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Dossiers divers et variés

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MessageSujet: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 19:37

Créature d'Amérique latine supposée attaquer et sucer le sang du bétail

Le chupacabra (à prononcer "tchoupacabra" ; littéralement en espagnol : "suce-chèvre") est une créature mystérieuse de la culture populaire des régions hispanophones d'Amérique. Il tire son nom de son régime alimentaire supposé : il s'attaquerait en effet au bétail et tuerait les animaux en buvant leur sang.

Son aire de répartition s'étendrait du Nord des Etats-Unis pour sa limite Nord, jusqu'au Chili pour sa limite Sud. Le chupacabra est cependant souvent associé à l'île de Porto Rico et au Mexique, dans la mesure où ce sont des pays où le "folklore" autour de la créature est particulièrement vivace, et où le plus grand nombre de témoignages et d'attaques de bétail ont été rapportés.

Description

Il existerait deux types de chupacabra :

- le « chupacabra extraterrestre » ; il est décrit comme un être à l'apparence reptilienne, avec une peau glabre, écailleuse ou recouverte d'un court duvet de couleur grise ou brune. Il est bipède, d'une hauteur comprise entre 1 mètre et 1 mètre 60 quand il se tient redressé sur ses deux pattes arrières ; il se déplace en faisant des bonds tel un kangourou. Sa tête est très grosse par rapport au corps, avec de grands yeux rouges et des crocs apparents. La créature laisserait derrière elle une forte odeur de soufre. Ce type de chupacabra se voit parfois attribué différentes capacités plus ou moins réalistes, comme la capacité de voler (il est parfois décrit avec des ailes de chauves-souris) ou de se déplacer à une vitesse qui le rend invisible à l'oeil humain ; certains témoignages lui prêtent également le pouvoir d'hypnotiser ses victimes, ou de changer de couleur tel un caméleon. Les dessins et les croquis du chupacabra lui donnent souvent une apparence très similaire à celle du petit gris, bien que cela ne soit pas explicitement signalé dans les témoignages.

- le « chupacabra canin » ; ce chupacabra est décrit comme une sorte de chien étrange (parfois comme un félin), le plus souvent sans poils. Il est parfois présenté comme un reptile à l'apparence canine, avec une langue bifide telle celle des serpents.
Signalements et témoignages
Le chupacabra est devenu un thème très médiatique (surtout en Amérique latine) ainsi qu'un élément incontournable du folklore ufologique (au même titre que l'affaire Roswell?, par exemple) ; sous bien des aspects, il s'apparente à une légende urbaine?. De ce fait, un très grande nombre de fausses informations circulent à son sujet et il est souvent difficile de démêler la vérité des rumeurs. Pour cette dernière raison, seuls seront notés ici les témoignages les plus connus.

Les premières mutilations de bétail ? authentifiées remontent à 1975 ; elles furent d'abord localisées autour du petit village de Moca à Porto-Rico, puis furent signalées dans d'autres endroits de l'île. Les animaux avaient été vidés de leur sang par une série d'incisions circulaires, les attaques furent donc imputées à un vampire (El Vampiro de Moca ) ou à un culte « sataniste? ».

Puis en 1995, les mutilations connurent à nouveau une forte augmentations : huit moutons furent d'abord trouvés mort, eux aussi vidés de leur sang par trois incisions effectuées au niveau de la poitrine. Puis quelques mois plus tard, d'autres attaques (pas moins de 150 selon certains auteurs) furent répertoriées sur du bétail et des animaux domestiques. Une unique témoin, Madelyne Tolentino, rapporta avoir vu la créature ; sa description posera les bases du "chupacabra extraterrestre".

C'est à cette époque durant les années 90 que le nom de "chupacabra" se répand dans la culture populaire ; le terme pourrait avoir été inventé à l'origine par l'artiste porto-ricain Silverio Pérez, ou par l'écrivain Michael Crichton dans son livre Jurassic Park (écrit en 1990).

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Suite à la vague d'attaques de 1995 qui connut un fort écho médiatique, des mutilations d'animaux furent rapportés dans d'autres pays d'Amérique : Etats-Unis et Mexique, et dans une moindre mesure Brésil, Chili, Argentine, Bolivie, Nicaragua, Panama, Salvador...

En janvier 1996, trois jeunes filles de Varginha au Brésil affirmèrent avoir observé une créature similaire au « chupacabra extraterrestre » : elles le décrivirent comme un humanoïde bipède d'une taille de 1,6 mètres, pourvue d'une grosse tête sur un corps malingre, avec des grands yeux rouges et une peau brune. La créature dégageait également une très forte odeur désagréable. Cette observation aurait été précédé d'un signalement d'OVNI dans la région, et elle a conduit certaines personnes à penser que le chupacabra était d'origine extraterrestre.

En juillet 2004 près de la ville de San Antonio au Texas, un fermier tua une créature similaire à un chien mais entièrement glabre, qui était en train d'attaquer son bétail. L'animal fut connu par la suite sous le nom de la bête d'Elmendorf. Des analyses ADN révélèrent cependant que la créature était en réalité un coyote atteint de la gale sarcoptique, une maladie parasitaire provoquée par un acarien (Sarcoptes scabiei) entraînant des lésions cutanées et une perte des poils. D'autres carcasses similaires de coyotes atteints de la gale furent trouvées dans la région en octobre 2004.

Toujours en 2004 au Texas, un fermier nommé Reggie Lagow captura dans un de ses pièges un animal qu'il décrivit comme un croisement de rat, de chien sans poil et de kangourou. Selon ses dires, il confia ensuite la carcasse au Texas Parks and Wildlife Department - mais l'organisation nia fermement l'avoir jamais reçue, et elle déclara que les photos de l'animal semblaient indiquer que celui-ci était un coyote.

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En août 2006, les habitants de la ville de Turner dans le Maine signalèrent le cadavre d'un "mutant hybride" de chien reposant le long d'une route, auquel ils attribuèrent des attaques perpétrées contre des chiens domestiques. Les photos prises montrent cependant un chien quelconque (probablement un croisé de chow-chow ou d'akita inu vu sa morphologie) visiblement heurté par une voiture. La carcasse ne put cependant être examinée par des experts car elle disparut, "dépecée par le vautours" selon les habitants.

En août 2007, des habitants de la ville de Cuero au Texas trouvèrent trois cadavres d'animaux étranges, qu'ils prirent en photo et dont ils conservèrent une tête qu'ils mirent dans un réfrigérateur. L'une des personnes témoigna qu'une trentaine de poulets de sa ferme avaient été tués et saignés par un animal inconnu sur une période d'un an, ce qui leur fit faire le lien avec la légende du Chupacabra. Cependant, des analyses ultérieures révélèrent que les cadavres étaient bien ceux de coyotes.

Au mois d'août suivant, toujours à Cuero, l'adjoint au shériff du comté de Dewitt prit une vidéo montrant un animal ressemblant à un chien sans poil courant sur le bas côté de la route. La vidéo est cependant trop courte et ne montre pas assez l'animal pour que celui-ci puisse être identifié avec plus de précision.

Quelques témoignages à la localisation géographie « atypique » ont été rapportés :

- à proximité de Perth en Australie, deux amis affirment avoir entendu des cris semblables à ceux d'un cochon, qui les menèrent à une créature haute de plus d'un mètre, pourvue de grands yeux rouges, de dents pointues et au corps recouvert de poils. Celle-ci tenait un kangourou mort dans la gueule, et elle disparut en bondissant verticalement dans les airs.
- en Russie, une créature similaire au chupacabra aurait tué une soixantaine de moutons et de dindes durant le printemps 2005 ;
- aux Philippines, un « chupacabra » similaire à un chien est supposé avoir tué 8 poulets en Janvier 2008.
Hypothèses explicatives
Un très grand nombre d'hypothèses ont été avancées pour expliquer la nature du chupacabra, tant par les sceptiques que par les défenseurs de son existence. Le chupacabra serait ainsi :

- une créature extraterrestre. Cette hypothèse s'appuie notamment sur la correspondance de certaines de ses manifestations et d'observations d'OVNIs. Des ufologues ont même avancé que les chupacabras sont les animaux domestiques des petits gris, et qu'ils se seraient échappés des vaisseaux de leurs maîtres alors que ceux-ci exploraient la Terre ; ou alors, que les chupacabra assistent les petits gris dans leurs prélèvements d'organes sur le bétail.
- une créature hybride, issue de manipulations génétiques effectuées par des agences secrètes du gouvernement américain.
- un cryptide : une espèce encore inconnue de canidé ou de félin (pour le « chupacabra canin »), voire même un dinosaure survivant (pour le « chupacabra extraterrestre »).
- d'autres hypothèses plus ou moins farfelues ont été proposées, depuis le monstre issu d'une autre dimension jusqu'à l'insecte géant.
L'explication officielle des gouvernements américain, portoricain et mexicain est que les mutilations de bétail ont été effectuées par des meutes de chiens errants ou par des animaux carnivores importés sur l'île : pumas, jaguars, singes... L'origine humaine des attaques n'est pas écartée non plus ; il a été ainsi avancé que celles-ci pouvaient avoir été réalisées par des sectes sataniques ou des détraqués. Cependant le nombre important d'attaques et leur vaste répartition géographique indiquent que cette explication n'est pas valable dans tous les cas de mutilation du bétail.

Les sceptiques avancent également qu'il n'existe aucun véritable indice militant en faveur de l'existence du chupacabra. Les rares clichés ou vidéos le montrant sont considérés comme des canulars probables. Enfin les cadavres et squelettes supposés appartenir au chupacabra se sont tous révélés, après analyse, appartenir à des animaux bien connus (chiens, chats ou coyotes). Le « chupacabra canin » si répandu aux Etats-Unis ne serait donc finalement qu'un coyote atteint de la gale sarcoptique, ce qui lui donne son aspect glabre et efflanqué.

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Le « chupacabra extraterrestre » n'est quand à lui connu que par quelques témoignages discutables, issus de populations peu éduquées et superstitieuses, chez lesquelles la tradition d'une créature suceuse de sang est très ancienne (voir Hombre-mosquito). Le chupacabra serait donc une survivance modernisée de ces anciennes croyances.

La légende urbaine qui entoure le chupacabra contribue à brouiller les pistes et à donner plus de consistance à son existence, en noyant les rares informations véridiques au sein de rumeurs et de pures inventions. On attribue ainsi au chupacabra un plus grand nombre d'attaques et de témoignages qu'il n'en existe en réalité. De même, la supposée "précision chirurgicale" avec laquelle les morsures et incisions ont été effectuées pour saigner le bétail est grandement exagérée - dans le but d'appuyer le caractère «surnaturel» des mutilations. En réalité, les cadavres d'animaux attaqués n'ont jamais fait l'objet d'analyses sérieuses de la part des services vétérinaires, et la majorité des mutilations observées sont facilement explicables par les habitudes alimentaires des animaux prédateurs.

Noms alternatifs : Chupacabras, El Chupacabra, El Chupacabras

Traduction anglaise : Chupacabra, Chupacabras

Localisation : Amérique latine (en particulier l'île de Porto-Rico et le Mexique) et sud des Etats-Unis, Amérique du Nord et Amérique du Sud.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 19:38

Créatures Ailées

Existe-t-il des créatures volantes que nous ne pouvons toujours pas identifier ?

Depuis toujours, on rapporte d'étranges créatures ailées parcourant le ciel et parfois nos villes. Plusieurs noms nous viennent à l'esprit comme le Diable de Jersey, le Thunderbird d'Arizona, le Mothman et le célèbre Oiseau Roc. Ces créatures ailées ne sont peut-être que légendes, mais toujours est-il que de nombreux témoins affirment les avoir aperçues.

Le Thunderbird

En 1890, deux ranchers qui chevauchaient dans le désert, ont rencontré un monstre ailé qui ressemblait à un alligator, avec une queue très longue et des ailes immenses. Ils lui firent la chasse et finirent par l'abattre. Ses ailes avaient une envergure de 49 mètres et son corps en faisait 28 mètres. Dans cette région de Tombstone (Arizona), plusieurs témoins affirmaient avoir déjà aperçu cette créature et une aurait même été photographiée en 1886. On ne sait malheureusement pas ce qui est arrivé de cette photo ni de la carcasse de la bête. Ce témoignage est un peu douteux mais pourtant, plusieurs affirmèrent avoir vu cette créature.

Le Diable de Jersey

En 1909, dans l'état du New Jersey. Le "Diable de Jersey" fit beaucoup parler de lui. On croyait que son nid était situé dans une région isolée du Sud-est de l'état, dans les Pine Barrens.

Tout commença le 17 Janvier 1909 quand il fut aperçu dans pas moins de trente villes différentes. Le premier à l'apercevoir fut John McOwen qui entendit des bruits bizarres un matin. Il se leva pour regarder à sa fenêtre et aperçut cette sorte d'aigle de grande envergure qui sautillait sur les rives du canal. Le témoignage du Policier James Sackville fut identique : une créature ailée qui sautillait comme un oiseau, une tête inquiétante et des cris effrayants. Le policier fit feu mais la créature s'enfuit sans blessure apparente. Un autre témoin, un receveur des postes, se trouva assez proche de la créature pour en faire une bonne description :

"Il avait une tête ressemblant à celle d'un bélier et un long c-ou. Les ailes étaient longues et minces et les pattes de derrière étaient plus longues que celle de devant. Il poussa un cri lugubre qui me fit frissonner."

Dans les semaines qui suivirent, les apparitions se multiplièrent, des photographes arrivèrent de partout pour tenter de le capturer sur pellicule alors que des chasseurs se lancèrent sur les traces de cette "chose".

Après une dernière apparition qui eu lieu le 22 janvier, le diable de Jersey disparut pour de bon et on ne le revit jamais. Quant à son existence, impossible de vérifier vu le manque de preuves.

Le Mothman

N'oublions pas non plus la fameuse légende de l'homme papillon ("Mothman") qui terrifia les habitant de Point Pleasant en Virginie en 1966. Voici un témoignage d'une jeune conductrice qui reconduisait son père à la ville voisine.

"De loin, j'aperçus la silhouette au milieu de la route. ça ressemblait à une sorte d'homme oiseau. Comme la voiture approchait, il remua les épaules et déplia de ailes d'une telle envergure que je ne voyais plus rien de la route. Puis il s'envola, disparaissant en l'espace de quelques secondes."

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Après de nombreux témoignages, la description suivante en fut faite. Il faisait dans les 2 mètres, de couleur grise ou brune et de forme humaine mais sans bras ni tête. Ses inquiétants yeux rouges semblaient être au niveau des épaules. Les ailes atteignaient une envergure de 3 mètres. La plupart des apparitions eurent lieu en novembre et en décembre 1966. Quand un pont céda sous le poids des voitures à Point Pleasant, étrangement, ces apparitions cessèrent.

