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Réincarnation/Vies antérieures

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MessageSujet: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:23

La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains, animaux ou végétaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

La réincarnation est une forme de la transmigration des âmes, proche des concepts de métempsycose, palingénésie, et l'Éternel retour.

On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type sociale apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat - comme en témoigne, par exemple, la page de discussion de cet article), notamment dans la pensée grecque et en Extrême-Orient, où elle est au cœur de l'hindouisme, du jaïnisme et du bouddhisme, et du sikhisme. Même si certains veulent voir des allusions codées dans les textes sacrés, elle est généralement récusée par les trois religions monothéistes, qui lui préfèrent la doctrine du Jugement dernier et de la résurrection de la chair. Aujourd'hui, la réincarnation est une croyance religieuse partagée par plus d'un milliard d'hommes (les hindous, les bouddhistes, les jaïns, les sikhs, les adeptes des religions tribales africaines auxquels s'ajoutent différents groupes spiritualistes).

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Représentation de la réincarnation dans l'hindouisme
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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:24

Religions

Religions hindouiste et bouddhiste

La théorie de la réincarnation repose sur sur la croyance en l'immortalité de l'ame, entité spirituelle qui ne meurt jamais et quitte le corps pour se retrouver sous une forme animale, végétale ou humaine.
Dans les religions hindouiste et bouddhiste, les âmes enchaînent les existences humaines ou animales.
En Afrique, on considère souvent que l'individu renaît dans le groupe de parenté ou le clan qui était le sien auparavant. Selon les cultures orientales influencées par l'hindouisme et le bouddhisme, les circonstances dans lesquelles l'individu se réincarne sont le fruit de ses actions, pensées et émotions passées - le but final étant la libération du cycle des renaissances (moksba ou nirvana) que seul l'être humain peut atteindre, ses facultés de libre-arbitre et de discrimination étant alors suffisantes pour lui permettre un développement conscient. Dans cette perspective, il est dit que certains animaux particulièrement « héroïques » peuvent accéder « plus rapidement » à l'état d'être humain.

Plusieurs existences


La notion d'une entité autonome possédant la faculté d'animer plusieurs existences successives est une croyance très ancienne. Elle avait la faveur des philosophes grecs de l'Antiquité, Pythagore et Platon parmi les plus illustres.Plus connus sont le Bouddhisme et l’Hindouisme, qui ont perpétué l’idée de réincarnation jusqu’à nos jours.

Cette croyance en une ressuscitation beaucoup plus rapide que ne l'indique la thèse chrétienne, qui impose d'attendre le jour du jugement dernier, fut réintroduite en Occident vers le milieu du XIXè siècle. En France, son précurseur le plus célèbre fut Allan Kardec, le " pape " du spiritisme, dont les théories adaptées au christianisme connurent un vif succès.

Au Tibet, quand on parle de réincarnation, on ne peut s'empêcher penser au dalaï lama dont tout le monde a retenu qu'il est l'incarnation actuelle du premier dalaï lama. Pour le bouddhiste et l'hindouiste la réincarnation n'est pas le but suprême. Ce serait plutôt, sinon une sanction, une nouvelle mise à l'épreuve permettant à l'individu de se purifier davantage. À l'instar du christianisme, dont les dix commandements servent de référence à une existence vertueuse, ces religions conditionnent la libération de la roue des incarnations successives (Samsara), qui correspond à la délivrance finale (Nirvana pour le bouddhiste et Moksha pour l'hindouiste), aux qualités du karma, le bilan des actes des vies antérieures.

En Grèce au 7ème et 6ème siècle avant Jésus Christ, l'orphisme, doctrine théologique admettaient l'immortalité de l'âme. L'âme impure était soumise à des réincarnations successives
Dans les évangiles, le Christ a fait plusieurs fois référence à des vies antérieures : " Jésus dit alors: Je vous le dis, en vérité, parmi les enfants des hommes, il ne s'en est pas levé de plus grand que Jean, le Baptiste. Si vous voulez le comprendre, lui-même est Elie qui devait revenir, que celui-là entende, qui a des oreilles pour entendre " (Saint Mathieu, XI, 11-15). " En vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît à nouveau, ne peut voir le royaume de Dieu "(Saint Jean III,3) Au sujet d'un aveugle de naissance, Jésus, qu'on interrogeait sur les raisons cette cécité, : "Ce n'est pas lui ni ses parents qui ont pêché…." (Saint Jean, IX-3) Rappelons-nous que jusqu’en l’an 553 de notre ère, la réincarnation faisait partie de la religion chrétienne, mais a été mis à l’index après le concile de Constantinople, simplement parce-que, dit-on, le concept de la réincarnation gênait l’impératrice Théodora (qui avait beaucoup à se reprocher !) et ne voulait pas accepter qu’elle puisse être d’un rang inférieur dans une vie future. Cette croyance fut donc éliminée, mais non totalement interdite, et elle ne fut jamais déclarée anathème.
Dans le Zohar : " Toutes les âmes sont soumises aux épreuves de la transmigration ". La Kabbale affirme que les renaissances permettent aux hommes de se purifier. Plus près de nous, au 13e siècle, les cathares disaient : "Nous sommes venus trop tôt ; nous reviendrons dans 700 ans". Le concept de la réincarnation Il est intéressant de par son idée de justice immanente. Il permet aussi de comprendre et d’accepter les pires épreuves. Mais malgré les preuves qui s'accumulent, la Réincarnation a beaucoup d'adversaires, car, depuis des siècles, on nous a répété qu'on ne disposait que d'une seule vie pour gagner le Paradis, sinon l’Enfer vous ouvrait toutes grandes ses portes. Mais comment parvenir à la perfection en une seule existence ? A ce compte, bien des gens ne pourraient être sauvés. Pourquoi ne pas admettre d'autres vies, d'autres épreuves pour ceux qui ne sont pas encore parfaits, afin de les faire réfléchir davantage, de reconnaître leurs erreurs passées et de leur donner la chance de les corriger ?

