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| La vie quotidienne de la Grèce Antique | |
| Message | Auteur |
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Sujet: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:40 | |
| Ce pays connut dans l’Antiquité l’une des plus brillantes civilisations de l’histoire. Il était constitué de la Grèce propre à l’aquelle s’ajouta très tôt la Crète, les îles des mers Egée et Ionienne et la côte occidentale de l’Asie Mineure. La Grèce fut couverte d’une multitude de petits Etats indépendants aux régimes politiques différents très souvent en guerre les uns contre les aurtres. Les Grecs eurent néanmoins le sentiment d’appartenir à la même communauté. Ils parlaient la même langue et adoraient les mêmes dieux. L’histoire de la Grèce antique et de sa civilisation s’étend sur 1400 ans.
Dernière édition par Sarah le Sam 18 Fév - 14:53, édité 1 fois |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:40 | |
| Les femmes grecques dans l’antiquitéLes hommes se mariaient en général vers 30 ans mais 14 ans était la norme pour une jeune Athénienne. La jeune mariée était encore assez jeune pour que son époux puisse faire son éducation. Au rang des occupations acceptables pour les femmes de classe inférieure figuraient le travail de la laine, l’allaitement, la fabrication du pain et la blanchisserie. Mais la plupart des femmes respectables de la classe moyenne ne s’occupaient que des affaires de la maison. Dans un traité intitulé l’Économique, écrit en 362 ay. J.-C., l’historien Xénophon rapporte une conversation entre Socrate et un certain Ischomachus : « J’aimerais beaucoup que vous me disiez, Ischomachus, si vous avez appris vous-même à votre épouse à devenir le genre de femme qui convient, ou bien si elle savait déjà comment s’acquitter de ses devoirs avant que vous ne l’enleviez à ses père et mère pour en faire votre épouse? » « Qu’aurait-elle bien pu savoir quand je l’ai prise pour femme, Socrate? Elle n’avait pas 15 ans quand elle venue chez moi, et avait passé ses années antérieures sous étroite surveillance, de façon à ce qu’elle voie, entende et parle le moins possible. » Alors que les femmes mariées franchissent rarement le seuil de la porte extérieure de leur maison, c’est à peine si les jeunes filles, elles, paraissent dans la cour intérieure, car elles doivent vivre loin des regards, à l’écart même des membres masculins de leur propre famille. Rien ne correspond, dans l’Athènes du Ve siècle, à cet institut d’éducation pour jeunes filles de haute naissance que dirigeait la poétesse Sappho dans l’île de Lesbos au début du VIe siècle ; rien n’y correspond non plus aux exercices physiques des jeunes filles de Sparte, court vêtues et « montrant leurs cuisses ». Sur ce point seulement la rigide Sparte était plus tolérante qu’Athènes, et Euripide se scandalise des mœurs lacédémoniennes parce qu’elles étaient à cet égard à l’opposé de celles d’Athènes. Tout ce qu’apprend une jeune Athénienne, essentiellement les travaux ménagers : cuisine, traitement de la laine et tissage, et peut-être aussi quelques éléments de lecture, de calcul et de musique, c’est auprès de sa mère, ou d’une aïeule, ou des servantes de la famille. La seule occasion normale de sortie pour les jeunes filles, ce sont certaines fêtes religieuses où elles assistent au sacrifice et participent à la procession, comme on le voit sur la frise des Panathénées du Parthénon ; il faut bien tout de même que certaines d’entre elles apprennent à chanter et a danser pour participer aux chœurs religieux, mais les chœurs de jeunes filles et les chœurs de jeunes gens sont toujours rigoureusement séparés. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:44 | |
| Mariage grec dans l’antiquitéLes filles pouvaient être mariées dès qu’elles étaient pubères, c’est-à-dire vers douze ou treize ans, mais il semble que l’on attendait d’ordinaire jusqu’à quatorze ou quinze ans; en tout cas, il paraît certain que les fillettes impubères n’étaient pas données en mariage, comme elles l’étaient à Rome. Les jeunes gens ne se mariaient jamais, semble-t-il, avant leur majorité, à dix-huit ans, et ils attendaient souvent bien au-delà de leurs deux années d’éphébie, c’est-à-dire de service militaire, qu’ils faisaient de dix-huit à vingt ans. La différence d’âge entre les époux était souvent considérable. Le jour des noces les maisons de l’épouse et du mari sont décorées de guirlandes de feuilles d’olivier et de laurier, et il y a sacrifice et banquet chez le père de la fiancée. Celle-ci y assiste, voilée, dans ses plus beaux atours, avec une couronne sur la tête ; elle est entourée de ses amies et elle a à ses côtés la nympheutria, une femme qui la dirige et l’assiste dans les cérémonies du mariage. Le fiancé, de même, a toujours auprès de lui son garçon d’honneur, le parochos. Bien entendu, dans la salle du banquet, les hommes sont placés à part des femmes. Le repas de noces comporte certains mets qui sont traditionnels, par exemple des gâteaux de sésame, gage de