L'Oiseau Roc

Dans le passé, les autochtones affirmaient qu'un oiseau géant (le roc) emportait leur bétail dans ses serres. Les indiens Haïdas, tribu de la côte nord-ouest des Etats-Unis, croyaient que les oiseaux géants étaient des esprits humains réincarnés. Un oiseau géant légendaire aurait terrorisé les ancêtres des indiens de l'illinois.

Autres cas

En 1960, dans une forêt californienne, deux témoins aperçurent ce qu'ils décrivirent comme un Ptérodactyle. Il traversa la route devant leur voiture et disparut dans un ravin. D'autres témoins affirmèrent avoir vu cette créature.

1976, Texas. Deux enfants affirmèrent avoir vu un oiseau de 1.50 mètre de haut. De couleur noire avec de grand yeux rouges, de larges épaules, une tête de chauve-souris, une face de gorille et un long bec pointu. Facile de croire qu'ils avaient tout imaginé mais pourtant, on trouva des traces dans le sable faisant 20 centimètres de large, avec trois doigts. On estima que l'animal faisait environ 80 kg.

Une semaine plus tard, Alvérico Guajardo se trouva face à cette créature, la décrivant de la même manière que l'avait fait les deux enfants.

Armando Grimaldo, fut victime d'une attaque de cette créature. Il prenait l'air dans son jardin quand il entendit un sifflement derrière lui. La créature s'abattit sur lui et malgré de puissantes serres, il réussit à se dégager et courut vers sa maison. Quand il se retourna, il aperçut un oiseau aussi grand qu'un homme, la tête ressemblait à un singe et il avait aussi un long bec.

À Brownsville, on l'aperçut aussi à quelques reprises et certains pensent qu'il pourrait en fait s'agir d'un Ptéranodon, disparu il y a 64 millions d'années.

En 1932, Swanhild Handvigsen fut attaquée par un aigle géant mais un groupe d'hommes la sauva de justesse. Ayant eut moins de chance, la petite Marie Delex, agée de cinq ans, fut enlevée par un autre aigle géant qui emporta sa proie et qu'on ne retrouva jamais.

Légendes ou réalité ?

Ces créatures ailées découlent-elles toutes de notre imagination ? Existe-t-il vraiment de telles créatures que nous ne pouvons toujours pas identifier ? Une certitude : les témoignages sont nombreux...

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 19:41

Crop Circles

Quelle est l'origine de ces mystérieux agroglyphes ?

Les Crop Circles sont des empreintes apparues principalement dans les champs de céréales du monde entier. Elles varient de simples motifs circulaires à des formations géométriques immenses et complexes. Tour d'horizon.

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Chronologie

Beaucoup de gens imaginent que les Crop Circles représentent un phénomène relativement récent, pourtant des manuscrits du XVIIIe siècle et même du moyen âge mentionnent déjà l'apparition de Crop Circles en Europe. Mais ce n'est qu'au début des années 80 qu'ils ont commencé à se faire connaître. Autour des années 90, ils sont apparus en grand nombre à travers le monde (le sud de l'Angleterre en a répertorié quelques 400 pour l'année 1991). De nos jours, de nombreux Crop Circles sont découverts chaque année.

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Caractéristiques

Les Crop Circles sont régulièrement présents dans près de 70 pays, et sur tout type de champs: céréales (blé, orge), rizières, herbe, neige, sable, etc. Ces mystérieuses figures sont généralement à base de cercles, bien que l'on en trouve de toutes formes. Leur taille est variable et peut atteindre plusieurs centaines de mètres.

Quelques phénomènes remarquables ont été constatés à l'intérieur des Crop Circles:

- Le sol reste parfaitement intact sous ces Crop Circles, témoignant de l'absence d'activité mécanique sur la terre.

- Des mutations génétiques ont été observées au niveau des cellules de la culture du Crop Circle, qui ne peut s'expliquer que par une élévation de température considérable durant une fraction de seconde.

- Le matériel électronique est sujet à des défaillances et perturbations.

- Une haute fréquence, de l'ordre de quelques Khz, se fait entendre dans les Crop Circles récemment apparus.

- Parfois un champ magnétique concentré est mesuré autour du Crop Circle.

- Certaines personnes ressentent des troubles à l'intérieur du Crop Circle (perte d'équilibre, maux de crâne, nausées, etc.).

- Enfin sur les véritables Crop Circles, les tiges de céréales ne sont jamais cassées. Ces tiges sont étendues sur le coté selon une spirale parfaite.

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Hypothèses

Il existe de nombreuses théories relatives à leur création, mais aucune n'a pu expliquer d'une manière satisfaisante comment se forment exactement ces cercles.

L'hypothèse d'une création humaine est valable pour certains cas de Crop Circles qui peuvent sembler très irréguliers et désordonnés dans leur construction. Cependant de nombreuses formations sont si complexes et grandes qu'il semble impossible de les réaliser au milieu de la nuit. Bien sûr des canulars sont réalisés chaque année.

Certains pensent qu'il s'agit d'un phénomène naturel (champs électro-magnétiques).

Mais le témoignage le plus persuasif existe peut être sous la forme d'un enregistrement vidéo montrant de petites "boules" lumineuses, survolant le Crop Circle. Plusieurs de ces lumières ont été filmées en plein jour et les objets semblent se déplacer avec un but et une intelligence. Y aurait-il un lien entre ces mystérieuses "boules" lumineuses et la création du Crop Circle ?

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 19:46

Grand Serpent de Mer

Animal mythique sillonnant les mers

"Alors Persée attaqua le grand serpent marin à coups d'épée. Celui-ci se débattait et la mer était pleine d'écume et de tourbillons. Le sang du monstre alourdissait les sandales ailées et un grand vacarme s'élevait de la mer. S'appuyant sur le rocher, Persée plongea son glaive à quatre reprises dans le flanc du monstre, mais sans grand résultat..." (La légende de Persée).

Depuis la nuit des temps des créatures étranges, monstrueuses et titanesques, sillonnent les mers du globe à la recherche de victimes potentielles. Parfois ils réapparaissent surgissant de nulle part, terrassant inexorablement leurs proies et replongent dans les abysses insondables et glauques des océans, ce sont : les Grands Serpents des Mers.

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Témoignages

En 1555 - Le serpent d'Olaus Magnus. Magnus, Evêque norvégien, décrit en 1555 un Serpent de Mer, relevant de nombreux détails : "Ceux qui naviguent le long de la côte norvégienne assurent tous d'une voix une chose épouvantable, que le long de la mer de Bergen, un serpent à bien 60 mètres de long et 6 d'épaisseur. Il sort la nuit au clair de lune pour aller manger les agneaux, les pourceaux, ou bien passe la mer pour aller manger les polypes, locustes et autres sortes de poissons et cancres marins. Il a des yeux rutilants comme une flamme (flammeos oculos rutilantes). Il se lance contre les navires (...) pour aller dévorer ceux qui sont dedans (...). Il a une masse de poils d'une coudée de long qui lui pendent du c-ou, des écailles aiguës de couleur noire et des yeux rutilants comme une flamme (...). On estime en ce pays que c'est un mauvais présage quand on le voit courir sus aux personnes et que cela signifie mort de prince".

En 1856 - Le Princess croise un monstre marin par 34°56' de latitude sud et 18°14' de longitude est : "A une heure de l'après-midi, vu un très grand poisson, avec une tête comme un morse et douze nageoires pareilles à celles d'un globicéphale mais tournée en sens inverse. Le dos avait 6 à 9 mètres de long ; également une bonne longueur de queue."

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En 1910 - A bord du Postdam, une observation est faite en Atlantique nord :"Il nous parut avoir la forme d'un serpent gigantesque, long de 35 à 40 mètres et d'un diamètre d'environ 60 centimètres. Il se déplaçait à vive allure. De temps en temps la tête se dressait presque perpendiculairement sur l'eau, jusqu'à une hauteur de 2,50 à 3 mètres ; elle restait dans cette position pendant un certain temps, puis disparaissait à nouveau. Ces deux mouvements allaient de pair avec un puissant jaillissement de l'eau jusqu'à une hauteur d'environ 6 mètres, cependant que la queue agitait non moins puissamment l'onde (la queue était aplatie et élargie, avec une extrémité bifide)."

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En 1934 - France - Normandie - Cherbourg :"Dans l'après-midi du 28 février 1934, un énorme cadavre d'aspect insolite fut découvert par les pêcheurs de Querqueville à l'ouest de Cherbourg. Sa tête, qui ressemblait à celle d'un chameau, était portée par un c-ou mince. Il avait deux grandes palettes natatoires (...) Il mesurait environ 6 mètres de long dont 90 centimères pour le c-ou (...) Le patron d'un remorqueur déclara que le 25 ou 26 janvier précédent, il avait rencontré (...) une grande créature marine se déplaçant à une vitesse considérable. Soudain la tête de l'animal avait surgi de l'eau et lui avait paru semblable à celle d'un cheval. Quand le monstre avait réapparu à nouveau son c-ou s'était laissé entrevoir et l'homme lui avait trouvé un ressemblance avec celui du chameau". (Heuvelmans Bernard. Le grand serpent de mer. Plon, 1965).

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Analyse cryptozoologique

Il était inévitable que le Grand Serpent de Mer fascine de nombreux zoologues et cryptozoologues. Le Hollandais Oudemans en 1893 publia un livre sur cette énigme ("The great sea-serpent"). Il concluait qu'il s'agissait d'un grand pinnipède ayant allure de plésiosaure. Il lui donna le nom de "Megophias megophias". Sa description paraît être bâtie sur un assemblage composite de plusieurs animaux.

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En 1965, Bernard Heuvelmans publie un livre sur la question. Par étude statistique de centaines de témoignages, il tente de démontrer que le Grand Serpent de Mer a une origine multiple:

- Des animaux observés et désormais répertoriés, qui étaient inconnus au moment des faits : requins baleines (cetorhinus maximus), calmars géants (Architeutis), régalecs (Regalecus glane), les vers némertiens démesurés comme le Lineus longissimus.

- Des animaux non apparentés aux animaux serpentiformes inconnus.

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Selon Heuvelmans, le long c-ou est de toute évidence un pinnipède, les quatre autres seraient peut-être des archéocètes (cétacés primitifs à c-ou délié). Le multi-bosses est sans doute apparenté aux zeuglodontes.

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Des preuves matérielles ?

- En 1932, un navire océanographique, le Dana pêche dans l'Atlantique une énorme larve (leptocéphale) de 1,80 mètre de longueur, émanant d'un poisson anguilliforme. Si la proportion larve/adulte est identique à celle de l'anguille, l'adulte ressemblerait à une anguille d'environ quinze mètres de long.

- En 1937, Un cachalot harponné au large de Vancouver, livre de ses entrailles les restes d'un animal serpentiforme à tête de cheval. Edward L. et Paul H. Leblond, ont étudiés d'une façon approfondie cette forme de vie. Selon eux, il s'agit d'un individu juvénile du Serpent de Mer à allure de "cheval marin". D'autres auteurs ont suggéré que c'était un requin ou un fotus de cachalot. - Selon d'autres théories, le Serpent de Mer serait peut-être un Zeuglodon, baleine primitive supposée éteinte. - D'autres encore estiment que le Serpent de Mer, du moins la variété à long c-ou, serait un plésiosaure survivant. Ce serait le cas d'une carcasse trouvée et hélas rejetée par un chalutier japonais en 1977.

Conclusions

Le Grand Serpent de Mer engendre depuis longtemps la fascination, la terreur et même la dérision, mais il ne laisse personne indifférent. Il faut envisager la possibilité de non pas "Le Serpent de Mer" mais plutôt "Les Serpents des Mers". Peut-on raisonnablement penser que des animaux antédiluviens de types divers aient survécu jusqu'à nos jours ? Peut-être... Un jour prochain aurons-nous une preuve indiscutable de l'existence de cet animal mythique ? Les témoignages depuis des siècles laissent entrevoir l'existence possible du Grand Serpent de Mer et l'immensité des océans a depuis toujours déchaîné l'imagination fertile des hommes. Nous aurons la réponse quand nous en aurons capturé un, sinon nous continuerons de rêver et d'espérer.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 19:52

Homme de Similaun (Ötzi), La momie des glaces

Le 19 septembre 1991, Helmut et Erika Simon, un couple d'Allemands redescendent d'un refuge de montagne sur le glacier du Similaun situé en territoire italien de la province du Tyrol du sud dans les ötzaler.

Il fait très beau, ils décident donc de poursuivre leur excursion en se rendant vers un autre sommet. Pour se faire, ils quittent le sentier sécurisé et empruntent un champ de glace, ils ne savent pas encore qu'ils vont faire une des plus grandes découvertes archéologiques du siècle, une rencontre incroyable qui va marquer leur mémoire à tout jamais.

Chemin faisant, ils aperçoivent un trou rempli d'eau en partie à même la roche, ils s'approchent, en font le tour et remarquent quelque chose qui en émerge. Ils se disent, encore quelqu'un qui est venu jeter ses déchets sur la montagne, ils s'avancent pour voir et découvrent horrifiés qu'il s'agit d'un corps humain, la tête et les épaules sont bien visibles, il n'y a aucun doute. Ils retournent au gîte pour vite signaler leur macabre découverte.

Après de multiples tentatives pour l'extraire de son sarcophage de glace, menées par le gardien du refuge où se trouvaient les Simon, ensuite de la Police Autrichienne, finalement le chef des services de secours de montagne avec un assistant parvint à extraire le corps le lundi 23 septembre 1991.

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Situation des lieux

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Le corps a été retrouvé dans les Alpes à une altitude de 3278 mètres dans les ötzaler.

Habillement et équipement de Ötzi

Il faut d'abord remarquer que les matériaux permettant de coudre sont des tendons d'animaux, ainsi que du fil de laine.

Il porte par-dessus ses vêtements une cape confectionnée avec des tiges d'herbes de plus d'un mètre de longueur (herbes alpines), celle-ci est destinée à le protéger des intempéries.

Il dispose d'une ceinture en peau de veau, une poche est visible sur le devant, elle sert également à maintenir des jambières en peau de chèvre, elles possèdes aux extrémités une languette pouvant être introduite dans les chaussures pour garder la chaleur.

La ceinture retient aussi un pagne fait de peau de chèvre très mince, il pend jusqu'aux genoux assurant de cette façon une protection de la poche de la ceinture.

Il dispose d'un manteau fait de pièces en peau de chèvre assemblée.

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En ce qui concerne l'équipement, il porte un sac à dos avec un cadre composé de morceaux de bois ronds et plats.

