animosité furibonde de ses confrères. Son abord, qui était rude et méprisant, le rendait impopulaire auprès de ces élèves. On l'accusait de sorcellerie, d'athéisme ; on lui reprochait de mener une vie crapuleuse, de s'enivrer avec les gens du bas peuple et de passer ses nuits dans les bouges mal famé. Il fut incriminé dans une contestation d'honoraires avec le chanoine de la cathédrale. Il insulta et battit un magistrat et dut quitter précipitamment Bâle pour reprendre sa vie errante. De nouveau, il alla de ville en ville : à Colmar, à Nuremberg, à Augsbourg, à Vienne, observant, enseignant, travaillant, et poursuivi par la haine de ses ennemis et leurs persécutions. Il mourut à Salzbourg, à l'hôpital, en 1541d'une mort louche, bizarre, mystérieuse comme lui-même, ayant été empoisonné, dit-on pendant qu'il était ivre. D'autres prétendent qu'il se tua. Il laissait plusieurs œuvres, entre autres, les Sept livres de l'Archidoxe Magique, recueil de secrets hermétistes, qui n'a été ces derniers temps traduit en français. Les théories de Paracelse sont audacieuses ; des éclairs étranges traversent leurs nuées ; des réalités se juxtaposent à leurs chimères. Paracelse déclare : la matière est une susceptible d'évolution. Et il affirme qu'il possède le pouvoir de prolonger la vie et de guérir les maladies incurables à l'aide de la fameuse Teinture dont Adam et les Patriarches de l'époque prédiluvienne se servaient pour attendre une prodigieuse longévité, et qu'il avait retrouvé en Arménie… Quel phénomène humain, Paracelse ! …Saint-Germain et Cagliostro qui se sont inspirés de lui, ne l'égalent pas de loin…. La thérapeutique de Paracelse était basée sur une concordance, dont il affirmait la rigueur constante, entre les deux monde extérieur, macrocosme, et l'organisme humain, microcosme. Chaque astre avait son domaine : le S-oleil, le cœur, la Lune, le cerveau, Jupiter, le foie, Saturne, la rate, Mercure, les poumons, Mars, la bile, Vénus, les reins. Il enseignait que les éléments primordiaux sont au nombre de trois : le mercure, le sel et le souffre, et que la maladie est causée par le désaccord entre ces trois éléments . Il était fameux surtout par son principe de la munie, baume naturel qui réparait, par action directe, les tissus atteints. Il recommandait beaucoup, comme méthode curative, l'emploi de l'aimant et des talismans, faits à demi de métal. Enfin c'est là sa plus extraordinaire prétention, Paracelse affirma avoir réussi à fabriquer, en quarante jours, et à l'aide du plus singulier des bouillons de culture, des petits êtres vivant créés artificiellement à l'image de l'homme. Les homuncules.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:44
La perversité de la « bête immonde »
Celui qui allait devenir l’occultiste le plus célèbre du XXe siècle se trouvait devant un problème propre à notre époque : trouver le meilleur moyen de se faire à bon compte de la publicité. Peu de magiciens l’ont jamais résolu de manière plus spectaculaire qu’Aleister Crowley, qui se donna le nom de Bête immonde. Très tôt, il décida de choquer l’opinion publique pour gagner son attention. Il y réussit si bien, à vrai dire, qu’il se fit expulser de trois pays et traiter par la presse, au sommet de sa carrière, de roi des dépravés et d’incarnation du mal. Et tout cela malgré un handicap sérieux : sur les millions de mots écrits par ou sur lui, il n'y a pas un seul exemple de ce qu’on pourrait considérer comme un exploit incontestable de magie.
Le père de Crowley, riche brasseur de Leamington, près de Stratford-on-Avon, lieu de naissance de Shakespeare, avait découvert la religion sur le tard pour devenir évangéliste laïque. Sa mère était « une fanatique sans cervelle », selon l'expression de son fils. Quant au magicien, après une enfance plutôt malheureuse, il entra à Cambridge en mille huit cent quatre vingt quinze où il passa son temps à écrire des poèmes incompréhensibles, sagement érotiques. « Étrange coïncidence devait-il observer plus tard, qu’un si petit comté ait donné à l'Angleterre ses deux plus grands poètes car il ne faut pas oublier Shakespeare. »
Comme ce sentiment ne semblait guère partagé par ses professeurs, Crowley décida de quitter Cambridge pour Londres. Il commença à s’y occuper d'occultisme et devint membre de l'une des sociétés secrètes à la mode, l'Ordre hermétique de l’Aurore d’Or. Naturellement, il tenta de mettre la main sur la société, échoua et se fit expulser. Il fonda alors sa propre société secrète, Astrum Argentinum, l'Etoile d'argent.
