16:55 - Foot - CM - ALL - Ballack arrivera jeudi





L'encadrement de la Mannschaft a annoncé ce lundi que Michael Ballack devrait rejoindre ses coéquipiers en Afrique du Sud à partir de jeudi. Privé du Mondial 2010 à cause d'une blessure à une cheville, le nouveau joueur du Bayer Leverkusen sera logé dans le même hôtel que les 23 de la sélection allemande. (Avec AFP)

16:23 - Foot - CM - URU - Correa surpris par la Celeste





Pablo Correa, l'entraîneur franco-uruguayen de Nancy, s'est dit agréablement surpris par les performances de la Celeste, qualifié pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2010 : «Je ne pensais pas qu'ils iraient aussi loin. Mon coeur l'espérait mais la raison me disait que ce n'était pas possible», a-t-il déclaré lors de la reprise de l'entraînement de l'AS Nancy-Lorraine.

Le coach lorrain a également évoqué les raisons de cette supériorité des équipes sud-américaines en ce début de Mondial. «L'état physique a eu son influence dans les ratés des formations européennes. Les Sud-Américains ont repris leur championnat en mars alors que les Européens sont en fin de saison. L'altitude et le froid ont également eu une influence. Ce que j'espère, c'est que l'Amérique du Sud gardera son humilité», a conclu Pablo Correa. (Avec AFP).

16:09 - Foot - Bleus - Escalettes démissionne





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Le président de la FFF quitte ses fonctions après le fiasco tricolore à la Coupe du monde. (REUT)



Les fiasco des Bleus à l'Euro 2008 et au Mondial ont eu raison du président de la Fédération. Via un communiqué, Jean-Pierre Escalettes a annoncé sa démission. Il était en poste depuis 2005.
Sa décision n'a, finalement, rien d'une surprise. Deux jours avant son audition devant l'Assemblée nationale, le président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, a annoncé sa démission le 2 juillet prochain par un communiqué de presse, lundi. «Après un week-end de réflexion durant lequel j'ai consulté mes collègues élus, mes collaborateurs et mes proches, je considère qu'il est de mon devoir de démissionner de ma fonction de Président de la Fédération Française de Football. J'assume avec lucidité ma part de responsabilité. Ma décision est essentiellement dictée par la volonté de préserver et de faciliter l'évolution d'une institution que je sers avec passion depuis plusieurs décennies.»

«Je remettrai ma démission à l'issue du Conseil Fédéral du 2 juillet prochain. Je resterai à la disposition de tous pour analyser sans complaisance les raisons du fiasco de l'Equipe de France en Afrique du Sud. Je développerai ces divers points vendredi devant mes collègues du Conseil Fédéral. Dans l'intervalle, je ne répondrai à aucune sollicitation des médias.» Elu en février 2005, réélu en 2008 pour un mandat de quatre ans avec 93,5% des voix, Jean-Pierre Escalettes a beaucoup oeuvré pour le rapprochement entre football amateur et football professionnel, tout en redressant les comptes de la Fédération. S'il a bouclé avec succès son avant-dernier dossier - l'obtention de l'Euro 2016 en France -, sa gestion de l'équipe de France a plombé son bilan aux commandes du football français. Il s'était évertué à maintenir en poste Raymond Domenech sur le banc des Bleus malgré l'élimination prématurée de l'Euro 2008.

escalettes démissionne....

15:25 - Foot - CM - ALL - Klose :«Je suis fier»





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Miroslav Klose, serial buteur. (AFP)



Une nouvelle fois buteur en Coupe du monde, face à l'Angleterre en huitièmes de finale, Miroslav Klose évoque sa performance avant de présenter le futur adversaire de l'Allemagne en quarts.
«Miroslav Klose , avec votre but contre l'Angleterre, vous êtes désormais le 3e meilleur buteur de l'histoire de l'équipe d'Allemagne, et vous avez rejoint Pelé au classement du nombre des buts inscrits (12) en Coupe du monde...
C'est extraordinaire d'avoir atteint ces chiffres, et ce qui est encore plus beau, c'est que le tournoi n'est pas fini. Je peux encore peut-être ajouter un ou deux buts, c'est en tous cas mon objectif. Je suis fier, mais le plus important à mes yeux, c'est le travail que fait l'équipe pour que je mette ces buts. Si les ballons ne venaient pas, si les centres n'aboutissaient pas, je ne pourrais pas marquer. Je dois féliciter cette belle équipe pour son travail et son engagement.

Eprouvez-vous un sentiment de revanche après toutes les critiques pendant votre saison difficile au Bayern et les matches de préparation décevants ?
La saison ne s'est pas passée comme je l'espérais en termes de matches disputés, mais j'ai aussi beaucoup profité du travail que fait l'entraîneur (Louis van Gaal). J'ai beaucoup appris. Je crois toujours en moi, quoi qu'il arrive. Ma grande force, c'est d'arriver en forme au moment voulu. J'ai toujours dit que le match contre l'Australie était le rendez-vous. Je n'avais pas été bon lors des matches de préparation, mais j'ai bien travaillé physiquement avec deux-trois séances par jour. Le plus important, c'est d'avoir la confiance du sélectionneur, il a toujours cru en moi.