Il emporte un filet dont l'usage précis n'est pas déterminé.

Il dispose de deux petits conteneurs en écorce de bouleau, apparemment l'un d'eux servait à transporter des braises, la présence de charbon ayant été découverte.

Un "retouchoir" pour retailler les outils en silex, composé d'une pointe en bois de cerf inséré dans du bois de tilleul.

Des morceaux hachés d'un champignon poussant sur le bouleau, probablement à usage médical, assimilé à un antibiotique naturel.

Un arc d'un peu plus de 180 centimètres de long, en bois d'if.

Un carquois fait de fourrure de chamois et d'une baguette de noisetier, il contient 14 flèches dont certaines portent une pointe en silex. Les traits sont en pousses de viorne, d'une longueur de plus de 80 centimètres, détail intéressant, la partie avant est légèrement plus grosse que la partie arrière, afin d'assurer une bonne stabilité. L'extrémité de la flèche est munie d'une encoche pour recevoir une pointe.

Le carquois contient également une corde de 2 mètres de longueur réalisée à partir de la fibre d'un arbre, il s'agit probablement d'une corde pour l'arc.

Les pointes des flèches sont collées à l'aide de goudron à base de bouleau, le tout est renforcé par des tendons d'animaux. Deux flèches sont complètes et possèdent un empennage de forme radiale à trois pennes, il est fixé par du goudron et un fil très fin attaché en spirale.

Le carquois renferme également quatre bouts de bois de cerf noués avec de la fibre végétale, Cela pourrait être une matière brute servant à confectionner des flèches.

Il a un outil avec une poignée angulaire, portant une pointe aiguë. Elle porte des traces de sang, il pourrait s'agir d'un instrument destiné à éviscérer et dépiauter un animal.

Le sac est en peau de veau et contient trois outils en silex : un grattoir, une petite lame très effilée et un perçoir. Des infimes traces de duvet retrouvées sur la lame laisse penser qu'elle était utilisée pour confectionner les empennages des flèches.

Il dispose de champignon d'amadou auquel est fixé des cristaux de pyrite, ce qui laisse penser qu'il disposait d'un briquet !

La lame de son poignard est en silex, le manche est en bois de frêne.

Le fourreau du poignard est réalisé par un assemblage de nattes de fins morceaux de fibres végétales.

Il possède une hache en cuivre avec un manche en bois d'if, la lame est solidarisée au manche par une fente pratiquée dans celui-ci, le tout est entouré de bandes en peau d'animal mouillées, qui en séchant se contractent et assurent un fort maintien de l'ensemble.

Il se couvre la tête d'un bonnet en peau d'ours brun maintenu par un noeud sous le menton.

Ses chaussures sont composées d'une semelle et d'une empeigne en cuir, l'intérieur est en herbe tressée et contient de la paille servant d'isolant.

Nous voyons donc que Ötzi était équipé comme un chasseur en expédition ou...un guerrier en campagne.

Cet équipement lui permet une certaine autonomie, cependant, il est seul, ce qui n'est pas normal ni dans une partie de chasse, ni dans une rixe, sauf s'il est le "gibier" ou un fugitif poursuivi.

Examen du corps

Mort naturelle ? Mort violente et accidentelle ? Mort violente résultant d'un meurtre conséquence d'une rixe entre chasseurs ou même assassinat ?

Voyons maintenant ce que révèle l'examen du corps de Ötzi

A l'examen, il apparaît que Ötzi, au moment de sa mort, était un homme âgé d'environ 40 ans, d'une taille de un mètre soixante centimètres pour un poids d'environ quarante-cinq kilogrammes. Il est assez athlétique et devait être assez musclé. Il avait les cheveux bruns foncés, légèrement ondulés, la longueur minimale de sa chevelure est de neuf centimètres. Les examens de datation donne une fourchette entre 3350 et 3300 avant JC.

Quelques semaines avant sont décès, il avait été victime d'un "accident" et avait eu le nez et des côtes cassées.

On lui a découvert de l'arthrose au niveau du c-ou, de la hanche, des membres inférieurs et au niveau des articulations des pieds. En plus de ces affections, malgré ses quarante ans, Ötzi a l'aspect d'un vieillard, à tout cela vient s'ajouter une parasitose des intestins qui semble assez courante à cette époque. Comme il devait souffrir de douleurs intestinales, il se soignait, car on a retrouvé sur lui des champignons séchés et enfilés sur un fil, destiné à soigner et soulager cette pathologie.

Les constatations qui suivent semblent confirmer que Ötzi aurait succombé à une mort violente.

Un scientifique italien le docteur Eduard Egarter Vigl, médecin légiste à l'hôpital de Bolzano, responsable de la conservation de la momie, a constaté des blessures profondes sur la main droite de Ötzi. Selon lui, ces plaies auraient été infligées juste quelques heures avant sa mort. On peut déceler également une fracture au poignet droit qui tend à confirmer cette hypothèse. Certains chercheurs affirment que lors de la découverte de la momie, un couteau se trouvait maintenu par sa main droite.

Des anthropologues autrichiens ont radiographiés le corps de Ötzi, une pointe de flèche a été détectée dans la poitrine de l'homme des glaces. La flèche l'aurait atteint par derrière et aurait perforé le corps au niveau de l'épaule gauche infligeant une blessure très grave. La pointe de cette arme blanche, d'une longueur de 21 millimètres pour une largeur de 15 millimètres, à laissé un trou de deux centimètres !

Apparemment Ötzi semble avoir succombé suite à la gravité de ses blessures et probablement d'un manque de soin. L'hypothèse de la mort par inanition avait été avancée, mais il semble que celle-ci peut être abandonnée pour les raisons qui suivent.

L'étude du contenu des intestins de Ötzi révèle que lors de ses deux derniers repas, il avait consommé des céréales, de la viande de cerf et de bouquetin. Afin de reconstituer les aliments ingurgités, on en a extrait les fragments d'ADN, qui ont été multipliés grâce à la méthode d'amplification de l'ADN, ils ont été comparés à ceux d'organismes actuels. Il a ainsi été découvert que Ötzi avait bien ingéré des céréales et du bouquetin lors de son avant-dernier repas et du cerf lors du dernier.

Voilà ce qui prouve que cet homme n'était pas un végétarien et n'est pas mort de faim et d'épuisement comme on l'a cru pendant longtemps. De plus des chercheurs ont déterminés qu'à sa mort Ötzi avait l'estomac vide, ce qui indique une digestion bien avancée. Les paléo-anthropologues avancent que son dernier repas devait remonter à minimum trois heures.

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Les plus anciens tatouages connus au monde

L'examen du corps à permis de détecter également une quinzaine de tatouages, situés généralement dans des endroits peu visibles du corps. Ils ont été réalisés à l'aide de cendre frottée sur des égratignures.

Ces tatouages très simples (croix ou traits), sont à ce jour les plus anciens que l'on connaisse. Mais les scientifiques n'étaient pas au bout de leurs surprises, une analyse de leurs positions met un fait en évidence, neuf d'entre eux correspondaient à des points d'acuponcture ! Cette découverte repousse de 2000 ans l'âge de cette discipline. Elle aurait donc existé dans différentes cultures pour finalement n'être conservée que par les chinois. Certains de ces tatouages sont situés le long du méridien des reins afin de pouvoir soigner les douleurs dorsales. Une croix près de la cheville gauche, est en particulier, effectivement située en un point considéré comme majeur dans le traitement du mal de dos. Cinq autres tatouages sont situés sur les méridiens de la vésicule biliaire, de la rate et du foie pour soigner les douleurs intestinales.

Il s'agit donc de tatouages à vocation thérapeutiques ayant un rapport médical évident, il s'agit d'un moyen de traitement indiquant les endroits où effectuer une pression pour soigner les différents maux dont Ötzi souffrait.

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Les origines d'Ötzi

Les chercheurs ont étudiés différents isotopes des minéraux présents dans la momie, ils les ont comparés à ceux présents à l'état naturel dans la région entourant le lieu de son décès. Par exemple, la proportion des isotopes de l'oxygène indique où il a puisé son eau potable. La composition de l'émail de ses dents qui s'est minéralisée durant son enfance, indique qu'il à grandi à une altitude plus faible, au sud de l'endroit où il a été retrouvé.

Les mêmes isotopes dans les os, qui se reminéralisent durant toute la vie, laissent penser que Ötzi est allé en altitude durant ses dernières années de vie. Toutes les données recueillies ont permis de pouvoir identifier le site le plus probable ou Ötzi à pu grandir. Un endroit situé à environ 60 kilomètres au sud du lieu de sa mort.

Il s'agit de la vallée de l'Eisack, le site de Feldthurns qui a déjà livré aux archéologues des vestiges remontant à l'âge du cuivre, la période durant laquelle à vécu Ötzi. Les informations fournies par l'argon laissent penser qu'il aurait plus tard vécu dans la vallée de l'Etsch pour se rendre par la suite dans la région d'ötzal où il a succombé.

Circonstances de la mort de Ötzi

Une multitude d'hypothèses ont été avancées sur la mort de Ötzi, un paysan recherchant ses bêtes égarées dans la montagne, un chasseur en traque, un acte sacrificiel envers un dieu, un fugitif traqué. On se perd en conjectures.

Qu'avons-nous de concret concernant "l'affaire Ötzi" ?

D'abord, d'après les examens de son équipement, il semble qu'il était incomplet pour une expédition dans la montagne, ce qui laisse supposer qu'il n'avait pas prévu de s'y rendre et que s'il la fait, c'est qu'il a dû prendre cette décision de manière impromptue, comme un pis aller.

Son arc était hors d'usage et il était occupé à en confectionner un nouveau avec des moyens de fortune.

Son carquois était endommagé.

Il porte des blessures profondes à la main droite qui lui ont été infligées quelques heures seulement avant sa mort, il a également une fracture du poignet droit.

Il porte des blessures perforantes encore plus graves au niveau du thorax, une pointe de flèche en silex à traversé l'omoplate gauche et à pénétré dans la poitrine, cette flèche à fait un trou de deux centimètres de diamètre. Actuellement, une telle atteinte au corps nécessiterait une intervention chirurgicale rapide pour porter les soins indispensables et le succès ne serait peut-être pas probant, sans parler des fortes probabilités d'une hémorragie interne.

Ötzi souffre également d'arthrose assez étendue au corps, il a quarante ans, au chalcolithique, cet âge qui actuellement peut encore être qualifié d'assez jeune, correspond à un vieil homme presque un vieillard.

Que peut-on en déduire ?

Si le corps d'un homme contemporain était retrouvé maintenant, portant les mêmes blessures et mort relativement récemment, cette affaire ferait l'objet d'une enquête policière, autopsie et tous les devoirs qui incombent à l'élucidation des faits. Les blessures relevées similaires à celles de Ötzi ne laisseraient aucun doute quant à la conclusion de coups et blessures ayant entraîné la mort, probablement un meurtre voire un assassinat.

On peut sans doute retenir l'hypothèse d'un combat, une rixe. Mais pourquoi ?

Ötzi est-il un chef vieillissant et sur le déclin, dont l'autorité est contestée par un ou des membres de la tribu plus jeunes et ambitieux ?

Cette possibilité ne peut être exclue, car il porte une hache à lame de cuivre, chose rare et enviée à cette époque, on peut également supposer qu'il s'est emparé de cette arme lors d'un combat.

Ötzi, âgé et souffrant était-il un fardeau pour un groupe de chasseur en traque ?

Ralentissait-il la cadence d'un groupe de chasseurs à la poursuite d'un animal, des hommes lui aurait reproché son manque d'allant et il en aurait découlé une sérieuse bagarre.

Dans ces deux cas Ötzi doit faire face à une agression de probablement plusieurs hommes, il prend des coups, se défend comme il peut, il frappe avec son arc et pare avec ce dernier, son arc se brise, il est sérieusement blessé à la main droite, son carquois ayant reçu un choc violent porté par un adversaire, est endommagé ainsi que les flèches qu'il contient.

Succombant sous le nombre, il ne doit son salut que dans la fuite, il a peut-être également porté des blessures sérieuses à un ou plusieurs adversaires dont la colère redouble, voyant leur proie s'enfuir, ils décident de le traquer comme un animal.

Le temps qu'ils se réorganisent, Ötzi à pris de l'avance, mais où peut-il aller pour échapper à ses poursuivants, il pense à la montagne, il connaît bien le terrain, car à la bonne saison, il y mène ses bêtes en pâturages, il n'a d'ailleurs pas d'autre choix. Les chasseurs sont plus jeunes et plus rapides que lui et il souffre de la blessure de sa main droite et de la fracture de son poignet, lui interdisant désormais d'engager un combat avec ses adversaires plus déterminés que jamais.

Au cours de la poursuite, Ötzi se trouve à portée de flèche, l'un de ses adversaires lui décoche un tir alors qu'il tourne le dos et le touche à l'omoplate gauche, provoquant la blessure que nous connaissons.

Il est possible que Ötzi tente d'enlever le trait, mais la pointe ébranlée par le choc ou mal fixée reste dans la blessure. Entretemps les conditions climatiques se sont dégradées et une neige dense tombe, limitant fortement la visibilité, effaçant les traces au sol, les poursuivants dépités comprennent qu'ils ne le retrouveront plus et abandonnent la traque.

Ötzi parvenu dans la montagne, se doute bien que ses adversaires ont lâchés prises à cause de la tempête de neige, il est épuisé, il souffre, il a froid, ses blessures très graves l'ont fortement diminué, il est à bout.

Ne pouvant plus progresser, il trouve un abri sommaire contre le vent glacial en se dissimulant dans une excavation naturelle du sol, la neige commence à le recouvrir, il sent la vie qui s'enfuit, le froid l'assoupit, il est fatigué, il a besoin de dormir, il se laisse aller à son envie et sombre dans un état comateux. C'est comme ça que la mort le surprend, la neige continuant à recouvrir le terrain deviendra son linceul.

A plus de trois mille mètres d'altitude en montagne, le gel transformera la neige recouvrant Ötzi en sarcophage de glace, protégé des agressions externes de l'environnement, il réapparaîtra plus de cinq mille trois cents ans plus tard, témoin bien involontaire de son époque lointaine.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 20:01

Implants Extraterrestres, Origine naturelle ou extraterrestre ?

Depuis de nombreuses années une quantité phénoménale de personnes, hommes, femmes et même des enfants ayant été témoin d'une observation d'OVNI ou déclarant voir fait l'objet d'un enlèvement, découvrent parfois bien plus tard un minuscule corps étranger à l'intérieur de leur organisme. Celui-ci est détecté après un scanner ou examen radiologique, l' "hôte" se plaignant souvent de ressentir une gêne ou même des douleurs à l'endroit de l'implant, une petite cicatrice peut également être visible.