Si l'on se projette beaucoup plus en arrière dans le temps il apparaît qu'il n'y a, en tout et pour tout, que deux consciences en mesure de se réincarner : celles du couple parental origine. Et en remontant d'un cran encore, on en viendrait même à penser que c'est la seule conscience du Créateur qui se perpétue dans le genre humain depuis le premier jour.

La nouvelle incarnation d’une âme sur terre dépend du degré d’évolution acquis dans les vies passées. « La Renaissance est une affirmation que l'on doit ranger parmi les affirmations primordiales et essentielles de l'Humanité » Carl G. Jung

Le Dalaï Lama

Dans le cadre du bouddhisme tibétain, aussi appelé lamaïsme, le postulat de la réincarnation détermine le mode de désignation du futur Dalaï Lama et de certains dignitaires. La réincarnation s'y vérifie par la résurgence dans un nouveau corps, celui d'un tulkou, de certaines des vertus les plus remarquables d'une éminente personnalité disparue depuis peu. Les tulkous bénéficiaient d'un statut particulier et faisaient l'objet d'une vénération liée à l'importance du personnage dont ils étaient censés être la réincarnation. À l'heure actuelle on compte encore plusieurs centaines de tulkous reconnus par les autorités religieuses. Cette reconnaissance se fonde parfois sur une procédure d'enquête similaire à celle qui est mise en oeuvre dans la recherche de la réincarnation du Dalaï Lama.

Lors du décès de leur guide spirituel, une cohorte de moines karma-pa se met en quête de l'enfant dans le corps duquel le défunt Dalaï Lama s'est réincarné. Cette quête s'inspire généralement des directives d'un oracle d'État (une sorte de sorcier-magicien), ou suivre les indications faites par le cadavre du Dalaï Lama : orientation du regard ou de la main, dernières paroles. Ce n'est qu'après un interrogatoire serré et divers tests, au cours desquels l'enfant doit par exemple identifier d'anciens compagnons ainsi que des objets lui ayant appartenu dans sa vie précédente, qu'il sera reconnu comme la réincarnation du Dalaï Lama. Commencera alors pour lui une longue formation destinée à en faire le chef suprême du bouddhisme tibétain ; homme des plus accomplis, particulièrement au plan spirituel.

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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:27

Théorie/Explication

L'hypothèse d'une réincarnation est fascinante et cette doctrine, venue de l'Orient, propose une vision globale de l'existence. Elle opère une fusion entre l'idée de rétribution et celle de réincarnation. A bonnes actions, bonne renaissance ; à mauvaises actions, réincarnation pénible au bas de l'échelle pour assumer les conséquences de ses actes jusqu'au moment où la loi du destin sera brisée. Le cycle des réincarnations prend fin en effet lorsque la purification est achevée.

La réincarnation est un des dogmes fondamentaux de plusieurs religions d'importance mondiale (hindouisme, bouddhisme, sikhs, jaÏnisme, certaines sectes islamiques et hérésies chrétiennes), ainsi que de sectes modernes comme la Scientologie et la Théosophie. Nombre de traditions réfèrent à quelque forme de régénération que subirai! l'âme après la mort du corps. Freud, Jung, Saint Augustin et Bouddha ont tenté de préciser la réincarnation ou métempsycose.Nombre de traditions réfèrent à quelque forme de régénération que subirai! l'âme après la mort du corps. Freud, Jung, Saint Augustin et Bouddha ont tenté de préciser la réincarnation ou métempsycose.
Certains adeptes de la réincarnation prétendent que le talent des génies précoces comme Mozart est "importé" d'une vie antérieure.

Si beaucoup d'éléments indiquent que la personnalité semble survivre à la Mort, d'importantes questions restent toutefois sans réponses. Par exemple, si nous avons tous vécu plusieurs vies, pourquoi se souviendrait-on de certaines plus que d'autres? Et, plus incompréhensible encore, pourquoi la plupart d'entre nous n'a aucun souvenir de vies antérieures ?

Les preuves scientifiques

Qu'en est-il des théories qui se rapportent à la réincarnation ? Sur quelles preuves ont-elles été construites ?

Les scientifiques disposent de trois sources d'information possibles :
- souvenirs concernant une ancienne identité, une ancienne famille, une ancienne vie. C'est souvent le cas d'enfants jeunes (de deux à sept ans en général).
- régression sous hypnose.
- intervention d'un médium servant de relation entre le sujet actuel et le sujet tel qu'il était dans une vie antérieure.