Que vous inspire votre prochain adversaire, l'Argentine de Messi et de Maradona ?
On a entendu que les Argentins voulaient prendre leur revanche pour 2006 (élimination en quarts de finale aux tirs au but). Mais depuis 2006, beaucoup de choses ont changé pour les deux équipes. En 2006, Messi était remplaçant, c'est aujourd'hui le meilleur joueur du monde. Avoir Maradona, une telle personnalité, comme sélectionneur, c'est un énorme avantage. Micho (son coéquipier argentin au Bayern Martin Demichelis) me dit que c'est un super entraîneur, ils adorent travailler avec lui. Quand on compare les deux équipes et les individualités, l'Argentine est sur le papier simplement meilleure que nous. Mais on a vu dimanche contre l'Angleterre que cela ne suffisait pas. L'important, c'est ce qui se passe sur le terrain, comment on l'aborde. On est une équipe unie. L'Argentine, c'est un autre adversaire que l'Angleterre, cela ne sera pas facile, mais je suis persuadé qu'on peut lui faire mal.» (AFP)

14:59 - Foot - CM - 8es - Les Pays-Bas avec Robben





Pour la première fois lors de ce Mondial, Arjen Robben est titulaire avec les Pays-Bas. Remis de sa blessure à une cuisse, l'ailier du Bayern est aligné aux côtés de van Persie, Sneijder et Kuyt. Elia se tient prêt à entrer en cours de match. Van der Vaart est sur le banc.Côté slovaque, le jeune Weiss est aligné d'entrée au milieu à la place de Kopunek. En défense centrale, Durica a été préféré à Salata.
PAYS-BAS : Stekelenburg - Van der Wiel, Heitinga, Mathijsen, van Bronckhorst - Kuyt, van Bommel, Sneijder, de Jong, Robben - van PersieSLOVAQUIE : Mucha - Pekarik, Skrtel, Durica, Zabavnik - Weiss, Stoch, Hamsik, Kucka, Jendrisek - Vittek

14:53 - Foot - CM - ANG - «Des joueurs exténués»





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Fabio Capello a tenu une conférence de presse lundi midi. Il ne quittera pas son poste. La fédération, elle, pourrait le virer. (REUT)



C'est ce lundi à 13h30 que Fabio Capello est revenu sur la déroute de son Angleterre face à l'Allemagne en huitièmes de finale du Mondial (1-4). Le technicien italien a vu sa conférence de presse être retardée de dix minutes par une panne de courant... symbolique de l'état de la sélection aux Trois Lions ! La tension était en tout cas palpable dans la salle de presse qui s'est finalement bien tenue et n'a pas été très vindicative par rapport à Fabio Capello. S'il a réitéré son envie de rester à la tête de l'Angleterre («Vous savez, j'ai refusé des offres de clubs très importants pour rester à ce poste. (...) Je veux rester»), il a expliqué que la fédération anglaise lui avait demandé deux semaines de réflexion. Il pourrait donc être démis de ses fonctions à l'issue de ce délai. «En tout cas, mes joueurs étaient exténués par leur saison, a-t-il déclaré. Surtout Wayne Rooney. Ils n'étaient plus ceux que j'ai connus à l'automne dernier par exemple. Il faut dire que le calendrier anglais est surchargé. Il faudrait une trêve... Mais je ne décide pas cela !» Le technicien italien n'a en tout cas aucun regret par rapport à sa sélection (il a laissé Bent ou Owen, notamment, à la maison) : «J'ai choisi les joueurs que je voulais. Pour moi, aucun joueur resté en Angleterre n'aurait pu mieux nous aider.» - C.O.

13:48 - Foot - CM - GHA - Ayew à pas de géant





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André Ayew. (REUT)



Porte-drapeau de la nouvelle génération ghanéenne, André Ayew est l'une des révélations de cette Coupe du monde. Le fils cadet d'Abedi Pelé ne cesse de progresser et espère «entrer dans l'Histoire de l'Afrique» avec les Black Stars.
Alors que plus des trois quarts des matches de cette Coupe du monde ont déjà été disputés, on peut légitimement se demander quelles sont les révélations offertes par la plus belle des compétitions internationales. Une saute aux yeux, comme une évidence, c'est André Ayew. A 20 ans à peine, le milieu de terrain ghanéen s'est imposé comme un titulaire indispensable pour Milovan Rajevac. Mieux, comme il a su le faire lors de la CAN et la Coupe du monde des moins de 20 ans remportées en 2009 - il était capitaine de la sélection -, il se comporte en leader.

Leader technique, grâce à sa vitesse, sa justesse de passes et ses dribbles efficaces. Mais son charisme explose également en Afrique du Sud. Face à l'Allemagne, lors du dernier match du groupe D (0-1), il avait notamment été l'un des seuls à motiver ses troupes pour tenter de revenir au score dans une fin de match disputée au petit trot, ce score qualifiant les deux équipes et permettant au Ghana d'éviter l'Angleterre au tour suivant.
«Sa Coupe du monde est à l'image de sa fin de saison avec nous, nous a confié son capitaine à Arles-Avignon, Sébastien Piocelle. Il est très en jambes, il joue juste, il reste debout dans les duels... Quand il est arrivé l'été dernier, c'était particulier, parce qu'il faisait sans arrêt des allers-retours en sélection. La Coupe du monde des 20 ans, la CAN... Donc on l'a vraiment découvert à partir de fin février, une fois qu'il avait complètement récupéré. Et il a fait une fin de saison tonitruante !» Élément moteur de la montée de l'ACA en Ligue 1, Ayew a poursuivi sa marche en avant pendant la Coupe du monde. Il a fait vivre l'enfer à l'Américain Cherundolo en huitièmes de finale (2-1 a.p.). Preuve de son mental à toute épreuve, son avertissement synonyme de suspension reçu à la 90e minute l'a survolté. Il a retrouvé du jus et guidé les offensives des Black Stars en prolongation, alors que sa deuxième mi-temps avait été très discrète.