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Usage et composition d'un implant "extraterrestre"

Certains chercheurs pensent que ces implants pourraient être des objets artificiels placés par des extraterrestres dans le corps des "enlevés", dans le but de pouvoir les suivre, contrôler leurs mouvements et même leurs fonctions biologiques !

Pour d'autres il s'agirait d'un fragment de météorite, à cause de la composition du corps étranger dans lequel entre autre Ferro-nickel, chlorapatite et chlorique, sont retrouvés, substances fréquemment identifiées dans les météorites. Mais que ferait donc un morceau de météorite dans le corps d'une personne affirmant avoir fait l'objet d'un enlèvement extraterrestre ?

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Analyse d'un implant

L'analyse en général ne révèle rien d'extraordinaire, la coque extérieure est composée de keratine, matière naturelle, se formant habituellement autour de tout corps étranger invasif se trouvant dans le corps humain.

Des moyens d'analyse poussés mis en action (microscope électronique, spectroscope, rayons X, chimie), permettent d'étudier la composition, la densité et propriétés électromagnétiques des implants.

Résultats, les objets sont composés de multiples bandes de ferro-nickel à haute densité, avec traces de chlorapatite et de chlorique, substances courantes des météorites.

Pour ce qui est de la chimie, les analyses mettent en évidence, du bore un métalloïde absent du corps humain ! Soumis aux ultraviolets, les implants rougeoient. La taille des objets varie entre 1,5 mm et 4 mm.

Au moins un de ces implants analysés contenait un micro-élément poli et gravé. Des membres d'une société connue produisant des microprocesseurs et des éléments informatiques ont déclarés qu'il s'agissait d'un dispositif sophistiqué, cet objet pourrait fonctionner comme un émetteur-récepteur !

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Apparence et disposition

Un implant peu prendre plusieurs formes, généralement il est triangulaire et bien fini. Les études font ressortir que celui-ci se trouve le plus souvent dans les sinus, la nuque, l'abdomen et les pieds.

La nature de ces implants aurait pour fonction de localiser les sujets implantés, de contrôler la pensée et même de procurer des pouvoirs télépathiques, mais tout cela reste à prouver.

Conclusions

De nombreux spécialistes, physiciens, psychiatres, orthopédistes et autres chirurgiens, continuent à étudier et à débattre sur la nature de ces implants. Origine naturelle ou extraterrestre ? Les premiers cas remontent à 1966 ! Certains sont convaincus que ce sont des objets extraterrestres, d'autres émettent l'hypothèse selon laquelle cela pourrait être un objet ayant pénétré dans le corps, comme par exemple une tête d'épingle, absorbé par les tissus humains et qui voyagerait dans celui-ci comme "kyste".

Pouvons-nous considérer que ces implants sont la preuve ultime qu'il y a présence et activité extraterrestre ? Rien n'est moins sûr ! Nous sommes dans l'expectative, en attendant peut-être un jour la preuve indubitable et incontournable qui mettra fin au doute, ce n'est pas pour tout de suite et les inconditionnels et détracteurs de l'intervention extraterrestre ont encore de beaux moments devant eux.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 20:14

John Titor, Voyageur temporel ou canular habile ?

Entre octobre 2000 et mars 2001, un utilisateur se faisant appeler "TimeTravel_0" puis "John Titor" et affirmant venir du futur participe à plusieurs forums et salons de discussions sur internet. Durant ces six mois, il décrit le futur post-apocalyptique dont il dit être originaire...

Un monde ravagé par la troisième guerre mondiale

Dans l'avenir décrit par Titor, une guerre civile a éclaté aux États-Unis aux environs des années 2004-2005 menant finalement à un renforcement de la sécurité et à la création d'un état policier. Dans le même temps, la maladie de la vache folle subit une soudaine recrudescence jusqu'à en devenir une véritable épidémie, faisant des ravages dans le monde entier et attisant les tensions.

Pour le jeune John Titor et ses parents, une famille américaine sans histoire, un choix s'impose : rester en ville et perdre la plupart de leurs droits ou se réfugier dans le milieu rural. Une nouvelle guerre civile s'engage, opposant des résistants réfugiés en milieu rural et le nouveau gouvernement, retranché dans les villes.

En 2012, la guerre américaine s'étend à d'autres pays et embrase bientôt le monde entier. Le conflit atteint son paroxysme en 2015, lorsque les Russes bombardent plusieurs grandes villes américaines, européennes et chinoises, précipitant la Terre dans un conflit nucléaire mondial qui causera, à terme, plus de trois milliards de morts. Selon Titor, ce sont la famine, les maladies, les blessures par balles et les radiations, dans cet ordre d'importance, qui auront raison d'une importante fraction de la population de la planète.

Le voyageur temporel n'offre cependant aucun détail quant à ce qui se passe ensuite. Nous saurons seulement qu'en 2036, année dont il dit être originaire, la paix est revenue et l'humanité se remet lentement de la guerre nucléaire dans un monde dévasté et sans pitié.

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La (sur)vie en 2036

Si l'unité américaine a été restaurée à l'époque d'origine de John Titor, c'est au prix d'un profond remaniement de son système politique : elle est dirigée par une équipe de cinq présidents au lieu d'un, les partis démocrates et républicains ont cédé la place à une dizaine de petits groupes plus variés et les États sont désormais regroupés en cinq groupes. La capitale du pays n'est plus Washington, probablement détruite lors des conflits, mais Oklahoma, au Nebraska. Titor n'a que très peu parlé de l'Europe de son futur, suggérant seulement qu'elle était encore en proie au chaos au moment de son voyage vers notre époque.

D'un point de vue social, la vie en 2036 se démarque nettement de la nôtre. Les gens y vivent en communauté de quelques milliers d'individus, cultivant la terre pour leur propre subsistance. La société de ce futur est axée sur la survie, les plus faibles sont sans pitié exclus de leur "communauté" s'ils deviennent un poids pour celle-ci. Il est tentant de voir là un retour à la loi de la jungle, une culture du "chacun pour soit" et de la survie des plus forts ou, pour reprendre une expression visiblement appréciée par Titor, un monde où "chacun porte se propre eau". Ce changement de mentalité n'a cependant pas eu que des effets négatifs puisqu'il a pratiquement fait disparaître les préjugés racistes, sexistes et homophobes : seule importe la capacité à survivre et à se rendre utile à la communauté. Les épreuves traversées par les survivants semblent avoir resserré les liens familiaux, Titor affirmant par exemple qu'il lui est pénible de s'imaginer loin de ses proches pendant une période prolongée.

Le paysage a lui aussi été affecté par la guerre : en dehors des zones cultivées à la sueur du front de leurs habitants, les États-Unis ont été transformés en un vaste désert rendu inhabitable par les radiations et les gaz toxiques. Le réchauffement climatique ayant été pratiquement nul, c'est le manque d'eau potable qui est la première préoccupation écologique des hommes du futur.

La mission d'un survivant

John Titor naît en 1998 en Floride, état où il résidera toute sa vie durant. Soldat dès l'âge de treize ans dans la Shotgun Infantry, il prend part aux conflits qui ravagent les États-Unis et ne tarderont pas à s'étendre au monde entier. Passionné par la vie "d'avant la guerre", il consacre beaucoup de son temps libre à l'étude de documents de notre époque.

Pour les rescapés de l'an 2036, nous sommes vus comme la génération qui "avait tout, mais a tout gâché". Titor lui-même a avoué nous blâmer pour le décès de sa compagne, victime d'une tumeur au cerveau... Conséquence directe du conflit nucléaire de 2015.

Titor ne donne aucun détail sur sa vie entre 2015 et 2036. À peine sait-on qu'il poursuit sa carrière militaire et qu'il se voit confier une tâche vitale en 2036. Cette année-là, sept militaires sont envoyés dans le passé avec une mission bien précise pour laquelle ils ont été choisis avec soin. Parmi eux se trouve John Titor.

Sa mission : retourner en l'an 1975 afin de récupérer un ordinateur, du modèle IBM 5100 (ou 5110 selon les conversations), apparemment nécessaire pour régler un défaut d'UNIX : les ordinateurs ne sont pas prévus pour continuer à fonctionner après l'an 2038. Titor fut choisi pour cette mission en raison de ses connaissances du monde d'avant guerre et parce que son grand-père avait joué un rôle important dans la création de la précieuse machine.

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Une fois l'ordinateur obtenu et sa mission accomplie, Titor fit une promesse à son grand-père. C'est cette promesse, sur laquelle Titor ne donne aucun détail, qui le pousse à se rendre en l'an 2000 pour y rejoindre sa famille, ses parents et un jeune "John Titor" contemporain, vivant paisiblement quelque part en Floride. Puisque son retour en 2036 s'effectuera quelques secondes après son départ pour un observateur de cette époque, ce détour temporel de quelques mois ne devrait lui attirer aucun problème de la part de ses supérieurs – d'autant plus que, selon Titor, ses agissements à notre époque n'auront aucune conséquence sur son futur.

Voyages temporels et paradoxes

Une des premières choses que fait Titor lors de ses manifestations sur internet est de présenter sa machine à voyager dans le temps et de donner une explication générale de son fonctionnement. Sans entrer dans des détails techniques très poussés, sa machine temporelle semble se baser sur la création de deux "micro-trous noirs".

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L'essentiel est que, dans la mesure actuelle de nos connaissances, la machine à voyager dans le temps décrite par Titor est plausible, même si son fonctionnement supposé fait appel à des phénomènes dont l'existence n'est pas prouvée. Bien que Titor, simple soldat, n'ait donné que peu de détails quant au fonctionnement de ce dispositif, aucune contradiction avec la physique actuelle n'y a été relevée.

Pour Titor, son voyage temporel ne devrait créer aucun paradoxe : selon lui, il existe une infinité d'univers parallèles plus ou moins similaires les uns aux autres. Son voyage "dans le passé" l'aurait en fait amené dans un autre univers, très similaire au passé de son univers d'origine (il a estimé la marge d'erreur entre notre univers et le sien à environ 2 % et a attribué une partie de cette différence à sa propre présence qui a altéré, même de façon minime, le cours "naturel" des événements).

Par conséquent, ses agissements dans notre univers n'auront aucune conséquence sur celui d'où il vient : les paradoxes généralement envisagés lorsqu'il est question de voyage dans le temps n'ont pas leur place ici. Ceci lui permit de parler presque sans retenue des événements futurs.

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Les prédictions de Titor

Durant les quelques mois qu'a duré sa présence sur internet, John Titor a annoncé de nombreux événements. Fait troublant, certains semblent s'être réalisés (l'envoi d'hommes dans l'espace par le gouvernement chinois, par exemple).

Cependant, d'autres ne semblent pas avoir eu lieu : la fameuse guerre civile américaine censée commencer en 2004 ou 2005, par exemple, ne semble pas avoir été au rendez-vous. Il avait aussi annoncé que les Jeux olympiques de 2004 seraient les derniers, affirmation contredite par le déroulement normal des Jeux olympiques d'hiver en 2006. Ceci pourrait toutefois être attribué au manque de précision de Titor, à une éventuelle erreur de sa part ou des documents historiques de 2036, ou tout simplement, aux fameux 2 % de marge d'erreur entre notre monde et le sien. Il ne faut néanmoins pas perdre de vue le fait qu'un grand nombre des prédictions de Titor ne tiennent pas de l'exploit pour quelqu'un suivant l'actualité scientifique et politique.

Quoi qu'il en soit, les années à venir permettront de juger de l'exactitude des propos de Titor.

Invention pure, ou voyageur temporel ?

Durant tous ses passages sur internet, Titor a toujours répondu à ses détracteurs qu'il appréciait le scepticisme et qu'il préférait que ses interlocuteurs ne le croient pas sur parole. Il n'a, à aucun moment, cherché à obtenir quelque chose de ses interlocuteurs, que ce soit des informations personnelles ou de l'argent. Si canular il y a, il n'a donc pas été fait dans un but lucratif.

À noter que, bien qu'aucun "John Titor" né en 1998 n'habite actuellement en Floride, la véracité de son récit n'en est pas pour autant compromise : il y a fort à parier que le nom "John Titor" n'est qu'un pseudonyme, puisqu'il a à plusieurs reprises mentionné qu'il ne souhaitait pas attirer l'attention des médias sur sa famille ni sur son jeune alter ego. Le nom "Titor" est probablement dérivé du terme "Time Traveler" tandis que "John", un des prénoms les plus courants aux États-Unis, est l'exemple même du nom banal : le nom "John Doe" n'est-il pas utilisé pour désigner ceux dont l'identité est inconnue, en anglais ?

Contrairement à ce qui a parfois été dit, il serait faux de prétendre que John Titor a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Bien souvent, Titor a évité des questions concernant des événements précis, se refusant par exemple à donner le lieu et la date de catastrophes naturelles. Il s'est cependant efforcé de n'ignorer aucune question et d'offrir une réponse à chacune d'entre elles, même si c'était pour avouer son incapacité à y répondre... Ou pour refuser de donner le renseignement demandé.

Certaines contradictions ou erreurs transparaissent parfois dans les dires de John Titor. La date du début de la guerre civile américaine oscille entre 2004 et 2005 d'une conversation à l'autre, de même que le modèle de l'ordinateur recherché par Titor (élément clé de sa mission !), qui passe de l'IBM 5100 à 5110, le fait que Titor ait affirmé qu'il n'existe plus aucun système de banque centralisée dans son futur puis, par la suite, que les cartes de crédit sont toujours utilisées jette un doute sérieux sur ses affirmations.

Détail gênant, Titor a présenté une de ses photos comme étant celle de son instructeur, pointant un laser vers l'extérieur du véhicule équipé du module de voyage temporel lors du fonctionnement de celui-ci. Sur l'image, le faisceau laser (observable grâce à la fumée d'un cigare) suit une trajectoire rectiligne avant de s'incurver brusquement, "sous l'effet du champ gravitationnel produit par la machine" selon Titor.

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Inutile d'avoir étudié la physique pour s'apercevoir de deux problèmes dans cette affirmation. Premièrement, un seul cigare semble insuffisant pour permettre de voir le faisceau aussi bien sur une aussi longue distance, d'autant plus que le champ gravitationnel important censé être présent lors de la prise de vue devrait altérer le mouvement de sa fumée. Second problème : si ledit champ gravitationnel est bien là et dévie la trajectoire du laser, pourquoi ne modifie-t-il pas la trajectoire du reste de la lumière ? Il serait logique d'observer d'autres effets que la déviation du laser, le reste de la lumière venant de cette zone devrait lui aussi être dévié et une anomalie devrait apparaître sur la photographie.

Erreurs dues à la fatigue ? Mauvaise compréhension des propos de Titor ? Ou preuve des failles dans un énorme canular ?