Le premier cas est le plus intéressant dans la mesure où il n'y a pas eu d'influences s'exerçant sur l'enfant, et où les vérifications sont plus faciles. C'est ce domaine qu'a spécialement étudié le docteur I. Stevenson, psychiatre (Université Virginia - U.S.A.). Il a fait de cette recherche d'indices sa spécialité. Son premier ouvrage publié sous le titre " 20 cas suggérant le phénomène de la réincarnation " sert de référence. La première édition américaine date de 1966. Stevenson avait alors enregistré 600 cas. En onze ans de recherches supplémentaires, il aurait parcouru près d'un million de kilomètres pour réunir quelque 1700 dossiers ! Il a recueilli des témoignages fort spectaculaires . Onze années après la première publication de son ouvrage, Stevenson, toujours à la recherche de témoignages supplémentaires écrit : "qu'ils soient pris individuellement ou qu'ils soient pris dans leur globalité, ces cas ne présentent pas un commencement de preuve de la réincarnation."
On ne peut mieux conclure qu'en citant François Brune : "le travail de Stevenson a inspiré confiance plus par l'abondance de la documentation, le soin de la présentation, que par la véritable rigueur".

Selon certains parapsychologues le rappel d'une vie antérieure s'effectuerait alors par "intrusion télépathique " dans la vie de quelqu'un d'autre. Mais, outre que cette interprétation soulève plus de mystères qu'elle n'en résout, cette thèse n'explique pas pourquoi la grande majorité des gens arrivant à se "brancher" sur des vies antérieures ne présentent aucune autre faculté extrasensorielle?

D'autres chercheurs avancent que le rappel des vies antérieures est un phénomène d'ordre biologique, le résultat d'une mémoire ancestrale, raciale ou collective qui s'étendrait sur de nombreux siècles. A travers un processus inconnu, sans doute génétique, le sujet se brancherait sur les expériences ou les processus mentaux d'un ancêtre, d'un homme ou d'une femme du même pays. Là encore, le mystère reste entier.

L'existence d'un lien entre les souvenirs de vies antérieures et des troubles multiples de la personnalité a aussi été avancée. Dans certains cas, on a vu apparaître accidentellement des sous-personnalités, notamment lorsque l'hypnose était utilisée à des fins médicales. Cette faculté pour l'esprit d'opérer une sorte de "scission " existe sans doute dans une certaine mesure chez tout individu, et ne se révèle que lorsque nous nous laissons glisser dans un état de conscience modifiée. Il demeure néanmoins délicat d'expliquer tous les détails historiques, précis ou obscurs, pouvant surgir à l'occasion d'une séance d'hypnose...

En définitive, ces différentes thèses explicatives n'abordent que partiellement les cas de rappels de vies antérieures et ne prennent pas en compte toutes les données de façon satisfaisante. Selon le docteur Stevenson, la réincarnation reste l'explication la plus vraisemblable. Si beaucoup d'éléments indiquent que la personnalité semble survivre à la Mort, d'importantes questions restent toutefois sans réponses. Par exemple, si nous avons tous vécu plusieurs vies, pourquoi se souviendrait-on de certaines plus que d'autres? Et, plus incompréhensible encore, pourquoi la plupart d'entre nous n'a aucun souvenir de vies antérieures ?

Le déjà-vu

Le numéro de Sciences et Avenir d'août 2006 traite de "L'impression de déjà-vu élucidée".

Le déjà vu est cette curieuse impression d'avoir déjà été à un certain endroit ou été témoin d'un certain événement.Bien qu'on ait suggéré qu'il s'agit là d'un souvenir d'une existence antérieure, de nombreux indices font penser que le déjà vu est simplement dû à un fonctionnement légèrement irrégulier du cerveau. Il se produit de préférence dans un état de fatigue ou dans certains cas d'épilepsie. Nombre de médecins y voient le résultat d'une décharge électrique non synchronisée dans la partie du cerveau qui est le siège de la mémoire. Le même phénomène a pu être provoqué par la stimulation électrique du cerveau au cours d'une opération.

Grosso modo, les nouvelles informations doivent être étiquetée "nouvelles" par une partie du cortex rhinal. Ce serait cet "étiquettage" qui ferait parfois défaut, et ammènerait l'impression que la scène courante "n'est pas nouvelle" ( a donc été déjà vue ). Malheureusement, cette partie de cerveau traite les informations visuelles; l'article n'explique pas comment étendre cette explication aux impressions similaires ressenties pas des aveugles de naissance.

Marques de naissance

Les Ibos du Nigeria, d’après S. Edelstein, marquent le cadavre d’un enfant mort en lui coupant la dernière phalange du petit doigt. Or, on retrouve ensuite cette mutilation sur des nouveaux nés !

Au Sénégal, on marque de la même manière une oreille.

Un indien Tlingit d’Alaska avait une cicatrice sur le flanc droit qu’il prétendait être un coup de lance reçu dans une autre vie, 50 ans auparavant, lors d’un combat entre tribus, et il fut capable de nommer son agresseur.

En Thaïlande, on marque souvent le corps d’un défunt pour mieux l’identifier lors d’une réincarnation.

On peut évidemment supposer que si cela se passe dans un contexte familial donné, il puisse y avoir une action psychique de la mère sur le foetus. Mais il y a des cas avérés où il n’y a aucun lien familial. Et on sait qu’une marque accidentelle n’est pas génétiquement transmissible !

Depuis l’âge de cinq ans, où elle eut une diphtérie, Mme Smith (pseudonyme donné par son médecin A.G.) rêvait de bûcher et de moine qui la frappait avec une torche enflammée. elle porte depuis sa naissance une marque dans le dos, une cicatrice boursouflée comme celle d’une brûlure. Elle fut traitée de 1962 à 1966. par le docteur A. Guirdham, psychiatre (Université Oxford - Grande Bretagne), qui établit qu’elle était probablement la réincarnation d’une cathare brûlée vive en 1244. Elle fut capable de donner de nombreux détails sur sa communauté, dont certains inconnus à cette date et confirmé ensuite par des recherches ultérieures (les robes bleu foncé des parfaits cathares, par exemple). Il n’a donc pas pu y avoir télépathie pour ces faits historiques révélés après coup.