Même s'il n'évolue pas à son poste de prédilection - «Avec son potentiel physique, sa facilité à éliminer l'adversaire, je le trouve meilleur dans un milieu à trois, axe-gauche», estime Piocelle -, André Ayew semble progresser à chaque sortie. Loin d'être déprimé par sa suspension, il ne pense qu'à «entrer dans l'histoire de l'Afrique». «Ce qu'on fait, c'est magnifique, expliquait-il dimanche sur L'Equipe TV. C'est merveilleux, les stades sont pleins et le public nous soutient. On sent que tout le continent est derrière nous.» En battant l'Uruguay vendredi, le Ghana deviendrait le premier pays africain à atteindre le dernier carré d'une Coupe du monde. Cela permettrait aussi au fils cadet d'Abedi Pelé de ne pas quitter la compétition sur une mauvaise note.
Après ce Mondial plus que réussi, il sera temps pour le feu follet de penser à son avenir. Alors qu'il ne lui reste plus qu'une année de contrat à Marseille, Ayew ne sait toujours pas où il évoluera la saison prochaine. Un nouveau prêt à Arles-Avignon ravirait Sébastien Piocelle, qui pense tout de même que son jeune coéquipier «peut s'imposer à l'OM». «S'il continue à progresser, qu'il garde la tête sur les épaules et qu'il n'est pas trop pressé, il pourra jouer dans un très grand club européen, ajoute-t-il. Il doit procéder par étapes, comme l'a fait Michael Essien, par exemple.» Tiens, on en aurait presque oublié que Michael Essien, le meilleur joueur de l'Histoire des Black Stars, est absent de cette Coupe du monde. Grâce à l'émergence d'une nouvelle génération dont André Ayew est l'étendard, ça ne s'est franchement pas remarqué. - Cédric CHAPUIS

13:41 - Foot - CM - USA - Bradley sur le départ





Eliminé en huitièmes de finale du Mondial par le Ghana, Bob Bradley pourrait bientôt ne plus être le sélectionneur des Etats-Unis, malgré un bon tournoi. Il sera en fin de contrat en décembre. La fédération américaine et lui ne semblent pas avoir envie de continuer ensemble. «On va avoir une réunion. Si on avait un trophée, les discussions seraient faciles. Mais là... Bon, il a fait du bon boulot quand même. Maintenant, il veut peut-être un autre challenge», a expliqué le président de la fédération, Sunil Gulati.

moi non ,mon mari oui lol et je suis toujours prête pour vous donner des infos [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Sdlt serait tu une grande fan du football..?
Merci pour toute ces news.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C'est toujours agréable de lire en peu de temps ce qu'ils mettent une heure a dire.. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

13:33 - Foot - CM - ANG - Lampard n'arrêtera pas





Eliminé en huitièmes de finale du Mondial avec l'Angleterre, Frank Lampard ne va pas prendre sa retraite internationale malgré ses 32 ans. «Je veux continuer avec l'Angleterre. Je pense que la retraite internationale des cadres va alimenter les conversations. Pas seulement pour moi... On va essayer de continuer, c'est ce qu'il faut faire, a expliqué le milieu de Chelsea. Nous devrons essayer de revenir et d'être performants.» Avant la compétition, Steven Gerrard (30 ans) avait expliqué qu'il pensait arrêter. Beckham, Owen, Ferdinand, Terry ou encore A.Cole pourraient ne plus revenir sous le maillot aux Trois Lions. (Avec AFP)

13:09 - Foot - CM - 8es - Le Paraguay hésite





La présence du Japon en huitièmes de finale, et son jeu flamboyant, étonne. Tant et si bien que quot;Tataquot; Martino, le sélectionneur du Paraguay, hésite. Va-t-il faire son jeu son équipe en 4-4-2 ou en 4-3-2-1 ? De ses quatre joueurs offensifs (Santa Cruz, Cardozo, Valdez, Barrios), qui va-t-il aligner ? Il semblerait que Lucas Barrios perde du terrain sur les trois autres... En défense, c'est aussi le flou, Bonet ou Alcaraz pouvant bouger les quatre attendus Caniza-Alcaraz-Da Silva-Morel. Côté japonais, c'est une équipe sans surprise qui devrait être alignée. Le sélectionneur Okada a son équipe en place depuis bien longtemps.
PARAGUAY : Villar - Caniza (ou Bonet), Alcaraz (ou Caceres), Da Silva, Morel - Vera, Ortigoza (ou Santana), Riveros, Haedo-Valdez - Santa Cruz, Cardozo (ou Barrios). JAPON : Kawashima

C'est marrant comme chacun se rejette la faute..pas un couillu capable d'assumer et de se dire qu'en 2010 l'usage de la vidéo serait une solution quasi infaillible,au moins qu'en cas de doute l'arbitre prennen trente seconde pour voir le ralentit,se faire éliminer pour une fait de jeu "dixit:Domenech"n'est pas naturel..comme il pourrais le pretendre,sur le terrains tous sont logé a la même enseigne théoriquement,et les arbitres qui se montre intransigeant envers untel et untel ne font que nous prouver qu'ils sont de parti pris et que certaine rancune sont bien plus tenace qu'il n'y parait..^^
Rien d'étonnant en ces temps trouble,espérons que cela change et que les vrais valeurs du football seront perpetuer par la releve qui s'annonce dores et deja prometteuse..^^
Domenech le Fennec [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] cause de tout les maux,contrairement a ce qu'il a pu imaginer ces dernières année il est loin d'être irremplaçable..^^
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11:41 - Foot - CM - Arbitrage : La FIFA botte en touche





Au lendemain des deux grosses erreurs d'arbitrage qui ont entaché les qualifications pour les quarts de l'Argentine (3-1 contre le Mexique) et de l'Allemagne (4-1 face à l'Angleterre), la FIFA a décidé de ne pas faire de commentaires lors de son point presse de lundi. «Nous n'ouvrirons pas le débat sur l'arbitrage au point-presse quotidien», a déclaré Nicolas Maingot, porte-parole de l'instance dirigeante du football mondial. Interrogé à de multiples reprises sur les «erreurs des arbitres», le «non recours à la vidéo» ou «la honte que devait ressentir la FIFA», il a aussi expliqué que le refus de la Fifa de recourir à l'arbitrage vidéo était lié la position de l'International board, garant des lois du jeu. En revanche, le porte-parole a condamné la diffusion des images du premier but de l'Argentine, marqué en position de hors-jeu par Carlos Tevez, sur les écrans géants du stade de Soccer city à Johannesburg : «Cela n'aurait pas dû arriver». (Avec AFP)

11:08 - Foot - CM - Larrionda, déjà en octobre 2004...