L'homme derrière Titor

Statistiquement, la majorité des utilisateurs d'internet et des gens fréquentant des forums ou des chats sur le paranormal sont relativement jeunes, on est donc en droit de supposer que John avait entre 18 et 30 ans en 2000-2001 – d'autant plus qu'un tel canular peut sembler puéril.

Au cours de ses conversations, Titor a fait preuve d'une connaissance plus étendue dans le domaine du paranormal que le commun des mortels puisqu'il a entendu parler des prophéties Maya concernant 2012, du projet HAARP et qu'il a mentionné, lors d'une de ses premières visites, qu'il aimait les forums et les chats sur le paranormal car il pouvait y rencontrer des personnes plus sceptiques que la moyenne. Il n'en était donc pas à sa première visite sur ce genre de chat et de forum, sans doute est-ce même là que lui est venue l'idée du canular.

Il a aussi incontestablement fait des recherches sur la physique quantique avant de s'improviser voyageur temporel. Peut-être s'agit-il même d'un étudiant dans le domaine des sciences ou d'un ingénieur, curieux de mettre à l'épreuve la crédulité de ses lecteurs ou, qui sait, d'un étudiant en sociologie pour qui ce canular constituerait une sorte d'expérience.

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Politiquement, John donne l'impression d'être plus démocrate que républicain, mais sa vision du futur, où ces deux partis ont cédé la place à une multitude de plus petites factions, peut laisser à penser qu'il n'est satisfait par aucun des partis américains principaux.

Géographiquement, il est presque indiscutable que Titor est américain. Le peu d'attention qu'il porte à l'Europe dans ses récits, l'importance qu'y occupent les États-Unis et sa maîtrise de l'anglais sont autant d'indications qu'il vit probablement aux États-Unis. Il est tentant de penser qu'il est originaire de Floride, comme il le prétend, mais il ne faut pas non plus perdre de vue qu'il a fait preuve tout au long de ses conversations d'un certain intérêt pour le nord de son pays : il mentionne que les Canadiens sont "admirables" (bien qu'ils soient pourtant souvent l'objet de plaisanteries aux États-Unis), conseille aux gens cherchant à survivre à l'apocalypse nucléaire à se diriger vers le nord et situe la future capitale du pays au Nebraska. Peut-être "John" habite-t-il donc dans le nord du continent américain et, pourquoi pas, au Nebraska même. Quoi qu'il en soit, il semble s'intéresser à ces régions.

De la même façon, John semble vouer un respect profond aux fermiers et au monde rural en général. Après tout, le futur qu'il décrit est un triomphe d'un monde de vie simple et rural contre un gouvernement corrompu retranché dans les villes. Il a aussi mentionné énigmatiquement que "toutes les universités ne se trouvent pas dans les villes". Tout ceci pourrait indiquer qu'il est originaire du milieu rural ou qu'il est un citadin séduit par ce mode de vie.

Tout comme le voyageur temporel qu'il a imaginé, "John Titor" apprécie probablement les fusils à pompe puisqu'on peut en apercevoir un sur une de ses photos. Il a aussi dit aimer la musique classique et le rock'n'roll et a exprimé ses regrets quant au fait que ce dernier "ne soit plus ce qu'il était". Cette phrase peut paraître surprenante dans la bouche de quelqu'un de 18-30 ans, il n'est donc pas exclu que Titor soit plus âgé que cela.

En définitive, si l'histoire de John Titor n'est qu'un canular, nous ne savons que peu de choses sur son auteur. Il semble cependant certain que celui-ci avait mûrement préparé son canular avant de le lancer.

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L'après John Titor

Le départ de John Titor, en mars 2001, ne marqua pas la fin de l'affaire. Afin de prévenir toute accusation de trucages après coup au cas où ses prédictions se révéleraient exactes, un copyright fut acheté pour les écrits du mystérieux voyageur temporel.

Par la suite, la "John Titor Foundation" fut créée dans le but de chercher dans l'actualité des confirmations des prédictions du soldat du futur. Controversée, elle semble se situer aux antipodes du comportement non lucratif de Titor et de sa volonté de ne pas donner d'informations relatives aux catastrophes naturelles. Son objectivité a de plus été remise en question.

Il arrive aussi que des imposteurs tentent de se faire passer pour le voyageur temporel ou présentent des extraits de ses messages comme s'ils étaient les leurs. Il est pourtant généralement admis que Titor n'a plus aucune raison de rejoindre notre époque et qu'il y a peu de chances qu'il revienne un jour.

En définitive, le départ de Titor laisse beaucoup de questions en suspend. S'il s'agit d'un canular, les années à venir devraient rapidement donner tort à Titor. Mais qu'il s'agisse d'un canular ou pas, le message que John Titor a cherché à nous transmettre n'est pas dénué d'intérêt. En nous proposant une critique de notre société vue de l'extérieure et en nous donnant une vision terrible, mais crédible d'un de nos futurs possibles, sans doute cherchait-il à nous pousser à la réflexion quant à notre avenir et à la manière dont évolue notre société actuelle.

Et s'il avait raison...

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 20:31

Nessie, Le Monstre du Loch Ness

Aperçu pour la première fois en l'an 560, le monstre du Loch Ness (appelé Nessie) est aujourd'hui connu dans le monde entier. Pourtant, l'engouement pour ce phénomène est assez récent puisqu'il n'a été dévoilé au grand public que dans les années 1933-1934. Cependant, on signale aussi des apparitions en d'autres pays, donnant lieu à de nombreuses recherches.

Malgré de nombreuses pistes plus ou moins sérieuses, l'existence de ce monstre lacustre reste encore un mystère...

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Bien que la relation de l'existence de cette créature date du Moyen Age, personne n'est en mesure de dire si Nessie est bien réel et s'il s'agit bien d'un animal inconnu. Déjà au XIXe siècle, l'existence de quelque chose au fond du lac était connue, les parents interdisant aux enfants de se baigner dans le loch par crainte du Kelpie (esprit malin à tête de cheval rodant dans les lacs).

En 1934, le journaliste Rupert Gould avance l'hypothèse qu'il s'agirait d'un spécimen isolé prisonnier du lac, mais certains témoignages font état de la présence de plusieurs monstres en même temps.

Depuis le XXe siècle, bien que de nombreuses observations de témoins soient rapportées, les multiples recherches scientifiques effectuées (Pisces en 1969, Yellow Submarine en 1972 et enfin Deepscan en 1987) n'ont jamais donné de résultats, tout au plus quelques échos sur des sonars, la plupart du temps peu convaincants, sauf en de rares occasions (en 1972, leurs sonars repèrent des objets animés de dix à douze mètres de long, durant plusieurs minutes, près de La Baie d'Urquhart). Cependant, curieusement, des sonars plus perfectionnés ne donnèrent aucun résultat. Récemment, des constructions d'origine humaine auraient été découvertes au fond du lac. Il faut cependant savoir que d'autres monstres du même genre ont été observés en différents endroits du globe (Chine, Afrique, Amérique). Ils ont eux aussi fait l'objet de nombreuses recherches qui n'ont, elles non plus, pu prouver qu'il existait bien un animal inconnu dans ces environs. Cependant, chaque année de nouvelles recherches ont lieu avec du matériel de plus en plus sophistiqué.

Pour en revenir au Loch Ness, la dernière observation a permis de repérer de mystérieux grognements sous la surface du lac. Même si aucune image de Nessie n'a pu être prise...

Apparitions et supercheries

Parmi toutes les apparitions rapportées par les témoins, beaucoup trouvent une explication rationnelle et d'autres sont des supercheries. Ainsi, la plus célèbre photo de Nessie prise par le gynécologue Robert Kenneth Wilson et connue dans le monde entier est un faux. De nombreuses autres photos semblent être fausses, en particulier celle où l'on voit Nessie en couleur (le nom de la personne ayant prise la photo est inconnu) ou celle où l'on verrait le dos du monstre près du château d'Urquhart. La plupart du temps, le négatif de ces photos a été manipulé. Aujourd'hui, les supposées photos montrant des monstres sont analysées par ordinateur pour éviter les faussaires.

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Prise par Robert Kenneth Wilson le 19 avril 1934, cette photo est la plus connue de toutes les photohraphies censées montrer le monstre du Loch Ness. Elle a suscité de vives controverses.

Cependant, certains témoignages méritent d'être pris en considération. C'est notamment le cas pour la vidéo de Tim Dinsdale en 1960, montrant un étrange sillage à la surface du lac qui pourrait être provoqué par un objet animé de plusieurs mètres de long. En 1965, Ian Cameron, ancien chef de la police des Highlands signale une apparition de plus d'une heure du monstre. Ses dires sont confirmés par des pêcheurs et quelques inconnus qui se promenaient de l'autre côté du lac.

Enfin, en 1992, la vidéo d'un visiteur du château d'Urquhart impressionne le zoologiste Peter Meadows qui estime qu'elle peut effectivement montrer une chose vivante.

Les témoignages visuels sans photos sont cependant les plus nombreux et la plupart d'entre eux sont crédibles. Cependant, beaucoup d'autres sont montés de toutes pièces par des personnes désireuses de lire leur nom dans le journal. Il faut cependant avouer que sur une centaine de témoignages, seulement 1 à 2 % ne peuvent trouver une explication rationnelle.

Il faut enfin noter que certaines apparitions ont lieu aussi sous l'eau ! C'est ainsi qu'en 1972, un plongeur raconta avoir vu une énorme grenouille alors qu'il explorait l'épave d'un chalutier. Certains pêcheurs trouvent leurs filets déchirés. Enfin, près du lac Champlain, de nombreux fermiers se plaignaient de la disparition de leurs moutons ; d'après certaines traces, les corps auraient été traînés vers le lac. Plus fort encore à propos de ce monstre, ce dernier aurait été tué en août 1873, mais étrangement, on ne retrouva jamais la carcasse de la bête malgré la récompense de cinq mille dollars promise par Barnum.

Description du monstre

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Une des rares photographies où un élément du décor (en l'occurrence la tour de Fort Augustus) permet d'avoir un ordre de grandeur de l'objet concerné (Nessie ?). Prise par P. A. MacNab, prise le 29 juillet 1955.

D'après les différents témoignages, les enquêteurs du Bureau d'investigation du Loch Ness on put dresser un portrait du monstre : il mesurerait entre quatre et cinq mètres de long (les sonars donnèrent cependant des échos représentant des objets en mouvement de dix mètres de long), un mètre de large et deux mètres de haut.

Contrairement à ce que l'on crût au début, le monstre ne serait pas un descendant du plésiosaure, mais plutôt un mammifère. Bernard Heuvelmans (le fondateur de la cryptozoologie) parle d'une "otarie à long c-ou capable de respirer sous l'eau grâce aux périscopes qui prolongent ses narines". De plus, la présence de poils sur la bête, aperçus pas plusieurs témoins, prouvent qu'il ne peut s'agir ni d'un reptile, ni d'un poisson.

Quant à sa couleur, il est souvent décrit gris ou brun.

Tous les témoignages s'accordent pour dire que la bête possède un long c-ou grêle, une queue massive, un dos arqué et quatre nageoires en pointes de diamant.

Les grandes différences sont les dimensions du monstre. Pour certains témoins, le monstre mesurerait dix mètres, pour d'autres, beaucoup moins (quatre à cinq mètres). Cependant, ces différences de tailles peuvent s'expliquer par la présence probable de plusieurs monstres dans ce lac (au moins une famille puisque Nessie semble pouvoir traverser les siècles).

Le monstre Ogopogo, du lac Okananga, lui, ressemble plutôt à une petite baleine nageant sur le côté. Sa queue, en forme de fourche, rappelle d'ailleurs celle d'une baleine qu'on appelle plus communément Zeuglodon, également connu sous le nom de Basilosaurus.

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Où se cache le monstre ?

Une question se pose tout de même. Le monstre n'étant sûrement pas immortel, pour qu'on puisse le voir depuis plusieurs siècles il doit avoir au moins une famille de cinq individus. Le fait que, selon différents témoignages, les tailles diffèrent, semble conforter cette théorie. Cependant, en imaginant que le monstre pourrait rester en apnée vingt-quatre heures (le cachalot ne peut rester qu'une heure en apnée), il devrait remonter à la surface trois cent soixante-cinq fois par an et en supposant qu'il y ait cinq monstres, on devrait avoir à peu près mille huit cent vingt-cinq apparitions par an ! Or, on n'en relève que 10 à 20 par ans, voir beaucoup moins.

Il faudrait commencer par savoir à quoi ressemble le lac. Il s'étend, sur un axe sud-ouest/nord-est sur 37 km environ, depuis Fort Augustus jusqu'à proximité de la ville d'Inverness. Le lac a une largeur moyenne de 2 km environ et sa profondeur maximale atteint 230 m.

C'est un lac d'eau douce et froide. On a longtemps cru que ce lac possédait de très nombreuses cavernes sous-marines pouvant servir de refuges à Nessie. On sait aujourd'hui, que le lac ne dispose que de quelques failles et que certaines d'entre elles conduisent à la mer. Selon certaines personnes, Le Loch Ness ne serait qu'une "résidence secondaire" du monstre qui, par un réseau de tunnels sous-marin, pourrait passer du lac à la mer et inversement. À savoir aussi que me monstre a déjà été vu plusieurs fois sur la terre ferme comme ce fut le cas entre 1820 et 1830. Certains pensent que les Krakens des légendes nordiques pourraient être en fait des "cousins" du Nessie.

En relevant sur une carte du Loch Ness les positions où le monstre a été vu, on remarque que le plus grand nombre d'apparitions a lieu près des embouchures des différentes rivières qui conduisent à la mer, particulièrement en été. Cependant, Nessie n'a encore jamais été vu dans une rivière !

Un autre détail, l'Écosse possède d'autres lacs non loin du Loch Ness qui posséderait aussi un monstre. Le Nessie pourrait-il changer de lac de temps à autre (ce qui expliquerait le faible nombre d'apparitions dans le Loch) ?

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Les différentes explications

La première explication des scientifiques est aussi la plus décevante pour les amateurs de monstres lacustres : il n'y a rien dans le Loch Ness. En effet, les gens croiraient voir un monstre alors qu'en fait ils apercevraient autre chose : une loutre, un morceau de bois aux formes étranges, etc. Certains scientifiques avancent même que la température de l'air peut déformer la vue des témoins voyant alors une otarie à long c-ou.

Pour expliquer parfois des bulles crevant la surface du lac, certains morceaux de bois rempli de gaz couleraient au fond du lac en laissant échapper le gaz qu'ils contiennent, formant ainsi des bulles qui remonteraient à la surface.