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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:32

Témoignages

Deux chercheurs hollandais, Titus et Esteban Rivers, ont interrogé plusieurs des sujets de Stevenson. Ils ont noté que, dans la plupart des cas, les prétendues incarnations antérieures appartiennent à la famille du sujet ou sont connues d'elle. Il peut donc s'agir simplement de souvenirs subconscients. Sur les centaines de cas répertoriés par Stevenson, trois seulement ont résisté à l'examen critique des Hollandais. Selon eux, ce sont peut-être des exemples de « souvenirs d'une réincarnation réelle ».

Intervention d’un médium

A la fin de sa vie Ch. Dickens (Angleterre - 1812-1870) commença un roman fantastique " Le mystère d’Edwin Drood ", mais mourut à la moitié de sa rédaction. Le 3 octobre 1872, un jeune ouvrier imprimeur, Th. James, ayant une instruction rudimentaire annonça que l’esprit de Ch. Dickens lui avait donné l’ordre d’achever le roman commencé. Chaque jour, au retour de son travail, il dormait quelques heures, puis se réveillant, se mettait à écrire à toute vitesse sous l’action d’une " dictée mentale " qu’il avait peine à suivre. Le texte était écrit d’un seul jet, sans la moindre correction (" il n’en avait pas le droit "). Le travail fut terminé en novembre 1873, et est un parfait pastiche du style de Dickens. T. James n’écrivit plus rien par la suite, et tomba dans l’oubli.

Les hypothèses émises à propose de ces cas ont été les suivantes :

- Intervention de l’esprit de Dickens sur celui de James. - Expression d’une personnalité secondaire subconsciente du sujet.
- Contacts entre plans de réalités différentes.
- Correspondance croisée entre psychismes.
- Mémoire akashique contenant l’oeuvre de Dickens, restituée au sujet par un processus inconnu.

Elles se ramènent en fait à deux catégories : survivance de l’esprit de Dickens après sa mort avec contact entre celui-ci et celui de James ; état de conscience modifié de celui-ci lui donnant accès à une autre réalité dans laquelle se trouve l’esprit de Dickens ou tout au moins son oeuvre. Dans ce cas, c’est James qui a été le médium (inconscient) de la manifestation de cet esprit.

En juin 1913, à Saint-Louis (U.S.A.), au cours d’une séance de spiritisme chez M. et Mme Curran, la planchette " oui-ja " indiqua " Je suis Patricia Worth ", née en 1649 dans le Dorsetshire en Angleterre... " Toutes les descriptions du pays furent vérifiées et reconnues conformes. Elle dicta un poème " Telka ", en dialecte anglo-saxon du 16ème siècle, comportent 60.000 mots. Aucun mot utilisé n’appartenait aux acquisitions de la langue anglaise postérieures à 1600, et les formes grammaticales étaient archaïques et typiques de l’époque.

Ashok Kumar en Inde

" … Le 19 janvier 1951, Ashok Kumar (...) fut entraîné dans un jeu et sauvagement tué par deux voisins avec un couteau ou un rasoir. Âgé de six ans, il était le fils de Sri Jageshwar Prasad (...). Le corps décapité, la tête mutilée et certains vêtements de l'enfant furent découverts par la suite (...).

Quelques années plus tard, Sri Jageshwar Prasad apprit qu'un garçon, né en juillet 1951 (six mois après la mort de Ashok Kumar) (...) s'était présenté comme le fils de Jageshwar (...). Il avait donné des détails sur son meurtre, nommant les meurtriers, l'endroit du crime, et donné d'autres précisions sur la vie et sur la mort de Ashok Kumar (...). Sa mère certifia qu'il avait une marque rectiligne en travers du CoU, semblable à la cicatrice d'une blessure faite par un grand couteau. Elle déclara s'en être aperçue pour la première fois quand son fils avait trois ou quatre mois. C'était apparemment congénital.

Stevenson verra l'enfant en 1964, et fera la constatation suivante :

Dans le haut du c-ou, légèrement sur la droite, je remarquai une marque rectiligne. Elle avait à peu près cinq centimètres de long et entre trois et six millimètres de large. De pigmentation plus foncée, elle avait l'aspect grenu d'une cicatrice. Cela avait tout à fait l'air d'une ancienne balafre cicatrisée faite par un couteau. … "

Le premier enfant est mort, non pas neuf mois, mais seulement six mois avant la naissance du deuxième. L'âme du défunt se serait donc réincarnée dans un foetus déjà âgé de trois mois. Ceci est contraire à toute logique. Stevenson, conscient de ce problème, interprète le phénomène comme étant la possession du corps du deuxième enfant par l'âme d'Ashok Kumar. Dans ce cas, qu'est-il advenu de l'âme originelle du deuxième enfant ? Nul ne sait. Peut-être s'est-elle réincarnée dans un autre corps... Quoi qu'il en soit, ces objections nous amènent à penser que ces témoignages ne reflètent pas nécessairement une réincarnation.

Deva en Inde

En 1935, la famille Deva en Inde fut troublée par l'étrange comportement de leur fille Shanti. Elle parlait continuellement d'une localité du nom de Muttra où elle prétendait avoir vécu lors d'une vie antérieure. Son nom aurait été Ludgi. Elle aurait été mère de trois enfants et serait morte à la naissance du troisième.
On prit son histoire pour de la fabulation, jusqu'au jour où l'on découvrit qu'une femme du nom de Ludgi était effectivement morte à Muttra dans ces circonstances-là. Conduite à Muttra, Shanti se mit à parler le dialecte local qu'elle n'avait jamais appris, reconnut son «mari» et les deux aînés de ses enfants et décrivit son ancienne maison avant de l'avoir vue.