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Depuis dimanche, M.Larrionda est critiqué de toutes parts.(DR) (DR)



Désormais tristement célèbre pour avoir refusé un but totalement valable à Frank Lampard dimanche lors du huitième de finale entre l'Angleterre et l'Allemagne, Jorge Larrionda n'en est pas à son coup d'essai. L'arbitre uruguayen, qui n'a pas validé le but du milieu de Chelsea alors que la balle avait franchi la ligne de près de 40 centimètres, a été le malheureux héros d'un même fait de jeu il y a quelques années. Lors d'un Brésil-Colombie joué le 13 octobre 2004 et terminé sur le score de 0-0 (qualifications pour le Mondial 2006), il n'avait pas accordé la réalisation d'Adriano alors que la balle était entrée de 54 centimètres dans la cage colombienne.Mercredi dernier, lors d'Australie-Serbie (2-1), il n'avait pas accordé un penalty évident aux Serbes pour une main évidente de Cahill dans la surface à la 90e minute de jeu. Une égalisation aurait qualifié les hommes d'Antic pour les huitièmes de finale. Sélectionné pour le Mondial 2002, M.Larrionda avait été retiré in extremis de la liste par sa propre fédération qui l'avait suspendu six mois sans donner de raison officielle ! Des problèmes de corruption secouaient alors le football uruguayen. Lors de la Coupe du monde 2006, il avait expulsé trois joueurs lors d'Italie-USA. Des expulsions à l'époque déjà très commentées... - C.O.

L'Argentine a tout d'une grande !



L'Albiceleste et son attaque de feu ont encore fait des ravages face au Mexique (3-1). Leur prochain adversaire en quarts : l'Allemagne.

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Carlos Tevez (ici avec Messi et Di Maria) a inscrit un doublé contre le Mexique.



David Michel, notre envoyé spécial à Johannesburg, répond à vos questions après Argentine - Mexique (3-1), qui a vu la qualification de l'Albiceleste.
Cette défaite du Mexique est-elle sévère ? (de rogier88)
C'est bien connu, dominer n'est pas gagner. Le Mexique, qui a réalisé un très bon début de match en monopolisant le ballon, aurait pu mener 2-0 après un quart d'heure de jeu. Une frappe de 35 mères de l'excellent latéral droit Salcido a frappé la transversale de Romero avant qu'un tir de Giovani (9e) et un autre de Hernandez (14e) ne frôlent les montants de Perez. Au final, les Mexicains sont rentrés aux vestiaires avec deux buts à remonter. Dur ! D'autant que le premier but n'était pas valable et que le deuxième découle d'une grossière erreur d'Osario, qui donne le ballon à Higuain. Cela ne pardonne pas. Les Aztèques ont pris un sérieux coup de bambou et le magnifique troisième but de Tevez a fini de les achever. Mais ils ont continué à se battre et leur abnégation leur a permis de réduire la marque. Ils n'ont donc pas à rougir de cette élimination. Plus réaliste et difficile à prendre en défaut, l'Argentine était quand même bien supérieure.
Est-ce que Messi a fait son match ? (de niang87)
Messi joue depuis le début du tournoi dans une position beaucoup plus reculée et centrale qu'en club. Avec l'Albiceleste, il évolue le plus souvent en véritable meneur de jeu, allant jusqu'à chercher des ballons très bas. Et balle au pied, il fait souvent gagner entre 30 et 40 mètres à son équipe quand il accélère. Peu en vue en début de match, c'est quand même lui qui s'est procuré la première action argentine du match d'une feuille morte bien captée par le gardien aztèque après une chevauchée solitaire. Puis, c'est lui qui donne le ballon de but à Tevez, buteur hors-jeu. La Pulga a touché beaucoup de ballons mais il n'a pas réalisé une grande prestation. Et il n'a toujours pas réussi à décoincer son compteur. Après quatre matches, il n'a pas encore fait trembler les filets.