Le trait distinctif de cette nouvelle société était qu'elle pratiquait ce que Crowley appelait « la magie sexuelle », au cours de scandaleuses « orgies sacrées ». De tout temps, les magiciens avaient vu un lien entre la sexualité humaine et la fertilité des champs et des troupeaux, mais l'abondance des récoltes n'était pas vraiment ce qui intéressait notre homme. Pour lui, l'activité sexuelle, comme la drogue, était le moyen de détruire temporairement le moi moral conscient et d’ouvrir le psychisme à la possession d'être surnaturels primitifs et puissants.
Crowley avait toujours été attiré par les femmes, il avoue dans son autobiographie avoir contracté la blennorragie à l'âge encore tendre de dix neuf ans. Son pseudonyme, la Bête immonde, il l’avait choisi dans l’Apocalypse : « Et je vis monter de la mer une Bête ayant dix cornes et sept têtes… et sur ses têtes des noms blasphématoires. » Les lecteurs de l'Apocalypse se souviennent que, assise sur la bête, se trouvait « la femme… vêtue de pourpre et d’écarlate, et toute dorée d’or, de pierres précieuses, et de perles. Elle avait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations, et les impuretés de sa prostitution. » Il ne manquait pas de femmes légères au rituel de l'Étoile d'Argent, même si Crowley les faisait « entrer par la porte de service, comme le laitier ».
Sa carrière le mena en Égypte, en Inde, au Mexique et aux États-Unis, où il attendit la fin de la première guerre mondiale en écrivant de virulents pamphlets antibritanniques. Ce fut lors de ce séjour à New York qu'il exécuta un numéro remarquable. L'un de ses amis, l'écrivain William Seabrook, avait accepté d'être le témoin d'une démonstration de ses pouvoirs. Crowley le conduisit à la Cinquième Avenue et emboîta le pas à un passant. « Leur démarche commença à se synchroniser et je remarquai alors que Crowley… avançait les épaules tombantes, la tête légèrement penchée en avant, comme l'homme devant lui, et qu'il avait commencé à balancer les bras en synchronisation parfaite comme l’ombre ou le corps astral de l'autre. » Soudain, Crowley plia les genoux, resta accroupi une fraction de seconde il se releva. L'homme qu’il suivait « tomba comme si on lui avait fauché les jambes ».
Seabrook, qui connaissait assez bien les tours de magie, analysa toutes les explications rationnelles qu'il pouvait concevoir. Le passant était peut-être un compère. Peut-être Crowley utilisait-il un « truc » basé sur la résonance de physique ou psychique. Peut-être… « je crois que je connais toutes les réponses, mais aucune ne me satisfait », conclut Seabrook.
Au cours de ses voyages, Crowley écrivit The Book of the Law qui, disait-il, lui avait été dicté par son ange gardien Aiwass, ministre du dieu égyptien Hoor- Paar- Kraat. L’ouvrage est ardu, mais son message essentiel (« Fait ce que tu voudras sera toute loi ») exprimait clairement l'idée fondamentale de Crowley : que la voix de la lumière passait par l'abandon orgiaque.
C'était une idée que Crowley avait empruntée à François Rabelais, qui en avait fait la devise de son imaginaire abbaye de Thélène dans Gargantua. En mille neuf cent vingt, Crowley fonda sa propre abbaye de Thélène. En fait, c'était une villa plutôt minable, à la sortie de Cefalu, sur la côte nord de la Sicile. Si elle ne devint pas, comme celle de Rabelais, le centre du « gai savoir », elle attira l'attention des journalistes, dont l’un écrivit dans le Suday Express de Londres que le programme se résumait à des orgies indescriptibles. « Qu'il nous suffise de dire que leur horreur dépasse les appréhensions d'un esprit décent », suffoquait le pauvre homme. La rumeur parlait de sacrifices sanglants, de bestialité et même d’infanticide.