Sukia Gupta

En 1955, au village de Kampa, dans l'ouest du Bengale, Sukia Gupta a environ dix-huit mois quand elle commence à bercer son oreiller et à l'appeler Minu. Quand on lui demande qui est Minu, elle répond : « Ma fille. »

Pendant les trois années qui suivent, l'enfant parle souvent à sa famille de son mari, de sa fille et de la vie qu'ils ont menée ensemble. Elle leur dit qu'elle est la réincarnation d'une femme nommée Mana et que son mari, ses beaux-frères Khetu et Karuna, et Minu vivent à Rathtala dans le Bhatpara, à 18 km de là.
Sukia demande qu'on l'emmène là-bas et, comme sa famille n'a jamais entendu parler de cette région, elle propose de l'y conduire. Un peu plus tard, son père apprend que Rathtala existe vraiment, qu'un certain Khetu y habite et que celui-ci a eu une belle-sœur appelée Mana, morte quelques années plus tôt en laissant une petite fille, Minu. Poussé par la curiosité, le père de Sukia arrange une rencontre entre les deux familles.
Sukia se rend à Rathtala en compagnie de ses parents pendant l'été 1959. C'est elle qui les conduit chez son supposé beau-frère. Elle identifie tous les gens dont elle parlait depuis des années. Mais, fait très surprenant, elle appelle son beau-frère Karuna, alors que tout le monde le nomme Kutu. Même ses plus proches voisins ignorent son vrai nom. Sukia reconnaît de nombreux objets dans la maison et sort les saris de Mana d'un coffre plein de vêtements ayant appartenu à diverses personnes. Elle fait preuve d'une extrême affection envers son « mari » et Minu.
Par la suite, on ne pourra jamais relever la moindre trace de fraude dans cette affaire, ni le moindre motif de frauder.

Mimkum la belle

En 1955, Kumkum Verma n'a jamais quitté son village de Bahera, à 40 km de Darbhanga, dans l'actuel Bangladesh. À trois ans et demi, elle commence à parler de sa vie précédente. Elle a vécu à Urdu Bazar, un quartier de Darbhanga, et a épousé un forgeron. Kumkum a eu un fils, Misri Lai, qui à son tour est devenu forgeron, et un petit-fils, Gouri Shankar. Elle affirme que sa belle-fille l'a empoisonnée. Souvent, quand elle parle de sa vie passée, Kumkum dit : « Appelez-moi Sunnary », ce qui signifie belle - c'est du moins ce que croit sa famille.
En 1959, le docteur Verma veut savoir la vérité. Il découvre que Misri Lai est réellement forgeron à Urdu Bazar et qu'il a bien un fils nommé Gouri Shankar. Sa mère s'appelle Sundari qu'il prononce Sunnary, Misri Lai confirme tout ce que Kumkum a dit. Sundari, née vers 1900, est morte en 1950. Après son mariage, elle a eu deux garçons dont Misri Lai. Cinq ans après la mort de son époux, elle s'est remariée. Mais cette union n'est pas heureuse et, en 1950, Misri Lai, persuadé que son beau-père a dilapidé l'argent de la famille, le poursuit en justice en demandant à sa mère de témoigner.
Mais elle meurt subitement, juste avant le procès. Ces faits et d'autres détails de la vie de Sundari que Kumkum a racontés sont confirmés par d'autres enquêteurs. Stevenson n'a trouvé aucun mobile suspect dans le récit de Kumkum, pas plus que des contacts antérieurs entre les familles.

Gnanatilleka Baddewithana

Née en 1956 au centre de Ceyian (aujourd'hui Sri Lanka), Gnanatilleka Baddewithana stupéfie ses parents quand, à l'âge d'un an, elle leur dit qu'elle a d'autres père et mère. À deux ans, elle parvient à expliquer que ces parents sont dans une autre vie. Elle donne des détails sur leur village, Talawa-kele, situé dans les montagnes à 30 km de là. Elle nomme ausi ses deux frères aînés et ses sœurs. Elle prétend avoir été un garçon.
Un prêtre de la région entend parler des propos de la fillette. Il identifie la famille qu'elle a décrite. Un fils appelé Tillekeratne y est mort quinze mois avant la naissance de Gnanatilleka. En 1961, elle se rend à Talawakele pour y rencontrer la famille de Tillekeratne. Elle reconnaît sept de ses membres et deux des villageois qu'elle identifie au milieu de la foule. C'est avec chaleur qu'elle embrasse son ancienne mère et aussi son ancien professeur, si gentil autrefois. Gnanatilleka éprouve les mêmes sentiments que Tillekeratne.
Il y a d'autres similitudes frappantes : Tillekeratne était efféminé alors que les parents de Gnanatilleka la trouvent vaguement masculine, le bleu est leur couleur favorite à tous deux, il a fait une chute dont il est mort, elle évite toute hauteur et a peur de ce qui touche à la médecine.
Là encore, Stevenson n'a trouvé aucun motif de fraude ni aucune preuve de contact entre les familles. Une fois de plus, les sceptiques devront admettre la seule explication plausible : Gnanatilleka a dit la vérité.