Comment se fait-il que le but de Tevez n'a pas été refusé ? (de poilito)
Le but de Tevez n'aurait pas dû être validé. L'attaquant de Manchester City était clairement hors-jeu au moment où Messi lui a fait la passe. L'arbitre a d'abord accordé le but avant de se raviser un instant. Il a été demander au juge de touche son avis. Poussé par la vindicte mexicaine et par le ralenti passé sur l'écran géant, l'assistant a réalisé que le but n'était pas valable. Ce qu'il a dit à Mr Rosetti. Mais comme les arbitres n'ont pas le droit de juger une action avec l'aide de la vidéo, il était impossible pour l'arbitre italien de se déjuger. Pris au piège, il a donc fini par accorder le but tout en sachant que celui-ci n'était pas valable.
Nous venons d'assister à deux erreurs d'arbitrage en 8es de finale (buts de Tevez et de Lampard). Ça commence à vraiment faire beaucoup. Pouvons-nous espérer avoir l'arbitrage vidéo pour la Coupe du Monde 2014 ? (de FoxwoodEQ)
A moins d'un incroyable coup de théâtre, la vidéo ne devrait pas être présente dans quatre ans. Sepp Blatter, le président de la FIFA, et Michel Platini, le président de l'UEFA, sont farouchement opposés à l'utilisation de la vidéo dans le football. Ils craignent un football à deux vitesses et surtout la déshumanisation de l'arbitre. Comme ils disent, l'erreur est humaine. Ils sont par ailleurs convaincus que la vidéo ne règlera pas tous les problèmes. Certaines actions ont effectivement parfois difficiles à juger même sur un ralenti. Encore faut-il poser les caméras au bon endroit. En revanche, l'idée qui risque de voir le jour est de rajouter des arbitres dans les surfaces de réparation. Platini est un grand fervent de ce concept. S'il y avait eu un arbitre dans la surface allemande et un autre dans celle du Mexique, il y a fort à parier que le but de Lampard aurait été validé et celui de Tevez annulé. C'est déjà ça. Rendez-vous dans quatre ans au Brésil.
Comment se fait-il que Angel Di Maria, dont on attendait monts et merveilles, qui est impressionnant à Benfica et qui devrait bientôt rejoindre le Real, traverse le Mondial comme une ombre ? (de Domoro)
Effectivement, Angel Di Maria ne réalise pour l'instant pas un grand Mondial. Il avait fait le buzz avant que la compétition ne commence du fait que José Mourinho veuille à tout prix l'embaucher au Real Madrid. Lors du premier match contre le Nigeria, il s'est fait très discret. Conforté par Maradona, le rendement du joueur de Benfica ne s'est pas vraiment amélioré au fil des rencontres. Contre le Mexique, il n'a pas beaucoup pesé. Une vraie déception. Maradona, homme de coeur et de parole, continue à lui faire confiance. Il a quand même été remplacé à un quart d'heure de la fin.

David MICHEL, à Johannesburg

00:19 - Foot - CM - ARG - Tevez : «J'ai faim de gloire»





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Diego Maradona a chalheureusement salué son attaquant, Carlos Tevez, après son doublé contre le Mexique. (AFP)



Quatre ans après avoir sorti le Mexique en huitième de finale de Coupe du monde allemande, l'Argentine a récidivé ce dimanche à Johannesburg avec une victoire assez nette (3-1) mais acquise, il faut bien le reconnaître, non sans quelques difficultés face à des Aztèques saignants. «Ça a été une partie très tendue, a reconnu Diego Maradona. On savait parfaitement que si on arrivait à mettre notre jeu en place, à attaquer, on y arriverait. On a été supérieurs pendant 90 minutes. Je félicite l'équipe, qui a fait très bien les choses. On a tenu la balle, on l'a gardée. On savait de toutes façons qu'avec la tactique qu'on avait mise en place, ils allaient rompre à un moment ou un autre».
Elu homme du match, Carlos Tevez a inscrit un doublé. D'abord sur un but injustement accordé pour cause de hors jeu évident, puis d'une frappe magnifique décochée en dehors de la surface en tout début de seconde période. «C'est important d'être qualifié pour les quarts de finale, a confié El Apache. Nous avons bien joué. Personnellement, j'avais besoin d'un match comme celui-là. J'ai faim de gloire.»
Quand il lui a été demandé de commenter ses buts et notamment le premier, l'attaquant de Manchester City est resté muet. Il a tout simplement botté en touche, faisant passer l'intérêt collectif au dessus de tout. Jolie pirouette. « Il fallait que je sois efficace, c'est essentiel pour l'équipe. Diego m'a demandé d'être plus détendu et de ne pas oublier que j'étais avant tout un attaquant », a-t-il dit. Maradona, qui ne s'est pas non plus attardé sur la polémique, a lui aussi trouvé une parade : «Je me préoccupe beaucoup plus de la protection de Messi plutôt que d'un assistant qui peut se tromper».
En quarts de finale, l'Argentine va rencontrer une vieille connaissance. L'Allemagne, pour un remake de 1986, 1990 et 2006. Vendredi à Port Elizabeth, la tension montera encore d'un cran. Tevez est averti : « Il faut en profiter pour se reposer avant le quart de finale face aux Allemands, quatre ans après notre défaite au Mondial 2006 (c'était en quarts de finale, ndlr). Il faut que l'on se repose et puis on ne va pas oublier de profiter de ce qui nous arrive». Savourer un peu mais pas trop. - D. Mi., à Johannesburg (Afrique du Sud)

00:12 - Foot - CM - 8es - La Slovaquie à pas feutrés





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Il a beau avoir éliminé l'Italie au tour précédent, Vladimir Weiss joue toujours au Petit Poucet avant d'affronter les Pays-Bas. (EQ)



Après avoir provoqué la chute de l'Italie au premier tour, la Slovaquie s'attaque à l'ogre néerlandais en huitièmes de finale ce lundi (16h00). Avec une ambition parfaitement dissimulée.
«Les miracles se produisent parfois !» Vladimir Weiss, le sélectionneur slovaque, croit aux miracles. Avoir éliminé le champion du monde en titre lors du dernier match du premier tour (3-2), il entend bien emmener la Slovaquie encore plus haut lors de son huitième de finale face aux Pays-Bas, lundi (16h00), mais il le cache bien. «Les Pays-Bas sont les ogres de ce match, les top favoris, assurait-il face aux médias dimanche. Nous n'avions rien à perdre face à l'Italie, et ce sera à nouveau le cas face aux Néerlandais. Ce sont eux qui doivent l'emporter. Les attentes sont énormes de leur côté. Personne ne s'attend à ce que nous passions.» Rejeter toute la pression sur l'adversaire, Weiss sait faire, comme ce fut le cas avant la rencontre décisive face à l'Italie : «Ils sont champions du monde en titre, ils ont tout gagné. Ils n'ont pas peur de jouer sous pression, ils ont gagné beaucoup de matches comme celui-là.»
Au final, cette rencontre fut historique pour une sélection slovaque qui dispute sa première Coupe du monde. Parce que son entraîneur a su tirer les leçons de deux premiers matches décevants face à la Nouvelle-Zélande (1-1) puis le Paraguay (0-2). En changeant d'organisation et de joueurs (il n'a pas hésité à sortir son fils du onze de départ), Weiss a su relancer son équipe et exploiter les faiblesses italiennes. «Je sais que c'est un vieux cliché mais depuis le début du Mondial, on a appris que tout est possible dans le foot. C'est dans notre mentalité mais on a quand même une petite expérience. On a montré qu'on pouvait jouer contre des grosses équipes. C'est une très grosse équipe qui nous attend.»