Afin d'expliquer la vision du monstre possédant un long coup, les scientifiques ont avancé l'explication suivante : les Vikings ont débarqué très tôt sur les côtes écossaises et leurs drakkars étaient suffisamment fins pour passer des rivières au lac. Certains scientifiques pensent que des épaves de ces bateaux peuvent reposer au fond de l'eau et remonter de temps à autre au gré des courants, donnant alors l'illusion qu'un animal au long c-ou sorte de l'eau. Enfin, la dernière explication est aussi la plus séduisante : il y aurait bien un animal inconnu au fond du lac.

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Disparitions inexpliquées

Aucune victime de monstres aquatiques n'a jamais été officiellement recensée. Mais peut-être les monstres préfèrent-ils garder leur secret et ne laisser aucune trace de leur victime ?

"C'est ce que prétend la légende depuis longtemps, explique Loren Coleman : les lacs garderaient les corps. En 1975, deux personnes se sont noyées dans le lac Pohénégamook, au Québec. On ne les a jamais retrouvées. On dit qu'elles auraient été tuées par Ponik, le monstre qui habite dans les grottes subaquatiques. De même, Nessie a été accusé d'avoir dévoré plusieurs baigneurs. De fait, il est vrai que certains corps n'ont jamais refait surface."

Ainsi, le lac Traun, est censé abriter une "dame du lac". D'après Otto Graber zur Stein, elle "chevauchait souvent un monstre aquatique qui ressemblait à un cheval écorché.". Les promeneurs assurent que, de mémoire d'homme, plus de cent bossus auraient péri dans les eaux du lac. Les pêcheurs affirment également que cette femme aurait attiré plusieurs de leurs compagnons dans des abysses dont ils ne seraient jamais revenus."

Comment de telles créatures auraient-elles pu survivre pendant des siècles, changeant de forme et de comportement, se promenant sur terre et sur l'eau ?

Les cryptozoologistes signalent que si les surnoms qu'on leur donne suggèrent des individus isolés, ces animaux, s'ils existent vraiment, appartiennent sans doute à un même groupe, une même colonie, ce qui expliquerait leur apparente longévité.

Pourtant, les sceptiques s'obstinent à croire que les profondeurs ombrageuses d'où émergent ces monstres ne sont en fait que les ténèbres de l'esprit humain...

Autres monstres célèbres

Cependant, le Loch Ness ne semble pas être le seul lac à abriter un animal inconnu. Des monstres du même type ont été signalés sur d'autres continents tels qu'en Chine (où le monstre est nommé Ikeda), en Afrique, en un autre endroit d'Europe (Autriche dans le lac Traun, France dans la Saône) et enfin en Amérique. Le plus connu est le monstre Champ (du lac Champlain) dont on possède de nombreuses photos en couleurs prises par Alexandra Mansi qui vit encore aujourd'hui au bord du lac et qui prétend avoir assisté aux cabrioles de ce monstre plus de cent fois.

Champ se montrait au moins une fois par jour jusqu'en 1970, lorsqu'on commençait à parler d'une créature ressemblant plutôt à Nessie.

Signalons enfin le monstre Ogopogo du lac Okanagan, au Canada. Cependant, ce monstre ne fut aperçu qu'une fois et malgré de nombreux témoignages visuels certains doutent sur l'authenticité de ce monstre du fait de l'absence d'écho sonar, de vidéos ou même de photos...

Cela permit malgré tout de faire de ce site un grand lieu touristique. Le tourisme est d'ailleurs, pour l'Écosse, la première source de revenus du pays, qui reçoit en moyenne quelques millions de visiteurs chaque année.

Enfin, il faut savoir que tous les monstres ne se ressemblent pas. Ainsi, le lac Tianchitianchi en Chine, abriterait un monstre doré, possédant deux têtes, une corne et un long c-ou. Mais généralement, les visiteurs qui tentent d'apercevoir ce monstre doivent se contenter de repartir avec un t-shirt ou un porte-clefs à l'effigie de la créature. Aussi, Champ n'avait pas la même allure que Nessie avant 1970 : il était décrit comme un énorme serpent d'eau possédant des écailles, deux rangées de dents, un capuchon et une espèce de cape semblable aux cirés que portent les marins.

Bien qu'aujourd'hui, il ne semble pas possible d'affirmer l'existence de créatures inconnues dans les lacs, certains scientifiques avancent de nombreuses hypothèses pour expliquer certaines apparitions. Malgré tout, certaines ne peuvent s'appliquer à tous les lacs et d'autres n'expliquent pas le type curieux de quelques apparitions (comment expliquer le sillage d'un objet animé sous l'eau).

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 20:42

Olgoï-Khorkhoï, Le ver tueur du désert de Gobi : réel ou irréel ?

Vous déambulez dans votre tout-terrain dans le désert de Gobi en Mongolie, dans le cadre d'une mission de paléontologie. Soudain à quelques dizaines de mètres devant vous sur votre droite, vous apercevez "quelque chose" qui bouge sur le sable. Vous regardez encore et effectivement vous n'avez pas rêvé, il y a bien une "bestiole" qui rampe sur le sol...

Vous arrêtez votre véhicule et coupez le moteur, pour mieux voir vous descendez tout en scrutant l' animal qui est l'objet de toute votre attention. Jamais vous n'avez vu cela, une espèce de gros ver de terre, énorme, de couleur rouge foncé, de presque un mètre de long et d'environ vingt centimètres de diamètre, impossible de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles, mais ce n'est assurément pas un serpent.

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Dans un mélange teinté d'inquiétude et de curiosité, vous ne pouvez résister à la tentation de vous en approcher doucement, vu l'apparence inoffensive de la créature, une idée germe dans votre tête, je vais le capturer pour l'étudier, je dois savoir ce qu'est cette forme vivante. Il n'a pas l'air très doué ce ver, vous allez le maîtriser en deux temps trois mouvements. Vous êtes à proximité de lui, il est à vous, subitement l'animal prend une attitude spiralée et il change de couleur, il devient violet, vous l'effleurez et une fraction de seconde plus tard vous êtes. mort !

Pour la première et la dernière fois de votre vie, vous venez de faire connaissance avec l'Olgoï-Khorkhoï, (prononcez "olgoïroroï"), le "ver intestin" du désert de Gobi, c'est un gros animal sans yeux, sans bouche, qui se déplace en rampant et est parfois décrit comme venimeux.

Le premier rapport connu au sujet de cette créature énigmatique, nous vient du paléontologue américain Roy Chapman Andrews, qui effectua une mission au Gobi en 1922-1923.

L'Olgoï-Khorkhoï vu par les Mongols

L'essentiel de nos connaissances sur l'Olgoï-Khorkhoï nous vient d'un chercheur tchèque, Ivan Mackerle, qui a publié plusieurs articles sur le "ver" maléfique du désert de Gobi.

"Nous avons une horrible créature qui vit en Mongolie. Nous appelons le monstre Olgoï- khorkhoï, et il vit enfoui dans les dunes de sable du désert de Gobi. Il peut tuer un homme, un cheval, et même un chameau."

- "Les bergers du désert de Gobi refusent d'en parler. Ils craignent que la seule prononciation de son nom puisse amener le mauvais sort sur eux."

- Un guide qui sort de son mutisme :

"Le ver tueur ressemble beaucoup à un intestin de vache, d'où son nom de "ver intestin". Il nous dit qu'il a une couleur rouge sombre, comme du sang ou du salami, et qu'il est difficile de différencier sa tête de sa queue car il n'a ni yeux, ni narines, ni bouche visibles. La créature se déplaçe également de façon étrange , soit elle roule, soit elle se tortille latéralement, balayant son chemin. Et elle aime la couleur jaune."

- Une vieille femme se laisser aller à quelques confidences :

"Je n'ai personnellement jamais vu l'olghoï-khorkhoï, mais j'en ai beaucoup entendu parler. On dit qu'il se déplace sous le sable et que quand il veut tuer quelqu'un, il sort la moitié de son corps hors du sable. Quand il commence à gonfler, la bulle à son extrémité grandit et à la fin le poison en jaillit.

Tout ce qui entre en contact avec cette substance, même le métal, semble avoir été corrodé par quelque acide et jaunit immédiatement. Mais le poison perd de sa puissance en été, à partir de la fin de juin, de sorte que rencontrer ce ver dangereux à cette époque ne se termine pas toujours par la mort."

- Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon.

Dans tous les cas les Mongols en ont une peur bleue et le simple fait de prononcer son nom porte déjà malheur, c'est tout dire.

L'animal serait également connu au Kazakhstan (un pays limitrophe de la Mongolie).

"Nous entendîmes décrire d'autres "serpents", tout à fait inattendus, notamment une sorte d'énorme saucisse qui s'appelle en kalmyk "le court serpent gras", dont l'une des caractéristiques premières était "qu'il était sans os". Seuls, s'en souvenaient les vieux Kalmyks."

Description

Corps uniformément cylindrique, arrondi par devant, se terminant brusquement par une queue très courte. Longueur 50 centimètres, diamètre 15-20 centimètres, peau lisse, grise. Très dangereux selon les uns, inoffensif selon les autres.

"Je ne me souviens pas si ses déplacements étaient rapides ou lents. Plutôt lents, je crois ; en tout cas, rectilignes, en accordéon."

"Tous les informateurs (rares) étaient unanimes sur un point : si on lui assenait un violent coup de bâton en plein dos, comme l'a vu faire par son père l'un de nos témoins, il éclatait, ne laissant pour tout vestige de son existence qu'une grande tache de graisse s'étalant sur plus d'un mètre de diamètre."

Un témoignage des dangers du "ver"

"En 1958, Ivan Efrémov rapporta en effet dans son livre Doroga vetrov (La route des vents) les légendes que lui avait racontées Tseven, un vieillard de Dalandzadgad, qu'il avait rencontré lors de son expédition au Gobi, à la recherche de fossiles du crétacé supérieur. Les compagnons d'Efrémov finirent par amener la discussion avec le vieux Mongol sur l'animal énigmatique :

Une tradition, depuis longtemps répandue chez les habitants du Gobi, parle d'un grand et gros ver (olgoï - gros boyau, khorkhoï - ver de terre), de plus d'un demi-mètre de long, vivant dans d'inaccessibles endroits sablonneux du désert de Gobi. Les récits sur cet animal sont concordants. L'Olgoï-Khorkhoï est connu comme une créature vraiment terrible, douée d'un pouvoir meurtrier incompréhensible, capable de frapper à mort l'homme qui l'effleure.

Aucun savant-chercheur n'a jamais vu le ver extraordinaire, mais sa légende est tellement répandue et toujours tellement identique, qu'on est obligé de penser qu'il existe effectivement, pour fonder cette légende, un animal extrêmement rare, en voie d'extinction, sans doute rescapé des temps anciens, se maintenant de nos jours dans les coins les plus déserts de l'Asie Centrale. J'ai utilisé la légende de l'Olgoï-Khorkhoï dans l'un de mes récits fantastiques. Andrews, le chef de l'expédition américaine, a lui aussi entendu parler de l'Olgoï-Khorkhoï.

Danzan entreprit Tseven avec une certaine gêne, comme s'il craignait la moquerie du spirituel vieillard en réponse à la question naïve sur l'animal légendaire. A l'étonnement général, Tseven déclara qu'il avait beaucoup entendu parler de ce ver géant qui peut tuer d'un seul coup, mais il ne l'avait jamais vu. A quatre ourtons [environ 130 Km] au sud-est de l'aïmak [district rural] il existe un lieu, le Khaldzan dzakhé ("région chauve") où l'Olgoï-Khorkhoï vit dans les dunes de sable. Mais on ne peut le voir qu'à la pleine chaleur, en juin-juillet, plus tard il s'enfonce dans la terre et dort.

Des plaisanteries fusèrent sur les capacités meurtrières du khorkhoï. Tseven le prit mal et, se renfrognant sévèrement, il dit quelques mots à Danzan.

- Il dit qu'ils ne rient que parce qu'ils ne connaissent ni ne comprennent rien, traduisit le jeune géologue. L'Olgoï-Khorkhoï, c'est une chose terrible !"

Affinités zoologiques les plus probables de l'Olgoï-Khorkhoï

A première vue, il s'agit d'une créature fantastique.

"L'absence, au moins apparente, de pattes et de tête, peut suggérer qu'il s'agit d'un invertébré ; et du reste, l'animal n'est-il pas qualifié de "ver" ? C'est en tout cas l'idée qui semble s'imposer à Karl Shuker :

"Il est vrai que certains serpents sont souvent qualifiés de vers, mais à mon avis les descriptions de l'allergorhai-horhai (olgoï-khorkoï) suggèrent beaucoup plus une bête sans os au corps mou, qu'un animal vertébré contenant des os. Pourtant, s'il s'agit bien d'un invertébré, comment peut-il éviter la dessiccation, environné par les sables brûlants du Gobi ? Sans doute, comme les scorpions, les solifugidés et d'autres invertébrés vivant dans le désert, il est enfermé dans une cuticule retenant l'eau."

Certaines chenilles ou larves d'insectes, par leur forme de ver épais, et quelquefois leur caractère venimeux, se rapprochent effectivement du portrait-robot que nous avons tracé. Mais aucune n'approche les 60 centimètres de longueur ; d'ailleurs, si une larve aussi monstrueuse existait, l'insecte en question ne devrait pas passer inaperçu... A l'inverse, si l'on connaît des vers aussi longs, et même plus (jusqu'à 3 mètres), que la taille prêtée au monstre du Gobi, c'est ici l'épaisseur qu'on lui prête qui fait problème.

Les invertébrés étant donc écartés, il nous reste 5 classes de vertébrés à passer en revue : nous pouvons d'emblée éliminer les oiseaux, dont aucun ne ressemble, même de très loin, au monstre du Gobi. Et dans la foulée, nous pouvons rejeter les poissons et les batraciens : signalé dans les sables du Gobi, au cour d'une des régions les plus arides de la planète

L'Olgoï-Khorkhoï est de toute évidence un vertébré terrestre. Avec sa peau nue, il est peu probable qu'il s'agisse d'un mammifère, dont la plupart des espèces fouisseuses sont en effet couvertes de poils, un mammifère apode, ça ne court pas les rues (l'absence des quatre membres étant inconnue chez les mammifères).

L'aspect serpentiforme de la créature, ainsi que son venin supposé, auraient tendance à nous orienter vers les serpents, mais ce serait sans doute à tort : le fait que la tête soit indistincte, s'inscrit en faux contre cette hypothèse. Il est à noter que les Mongols n'ont jamais comparé l'animal à un serpent, alors que les serpents abondent dans la région. Ils n'auraient pas manqué également de signaler la langue bifide. Par contre, il existe en effet d'autres reptiles dont l'allure rappelle irrésistiblement celle, vermiforme, de notre protégé : ce sont dans une certaine mesure les anguidés (orvets), mais bien plus encore les amphisbéniens (amphisbènes).