Thomas Orville

C’est le cas véridique, cité par I. Pisani, de Thomas Orville (pseudonyme), 42 ans, frappé en 1972 par la mort accidentelle de son épouse Miguelle, enceinte de sept mois, et obsédé depuis par sa part de responsabilité et par le sens de la vie. Prenant contact avec le Dr. D. Kelsey psychiatre anglais et sa femme Joan Grant Delsey, psychothérapeute, il accepte la régression sous hypnose.

Thomas Orville souffre constamment du côté gauche, à hauteur de la rate, où il ressent " comme un coup de poignard ". Les examens radiologiques ne montrent rien. Sous hypnose, il se souvient d’un costume style Henri II et d’une torche fumeuse ; il ressent une impression de froid, de sang qui coule, la conscience qu’il va mourir et qu’il en est content ; il revit cette mort en quelque sorte, avec son esprit qui regarde son corps inerte, qui n’a pas peur, qui a toujours su qu’il était " autre chose " que ce corps... il a l’impression de " revenir " chez lui "... Il a donc été poignardé au 16ème siècle en Italie.

Mais les séances ne le libèrent pas de sa douleur au côté gauche, et les Kelsey sont impuissants à la guérir, car lui-même ne se libère pas : on peut mourir en haïssant ou en pardonnant, la colère et la haine sont plus terribles que la mort, car ce sont des puissances capables de lui survivre.

En remontant dans le passé, il revit une autre existence en 1450, où il a tué son cousin qui était aussi son supérieur hiérarchique. Il le détestait à cause de son comportement, de sa morgue, de son injustice. Il a expié ce crime dans un couvent, mais il eut mieux valu qu’il fasse le bien autour de lui !

Après cette régression, Thomas Orville prend alors conscience que rien n’est définitif, que tout acte est réparable par un comportement ultérieur positif.

- Remontant encore dans le passé, il retrouve d’autres vies, en particulier celle d’un jésuite accusé d’hérésie par l’Inquisition, condamné et ne recevant aucun témoignage de compassion ni même d’humanité de la part de ceux qu’il avait défendus, ce qui a entraîné une grande souffrance pour lui, qui n’acceptait pas ce comportement, car " il y a l’amour qu’on donne et celui que l’on espère ".

- A la lumière de ces régressions, Thomas Orville comprend qu’il faut accepter et pardonner, que c’est cela qui enlève la souffrance faite et reçue, que la plénitude de l’être ne peut être obtenue que par l’acquisition de cette connaissance qui est compréhension, et par l’amour pour tous, sans réserve...

Il retrouve l’apaisement et peut psychiquement enlever la dague plantée dans son côté, car il reconnaît que l’assassin qu’il croyait être son ami ne l’était pas, qu’il le savait en lui-même mais qu’il refusait de l’admettre et qu’il était en colère contre lui-même pour s’être trompé.

Le même processus de colère contre lui-même, après la mort de sa femme, avait fait réapparaître la douleur éprouvée en Italie au 16ème siècle.

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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:34

La vie antérieure du petit Cameron Macaulay

Cameron Macaulay, 5 ans au moment du tournage, habitant Glasgow en Ecosse, avec son grand frère et leur mère, Norma.

Cameron manifeste, depuis qu'il est en âge de parler, des souvenirs d'une vie précédente. Le garçon parle d'une vie sur l'île de Barra, dans l'archipel des Hébrides, distante d'une centaine de kilomètres de Glasgow. Il décrit une maison blanche en bord de mer ainsi qu'une famille comprenant un père, une mère et quatre frères et soeurs (lui compris). Le témoignage de la mère éclaire sur la mort supposée conduisant une âme dans le corps de son fils, lors d'une chute brutale. Face aux récits récurrents et de plus en plus précis de Cameron, Norma s'interroge et décide d'emmener ses fils à Barra, pour tenter de confronter les souvenirs supposés de son fils à la réalité. Des témoignages des proches de la famille illustrent le fait que l'histoire du petit garçon est convaincante, et qu'il la raconte depuis son plus jeune âge. Lorsque la parole est rendue à la maman, Norma raconte plusieurs anecdotes dérangeantes indiquant que Cameron semble avoir un attachement profond pour la famille qu'il aurait laissé derrière lui.

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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:37

De Charles Berlitz, "Les phénomènes étranges du monde"

Un jour de 1936, entre Siano et Catanzano, deux petites villes italiennes, on découvrit le corps d'un jeune homme de 19 ans, Giuseppe Verardi. Il gisait sous un pont, recouvert uniquement de ses sous-vêtements. On trouva ses vêtements répandus un peu à l'écart. Les autorités de Siana décrétèrent que Giuseppe s'était donné lui-même la mort. La famille et les amis du jeune hommme accueillirent ce verdict avec scepticisme car on voyait mal comment une simple chute de 10 mètres pouvait être à l'origine de toutes les blessures dont il portait les traces.


La mort de Giuseppe était une affaire classée depuis longtemps lorsque, le 5 janvier 1939, un drame étange se déroula dans la petite ville. L'actrice principale en fut Maria Talario, une jeune fille de 17 ans, qui n'avait jamais connu Giuseppe ni sa famille. Elle traversait, en compagnie de sa grand-mère, le pont sous lequel on avait trouvé Giuseppe lorsqu'elle fut saisie d'un mal étrange, d'une sorte d'envoûtement qui la fit tomber à genoux et délirer. Aidée de sa grand-mère et d'un passant, elle réussit à rentrer chez elle. Mais, lorsqu'elle retrouva ses sens, elle n'était plus la Maria que l'on avait connue. Sa voix avait pris une curieuse tonalité masculine et elle prétendait être Giuseppe Verardi.