Les Pays-Bas sont en effet l'un des épouvantails de la compétition. Sortis tranquillement des poules avec trois victoires en trois matches, tout en laissant Arjen Robben récupérer totalement de sa blessure à la cuisse gauche, les Oranje s'attaquent au plat de résistance. Avec confiance, même si Bert van Marwijk connaît les vertus d'un adversaire qu'il sait «coriace». «La Slovaquie forme une vraie équipe, sans star mais difficile à manoeuvrer», explique-t-il. Avec leur jeu résolument offensif, caractéristique absente des trois équipes affrontées par la Slovaquie en poules, les Pays-Bas ont évidemment les armes pour se sortir de ce piège. Mais van Marwijk prévient : «Il y a souvent un moment de flottement dans nos matches quand on a pris l'avantage. J'en ai parlé très clairement aux joueurs. Je leur ai dit qu'à partir des huitièmes de finale, on ne pouvait pas se permettre ça. A ce niveau ça ne passera pas.» Surtout face à un adversaire tapi dans l'ombre, mais qui saura exploiter la moindre faille. - C.C. (Avec AFP)

00:11 - Foot - CM - MEX - Marquez : «Faire quelque chose !»





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Rafael Marquez était fou de rage après l'élimination du Mexique, par l'Argentine, suite notamment à un but validé pourtant hors-jeu. (REUT)



Rafael Marquez ne digère pas. Dans la foulée de l'élimination du Mexique par l'Argentine (1-3), dimanche soir, l'ancien Monégasque s'est montré très critique envers l'arbitrage. En français...
«Rafael Marquez, quel sentiment prédomine ce soir ?
Quand tu es éliminé comme ça, c'est forcément triste. On avait mis une bonne tactique en place, on a fait un bon début de match. Malheureusement, le premier but (entaché d'un hors-jeu, NDLR) nous a mis un grand coup au moral. Il nous a fait très mal... Pour revenir dans la partie, il aurait fallu marquer rapidement. On n'a pas su le faire.
En voulez-vous à l'arbitre ?
Quand ce genre de choses arrive, c'est rageant. Cette erreur a réduit à néant tous nos efforts... Le pire, c'est que sur l'écran géant, tout le monde a vu que le hors-jeu de Tevez était très clair. Même l'arbitre... C'est sans doute pour ça qu'il est revenu vers son assistant, mais il n'a finalement pas voulu changer d'avis...
Dans l'après-midi, Allemagne-Angleterre a également été marqué par une grossière erreur d'arbitrage. Êtes-vous un partisan de la vidéo ?
Vous parlez de ce match, mais ce n'est pas la première fois qu'il y a des erreurs d'arbitrage. Depuis le début du Mondial, il y en a déjà eues beaucoup... Il faut vraiment faire quelque chose parce que prendre un but comme ça dans un match si important...»

Propos recueillis par Emery TAISNE, à Johannesburg

:30 - Foot - CM - MEX - Aguirre : «On a fait deux erreurs»



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Le sélectionneur mexicain, Javier Aguirre, n'a pas voulu accabler l'arbitre du match, qui a accordé un but hors-jeu à l'Argentine. (REUT)



Le sélectionneur du Mexique Javier Aguirre, éliminé dimanche par l'Argentine (3-1), a estimé que le deuxième but argentin était «le produit du premier», inscrit par Carlos Tevez en position de hors-jeu.
«Javier Aguirre, quel est votre première réaction ?
L'équipe mexicaine a parfois été supérieure, on a fait deux erreurs qui ont changé dramatiquement et drastiquement le cours du match. On n'a pas eu le temps de se réorganiser. On a pris un 3e but qui pouvait être fatal, il l'a été, mais on s'est bien battu.
Que pensez-vous du premier but ?
Je ne veux pas parler de l'arbitre. Ce but nous a désorientés, déconcentrés. Il est évident que le deuxième but est le produit du premier, ce n'est pas une action logique. A 2-0 contre l'Argentine en 8e de finale, cela devient difficile. Dans les 40-50 dernières minutes, notre équipe n'a pas perdu la face, est restée digne. Les Argentins n'ont quasiment pas eu de tir au but en deuxième période.