Lorsque Benito Mussolini, qui venait d'arriver au pouvoir, en eut vent, Crowley et ses disciples reçurent l'ordre de quitter le pays, ce qu'ils firent en mille neuf cent vingt trois.
Il s'installa alors en France, dont il fut prié de sortir pour trafic d'héroïne. Auparavant, en mille neuf cent quatorze, il était entré à l'Ordre des Templiers de Lorient (O.T.O.), société allemande qui promettait à ses adeptes « la clé qui ouvre tous les secrets maçonniques hermétiques, à savoir l'enseignement de la magie sexuelle, et cet enseignement explique, sans exception, tous les secrets de la Nature, tout le symbolisme de la franc-maçonnerie et tous les systèmes de religions ». Persona non grata en Italie et en France, Crowley se réfugia en Allemagne, comme directeur de l’O.T.O.
La Bête immonde rentra finalement en Angleterre. Ses affaires périclitèrent malheureusement. Un temps, il fut réduit à vendre un élixir-panacée de son invention, puis finit par se retirer dans une paisible pension de famille à Hasting, sur la Manche. Il y mourut paisiblement dans son lit, le 1er décembre mille neuf cent quarante sept.
L'historien occultiste contemporain Colin Wilson est l'un des rares à trouver quelque chose à dire en faveur de ce personnage plus que douteux, qui sut si bien s'entourer d’une publicité tapageuse « Crowley comprit instinctivement que la magie est liée d'une façon ou d'une autre à la volonté humaine, à la vraie volonté de l'homme, celle qui prend sa source dans les profondeurs. L'homme est une créature passive parce qu'il vit trop dans les limites rationnelles de sa conscience, et qu'il dépend trop des soucis que charrie le quotidien. Crowley avec son instinct animal et sa puissante pulsion sexuelle, entrevit une vérité que Nietzsche exprima dans cette phrase : « Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas encore été dites ou pensées. ».
Quoi qu'il en soit, on ne peut guère prétendre que Crowley ait servi la cause de la magie. Si l'on peut voir en lui le célébrant des forces obscures de l'irrationnel, il est encore plus facile de le juger comme un simple charlatan à l'ambition démesurée.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:46
La Légende d’ Ulysse
L'un des épisodes les plus connus de la mythologie classique est la légende du cheval de Troie, grande réplique en bois d'un cheval grâce à laquelle les grecs purent pénétrer dans la ville assiégée. Pour Ulysse, inventeur de ce stratagème, l'aventure me faisait que commencer. Le rusé général d’Ithaque entama un pénible voyage pour revenir. Sa quête de dix ans est détaillée par l'Odyssée, poème épique d’Homère si riche d'événements surnaturels qu'il fut longtemps considéré, avec l’épisodes de Troie comme un pur produit de l'imagination.
Mais l'archéologue allemand Heinrich Schliemann découvrit, dans les années mille huit cent soixante dix, les ruines de Troie, obligeant les historiens à l'évidence. Certes tout à chacun se garda bien de croire à l'existence de Cyclopes (monstres à un œil) qui terrorisèrent Ulysse ou à celle de la magicienne Circé, qui transforma les navigateurs en pourceaux. Mais il y eut soudain des raisons d’envisager sérieusement qu’un personnage comme Ulysse ait commandé les armées grecques et ait pu entreprendre un voyage aussi difficile.
L'explorateur irlandais Tim Séverin s'intéressa à la réalité historique du personnage d’Ulysse. Il refit le voyage des Dardanelles à Ithaque dans une réplique d’une galère de l’âge de bronze. Au cours de son périple, il s'appliqua à retrouver les détails des descriptions d’Homère, en étudiant la géologie des lieux et les indices que pouvaient receler les folklores locaux. La quête de Séverin est retracée dans les pages qui suivent son itinéraire et qui figure sur une carte.
D'un port situé non loin de Troie, Séverin vogua vers le nord-ouest, pour atteindre Maronia, site supposé d’Imarus, ville qu’Ulysse aurait pillée pour réapprovisionner sa flotte de douze vaisseaux.
L'historien parcourut rapidement la côte en direction du cap Sounion première halte réelle dans le périple du héros. La navigation de Séverin s'inspirait de l'expérience des navigateurs de l’âge de bronze : craignant les tempêtes, les capitaines au long cours de cette époque passaient prudemment de cap en cap, attendant les vents favorables et s'efforçant de ne jamais perdre la terre de vue.