Le spectre de Giuseppe s'empara alors totalement de Maria. Il alla même jusqu'à écrire à sa mère, qui reconnut sans hésiter l'écriture de son fils. Le même soir, il força Maria à mimer une scène curieuse au cours de laquelle il revécut sa dernière nuit à Sieno. L'esprit qui possédait Maria feignait de boire et de jouer aux cartes, tout comme Giuseppe l'avait fait durant sa dernière soirée passée à Siano. L'esprit ingurgitait un verre de vin après l'autre, alors qu'il était bien connu que Maria ne buvait jamais plus d'un verre de vin aux repas. Puis, le spectre entreprit de mimer un combat qui l'avait opposé à son partenaire aux cartes et qui avait sans doute eu lieu sur le pont.


Le lendemain, la mère de Giuseppe vint rendre visite à Maria. Aussitôt l'entité la reconnut et lui décrivit les blessures qu'on avait trouvées sur son cadavre. Il donna aussi les noms de ses meurtriers - peu d'entre eux vivaient encore à Siano. Mme Verardi retourna ensuite chez elle où elle pria pour que l'esprit de son fils quitte le corps de Maria. Un peu plus tard le même jour, Maria s'engagea sur le pont fatal, toujours envoûtée par l'esprit de la victime. Elle en descendit, enleva ses vêtements et s'étendit par terre, exactement dans la position où l'on avait trouvé le corps de Giuseppe. Quelques minutes plus tard, lorsqu'elle revint à elle, Maria avait complètement oublié ce qui lui était arrivé.

En 1939, la presse fit grand bruit autour du retour des mânes de Giuseppe. Ernest Bozzano, un des plus grands spécialistes italiens de parapsychologie de l'époque, a étudié le cas, sur lequel il a publié une analyse en 1940.
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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:39

Plongée dans les vies antérieures

Nombre de gens pensent avoir déjà vécu dans la peau d'un autre. Le plus souvent dans celle d'un monarque, d'un aventurier ou d'une prêtresse antique. Bien sûr, les scientifiques n'y croient pas.

Si loin que remontent les souvenirs d'Edouard, né il y a trente-sept ans, une peur irrationnelle d'être agressé à la gorge a toujours été là. Depuis l'âge de 7-8 ans, il portait donc jour et nuit un foulard protecteur. La seule vue d'une lame tranchante le plongeait dans un fort état d'anxiété. Préoccupé par cette phobie, il a d'abord consulté un psy, sans résultat. Plus tard, il a participé à un séminaire de développement personnel, venu des Etats-Unis. Le dernier jour du stage, au cours d'une séance de régression dans le subconscient, des images étranges se sont imposées à lui: un homme d'une quarantaine d'années, qu'il identifie à un noble du XVIIIe siècle, attend nerveusement dans une prison. Soudain, des hommes se jettent sur lui et le conduisent sur une place publique pour qu'il y soit guillotiné. Au moment où la lame tombe, Edouard pousse un cri et sort brutalement de ce rêve éveillé. Il transpire abondamment. Instinctivement, il enlève son foulard... et réalise avec stupéfaction que sa phobie a soudainement disparu.

La plupart des expériences de ce genre se font dans un cadre thérapeutique. Au cours des années 60, le sage indien Sri Swami Prajnanpad a enseigné à ses disciples occidentaux le lying (mot anglais signifiant être couché). A mi-chemin du yoga royal et de la psychanalyse, cette technique thérapeutique permet d'exhumer des impressions encombrantes enfouies dans les profondeurs du psychisme... et laisse parfois émerger des traces de ce qui pourrait être interprété comme des «souvenirs de vies antérieures». Arnaud Desjardins, auteur de nombreux ouvrages de spiritualité, et sa femme, Denise, ont été à l'école de Swami Prajnanpad pendant près de dix ans. De retour en France, Denise Desjardins s'est spécialisée dans la pratique du lying. Dans un petit village du Midi, elle accueille à doses homéopathiques, depuis plus de vingt ans, des personnes le plus souvent engagées dans une démarche spirituelle hindoue ou bouddhiste.

Bien loin de ce cadre de référence orientale traditionnel, Patrick Drouot reçoit dans son cabinet parisien le Tout-Paris séduit par l'hypothèse réincarnationniste. Il est titulaire d'une maîtrise de physique. «J'ai découvert aux Etats-Unis, à la fin des années 70, les régressions dans les vies antérieures pratiquées sous hypnose. J'ai pris la décision d'abandonner mon métier pour me consacrer entièrement à ces recherches. J'ai mis au point ma propre technique, sorte de relaxation profonde qui favorise les états d'expansion de conscience. En quinze ans, j'ai fait effectuer des ?retours? à environ 2 500 personnes, à raison de trois séances en moyenne [500 francs la séance d'une heure trente]. Rares sont les échecs», estime Patrick Drouot, qui n'a pourtant pas réussi à faire décoller le collaborateur de L'Express - certes incrédule - qui s'était proposé comme cobaye. Devenu célèbre par ses ouvrages - Nous sommes tous immortels, (éditions du Rocher, 1987) s'est vendu à 350 000 exemplaires et lui a valu 60 000 lettres - Patrick Drouot a formé plus de 400 personnes à ce nouveau métier qui semble promis à un bel avenir. Par son seul réseau, entre 9 000 et 12 000 Français revisitent chaque année leurs vies antérieures.