En 1993, un groupe de paléontologues comprenant notamment Xiao-Chun Wu, Donald B. Brinkman et Anthony P. Russell ont décrit sous le nom de Sineoamphisbaena hexatabularis un amphisbénien indiscutable, au squelette crânien et postcrânien bien préservé, découvert dans un niveau campanien (crétacé) de Bayan Mandahu, en Mongolie Intérieure (le nord de la Chine, près de la frontière avec la république de Mongolie).

Il apparaît ainsi que l'origine des amphisbéniens, contrairement à toute attente, se situe en Asie Centrale, et non en Amérique comme on l'a toujours cru ! Voilà qui donne un nouveau crédit à l'hypothèse d'un amphisbénien mongol inconnu.

Reste une dernière objection à prévenir : les amphisbéniens sont inoffensifs, aucune espèce n'a un quelconque pouvoir fatal comme celui attribué au "ver tueur" du Gobi.

Mackerle a suggéré que l'association du monstre avec une plante venimeuse pouvait expliquer cette incongruité : peut-être le simple contact des racines de cette plante avec le "ver-intestin" rend celui-ci mortel ? C'est en effet très possible, mais peut-être y a-t-il une autre explication.

L'animal pourrait en effet être pourvu d'organes électriques, comme c'est le cas de nombre d'espèces de poissons. L'anguille électrique (Electrophorus electricus) peut produire un champ électrique de plus de 600 volts sous 1 ampère, qui peut déjà choquer sérieusement un être humain ou un gros animal. Pourtant, l'air sec du Gobi est un piètre conducteur, et du reste les animaux électriques sont tous aquatiques.

Il pourrait s'agir d'un phénomène, non pas physiologique, mais purement physique. Un banal phénomène de tribo-électricité, c'est-à-dire la production de charges électriques par frottement. On a pu en effet mettre en évidence que les serpents à sonnettes (crotales), par simple frottement avec un sol sec, sont capables d'atteindre des potentiels de 1000 Volts. Dans les sables arides du Gobi, un reptile fouisseur pourrait sans doute engendrer des potentiels au moins aussi élevés, sinon plus, susceptibles de choquer, voire de tuer, un être humain.

A moins que l'explication ne soit infiniment plus simple. D'abord, les rapports sont fondés sur des "on-dit". Ensuite, ces rapports sont contradictoires : rien de commun entre le venin de l'un, les humeurs corrosives de l'autre, et la loi d'Ohm appliquée à un infortuné géologue. On est donc tout naturellement fondé à envisager la possibilité que ces pouvoirs mortels soient totalement mythiques, d'autant plus que nombre d'animaux inconnus, ou tout simplement rares, sont considérés à tort comme mortels par l'imagination populaire.

Le monstre du Gobi est-il donc un grand amphisbénien inconnu ? C'est en tout cas l'hypothèse probable à la lumière de l'ensemble du dossier, et qui seule, rend compte de la quasi-totalité des informations dont nous disposons à ce jour : l'anatomie (taille, épaisseur, absence apparente de tête, couleur rouge...), l'habitat, le mode de progression, l'écologie, etc.

La simple confrontation du portrait-robot de l'Olgoï-Khorkhoï par Ivan Mackerle et de la photographie d'un amphisbénien de la famille des trogonophidés, Trogonophis wiegmanni, se passe du reste de commentaire."

Comment le "ver-intestin" tue-t-il ses victimes ?

Sur ce point, les informateurs de Mackerle ne s'accordaient pas entre eux : poison violent selon les uns... Ou courant électrique, selon d'autres ! Sugi rapportait notamment que lorsqu'il était enfant, des géologues dans le Gobi avaient attisés un feu avec une barre d'acier, et lorsque l'un d'eux enfonça la barre dans le sable, il tomba raide mort sur le coup. A la suite de quoi, un énorme ver gras émergea du sable.

Yanjindgin Mahgaljav, de Dalandzadgad, raconta que dans les années 60, il avait vu le "ver" tuer un troupeau entier de chameaux au sud de Noyon.

Portrait robot de l'Olgoï-Khorkhoï

"Animal vermiforme de 50 à 60 centimères de long selon la majorité des rapports, et dont on ne distingue pas la tête de la queue (la tête, la bouche, les yeux, les narines et les oreilles étant indistincts, si tant est qu'il en possède). Le corps est qualifié d'épais ou de gras : il est comparé à une saucisse ou un saucisson, ou à la largeur du poignet, et le nom vernaculaire de l'animal, Olgoï-Khorkhoï ("ver-intestin"), est inspiré de cette particularité. La peau semble nue, mais le corps serait annelé si l'on en juge par les dessins d'Efrémov (1954) et de Mackerle (1996). La couleur est rouge sombre (comme du sang ou du salami), bien qu'Ivan Efrémov parle d'une couleur beige dans son récit de cryptozoologie-fiction de 1954. L'animal vit sous terre, et ne se montre que l'été (juin et juillet), et reste enterré le reste du temps. Enfin, il est regardé comme terriblement mortel, au point de tuer à distance hommes et chameaux, sans qu'il y ait consensus sur l'origine de ce caractère fatal : présence d'u venin (que l'animal projetterait à plusieurs mètres) ou pouvoir électrique."

Le "ver tueur" légende ou réalité ?

Comme toujours, difficile de faire la distinction entre la réalité et la légende vivace entretenue par les autochtones. Devant la multitude des histoires du "ver tueur ", il n'est pas impossible que cet animal soit bien réel, mais terriblement discret.

Toutefois, une expédition tchèque effectuée au cours de l'été 1996 par deux amis d'Ivan Mackerle, Naplava et Horky, a recueilli de nouveaux rapports, y compris venant de témoins oculaires ayant observé l'animal récemment. Un film sur cette expédition a d'ailleurs été diffusé par la télévision tchèque.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 20:59

La possession diabolique : pathologie ou intervention du Diable ?

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La Possession diabolique

Dans notre monde occidental, il s'agit de Satan, d'un Démon ou du Diable qui est censé s'être emparé de certaines des ressources physiques et/ou mentales d'un individu pour le contraindre à des actes auxquels il n'adhère généralement pas, dont il ne se souviendra pas et qu'il réprouve dans son état normal. On ajoute que la nature du phénomène exige pour se départager de la pathologie la production de phénomènes d'ordre parapsychiques.

Les états du possédé

On distingue un état de calme et un état de crise. L'état de crise se traduit par des contorsions, des éclats de rage, des paroles impies et blasphématoires. Pendant la période de calme, tout est généralement oublié et le comportement redevient bien adapté, voire très pieux.

Mis à part sa signification théologique particulière et les éventuels phénomènes parapsychiques qui lui seraient associés, la crise de possession ne se distingue pas d'une crise d'hystérie.

Pour les théologiens, le diagnostic différentiel entre maladie mentale et possession diabolique, ne se fait que sur l'existence de phénomènes paranormaux. Ce qui, auparavant était considéré comme le signe certain de l'authenticité d'une possession ne peut plus aujourd'hui passer pour tel sans plus ample examen.

Les symptômes de la possession

Selon les théologiens, il existe des signes permettant de porter le diagnostic de possession. Le Rituel Romain énonce trois symptômes essentiels parmi d'autres qui auraient une valeur analogue:

- Parler ou comprendre une langue inconnue (glossolalie).

- Découvrir les choses éloignées et secrètes (voyance).

- Faire montre d'une force inexplicable par l'habitus physique de la personne considérée (psychokinèse).

Les gestes pieux mettent le possédé dans une rage folle et le conduisent à blasphémer horriblement. L'amnésie de la possession est fréquente, et souvent constante.

Les marques du diable, pour l'Eglise du Moyen Age, ne se limitaient pas aux trois signes, aujourd'hui mentionnés par le Rituel Romain; on donnait même la préséance à d'autres symptômes tels que la lévitation et surtout des zones d'anesthésie, des points du corps anormalement insensibles (il s'agit, pour le neurologue moderne, d'un symptôme de lèpre à son début, de certaines maladies neurologiques ou d'un phénomène de nature hystérique.

Remèdes

Il est utile de considérer les "remèdes" proposés par l'Eglise. Les Catholiques proposent pour venir à bout de la possession :

- La confession générale (relative à l'ensemble de la vie passée)
- Le jeûne
- La prière
- La communion
- Les objets bénis et surtout l'eau bénite (dont le rituel dit qu'elle "chasse le démon" mieux à son aise dans les flammes de l'enfer)
- L'exorcisme qui consiste, au nom du Christ, à intimer au démon l'ordre d'avouer son nom, puis de quitter le possédé.

Position de la psychiatrie

On définit le trouble "personnalité multiple par la coexistence, chez un même individu de deux ou plusieurs états de personnalités distincts qu'ils aient une mémoire propre, des modalités comportementales spécifiques et leurs propres styles de relation sociale ou qu'ils partagent une partie de ces différents items. Les deux esprits se combattent dans un même champ qui est le corps, et l'âme est comme partagée; selon une partie de soi, elle est le sujet des impressions diaboliques, et, selon l'autre, des mouvements qui lui sont propres et que Dieu lui donne". Ce type de trouble commence à s'installer dès l'enfance mais n'est, le plus souvent, remarqué par les cliniciens que beaucoup plus tard; il s'agit presque toujours de filles (60 à 90 %).

Le passage d'une personnalité à une autre est généralement brusque (quelques minutes). La transition est sous la dépendance du contexte relationnel. Les transitions peuvent survenir également lorsqu'il y a conflit entre les différentes personnalités ou lorsque ces dernières ont mis au point un plan commun. Les personnalités peuvent être diamétralement opposées dans leurs caractéristiques et différer même quant aux tests psychologiques et physiologiques: elles peuvent nécessiter par exemple des verres correcteurs différents, répondre de manière différente au même traitement et avoir des QI différents. On décrit l'existence de complications éventuelles, telles que suicide, automutilation, agression, viol, toxicomanie, etc...

La Schizophrénie peut aboutir elle aussi au sentiment d'être possédé. Dans ce cas l'entourage discerne plus facilement qu'il s'agit d'un trouble de la personnalité et non d'un phénomène mystique.

Le Vatican invite les exorcistes à s'adresser à des psychiatres

Depuis que la psychanalyse existe, on sait que le diable n'est plus forcément à l'origine des troubles psychiques qui peuvent affecter l'homme. Aux yeux de l'Eglise, celui qui se dit possédé ne l'est pas forcément, et a souvent plus besoin de l'aide d'un psychiatre que de celle d'un exorciste. Or, les prêtres-exorcistes n'avaient jusqu'à ce jour qu'un rituel vieux de près de quatre cents ans pour pratiquer leur ministère. Ils peuvent maintenant compter sur un nouveau rituel, qui intègre l'évolution de la médecine et de la psychiatrie. Ce document de 70 pages, entièrement en latin et conforme aux décrets du Concile Vatican II, remplace les formules et les prières du chapitre XII du Rituel Romain.

Le texte met en garde contre l'imagination des hommes qui peut les porter à croire qu'ils sont la proie du démon. Dans tous les cas, il faut vérifier que celui qui se dit possédé par le démon le soit vraiment. Le texte recommande de distinguer entre une véritable intervention diabolique et la crédulité de certains fidèles qui pensent être l'objet de maléfices ou de malédictions. "Il ne faut pas leur refuser une aide spirituelle, mais il ne faut pas à tout prix pratiquer un exorcisme."

Le document poursuit: "L'exorciste décidera avec prudence de la nécessité d'utiliser le rite d'exorcisme après avoir procédé à une enquête diligente - dans le respect du secret confessionnel - et après avoir consulté, selon les possibilités, des experts en matière spirituelle, et, s'il est jugé opportun, des spécialistes en science médicale et psychiatrique, qui ont le sens des réalités spirituelles." Tout en manifestant une grande prudence, l'Eglise n'exclut donc pas l'emprise du démon sur certaines personnes.

Elle distingue entre l'exorcisme mineur, fait de prières, et le grand exorcisme, qui consiste en une célébration liturgique. C'est le plus impressionnant, celui dont s'inspirent généralement les films d'épouvante. Le nouveau rituel l'a quelque peu simplifié. Ainsi, les prières de dédain et d'injures au démon ont disparu. Le rite comprend entre autres une aspersion d'eau bénite, diverses prières, l'imposition des mains, la présentation d'un crucifix au possédé, et une formule impérative qui s'adresse directement au diable et lui ordonne de s'en aller. Ce rite spectaculaire s'avère rarement utilisé. "Dans plus de 90% des cas dits de possession, les problèmes sont de nature psychologique". Les autorités ecclésiastiques préfèrent créer des structures d'écoute et offrir un soutien psychologique aux personnes en difficulté.

Les cas réels de possession sont très, très rares, mais les gens pensent parfois que l'exorcisme est la solution à tous leurs problèmes. Ils ne cherchent pas toujours à les comprendre et veulent un soulagement rapide. Mais l'exorcisme, s'il est utilisé à tort, peut contribuer à enfoncer les gens dans leurs problèmes psychologiques.

Possession par un esprit et exorcisme

Réaction d'un sujet "possédé" :

"Un psychiatre m'adressa Serge, dix neuf ans. Prostré sur sa chaise, il regardait fixement le ciel en émettant des grognements. Je commençai mon exorcisme. Soudain les grognements s'accentuent, Serge tourne sa tête vers moi et me "fusille" d'un regard meurtrier, les yeux exorbités striés de filets de sang, l'écume aux lèvres. Il se lève et les mains en avant, se précipite sur moi en criant avec rage, cherchant à m'étrangler. Je saisis ma fiole d'eau bénite et je l'asperge. Il s'arrête net et se roule par terre en écumant de rage. Il se redresse brutalement, me fixe dans les yeux. Il se précipite vers moi pour me mordre.

Deuxième aspersion d'eau bénite, il s'écroule à terre comme foudroyé. Je ne lui laisse pas le temps de se relever. Crucifix en main gauche, je saisis de la main droite mon épée d'exorcisme et je commence le rituel d'exorcisme. Au bout d'une heure de ce combat, l'entité du mal qui possède Serge est plus excitée que jamais. Je concentre toute mon énergie sur les mots du rituel et je trace sur son front l'esquisse d'un signe de croix avec le crucifix. Il hurle, empoigne avec ses deux mains mon avant-bras. Je lâche le crucifix, mais de l'épée que je tiens de la main droite, je touche son poignet. Il lâche mon bras et se recule, stupéfait. Je prononce les paroles du rituel. Mon épée tient momentanément en respect le possédé. Une paix s'installe en moi, ma voix s'affermit. Tout devient plus facile, comme si une force supérieure se manifestait à travers moi.