En dépit de cette prudence, selon l'Odyssée, la flotte d'Ulysse dut affronter une tempête au cap Malea. Alors que les bateaux tentaient de contourner le Péloponnèse, ils furent prisonniers de « vents maudits » et dérivèrent longtemps, échouant au pays des « lotophages » Séverin considéra qu’Homère avait ainsi nommé de manière lyrique des régions peu connues d' Afrique du Nord. N'ayant pas obtenu le visa libyen, il évita ce détour.
Quand Ulysse fut de retour en Grèce, il arriva, selon les termes d'Homère « sur une terre luxuriante, couverte de bois et peuplée d'innombrables chèvres. » Séverin considère ce texte comme une référence à la Crète, île la plus proche de la côte africaine et depuis longtemps associée aux chèvres. Ayant émis cette hypothèse, il se mit en devoir d’explorer l'origine du mythe des cyclopes, qu’Ulysse affronta dès son arrivée dans l'île.
Passant au peigne fin la côte sud-ouest de l’île, Séverin eut vent des contes populaires relatifs à des fantômes appelés triamates, d'immenses cannibales qui avaient un troisième oeil derrière la tête. Plus Séverin écoutait les légendes de ces ogres, plus il se convainquait de les avoir inspiré du récit d’ Homère. Les autochtones avaient déjà fait le même rapprochement identifiant nombre de grottes et de collines au repaire des cyclopes.
Libérés des cyclopes, Ulysse et ses compagnons tentèrent une traversée pour atteindre le continent, mais furent rejetés en arrière par un meltemi l'un de ces vents saisonniers qui perturbent la navigation entre les îles grecques. Durant tout le mois suivant, les navigateurs durent ronger leur frein au port, otages d’Eole, le Maître des vents. Ils ne purent reprendre la mère avant que leur hôte n’eut enfermé les vents contraires dans un sac de cuir.
Dans la petite ville de Grabousa, au nord-ouest de la Crète, Séverin trouva une île qui pouvait avoir inspiré l'épisode d’Eole. Le nom ancien de ce lieu était Korykos, ou « sac de cuir », et ses abruptes falaises ressemblent fort à celles qui sont décrites dans l’œuvre Homère. A Mezapos, Séverin trouva un décor approprié pour une autre péripétie d'Ulysse : sa flotte y fut décimée par les Lestrygons.
Quand Ulysse rencontra la déesse de Circé, qui devint sa maîtresse et son alliée, une faille apparaît dans la logique de l'Odyssée, périple d'un guerrier sur le chemin du retour. Homère permit à son héros de dépasser Ithaque, afin de mieux déployer les fastes du folklore grec dans son extraordinaire narration.
Ulysse demeura un an aux côtés de Circé, qui l’avait d'abord quelque peu méprisé. Séverin considère que la petite île de Paxos pourrait avoir servi de cadre à leur épisode amoureux. C'était, note-t-il, un lieu charmeur dont l’unique source pouvait « inspirer la légende de Circé ».
Pour élaborer sa théorie sur la géographie du mythe, Séverin remonta à la source d'autres savantes théories concernant les sites de l'Odyssée. Il nota que Paxos ne se trouvait qu’à une journée de navigation de l'embouchure du fleuve Archéron, associé au monde souterrain de la mythologie et ainsi lié à la quête d'Ulysse, qui s’en alla consulter l’ombre de Tirésias au royaume des ombres.
Circé prévint Ulysse que la dernière partie de son voyage serait riche de périls. Outre qu'il devait échapper aux sirènes, il lui faudrait choisir entre deux itinéraires dangereux. L’un lui ferait dépasser les Symplégades, récifs fatals à bien des navires. L’autre impliquait de passer dans un étroit canal entre un gouffre appelé Charybde, qui engloutissait les bateaux, et le repaire d’une nymphe de mer qui avait été transformée en un affreux monstre à six têtes, Scylla.