fécondité. Parmi les convives circule un jeune garçon dont les parents sont vivants, il offre le pain dans une corbeille en prononçant des mots rituels qui rappellent certaines formules des religions à mystères « J’ai fui le mal, j’ai trouvé le mieux. » A la fin du repas, la fiancée recevait des cadeaux. Peut-être alors se dévoilait-elle, mais ce n’est pas sûr. Vers le soir enfin le cortège se formait, qui allait conduire la fiancée à sa nouvelle maison. Autrefois, ce transfert prenait les apparences d’un rapt, et cette tradition s’était conservée à Sparte : On se mariait à Lacédémone en enlevant sa femme. La jeune fille enlevée était remise aux mains d’une femme appelée nympheutria, qui lui coupait les cheveux ras, l’affublait d’un costume et de chaussures d’homme et la couchait sur une pail lasse, seule et sans lumière. Le fiancé qui avait pris son repas en commun avec ses compagnons, comme d’habitude, entrait, lui déliait la ceinture et, la prenant dans ses bras, la portait sur le lit. Après avoir passé avec elle un temps assez court, il retournait ensuite dormir auprès de ses camarades (Plutarque). A Athènes, une voiture transportait les deux époux d’une maison à l’autre; c’était ordinairement un char attelé de mulets ou de boeufs, que conduisait un ami du marié. La fiancée portait un gril et un tamis, symboles de sa prochaine activité domestique. Le char avançait lentement, et parents et amis le suivaient à pied, à la lueur des flambeaux, aux accents du chant d’hyménée, avec accompagnement de cithare et de hautbois; la mère de la fiancée tenait elle-même une torche. A l’entrée de la maison du mari se trouvaient son père et sa mère, celui-là couronné de myrte, celle-ci tenant une torche. On répandait sur la fiancée des noix et des figues sèches, selon un rite qui se pratiquait aussi, à l’entrée d’un nouvel esclave dans la maison. On lui offrait une part du gâteau nuptial, fait de sésame et de miel, et un coing ou une datte, symboles de fécondité. Puis le couple entrait dans la chambre nuptiale (thalamos), et c’est peut-être alors seulement que l’épouse se dévoilait. La porte était fermée et gardée par un des amis du mari (le thyr6ros), mais les autres chantaient bruyamment un hymne nuptial et faisaient du tapage, pour effrayer, croit-on, les mauvais esprits. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:45 | |
| Les enfants grecs dans l’antiquitéL’éducation proprement dite commence vers sept ans, âge où l’enfant est envoyé à l’école. Jusque-là, on parle surtout d’« élevage ». L’enfant reste à la maison où il est sous le contrôle des femmes, sa mère d’abord, sa nourrice ensuite dans les milieux aisés. Puis on passe à l’éducation collective, qui se fait chez un maître privé. L’enfant est conduit à l’école et ramené à la maison par un serviteur, le pédagogue. Ce dernier, qui doit assurer la sécurité de l’enfant, a aussi un rôle moral en contrôlant ses fréquentations. Il est aussi chargé de faire apprendre les leçons à l’enfant. Les locaux eux-mêmes sont simples et peu ou pas meublés. Le métier de maître d’école est resté pendant toute l’Antiquité un métier humble, mal payé et souvent méprisé. Il ne réclame aucune qualification spéciale, aucune formation. On apprend à lire, ce qui suppose l’apprentissage de l’alphabet, et la constitution des syllabes et des mots. Les textes se trouvent habituellement dans des anthologies. On apprend à réciter, à écrire et à compter. On utilise des tablettes de ois, quelquefois recouvertes de cire, ainsi probablement que des fragments de papyrus. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:47 | |
| Habitation et hygiène dans l’Athènes de PériclèsLes eaux de pluie, du moins celles qui ne sont pas recueillies dans les citernes, et les eaux usagées sont évacuées dans la rue, où elles sont versées par les fenêtres ou les portes. Cependant la canalisation à ciel ouvert du milieu de la rue semble avoir été remplacée, en bien des cas, au IVe siècle, par des tuyaux souterrains et des égouts. Les rues ne sont pas dallées; ravinées par les eaux d’écoulement et couvertes de boue, elles se transforment vite en cloaques dès qu’il fait mauvais temps. Non seulement il n’est guère question d’urbanisme dans tout cela, mais même l’hygiène, et l’on comprend que des épidémies, telle la grande peste d’Athènes en 429, qui emporta Périclès, aient pu se développer rapidement dans une telle ville où, de surcroît, la population campagnarde se trouvait alors anormalement entassée. Les murs de ces maisons étaient en bois et en brique crue ou en cailloux agglutinés par un mortier fait de terre délayée. Ils étaient tellement faciles à percer que les voleurs ne se donnaient pas la peine de chercher à forcer les portes et les fenêtres; ils préféraient faire un trou à travers ces minces cloisons, si bien que les cambrioleurs, à Athènes, étaient appelés toïchorychoi, ce qui veut dire « perce-murailles ». Lorsque de telles maisons étaient louées, le propriétaire, s’il ne recevait pas régulièrement le montant du loyer, employait, pour se faire payer son dû, des moyens énergiques : il enlevait la porte de la maison, ou bien les tuiles du toit, ou, enfin, il fermait l’accès du puits. Et les locataires insolvables allaient rejoindre la foule, nombreuse à Athènes, des sans-logis. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:49 | |