Quel discours avez-vous tenu à vos joueurs ?
Je leur ai dit de lever la tête, qu'ils n'avaient rien volé à personne, de rester tranquilles dans leurs déclarations. Les arbitres font des erreurs, ce sont des êtres humains. On a fait des choses mal, c'est évident, on n'a pas battu l'Afrique du Sud, on n'a pas été réguliers, sauf contre la France. On n'a pas eu de régularité dans la concentration, et ça on le paie à ce haut niveau. Après le premier but, on n'a pas eu cette force mentale, et on a pris ce deuxième qui ne fut pas mortel, mais presque». (AFP)

23:11 - Foot - CM - 8es - Le Chili, c'est de la folie





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Le peuple chilien suit les performances de sa sélection avec engouement et passion. (EQ)



Le Chili ne part pas favori ce lundi (20h30) à Johannesburg contre le grand Brésil. Mais il a quand même de solides arguments. Un collectif redoutable et un sorcier un peu fou aux manettes.
Pas habitué à être à pareille fête, le Chili est sens dessus dessous. C'est la fiesta, la pagaille dans la bouillonnante capitale Santiago du Chili, avant les débordements et les nuits au poste... La dernière fois que le longiligne pays d'Amérique du sud s'était hissé en huitième de finale, en 1998 sur le sol français, il avait déjà affronté le Brésil. Il avait perdu et d'ailleurs pris un bouillon (1-4). L'histoire se répètera-t-elle ? Ce qui est sûr, c'est que le Chili va affronter l'un des favoris de ce Mondial 2010. La Seleçao est un ogre, une de ses bêtes noires même. Les chiffres sont éloquents et laissent peu de places au rêve. En 64 confrontations, le Brésil a remporté 46 duels (soit 72%), pour 12 nuls et seulement 6 victoires. Une qualification chilienne serait donc un authentique exploit.
Contrairement à l'épopée 98, le Chili ne possède pas dans ses rangs de grandes stars comme Ivan Zamorano et Marcelo Salas. Pas d'individualités hors norme pour faire la différence tel un Messi mais un collectif redoutable, mobile, rapide, technique et qui ne baisse jamais les bras. Une véritable armée rouge, qui dégage une impressionnante force de caractère. Toujours en mouvement, les petits gabarits de la Roja se battent sur tous les ballons. Parfois même avec un peu trop de générosité... Un exemple : contre l'Espagne, Matias Fernandez et Carlos Carmona étaient suspendus. Et Marco Estrada s'est fait expulser. Sévèrement toutefois. Le futur Montpelliérain manquera les huitièmes. Le Chili devra également se passer de sa charnière centrale composée de Gary Medel et Waldo Ponce, tous deux suspendus... Ça fait beaucoup, surtout quand les terreurs d'en face s'appellent Kaka, Luis Fabiano et Robinho.
Le sélectionneur du Chili, l'Argentin Marcelo Bielsa, est arrivé en Afrique du Sud avec une revanche à prendre. Le traumatisme date de huit ans. Le souvenir est encore vivace, la plaie toujours ouverte. Elle le restera. « El Loco » (le fou) n'oubliera jamais la Coupe du monde 2002 en Asie. A la tête de l'Argentine, il n'a pas réussi à faire passer le premier tour à une Albiceleste pourtant donnée favorite, mais devancée par l'Angleterre et la Suède, malgré les cadors Batistuta, Crepo, Veron, Claudio Lopez... « Rien ne pourra cicatriser cette blessure », a confié Bielsa. Malgré cet échec retentissant, il a gardé la main de la sélection jusqu'en 2004, le temps d'accrocher une finale de Copa America (perdue contre le Brésil) et la médaille d'or aux JO d'Athènes. Et depuis 2007, il mène avec succès les destinées du Chili. Grâce à la qualification pour le Mondial après un brillant parcours de la Roja en éliminatoires (deuxième derrière le Brésil), Bielsa est devenu un héros national. El Loco, les Chiliens en sont fous. - David MICHEL, à Johannesburg (Afrique du Sud

22:57 - Foot - CM - URU - Lésion musculaire pour Godin





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La défenseur uruguayen pourrait être remis à temps pour disputer le quart de finale de la Celeste face au Ghana. (REUT)



Touché à la cuisse gauche et sorti à la mi-temps face à la Corée du Sud samedi (2-1), le défenseur uruguayen Diego Godin a passé une IRM ce dimanche. Celle-ci a révélé une petite lésion musculaire au quadriceps de la cuisse gauche, selon un membre de la délégation de la Celeste cité par l'AFP. Sa participation au quart de finale face au Ghana, vendredi, n'est pas forcément remise en cause, puisque sa blessure évoluerait favorablement. Touché au muscle fessier, Jorge Fucile est pour sa part totalement remis et sera disponible face aux Black Stars.

22:38 - Foot - CM - 8es - «L'Argentine bien supérieure»





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Carlos Tevez (ici avec Messi et Di Maria) a inscrit un doublé contre le Mexique. (REUT)



David Michel, notre envoyé spécial à Johannesburg, répond à vos questions après Argentine - Mexique (3-1), qui a vu la qualification de l'Albiceleste.
Cette défaite du Mexique est-elle sévère ? (de rogier88)
C'est bien connu, dominer n'est pas gagner. Le Mexique, qui a réalisé un très bon début de match en monopolisant le ballon, aurait pu mener 2-0 après un quart d'heure de jeu. Une frappe de 35 mères de l'excellent latéral droit Salcido a frappé la transversale de Romero avant qu'un tir de Giovani (9e) et un autre de Hernandez (14e) ne frôlent les montants de Perez. Au final, les Mexicains sont rentrés aux vestiaires avec deux buts à remonter. Dur ! D'autant que le premier but n'était pas valable et que le deuxième découle d'une grossière erreur d'Osario, qui donne le ballon à Higuain. Cela ne pardonne pas. Les Aztèques ont pris un sérieux coup de bambou et le magnifique troisième but de Tevez a fini de les achever. Mais ils ont continué à se battre et leur abnégation leur a permis de réduire la marque. Ils n'ont donc pas à rougir de cette élimination. Plus réaliste et difficile à prendre en défaut, l'Argentine était quand même bien supérieure.
Est-ce que Messi a fait son match ? (de niang87)
Messi joue depuis le début du tournoi dans une position beaucoup plus reculée et centrale qu'en club. Avec l'Albiceleste, il évolue le plus souvent en véritable meneur de jeu, allant jusqu'à chercher des ballons très bas. Et balle au pied, il fait souvent gagner entre 30 et 40 mètres à son équipe quand il accélère. Peu en vue en début de match, c'est quand même lui qui s'est procuré la première action argentine du match d'une feuille morte bien captée par le gardien aztèque après une chevauchée solitaire. Puis, c'est lui qui donne le ballon de but à Tevez, buteur hors-jeu. La Pulga a touché beaucoup de ballons mais il n'a pas réalisé une grande prestation. Et il n'a toujours pas réussi à décoincer son compteur. Après quatre matches, il n'a pas encore fait trembler les filets.