Séverin trouva des traces de ces fantastiques récits sur les côtes situées entre Paxos et Ithaque. Non loin du fleuve Archéron, une petite langue de terre portait le nom du redouté Scylla. Quand Séverin cingla cette direction, il repéra une île désolée, marqué à une extrémité par une énorme barrière de rochers rappelant d’étrange manière les Symplégades. Si l’île de Sesola marquait la route de la pleine mer en direction d’Ithaque, le passage entre l’île de Leukas et la terre ferme aurait sans doute été la solution choisie par Ulysse. Séverin trouva des preuves historiques, d’un dangereux tourbillon, créé par des courants, et entendit parler d'une bête mythique appelée lamia, ressemblant étonnamment à Scylla.
L’Argo essuya à plusieurs tempêtes soudaines qui, dans certaines parties de la mer Égée, peuvent transformer une mer paisible en un enfer en quelques secondes. L'une de ces tempêtes, selon Séverin, aurait pu priver Ulysse de son dernier bateau et du reste des ses compagnons. Mais dans la littérature grecque classique un tel désastre trouve toujours des explications surnaturelles. Cette fois, le naufrage fut attribué à Zeus, furieux de ce que les Grecs aient tué un troupeau de bétail sacré.
Le voyage de Séverin, comme celui d'Ulysse, s’acheva près de l’île d’Ithaque, que l'on aperçoit près de l’isthme d’Actos, où Heinrich Schliemann cherchait à localiser son héros. Ce voyage dura trois mois, suffisamment pour repérer une grande partie des sites ayant donné naissance au chef-d’œuvre d'Homère. Selon cette épopée, Ulysse revient au cours de la vingtième année de son exil, ayant passé dix ans au siège de Troie. Quand il se présenta enfin devant sa femme, il s'était déguisé en mendiant. Il attendit, pour révéler son identité, de mettre à mort les prétendants qui voulaient la main de Pénélope et cherchaient à usurper le trône en son absence.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 13:47
La Légende de Sibylle
La légende de la Sibylle surgit en Asie Mineure, peut-être à la suite d'influences extrême- orientales. Au départ, elle représentait une personne unique, connue sous le nom de Sibylle qui, disait-on, avait vécu jusqu'à un âge extrêmement avancé. Elle avait fait des prophéties à Hécube, la reine troyenne, avant la guerre de Troie. Pourtant, de nombreux siècles plus tard, on pensait encore que la Sibylle vivait dans la ville d’Erythrée, face à l’île de Chio.
Avec le temps, sa réputation se propagea si vite que d'autres sibylles apparurent, et le nom lui-même devint un terme générique, qui désigna initialement les prophétesses indépendantes inspirées à donner des prédictions.
Les oracles établis décidèrent ensuite d’exploiter le prestige des femmes, et nombre d’entre eux finirent par employer une sibylle à demeure.
Toutefois, la sibylle la plus connue de l'Antiquité est la sibylle cavernicole de Cumes, qui avait la réputation d'écrire les réponses aux questions des suppliants sur des feuilles de palmiers qu'elle posait à même le sol devant son siège. Lorsque le demandeur entrait, le vent marin déplaçait les écrits, et la confusion qui en résultait symbolisait notre connaissance incertaine l'avenir.
Un épisode célèbre de l’Enéide de Virgile décrit la visite qu'Enée rendit à la sibylle dans sa caverne. Il décrit en détail certaines des procédures mises en oeuvre pour consulter la prophétesse : celle-ci devenait. possédée par le dieu Apollon après que des animaux sacrés avaient été sacrifiés.
De nouveaux éléments apparurent concernant le voyage souterrain d’Enée quand, en mille neuf cent soixante sept, un ingénieur anglais du nom de Robert Paget découvrit un ensemble de cavernes souterraines à Baia, à proximité de Cumes. Creusé sur plus de trois cent trente mètres dans la roche dure, il comportait entre autres un cours d'eau artificiel que les visiteurs devaient traverser au moyen d'un petit bateau. Il est fort possible que Virgile ait connu le site au Ier siècle av. J.-C.
Des livres précieux
Au temps des Romains, le souvenir de la sibylle de Cumes reposait essentiellement sur une transaction qui aurait eu lieu pendant le règne du dernier des sept rois de Rome, Tarquin le Superbe, au VIe siècle av. J.-C. La prophétesse aurait proposé au monarque neuf livres d'oracles.