| Les rites religieux grecs Les dieux président à toutes les activités des hommes. Avant de commencer l’Assemblée, on prie le Zeus « des assemblées» en lui offrant un sacrifice. Avant d’engager la bataille on sacrifie une chèvre à Artémis. A la fin de l’hiver, on fête joyeusement Dionysos, qui donne le vin (c’est le moment où le vin de l’automne précédent devient bon à boire). On fête aussi les morts: on leur donne à manger dans des marmites déposées aux carrefours, puis on leur demande de retourner chez eux jusqu’à l’année suivante. Ce sont les femmes des citoyens qui sont chargées de célébrer la fête de Déméter et de Koré, sa fille, pour qu’elles donnent de belles mois sons et de beaux enfants à la cité. La fête est rigoureusement réservée aux femmes, et malheur aux curieux qui chercheraient à espionner le secret de leurs rites ! On peut dire que la prospérité des hommes et des cités dépend de leur exactitude à observer les rites prévus, et à satisfaire ainsi les divinités. Lorsque, en 590 ay. J.-C., les Perses, sous la direction de Darius, menacèrent Athènes et débarquèrent à Marathon, les Athéniens, décidés à résister, envoyèrent un messager à leurs alliés spartiates pour les appeler à l’aide. Les Spartiates leur répondirent qu’ils viendraient, mais qu’il fallait attendre neuf jours : ils étaient en pleine célébration des Carneia, une fête annuelle d’Apollon qui mobilisait toute la population. Les Athéniens, devant la menace pressante, livrèrent bataille seuls (avec l’aide de la petite cité de Platées), et remportèrent ce jour-là une victoire dont on n’avait pas fini de parler. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Sam 18 Fév - 14:52 | |
| Le citoyen sparte Ces citoyens, au nombre d’environ 8 000 vers le début du Ve siècle, sont imbus de leur supériorité, bien qu’ils aies des droits limités, et surtout des devoirs. Tout travail manuel leur étant interdit, ils vivent de leur dot de terre et doivent, de 20 à 60 ans, être en permanence à la disposition de la cité pour s’entraîner en commun aux exercices militaires et, le cas échéant, prendre part à la guerre ; ils constituent une caste d’aristocratie militaire, formée dès l’adolescence dans un collectivisme radical, et soudée tout au long de la vie par la pratique quotidienne des repas en commun, par groupes de quinze, pour lesquels chacun doit pouvoir payer son écot sous peine de déchéance civique ; ces repas sont en principe frugaux, la spécialité des cuisiniers de Sparte est le brouet noir, sorte de ragoût ou de civet ; on peut boire du vin, mais il est interdit de s’enivrer ; ceux qui ne respecteraient pas les règlements sont passibles de châtiments immédiats tels que la bastonnade, ou de sanctions plus sévères pouvant aller jusqu’à la peine de mort, en cas de manquement grave à la discipline. Les Homoioï sont tenus de se marier, vers l’âge de 30 ans, pour avoir des enfants, en petit nombre, par souci de ne pas trop diviser les terres qu’ils possèdent, mais en engendrant au moins un garçon, dont la survie dépend de l’avis des vieillards de la famille : dans une optique d’eugénisme, seuls sont conservés les enfants qui paraissent de constitution normale, les autres étant abandonnés dans les montagnes environnantes ou précipités dans un gouffre. La vie privée du citoyen est strictement contrôlée, et tout luxe lui est interdit dans les maisons : des vérifications sont faites à l’improviste par des inspecteurs, et l’on fait en sorte que la vertu du citoyen soit entretenue par la crainte. |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Dim 19 Fév - 19:11 | |
| Malvilar connaît beaucoup de chose de l'histoire,peut être nous donneras t il son point de vue parfois..^^ |
| Actu-One | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Dim 19 Fév - 23:23 | |
| Et moi aussi ...Merci Ma Sarounette c'est super ce que tu fais...et intéressant...vraiment Passe une douce soirée ma douce... |
| Invité | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Ven 18 Mai - 20:31 | |
| On dirais un peu les héros de 300,un super film,bien sanglant sur cette époque..les lames faisait des dégâts,les victimes se comptait par millier,enfin ils les comptait même plus tant il y avait de mort dans ces batailles chevronnés.. |
| Actu-One | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Mar 31 Juil - 18:27 | |
| Super intéressant et chouette travail. Mais les femmes devaient être bien malheureuses... :/ |
| GeekGirl | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique Mer 1 Aoû - 18:48 | |
| Les femmes de soldats ou de paysans oui,les plus riche menaient une vie agreable..!! bisou |
| Actu-One | | | Sujet: Re: La vie quotidienne de la Grèce Antique | |
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