On compte en France plusieurs centaines d'hypnotiseurs, de magnétiseurs ou de radiesthésistes qui pratiquent discrètement ce type de «régression» dans une optique thérapeutique. Ainsi, Claude, 48 ans, éducatrice spécialisée et magnétiseuse à ses moments perdus, accompagne des personnes «de tout âge et milieu social» dans ces étranges voyages intérieurs depuis bientôt quinze ans. Cette mère de trois enfants qui n'a apparemment rien d'une illuminée ni d'un gourou constate: «J'ai entendu les récits de centaines de vies provenant d'époques très diverses. Faute d'une meilleure explication, je parle de ?vies antérieures?. Ce qui compte, c'est que les gens se sentent mieux et repartent le plus souvent soulagés de maux anciens.» Une autre collaboratrice de L'Express, tout aussi sceptique, a également tenté l'expérience... qui s'est révélée cette fois positive!

Refusant de remettre en question a priori la sincérité de dizaines de milliers de personnes ayant fait cette étrange expérience, certains chercheurs américains se sont lancés dans l'exploration scientifique du phénomène. Partant de ce qu'ils nomment les «allégations de souvenirs de vies antérieures», ils enquêtent longuement sur la vie des témoins et cherchent à vérifier l'exactitude des faits rapportés. Le Pr Ian Stevenson, directeur de recherche à l'université de Charlottesville (Virginie), est un pionnier en la matière. Depuis bientôt trente ans, ce neuropsychiatre et son équipe traquent les témoignages les plus troublants: ceux de jeunes enfants de diverses régions du monde qui évoquent spontanément des événements, des lieux, des gens qui semblent n'avoir aucun rapport avec leur existence actuelle. Certains de ces enfants insistent pour «retourner» dans leur ancienne demeure, telle Manika, l'héroïne du film de François Villiers, inspiré d'une histoire vécue (Manika, une vie plus tard, 1989). Sur plus de 2 000 dossiers, le Pr Stevenson a publié une vingtaine de cas dont l'examen attentif montrerait que ces enfants avaient une connaissance précise et inexpliquée de la vie de personnes décédées quelques années avant leur naissance, parfois dans un autre continent. Excluant ainsi l'hypothèse de la pathologie et de l'affabulation, il conclut provisoirement à des «cas suggérant le phénomène de réincarnation» (Ian Stevenson, 20 Cas suggérant le phénomène de réincarnation, Sand, 1985). Les réincarnationnistes n'ont pas manqué de présenter ces travaux comme des preuves scientifiques de la validité de leur croyance, ce que récuse formellement l'auteur.

Se pose évidemment la question de l'interprétation de ces témoignages. Hormis l'hypothèse de la réincarnation, qui rassemble fort peu de partisans chez les psychanalystes et chez les scientifiques, quelles sont les autres hypothèses permettant d'éclairer ces phénomènes? Un grand nombre de cas spontanés peuvent sans doute provenir d'une pathologie bien connue des psychanalystes: celle des personnalités multiples (problème d'identité d'une personne ayant plusieurs personnalités qui prennent tour à tour le contrôle du psychisme). Ils parlent aussi volontiers de créativité imaginaire, notamment dans les cas, beaucoup plus nombreux, induits par des techniques de relaxation ou hypnotiques. Mais comment expliquer la logique qui préside à l'émergence de ces «souvenirs»? Pourquoi les personnes qui font des régressions s'identifient-elles à tel personnage, à telle époque, et ont-elles l'impression de «revivre» tel ou tel événement précis?

Carl Gustav Jung, disciple dissident de Freud, rattache ce qu'il appelle «le mythe de la réincarnation» à sa théorie de l'inconscient collectif. Nous aurions accès par notre inconscient à des archétypes universels auxquels nous nous identifions. C'est pourquoi tant de personnes se sont «vues» dans la peau d'un moine tibétain, d'une sorcière médiévale, d'un prêtre égyptien, d'une prostituée romaine, voire d'un atlante... et si peu dans celle d'un plombier finlandais, d'une concierge albanaise ou d'un allumeur de réverbères à gaz. Patrick Drouot, réincarnationniste convaincu, admet lui-même avec honnêteté avoir eu sur son divan six incarnations différentes du Christ! Sans nécessairement faire référence à des archétypes, certains psychologues considèrent ces réminiscences de vies antérieures comme des jeux de rôle projetés par l'inconscient, pendant lesquels un patient revit des expériences personnelles profondes. Nous serions ainsi placés, un peu comme dans certains rêves, devant la montée symbolique d'un problème ou d'un fait psychique de la vie actuelle. Cela pourrait expliquer les phénomènes fréquents de guérison spectaculaire d'un symptôme chronique.

Diverses interprétations

Les théories bouddhistes permettent d'avancer encore une autre hypothèse: les différents agrégats psychiques qui composeraient l'homme, au lieu de disparaître avec la mort, se disperseraient et transmigreraient chez un ou plusieurs enfants venant d'être conçus. Ainsi, nous porterions tous des «informations karmiques», des éléments psychiques, des émotions provenant d'autres personnes ayant vécu avant nous. Enfouies dans notre subconscient, ces informations pourraient se manifester spontanément ou bien sous hypnose, ou encore à l'occasion d'un travail de régression dans un état de conscience modifiée (pratique de la méditation, lying, relaxation profonde).

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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110Lun 10 Oct - 11:42

Régressions dans des vies antérieures



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MessageSujet: Re: Réincarnation/Vies antérieures Réincarnation/Vies antérieures 2110

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Réincarnation/Vies antérieures

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