Comment se fait-il que le but de Tevez n'a pas été refusé ? (de poilito)
Le but de Tevez n'aurait pas dû être validé. L'attaquant de Manchester City était clairement hors-jeu au moment où Messi lui a fait la passe. L'arbitre a d'abord accordé le but avant de se raviser un instant. Il a été demander au juge de touche son avis. Poussé par la vindicte mexicaine et par le ralenti passé sur l'écran géant, l'assistant a réalisé que le but n'était pas valable. Ce qu'il a dit à Mr Rosetti. Mais comme les arbitres n'ont pas le droit de juger une action avec l'aide de la vidéo, il était impossible pour l'arbitre italien de se déjuger. Pris au piège, il a donc fini par accorder le but tout en sachant que celui-ci n'était pas valable.
Nous venons d'assister à deux erreurs d'arbitrage en 8es de finale (buts de Tevez et de Lampard). Ça commence à vraiment faire beaucoup. Pouvons-nous espérer avoir l'arbitrage vidéo pour la Coupe du Monde 2014 ? (de FoxwoodEQ)
A moins d'un incroyable coup de théâtre, la vidéo ne devrait pas être présente dans quatre ans. Sepp Blatter, le président de la FIFA, et Michel Platini, le président de l'UEFA, sont farouchement opposés à l'utilisation de la vidéo dans le football. Ils craignent un football à deux vitesses et surtout la déshumanisation de l'arbitre. Comme ils disent, l'erreur est humaine. Ils sont par ailleurs convaincus que la vidéo ne règlera pas tous les problèmes. Certaines actions ont effectivement parfois difficiles à juger même sur un ralenti. Encore faut-il poser les caméras au bon endroit. En revanche, l'idée qui risque de voir le jour est de rajouter des arbitres dans les surfaces de réparation. Platini est un grand fervent de ce concept. S'il y avait eu un arbitre dans la surface allemande et un autre dans celle du Mexique, il y a fort à parier que le but de Lampard aurait été validé et celui de Tevez annulé. C'est déjà ça. Rendez-vous dans quatre ans au Brésil.
Comment se fait-il que Angel Di Maria, dont on attendait monts et merveilles, qui est impressionnant à Benfica et qui devrait bientôt rejoindre le Real, traverse le Mondial comme une ombre ? (de Domoro)
Effectivement, Angel Di Maria ne réalise pour l'instant pas un grand Mondial. Il avait fait le buzz avant que la compétition ne commence du fait que José Mourinho veuille à tout prix l'embaucher au Real Madrid. Lors du premier match contre le Nigeria, il s'est fait très discret. Conforté par Maradona, le rendement du joueur de Benfica ne s'est pas vraiment amélioré au fil des rencontres. Contre le Mexique, il n'a pas beaucoup pesé. Une vraie déception. Maradona, homme de coeur et de parole, continue à lui faire confiance. Il a quand même été remplacé à un quart d'heure de la fin.

David MICHEL, à Johannesburg

22:26 - Foot - CM - 8es - L'Argentine poursuit sa route





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L'attaquant de l'Albiceleste Gonzalo Higuain redevient seul meilleur buteur de la Coupe du monde (4 buts) en doublant la mise face au Mexique (2-0). (REUT)



Comme en 2006, où les deux équipes s'étaient déjà croisées en huitièmes de finale, l'Argentine a éliminé le Mexique (3-1), ce dimanche soir au Soccer City de Johannesburg. Impériale, l'Albiceleste n'a cette fois pas eu besoin de la prolongation pour valider un succès qui s'est surtout dessiné en première période. Le premier but des hommes de Maradona n'aurait d'ailleurs jamais dû être accordé. Tevez, qui a dévié le ballon de la tête sur une passe de Messi, était clairement hors jeu (25e).

L'Argentine n'a pas tardé à se mettre à l'abri en inscrivant un second but dans la foulée. Sur une erreur de relance d'Osario, Higuain ne s'est pas fait prier pour alourdir la marque. L'attaquant du Real Madrid a ainsi conforté son rang de meilleur buteur du tournoi avec cette quatrième réalisation personnelle. Et comme si cela ne suffisait pas, Carlos Tevez a fini par achever les espoirs mexicains en tout début de seconde période d'une extraordinaire frappe de 20 mètres (53e).

Le Mexique avait pourtant bien entamé la partie, avec notamment une frappe sur la transversale de Salcido dès la 8e minute. Giovani (9e), Salcido (35e), Hernandez (14e et 63e), Marquez (44e) n'ont jamais relâché l'étreinte. Mais en vain, jusqu'à la réduction du score en force de la nouvelle bombe mexicaine, Javier Hernandez (71e), qui devrait faire un malheur à Manchester United la saison prochaine. Comme en 2006, l'Argentine rencontrera l'Allemagne en quarts de finale. Il y a quatre ans, la NationalMannschaft était sortie vainqueur (1-1, 4-2 tab). L'histoire se répétera-t-elle ? Réponse vendredi à Port Elizabeth. - D. Mi., à Johannesburg