Comme Tarquin ne désirait pas payer le prix élevé qu'elle demandait, elle détruisit trois des livres, pour ensuite lui proposer les six qui restaient pour la même somme. Le roi hésita de nouveau sur le coût, elle en brûla donc trois autres. Finalement, ses augures persuadèrent Tarquin que les ouvrages étaient trop précieux pour les perdre tous et il paya le prix initialement demandé pour les trois volumes restants.
Par la suite, ces livres sibyllins furent conservés dans un coffre de pierre dans le temple de Jupiter sur la colline du Capitole à Rome, où ils faisaient partie des biens les plus précieux de la cité. Les livres existaient certainement dès quatre cent quatre vingt seize av. J.-C., lorsqu'ils furent consultés en période de famine : par la suite, on y cherchait conseil dès qu'un danger menaçait la ville ou que d'importantes décisions d'ordre politique devaient être prises. En quatre vingt trois av. J.-C.., les livres d'origine furent détruits par le feu, mais cette perte souleva un tel tollé que des émissaires furent envoyés consulter les oracles tout autour du monde méditerranéen pour rassembler une collection de remplacement.
Celle-ci semble avoir été consultée pour la dernière fois en trois cent soixante trois après J.-C. et aurait encore existé un siècle plus tard, à l'époque où Rome tombait finalement tout le joug des envahisseurs venus du nord.
Les oracles sibyllins
La réputation prophétique des sibylles pénétra même les mondes du judaïsme et des premiers chrétiens. Des écrits prétendus sibyllins prédisant la venue du Messie apparurent à partir du Ier siècle av. J.-C., suivis de leurs équivalents chrétiens annonçant le prochain millénaire.
Les textes chrétiens eurent une énorme influence au Moyen Age, et la sibylle de Cumes gagna une estime peu commune pour avoir prédit la naissance du Christ. Sa réputation protochrétienne lui valut un grand respect de la part de certains Pères de l'Eglise, et son succès dura assez longtemps pour qu'elle apparaisse parmi les figures sacrées de la grande fresque de Michel-Ange au plafond de la chapelle Sixtine au Vatican.
Sujet: Re: Histoires mystérieuses, mythes, légendes Jeu 3 Nov - 20:23
Crânes de cristal
Une légende Maya est attachée à ces crânes de cristal : lorsque les treize crânes seront réunis, ils révèleront le secret de la vie. Selon leur tradition, ces crânes leur ont été transmis par les Atlantes qui les tenaient des Initiateurs venus du ciel...
C'est en 1924 qu'Anna Le Guillon Mitchell-Hedges (17 ans) , et son père adoptif, l'explorateur anglais Frederick Albert Mitchell-Hedges (1882-1959) découvrent un crâne en cristal de roche dans les ruines d'un temple de la cité Maya à Lubaantùn, au Belize.
C'est une reproduction quasi parfaite d'un crâne humain féminin (En dehors de l'absence des sutures crâniennes). Il pèse 5 kg . Il est composé d'une mâchoire inférieure s'ajustant exactement à la partie supérieure. Les propriétés optiques du crâne sont étonnantes : éclairé par le dessous, la lumière jaillit par les orbites. Frappé à l'arrière par les rayons du soleil, un faisceau lumineux intense ( susceptible de mettre le feu ) jaillit des orbites, du nez et de la bouche.
Certaine de son authenticité, Anna accepte de confier le crâne à une équipe de scientifiques spécialisés dans la cristallographie de la société Hewlet-Packard.
Après 6 mois de tests, les conclusions tombent :
Il est constitué d'un quartz naturel extrêmement pur, du dioxyde de silicium “piézo-électrique” anisotrope.
Les deux morceaux sont taillés dans le même bloc de cristal de roche.
Aucune trace d'instrument, ni marque microscopique quelconque.
Sans trace d'usinage, il est impossible de dater sa fabrication ( le cristal ne vieillit pas ).
Avec une technologie moderne au diamant il faudrait un an de travail pour obtenir l'aspect extérieur ( avec des traces d'usinage, ce que ce crâne n'a pas ! ), quant aux effets prismatiques, leur reproductibilité est encore plus difficile. La fabrication manuelle aurait requis 300 années de labeur continu...
Crâne trouvé par Anna Le Guillon Mitchell-Hedges et son père.
Il existe d'autres crânes de cristal, dont la découverte ou l'acquisition n'est pas défini. Nick Nocerino, propriétaire d'un crâne de cristal baptisé “Sha-Na-Ra” a fondé un institut de recherche parapsychologique afin d'étudier leurs propriétés “psy”. Jo Ann Parks est détentrice de “Max” et Norma Redo est la propriétaire du crâne à la croix reliquaire.