Après huit heures de combat éreintant, je le laisse, rejoignant mon domicile pour dormir. Le lendemain, je ressens des douleurs dans tout le corps, et j'ai l'impression qu'une partie de mon énergie vitale me manque. Nous arrivons alors aux tests ultimes. Il est capable d'accepter une hostie consacrée sans la vomir ou la recracher. Il supporte l'eau bénite, il accepte les onctions d'huile et récite en même temps que moi les prières usuelles. Je trouve dans son regard une expression amicale, sans aucune lueur provenant d'une autre présence en lui."

Conclusions

Les personnes qui anciennement étaient considérées comme possédées par le diable, sont le plus souvent actuellement remises entre les mains des psychiatres. Alors, ne voit-on plus assez le démon où il se trouve, lui laissant les mains libres ? Le malin, "roi des menteurs" a-t-il réussi à duper les hommes une foi de plus en dissimulant ses possessions sous la maladie apparente ? Afin d'obtenir une réponse, il faudrait être plus rusé que le diable.

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MessageSujet: Re: Dossiers divers et variés Dossiers divers et variés 2110Lun 10 Oct - 21:14

Roswell, Un vaisseau extraterrestre se serait écrasé au Nouveau-Mexique

Un vaisseau extraterrestre se serait écrasé au Nouveau-Mexique, au début du mois juillet 1947. À première vue, nous pourrions croire à un canular, mais l'agitation que cet incident a causé dans le cercle scientifique, gouvernemental et juridique nous pousse à nous intéresser de plus près à cette affaire.

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Le fait est qu'avant l'incident de Roswell, de nombreuses observations d'OVNI avaient été déclarées par des pilotes d'avions et de nombreux civils au sol. Les observations avaient commencé le 25 juin 1947.

Roswell : premiers incidents

Le 2 juillet 1947 heures locales, à environ 10h, le quincaillier Dan Willmot et sa femme virent soudainement un grand objet brillant traverser le ciel du sud-est vers le nord-ouest avant de disparaître... Mais M. Wilmot et sa femme préférèrent se taire de peur de passer pour fous.

Lydia Steppy, chargé du téléscripteur à la station radio KOAT d'Albuquerque (Nouveau-Mexique), reçoit un appel le 7 juillet 1947 vers 16h. C'est le sujet de cet appel qui déclenchera les jours suivants, une forte agitation à travers le monde. De l'autre coté du téléphone, M. McBoyle, propriétaire de la station KSWS, également dans le Nouveau-Mexique. Il appelle souvent à la radio KOAT afin de diffuser des informations par le téléscripteur car n'en possédant pas. L'appel est surprenant. M. McBoyle demande à Lydia Steppy de s'accrocher, car il annonce d'une voix excitée qu'un OVNI s'est écrasé dans les environs de Roswell. Il affirme s'y être rendu et avoir vu l'OVNI. Selon ses dires, l'engin ressemblerait à une soucoupe. Il mentionne aussi qu'un fermier a pris possession de l'engin et que l'armée devrait bientôt arriver pour l'embarquer. Il lui ordonne aussi de diffuser cette information sur le téléscripteur. À peine Lydia Steppy a-t-elle commencé à écrire que le téléscripteur s'arrête, fait très inhabituel. Elle tente aussitôt d'en avertir McBoyle mais celui-ci semble anxieux, il lui dit qu'il la reprend sur la ligne plus tard mais la ligne est coupée. Le téléscripteur se remet alors en marche, mais cette fois pour envoyer un message : "Ne transmettez rien ". Par la suite McBoyle rappellera L. Steppy en lui disant de tout oublier, bien qu'il lui confirmera ses dire plus tard, cette fois en privé.

Lydia Steppy fit part de cet incident à son patron, M. Tucker. Il semblait intrigué et avait peur que l'on ferme sa station. De plus, il n'avait aucun moyen de vérifier que l'incident avait eu lieu. M. Tucker interrogea de nombreuses personnes qui lui dirent que l'objet était tombé à l'ouest de Soccoro et pas à Roswell et que le shérif s'était rendu sur place et avait trouvé une soucoupe très abîmée...

Communiqués de l'armée

Le 8 juillet, lendemain même de l'incident du téléscripteur, le lieutenant Walter Haut, officier responsable de l'information du public à la base aérienne de Roswell, remettait à la presse un communiqué sans avoir obtenu d'autorisation du commandant de la base. Ce communiqué confirmait les nombreuses rumeurs concernant le disque volant qui s'était écrasé :

- Un objet s'est écrasé sur les terres d'un fermier de Roswell.
- Le fermier a transporté l'objet dans son hangar et a prévenu le shérif.
- Le fait que l'objet avait été récupéré par l'armée avec la coopération du fermier et du shérif de comté de Chaves.
- L'OVNI a été remis au quartier général de l'échelon supérieur.

De nombreux journaux mondiaux publièrent le jour même ou le lendemain un article sur cet incident. L'article du Daily record titrait : "La force aérienne capture une soucoupe volante dans la région de Roswell. Aucun détail révélé sur les disques volants" et relatait les points les plus importants de l'affaire.

Un autre article de la même édition révélait que l'opérateur radio et les pilotes d'un terrain privé à Carrizozo, 50 km de Roswell, avaient vu un objet analogue en vol. On pouvait croire à une fausse déclaration pour faire de la publicité pour son terrain, mais de nombreux témoins vinrent confirmer ce qui avait déjà été dit.

Le communiqué de presse du lieutenant Haut n'est pas suffisant pour apporter davantage d'éléments. Toutefois, des détails apportés par d'autres témoins mentionnent une grande soucoupe volante, de débris inhabituels sur terre et d'une demi-douzaine d'humanoïdes de couleur pâle et de petite taille.

Censures et désinformation ?

Après le communiqué de presse, le lieutenant Haut eut tout le temps de regretter ses dires puisque le pentagone abattit la censure sur Roswell.

Quelques heures plus tard, nouvelles informations. L'armée déclara que l'objet retrouvé n'était que des restes d'un ballon-sonde...

M. Ramey, commandant à Fort Worth, fut informé par M. Vanderberg, chef adjoint de la force aérienne, que les pièces de l'objet se situaient à la base de Roswell. M. Ramey appela immédiatement le colonel Blanchard et lui fit part de son mécontentement pour le communiqué de presse et ordonna d'embarquer les restes de l'engin dans un B-29. Blanchard se hâta d'envoyer l'objet à la base aérienne de Fort Worth pour examen puis à Dayton (Ohio) pour examen plus approfondi. Le 9 septembre 1979 une interview de l'adjoint de M. Ramey, Thomas Jefferson Dubose, révèle que les ordres reçus par Ramey venaient de très haut et que le général Ramey s'était dépêché de se débarrasser de l'épave.

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Le Brigadier Général Roger M. Ramey, commandant de la 8ème Air Force et des débris de reflecteur radar présentés à la presse.

Ramey se hâte de faire une déclaration à la presse. Il dit à ce moment que l'objet retrouvé est un ballon-sonde dont les fragments se trouvent dans son bureau et qu'ils n'en sortiront pas. Il annonce également qu'il regrette l'excitation des jours précédents à propos des OVNI. Selon lui, les observations d'OVNI précédents l'incident sont la cause de l'excitation autour d'un simple ballon-sonde.

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Le Général de Brigade Roger M. Ramey et le Lieutenant-Colonel Thomas J. Dubose.

Autre fait troublant. Dubose, qui avait posé à la une des journaux avec Ramey à coté des débris du ballon sonde soit disant retrouvé, devint chef d'état major de la 8ème force aérienne de Fort Worth. Une récompense pour avoir su dissimuler l'incident ?

On peut aussi noter que Newton, responsable au centre météorologique, avait été convoqué d'urgence par Ramey afin qu'il fasse une déclaration à la presse. Déclaration dans laquelle il devait confirmer que les fragments retrouvés étaient bien ceux d'un ballon-sonde de type Rawin. Newton fit cette déclaration, montrant à la presse du tissu métallique provenant d'un vrai ballon-sonde. Toutefois, après son expertise du véritable objet, il fut licencié. Newton déclara par la suite que l'objet qu'il avait eu entre les mains n'était certainement pas un ballon-sonde, il en était sûr. Le métal qu'il avait eu entre les mains était indéformable et ne savait pas ce que c'était.

Des personnes ayant travaillé précédemment sur des crashs de ballon-sonde sont catégoriques. Dans le cas de Roswell et d'après la description donnée, l'hypothèse du ballon-sonde est à éliminer.

Le 9 juillet les démentis se cumulent dans la presse. Les informations volent. Les gros titres accusent : "Harcelé, le fermier ayant reconnu la soucoupe volante se repent d'en avoir parlé."

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Cabanon sur le ranch Foster où le rancher Brazel aurait rassemblé certains des plus gros débris qu'il a trouvé.

Brazel dut faire une déclaration de presse. Il déclara que ce qui avait été trouvé à Roswell pouvait ne pas être un ballon-sonde. Après tout, l'erreur est humaine. L'expert a pu se tromper. Mais il n'en dit pas plus.

Le lendemain le Daily record titrait : "Et maintenant, qu'est-ce que c'est ?" La ligne téléphonique du journal fut saturée d'appel.

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Bâtiment sur le ranch Foster où le Major Jesse Marcel et le Capitaine Sheridan Cavitt passèrent la nuit avant de se rendre le lendemain sur le terrain des débris.

La presse harcela alors le colonel Blanchard afin d'obtenir d'autres renseignements sur l'engin. Mais le colonel partit soudainement en congé le 8 juillet 1947 au même moment où le major Marcel s'envolait avec les débris vers Carswell.

Le général Blanchard, aujourd'hui décédé, était réputé très qualifié. Sa femme révéla dans une interview qu'il savait que les fragments n'étaient pas ceux d'un ballon-sonde. Il savait même que l'objet n'était pas de fabrication américaine, ni russe...

Pendant ce temps le chef de la division A-2 au service des renseignements organisait des réunions dans le but de calmer l'agitation créée par les OVNI.

Le 10 juillet 1947, selon les archives de Fort Worth, le colonel Irvin, adjoint au chef d'état major du commandement stratégique de l'air, rendit visite au général Ramey. L'objet de la visite ne fut pas révélé.

Le lieutenant Bohanon, responsable du secteur photographie de Roswell qui opérait lorsque des crashs survenaient, fut muté et aucune photographie ne fut prise.

Le 18 juillet 1947, le lieutenant Jennings qui avait remplacé temporairement Blanchard au commandement, disparut tragiquement en survolant le triangle des Bermudes. Aucun survivant, aucune épave.

De nombreux livres furent écrits suite à cet incident comme "Behind the flying saucer" de Frank Scully. Beaucoup de ces écrivains avaient écrit sans même faire une seule vérification de ce qu'il avait entendu. Pourtant beaucoup d'entre eux furent critiqués et censurés. Pourquoi un tel acte s'ils n'avaient même pas pris la peine de vérifier leur propos ?

Suite à l'incident de Roswell, l'armée décida de surveiller continuellement les OVNI, ce qui donna naissance notamment au projet Blue Book, projet pour les enquêtes publiques sur les OVNI.

De nombreux témoins ont parlé (le fermier, des militaires haut placés, des civils) sans être réellement écouté. Mais le fait est que toutes les dépositions ont des points communs, que ce soit la description de l'extraterrestre, comme les actions de l'armée concernant la soucoupe ou alors concernant la soucoupe en elle-même. Par la suite, la médiatisation de l'affaire s'est atténuée malgré les nombreuses personnes cherchant la vérité et à harcelant le gouvernement américain afin de faire apparaître la vérité. De nombreuses associations furent créées pour connaître la vérité sur l'affaire du disque de Roswell, en vain...

Rebondissement

Vers 1980, M. Berlitz Charles, accompagné d'autres membres, reprennent l'enquête afin de mettre à jour des événements nouveaux, pas encore mentionnés. Il reprend tous les faits point par point, interroge à nouveau le fermier, des hauts placés dans l' US ARMY et des civils. À la suite de son enquête, il publie un livre faisant trembler les USA. L'armée et le gouvernement américain sont en panique : l'enquête révèle que l'armée se serait démêlée pour récupérer l'épave, faire croire aux gens que l'OVNI n'était en réalité qu'un ballon sonde, éliminer toute personne gênante et contrôler les médias ainsi que les témoignages de civils. Mais la vague de panique s'estompe vite et le silence revient. On ne sait donc toujours pas la vérité...

La vidéo qui fait peur

Le silence est revenu, mais l'affaire n'en reste pas là. En 1995, le producteur Ray Santilli affirme posséder une preuve de la théorie UFO de Roswell : l'enregistrement vidéo de l'autopsie d'un extraterrestre retrouvé par l'armée à Roswell. Suite à la diffusion de ce film le 5 mai 1995 au musée de Londres, la thèse du complot gouvernemental est alors privilégiée par tout le monde.

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Photographie tirée du film de l'autopsie de l'extraterrestre de Roswell, qui daterait de 1947.

Le film de l'autopsie remonte à 1992 et a été acheté par le producteur chez un ancien cameraman de l'armée, Jack Barnett. C'est un enregistrement de 17 minutes en noir et blanc de qualité médiocre. On y voit deux médecins masqués, un cameraman ainsi qu'un humanoïde se faisant autopsier, l'endroit restant indéterminé. La taille de l'extraterrestre est évaluée à 1,20 mètre. La tête et le ventre sont disproportionnés par rapport au reste du corps, aucune blessure visible. Ce film a rapporté plusieurs millions de dollars à Ray Santilli. Toutefois, des doutes sur l'authenticité du document surgissent et le document vidéo est vite identifié comme un faux. En voici les causes :

- L'homme qui aurait vendu le film à Santilli est décédé en 1967.
- Personne n'a jamais vu les originaux, juste des copies.
- Selon les professionnels de l'époque, la façon dont est tourné le film est très inhabituelle.
- Le cameraman se déplace alors que dans les vidéos officielles d'autopsie, la caméra est fixe.
- Qualité très médiocre.
- L'autopsie n'est pas réalisée correctement. Les instruments n'étant pas tenus de la bonne façon.
- L'extraterrestre ne présente aucune blessure.
- Des experts en effets spéciaux et maquillages sont sûrs que l'extraterrestre est un mannequin.
- De plus, l'extraterrestre décrit par les témoins et celui qui figure sur la vidéo est complètement différent.


Saurons-nous un jour la vérité ?

Suite à ce film identifié comme faux, la thèse ufologique a perdu beaucoup de sa crédibilité.
La thèse officielle est donc le crash d'un ballon-sonde, cependant de nombreuses personnes restent convaincues du complot gouvernemental.

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