En 1996, tous les trois ont accepté de prêter leur crâne au British Muséum à fin d'expertise. Les résultats n'auraient pas été divulgués. Le British Muséum refusent de livrer leur conclusion. Pourquoi ?
Au 17eme siècle le flying deutshman rejoint sont port d'attache avec à sont bord une lourde cargaison d'or
Pendant le voyage de retour c'est l'inssurection,les hommes d'équipage se débarassent du capitaine par dessus bord et s'emparent du vaisseau et de l'or qu'ils comptent se partager!
Mais le capitaine leur jette un sort,le navire et son équipage sera maudit!
Très vite l'équipage se retrouve a court d'eau,le temps qu'ils rejoignent le port le plus proche ils sont tous atteint de peste!
Par ce fait aucun ports ne voulaient qu'ils accostent par peur de contagion,l'équipage est devenu pestiféré!
Avec le temps le vaisseau est devenu une loque condamné a naviguer indéfiniment sur les océans...
Et depuis ils hanterais les mers du monde entier,de nombreux témoins auraient croisés son sillage
Et pas des moindres puisqu'il sagit de comandants et autres marins tres respectés de leur proféssion
Ils décrivent un immense navire sur le point de chavirer avec les voiles qui tombent en lambeau et dans lequel il y aurais une ambiance très morbide avec des zombies qui reclament assistance!
Le chateau de Fougeret est un magnifique domaine qui se trouve au coeur du departement de la Vienne
L'endroit idéal pour y passer quelques jours de vacance dans un cadre de standing
C'est justement le cas d'un couple qui tombe sous le charme de cet endroit et qui decide d'acheter Fougeret pour y ouvrir des chambres d'hotes
Mais ce qui était un rêve au départ va vite se transformer en cauchemard!
Très vite après leur arrivé le couple se sent tres mal alaise,épié...une sensation oppréssante!
Avec le temps qui passe les évènements se font de plus en plus engoissant et précis,se sont des bruits de pas dans l'escalier,des murmurs qui viennent d'on ne sais-ou,une tape sur l'épaule alors qu'il n'y a personne derriere !
Mathilde,la fille cadette,rencontrera quand a elle le fantome d'une femme habillée comme dans les années 30!
Véronique (la femme du couple) decide de faire des recherches sur le chateau pour comprendre ces phénomenes,elle réussi a trouver quelques vielles photos du chateau et sur plusieurs d'entre elles se trouve une jeune femme que Mathilde reconnais,c'est le fantome de la femme habillée style années 30!
Sur les conseils d'un ami Véronique laisse tourner toute la nuit un magnétophone dans la piece ou se produit le plus souvent ces étranges phénomènes
Le lendemain matin Véronique écoute le magnétophone et entend une voix qui dit "c'est moin drole"
A ce jour la famille habite toujours le chateau de Fougeret...
Mais pour combien de temps encore?
Ces phénomenes les térrorisent,le couple pense revendre rapidement le chateau!
Mais dans la soirée de l’étrange c'est souvent bidonné,les gens en rajoutent un max,perso je ne vais jamais dans une maison "hantée" je me demande ce que ça peut faire.? Peut être rien du tout après tout,tout le monde n'est pas réceptif a toutes ces formes de manifestations d’êtres disparus..^^ Je ne sais pas,je pense qu'il doit exister des fantômes,des choses comme ça,mais apparemment ils ne veulent pas de moi.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Pour les ovnis par contre je suis plus sceptique,les petit bonhommes verts,c'est inventé de toute pièce.Perpique d'autre planète soit habitée c'est possible,mais là encore rien ne peut nous le démontrer,l'Homme n' arrive même pas à aller jusqu’à mars,alors quitter la galaxie? Faut pas rêver.. Pour la lune,je pense que l'homme n'y a jamais marché,mais ça c'est mon avis perso..^^
Ce qui m’étonne c'est ces fameux treize crane de cristal,parait que 5 ou 6 on deja été découvert,et même si je croit pas vraiment a des trucs bizarres,je souhaiterait voir ce qu'il se passe lorsqu’on les assemblera les treize cranes.^^ a tous.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]